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“Comme des chiens”: HRW dénonce la rétention “déshumanisante” des migrants aux Etats-Unis

“On devait manger comme des chiens” : l’ONG Human Rights Watch (HRW) alerte sur les “pratiques abusives” des Etats-Unis dans des centres de rétention pour migrants sous Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration l’une de ses priorités.Entre cellules surpeuplées, plongées dans un froid glacial, et migrants qui dorment à même le …

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Russes et Ukrainiens se retrouveront mercredi en Turquie pour des pourparlers, annonce Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi qu’une nouvelle session de pourparlers entre représentants de Kiev et de Moscou aura lieu mercredi en Turquie pour tenter de mettre un terme à plus de trois ans de guerre, malgré les positions toujours “diamétralement opposées” des deux pays.Cette annonce intervient après une nouvelle nuit de frappes de drones et de missiles russes sur l’Ukraine qui ont fait au moins un mort et neuf blessés à Kiev, quelques heures avant la visite dans la capitale ukrainienne du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.”J’ai discuté avec (le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien) Roustem Oumerov de la préparation d’un échange et d’une nouvelle réunion en Turquie avec la partie russe. Oumerov a indiqué que la réunion était prévue pour mercredi”, a déclaré M. Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.Selon un haut-responsable ukrainien interrogé plus tôt par l’AFP sous couvert d’anonymat, cette nouvelle session aura lieu “très probablement à Istanbul” et portera sur la poursuite des échanges de prisonniers et la préparation d’une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. La rencontre a été confirmée et se tiendra à Istanbul, a confirmé une source officielle turque.Le dirigeant ukrainien avait proposé samedi à Moscou une nouvelle rencontre à Istanbul, après deux précédentes sessions en mai et en juin. Organisées sous la pression du président américain Donald Trump, celles-ci n’avaient guère apporté d’avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.Si la rencontre de mercredi n’a pas encore été confirmée par le Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov avait estimé plus tôt lundi qu’il faudrait “beaucoup de travail” pour obtenir des avancées compte tenu des propositions de paix “diamétralement opposées” des deux pays.- Plus de 400 drones -Jusqu’à présent, les positions des deux camps semblent irréconciliables: la Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l’Otan.Des conditions inacceptables pour l’Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose Moscou.Face à l’enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui avait ouvert le dialogue avec Moscou pour tenter d’obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour parvenir à un accord, sous peine de sanctions sévères, et a annoncé la reprise de livraisons d’armes à Kiev.Sur le terrain, la Russie a lancé au cours de la nuit une nouvelle vague de drones et de missiles sur l’Ukraine.D’après l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions de Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev. Elle a assuré avoir neutralisé 403 drones et la totalité des missiles.Le maire de la capitale Vitali Klitschko a indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté en raison des frappes ou chute de débris de drones interceptés, qui ont touché notamment une école maternelle des immeubles résidentiels, un supermarché et l’entrée d’une station de métro.Le ministère russe de la Défense a, de son côté, indiqué avoir visé des “entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des aérodromes militaires” et avoir atteint ses cibles.L’Ukraine ne communique quasiment jamais sur les dégâts ou pertes infligés à ses infrastructures militaires.- “Exigences maximalistes” -Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kiev, s’est rendu à la station de métro Loukianivska, l’un des sites endommagés par les frappes de la nuit et qui, comme d’autres stations, sert habituellement d’abri à la population lors des bombardements les plus intenses.Il a ensuite évoqué avec le président Volodymyr Zelensky la coopération militaire, dont le soutien en matière de défense antiaérienne, selon les deux hommes.Interrogé dans la soirée sur les nouveaux pourparlers russo-ukrainiens prévus en Turquie, il a dénoncé les “exigences maximalistes” et “inacceptables” de Moscou. “La diplomatie, ce n’est pas la soumission”, a-t-il déclaré, appelant de nouveau à un cessez-le-feu.”Il est très important que ces réunions importantes (…) soient substantielles. Que l’autre partie ait pour mandat de discuter des questions les plus importantes : mettre fin à la guerre, parvenir à un cessez-le-feu”, a déclaré son homologue ukrainien, Andriï Sybiga.L’armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones, y compris la région de Moscou.Lundi, l’armée russe a indiqué avoir abattu 107 drones ukrainiens au-dessus de son territoire. Des attaques ont forcé l’aéroport de Vnoukouvo, près de la capitale russe, à interrompre brièvement son fonctionnement.

