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Droits de douane: le FMI appelle l’UE et les Etats-Unis à trouver un terrain d’entente

Bruxelles et Washington doivent “calmer les choses” et “négocier un accord” sur les droits de douane si l’Europe veut pouvoir redonner un coup de fouet à sa croissance hésitante, a estimé vendredi le directeur de la région Europe du FMI, Alfred Kammer.”Dans nos échanges avec les responsables politiques européens, je ne sens pas de divergence dans la manière dont cette relation est vue comme étant importante”, a jugé M. Kammer, lors d’une conférence de presse à l’occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui doit s’achever aujourd’hui.”Il faut faire les efforts nécessaires pour calmer les choses et négocier un accord”, a-t-il ajouté, souhaitant que ces négociations puissent porter leurs fruits.Le responsable du FMI s’est en revanche montré optimiste pour l’économie européenne, estimant qu’il existait “un faux discours, consistant à prétendre que l’Europe n’est pas compétitive. Mais elle l’est”.Mais “il y a des domaines où des améliorations sont possibles, en particulier concernant l’écart de productivité” entre l’Europe et les Etats-Unis, notamment “la productivité du facteur travail”.De même, “le problème n’est pas que l’Europe ne sait pas innover, elle dispose de startup”, a ajouté M. Kammer, mais “ce qui est nécessaire, c’est de développer le capital-risque et les capitaux privés”.”Actuellement nous avons des barrières financières”, du fait d’une intégration économique et bancaire incomplète, ce qui pousse les startup à venir se financer aux Etats-Unis quand elles changent d’échelle.Au final, a-t-il souligné, “nous avons un tissu de petites et moyennes entreprises en Europe, mais elles sont plus anciennes et donc moins productives” que celles existantes aux Etats-Unis, “nous avons besoin de ces jeunes entreprises”, pour soutenir l’économie européenne.Les commentaires d’Alfred Kammer interviennent alors que plusieurs représentants européens étaient à Washington cette semaine, dans le cadre des réunions de printemps, profitant de l’occasion pour rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.L’Union européenne (UE) s’est montrée ouverte, notamment par la voix de son commissaire à l’Economie Valdis Dombrovskis, avançant plusieurs propositions concrètes pour abaisser les droits de douane imposés depuis début avril par le président américain, Donald Trump.Mais les Européens ont notamment regretté le “manque de clarté” côté américain et les difficultés à avancer sur le sujet.”Nous ne pouvons cacher le fait que nous sommes encore loin d’un accord”, a ainsi déclaré à l’AFP le ministre français de l’Economie et des Finances, Eric Lombard.Son homologue allemand, Jeorg Kukies, s’est montré lui plus positif, assurant être “optimiste sur le fait que cela va se faire. Le plus tôt sera le mieux”.Le président américain a imposé début avril jusque 20% de droits de douane sur les produits européens, dans le cadre de ses droits de douane dits “réciproques”, touchant à des degrés divers l’ensemble des pays dans le monde.Il avait ensuite reculé pour revenir à un “taux minimal” de 10%, qui ne serait pas négociable selon lui, retardant de 90% l’application des droits de douane au-delà de cette limite pour laisser le temps aux négociations d’aboutir.L’UE est également concernée par les droits de douane sectoriels, de 25% cette fois, imposés sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, qui touchent particulièrement l’industrie automobile allemande.

Lycéenne tuée à Nantes: les élèves, fleurs blanches à la main, rendent hommage aux victimes