Russes et Ukrainiens se retrouveront mercredi en Turquie pour des pourparlers, annonce Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi qu’une nouvelle session de pourparlers entre représentants de Kiev et de Moscou aura lieu mercredi en Turquie pour tenter de mettre un terme à plus de trois ans de guerre, malgré les positions toujours “diamétralement opposées” des deux pays.Cette annonce intervient après une nouvelle nuit de frappes …

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Russes et Ukrainiens se retrouveront mercredi en Turquie pour des pourparlers, annonce Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi qu’une nouvelle session de pourparlers entre représentants de Kiev et de Moscou aura lieu mercredi en Turquie pour tenter de mettre un terme à plus de trois ans de guerre, malgré les positions toujours “diamétralement opposées” des deux pays.Cette annonce intervient après une nouvelle nuit de frappes de drones et de missiles russes sur l’Ukraine qui ont fait au moins un mort et neuf blessés à Kiev, quelques heures avant la visite dans la capitale ukrainienne du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.”J’ai discuté avec (le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien) Roustem Oumerov de la préparation d’un échange et d’une nouvelle réunion en Turquie avec la partie russe. Oumerov a indiqué que la réunion était prévue pour mercredi”, a déclaré M. Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.Selon un haut-responsable ukrainien interrogé plus tôt par l’AFP sous couvert d’anonymat, cette nouvelle session aura lieu “très probablement à Istanbul” et portera sur la poursuite des échanges de prisonniers et la préparation d’une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. La rencontre a été confirmée et se tiendra à Istanbul, a confirmé une source officielle turque.Le dirigeant ukrainien avait proposé samedi à Moscou une nouvelle rencontre à Istanbul, après deux précédentes sessions en mai et en juin. Organisées sous la pression du président américain Donald Trump, celles-ci n’avaient guère apporté d’avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.Si la rencontre de mercredi n’a pas encore été confirmée par le Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov avait estimé plus tôt lundi qu’il faudrait “beaucoup de travail” pour obtenir des avancées compte tenu des propositions de paix “diamétralement opposées” des deux pays.- Plus de 400 drones -Jusqu’à présent, les positions des deux camps semblent irréconciliables: la Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l’Otan.Des conditions inacceptables pour l’Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose Moscou.Face à l’enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui avait ouvert le dialogue avec Moscou pour tenter d’obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour parvenir à un accord, sous peine de sanctions sévères, et a annoncé la reprise de livraisons d’armes à Kiev.Sur le terrain, la Russie a lancé au cours de la nuit une nouvelle vague de drones et de missiles sur l’Ukraine.D’après l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions de Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev. Elle a assuré avoir neutralisé 403 drones et la totalité des missiles.Le maire de la capitale Vitali Klitschko a indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté en raison des frappes ou chute de débris de drones interceptés, qui ont touché notamment une école maternelle des immeubles résidentiels, un supermarché et l’entrée d’une station de métro.Le ministère russe de la Défense a, de son côté, indiqué avoir visé des “entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des aérodromes militaires” et avoir atteint ses cibles.L’Ukraine ne communique quasiment jamais sur les dégâts ou pertes infligés à ses infrastructures militaires.- “Exigences maximalistes” -Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kiev, s’est rendu à la station de métro Loukianivska, l’un des sites endommagés par les frappes de la nuit et qui, comme d’autres stations, sert habituellement d’abri à la population lors des bombardements les plus intenses.Il a ensuite évoqué avec le président Volodymyr Zelensky la coopération militaire, dont le soutien en matière de défense antiaérienne, selon les deux hommes.Interrogé dans la soirée sur les nouveaux pourparlers russo-ukrainiens prévus en Turquie, il a dénoncé les “exigences maximalistes” et “inacceptables” de Moscou. “La diplomatie, ce n’est pas la soumission”, a-t-il déclaré, appelant de nouveau à un cessez-le-feu.”Il est très important que ces réunions importantes (…) soient substantielles. Que l’autre partie ait pour mandat de discuter des questions les plus importantes : mettre fin à la guerre, parvenir à un cessez-le-feu”, a déclaré son homologue ukrainien, Andriï Sybiga.L’armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones, y compris la région de Moscou.Lundi, l’armée russe a indiqué avoir abattu 107 drones ukrainiens au-dessus de son territoire. Des attaques ont forcé l’aéroport de Vnoukouvo, près de la capitale russe, à interrompre brièvement son fonctionnement.

La démocratie est “attaquée”, avertissent des dirigeants de gauche réunis au Chili

Les dirigeants de quatre pays sud-américains et de l’Espagne, réunis en sommet au Chili, ont averti lundi que la démocratie était “attaquée”, appelant à lutter contre la désinformation et la montée des extrémismes.Le sommet “Démocratie toujours”, organisé à Santiago, a eu lieu sur fond de progression des partis et gouvernements d’extrême droite ou autoritaires en Europe comme en Amérique latine. Et alors que le président américain Donald Trump tente d’imposer unilatéralement des droits de douane à la majorité des pays du monde et mène une politique étrangère agressive. “Alors que la démocratie est attaquée en différents endroits (…) il existe un groupe important, conséquent, de dirigeants de pays différents mais avec des visions complémentaires, pour défendre la démocratie”, a affirmé le président chilien Gabriel Boric à l’issue de la rencontre au palais présidentiel de La Moneda. Plus tôt dans la journée, il avait dénoncé “la désinformation, l’extrémisme de tout bord, la montée de la haine, la corruption, la concentration du pouvoir et une inégalité qui sape la confiance dans l’action publique et l’État de droit”.Étaient présents à ses côtés le président brésilien Luiz Inacio “Lula” da Silva, le président colombien Gustavo Petro, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et le président uruguayen Yamandu Orsi. Le sommet avait pour projet d’aborder les moyens “de renforcer nos démocraties et le multilatéralisme”, avec des propositions devant être présentées lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York en septembre, a indiqué M. Boric.- “Internationale de la haine” -“Nos sociétés font face à une menace réelle menée par une coalition d’intérêts entre oligarques et extrême droite, une internationale – appelons-la ainsi – de la haine et du mensonge qui progresse dangereusement”, a déclaré Pedro Sanchez, dont le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) est impliqué dans un scandale de corruption. Selon le Brésilien Lula, les cinq participants au sommet ont convenu de “la nécessité de réguler les plateformes numériques et de combattre la désinformation”. “La clé pour un débat public libre et pluriel est la transparence des données et une gouvernance numérique globale”, a-t-il affirmé.Donald Trump, évoquant une supposée “chasse aux sorcières” visant l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, a récemment menacé d’imposer au Brésil des droits de douane supplémentaires de 50% à partir du 1er août. Lula a réagi en brandissant la “souveraineté” du plus grand pays d’Amérique latine et en dénonçant un “chantage inacceptable”.Par ailleurs, alors que Brasilia a adopté une posture très ferme concernant la lutte contre la désinformation, le président américain a dénoncé dans le passé des mesures de “censure” de la justice brésilienne contre les plateformes américaines de réseaux sociaux.Le sommet de Santiago pourrait ne pas plaire au président américain, prompt à brandir la menace de nouveaux droits de douane. “Il est raisonnable de penser que Trump pourrait percevoir cette réunion comme un message hostile envers les États-Unis”, a estimé Michael Shifter, du centre de réflexion Interamericain Dialogue, interrogé par l’AFP.A l’issue du sommet, les cinq dirigeants devaient déjeuner avec diverses personnalités, parmi lesquelles le lauréat du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz et l’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet. 

La démocratie est “attaquée”, avertissent des dirigeants de gauche réunis au Chili

Les dirigeants de quatre pays sud-américains et de l’Espagne, réunis en sommet au Chili, ont averti lundi que la démocratie était “attaquée”, appelant à lutter contre la désinformation et la montée des extrémismes.Le sommet “Démocratie toujours”, organisé à Santiago, a eu lieu sur fond de progression des partis et gouvernements d’extrême droite ou autoritaires en …

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Israël étend ses opérations à Gaza, appels internationaux à cesser la guerre

L’armée israélienne a lancé lundi une offensive terrestre dans le centre de la bande de Gaza, au moment où 25 pays appellent à la fin immédiate de la guerre dans le territoire palestinien assiégé et dévasté.Selon l’ONU, les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza sont menacés de famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.”La guerre à Gaza doit cesser immédiatement”, écrivent dans un communiqué conjoint les ministres des Affaires étrangères de 25 pays, parmi lesquels figurent la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, estiment-ils, dénonçant “le refus du gouvernement israélien de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Si l’Egypte voisine a salué l’appel des 25, le ministre israélien des Affaires étrangères Gidéon Saar a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”, dans un message sur X.”Dégoûtant! 25 nations mettent la pression sur Israël au lieu de le faire sur les sauvages du Hamas!”, a de son côté affirmé sur X Mike Huckabee, l’ambassadeur américain en Israël.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est lui “atterré” par les conditions humanitaires à Gaza, a déclaré lundi son porte-parole Stéphane Dujarric.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire palestinien. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, implorait-elle. – “Aucun endroit sûr” -Sur le terrain, la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie sur Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée avait indiqué plus tôt étendre ses opérations militaires dans ce secteur, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone.    Des familles entières se sont mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, d’après des correspondants de l’AFP sur place.”Nous avons peur que l’armée israélienne prépare une opération terrestre à Deir al-Balah et dans les camps du centre de la bande de Gaza, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés”, déclare Abdallah Abou Slim, 48 ans.Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, raconte à l’AFP que lui et sa famille ont fui dès l’aube vers le nord, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah (…). Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, affirme-t-il.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.Selon lui, au moins 15 personnes ont été tuées depuis l’aube dans différents secteurs de la bande de Gaza.L’armée israélienne a annoncé lundi soir la mort d’un soldat, “tombé au combat”, dans le sud de la bande de Gaza.- “Choquées” -“Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a raconté Mai Elawawda, chargée de communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté.En Israël, des familles d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 se sont dites “choquées” par les informations faisant état d’une offensive de l’armée dans le secteur de Deir el-Balah, craignant pour la sécurité de leurs proches.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Israël étend ses opérations à Gaza, appels internationaux à cesser la guerre

L’armée israélienne a lancé lundi une offensive terrestre dans le centre de la bande de Gaza, au moment où 25 pays appellent à la fin immédiate de la guerre dans le territoire palestinien assiégé et dévasté.Selon l’ONU, les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza sont menacés de famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.”La guerre à Gaza doit cesser immédiatement”, écrivent dans un communiqué conjoint les ministres des Affaires étrangères de 25 pays, parmi lesquels figurent la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, estiment-ils, dénonçant “le refus du gouvernement israélien de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Si l’Egypte voisine a salué l’appel des 25, le ministre israélien des Affaires étrangères Gidéon Saar a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”, dans un message sur X.”Dégoûtant! 25 nations mettent la pression sur Israël au lieu de le faire sur les sauvages du Hamas!”, a de son côté affirmé sur X Mike Huckabee, l’ambassadeur américain en Israël.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est lui “atterré” par les conditions humanitaires à Gaza, a déclaré lundi son porte-parole Stéphane Dujarric.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire palestinien. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, implorait-elle. – “Aucun endroit sûr” -Sur le terrain, la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie sur Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée avait indiqué plus tôt étendre ses opérations militaires dans ce secteur, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone.    Des familles entières se sont mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, d’après des correspondants de l’AFP sur place.”Nous avons peur que l’armée israélienne prépare une opération terrestre à Deir al-Balah et dans les camps du centre de la bande de Gaza, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés”, déclare Abdallah Abou Slim, 48 ans.Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, raconte à l’AFP que lui et sa famille ont fui dès l’aube vers le nord, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah (…). Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, affirme-t-il.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.Selon lui, au moins 15 personnes ont été tuées depuis l’aube dans différents secteurs de la bande de Gaza.L’armée israélienne a annoncé lundi soir la mort d’un soldat, “tombé au combat”, dans le sud de la bande de Gaza.- “Choquées” -“Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a raconté Mai Elawawda, chargée de communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté.En Israël, des familles d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 se sont dites “choquées” par les informations faisant état d’une offensive de l’armée dans le secteur de Deir el-Balah, craignant pour la sécurité de leurs proches.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Pétition contre la loi Duplomb: plus d’1,5 million de signatures, le gouvernement marche sur des oeufs

Plus d’1,5 million de signatures : devant la mobilisation citoyenne inédite contre la loi Duplomb, décriée pour son impact environnemental, certaines voix au sein du camp présidentiel demandent de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire et le gouvernement s’est dit “disponible” pour un nouveau débat au Parlement.La portée d’un tel débat resterait toutefois limitée, car si les différents groupes politiques pourront exprimer leurs positions, il ne permettra pas seul de revenir sur les dispositions déjà adoptées. La pétition, lancée par une étudiante sur le site de l’Assemblée nationale, dénonce cette loi qui prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes – interdit en France mais autorisé en Europe.En une dizaine de jours seulement, elle a recueilli plus de 1,5 million de signatures. Soit largement au-dessus du seuil requis des 500.000 pour obtenir un débat en séance, si la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale, qui fixe l’agenda, en décide ainsi mi-septembre lors de la rentrée parlementaire.Une issue qui fait désormais peu de doute, de nombreux responsables politiques s’étant prononcés favorablement, y compris ceux en soutien du texte, à commencer par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Le patron des députés MoDem, Marc Fesneau, s’est aussi dit prêt à soutenir la démarche.Même écho chez Marine Le Pen, qui avait voté pour la loi, mais a estimé que “seul un débat démocratique” pourrait restaurer “la confiance” des citoyens face aux “mensonges” accompagnant selon elle la pétition.Sous pression, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dit lundi soir que le gouvernement était  “pleinement disponible” pour ce débat.La gauche, vent debout contre la loi durant son examen chaotique, a elle tenté de tirer avantage de cette mobilisation citoyenne.Jean-Luc Mélenchon (LFI) a loué une “action populaire de masse”.”C’est une lutte qui ne fait que commencer”, a prévenu la députée écologiste Sandrine Rousseau. “Lors des prochaines niches parlementaires (journées réservées aux textes des groupes politiques, NDLR), chaque groupe du Nouveau Front populaire aura comme texte l’abrogation” de cette loi, a-t-elle assuré.Les socialistes ont confirmé vouloir porter “à la rentrée une proposition de loi abrogeant les graves reculs de la loi Duplomb”. – Deuxième délibération -“Instrumentalisation de la gauche et des écologistes”, répondent ses défenseurs, en premier lieu son auteur, le sénateur LR Laurent Duplomb. “Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, on peut avoir ce résultat”.L’acétamipride est réclamé par les producteurs de betteraves et de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale de leurs concurrents européens. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”. Ses effets sur l’humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur.Dans le camp présidentiel, on cherche la bonne formule pour tenir compte du succès de la pétition sans remettre en cause la loi votée au Parlement. Gabriel Attal, patron du parti présidentiel Renaissance, a ainsi souhaité que le gouvernement saisisse l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin qu’elle donne son avis sur le texte en amont de l’éventuel futur débat parlementaire, une proposition soutenue par la ministre de la Transition Agnès Pannier-Runacher.Mais pour M. Duplomb, la pétition vise surtout à “mettre de la pression sur le Conseil constitutionnel” qui doit se prononcer sur la loi d’ici au 10 août.S’il la valide, la gauche appelle Emmanuel Macron à demander alors au Parlement une deuxième délibération, comme le lui permet la Constitution.Une telle décision pourrait déclencher cependant une crise gouvernementale avec les LR au coeur de l’été.”Le chemin de cette loi n’est pas terminé puisque le Conseil constitutionnel a été saisi. Le président ne peut dès lors pas s’exprimer tant que les Sages n’ont pas rendu leur décision”, a répondu à l’AFP l’entourage d’Emmanuel Macron.La loi Duplomb contient d’autres mesures controversées, sur le rôle de l’Anses ou le stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures (méga-bassines).Elle cristallise les tensions depuis de nombreux mois.Lundi, l’entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué qu’il demanderait aux procureurs de la République d’être d’une “grande fermeté” face aux “menaces inacceptables” subies par “de nombreux parlementaires” du fait de leur vote sur la loi Duplomb. Selon le ministère de l’Intérieur, neuf “atteintes” à des parlementaires (dégradations de permanences, outrages sur les réseaux sociaux…) ont été recensées.Â