Fleurs à la main et vêtus de blanc, les élèves du groupe scolaire Notre-Dame-de-Toutes-Aides ont rendu hommage vendredi à la lycéenne tuée et aux trois autres blessés la veille après avoir été attaqués au couteau par un élève.  Le suspect, un adolescent scolarisé en classe de seconde, a été interpellé peu après le drame, jeudi à la mi-journée, mais il a été hospitalisé dans la soirée après un examen psychiatrique. Ses motivations restent indéterminées à ce stade.Plusieurs centaines d’adolescents, munis de fleurs blanches et vêtus de couleur claire, se sont rassemblés dans l’établissement vers 15H30 pour rendre hommage aux victimes, à l’appel du comité des élèves.”Pendant la minute de silence à la fin de la cérémonie, il n’y a pas eu un seul bruit, c’était très impressionnant. Il y avait vraiment beaucoup de fleurs dans la cour, c’était très beau. Ça va être dur de revenir dans l’établissement maintenant qu’on sait ce qui s’est passé”, a déclaré à l’AFP une élève de 14 ans, scolarisée en 3e, qui a elle-même déposé une rose blanche dans la cour.Selon la collégienne, des amis de l’adolescente décédée se sont succédé pour prendre la parole, la décrivant comme “joyeuse” et “à toujours aller vers les autres”.A l’issue de ce moment de recueillement, les élèves sont sortis le visage fermé et pour certains, les yeux rougis, a constaté une correspondante de l’AFP.- “Pas bien dans sa tête” -G., scolarisé en seconde, venu déposer un bouquet avec trois amis, a confié à l’AFP n’être “pas vraiment inquiet, juste choqué”. “Ca pourrait arriver n’importe où, quand c’est une personne qui a des problèmes qui n’est pas bien dans sa tête c’est pas vraiment possible de l’empêcher”, a-t-il ajouté. Les cours ont été suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée nantais, qui peuvent bénéficier d’une cellule de soutien psychologique.Antonin, en terminale, ne pense pas aller voir les psychologues “mais c’est bien qu’ils aient fait ça”, dit à l’AFP le lycéen, venu déposer une rose blanche.L’école primaire du groupe, fréquenté par 2.000 élèves au total, a en revanche maintenu la classe. “Ce n’est pas plus mal que la plus petite reprenne l’école car elle pourra poser des questions à l’équipe éducative si elle en a besoin”, estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.Une mère venue déposer son fils à la cérémonie d’hommage exprime son incompréhension, la voix entrecoupée de sanglots: “Ma fille est en sixième. J’étais tellement heureuse de les mettre ici, parce que ce sont des gens formidables, qui s’occupent bien des enfants”.Interrogée sur l’installation de portiques de sécurité, elle estime que “c’est inutile, on ne peut pas fliquer chaque gosse, ça montre juste qu’il faut les accompagner, les aider davantage”.- Courriel confus -Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves ont été blessés à coups de couteau. L’un d’entre eux se trouvait entre la vie et la mort jeudi soir mais son état de santé “s’est amélioré”, a indiqué vendredi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy.Le magistrat doit donner une conférence de presse à 18H00.Le parquet national antiterroriste (PNAT) a indiqué à l’AFP qu’il avait évalué les faits et estimé qu’ils ne relevaient pas de sa compétence. Le profil de l’agresseur semble difficile à cerner.”Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu’il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi”, a témoigné auprès de l’AFP une collégienne.Peu avant d’attaquer ses camarades, les élèves du collège et lycée ont reçu un courriel sombre et confus consulté par l’AFP. Le suspect y évoque notamment “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Quelques heures après l’attaque, le ministre de l’Intérieur et sa collègue de l’Education se sont rendus au lycée pour saluer le travail des forces de l’ordre, des secours ainsi que du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l’agresseur et d’éviter, selon eux, un bilan plus lourd.Emmanuel Macron a salué le “courage” des professeurs qui “ont sans doute empêché d’autres drames”.François Bayrou a estimé que l’installation de portiques à l’entrée des établissements scolaires était “une piste” pour éviter de nouvelles attaques au couteau, des armes qui “doivent être pourchassées”, une idée qui a suscité des critiques dans les rangs de la gauche.

Un blessé, des bâtiments endommagés dans un séisme de magnitude 6,3 en Equateur

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur et proche de la frontière avec la Colombie, faisant un blessé et endommageant des bâtiments, selon un premier bilan.Le tremblement de terre s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), selon l’Institut américain de géophysique (USGS).Une personne a été blessée à la tête et trois habitations touchées, a indiqué l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR) sur son canal Whatsapp. Au moins sept bâtiments publics présentent des dégâts et des murs effondrés. “Cela était très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait à Esmeraldas pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Le séisme s’est produit à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, a précisé l’agence de gestion des risques sur X, en précisant que le séisme a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays latino-américain.”J’ai ordonné le déploiement immédiat de tous les ministres dans la province d’Esmeraldas afin de coordonner la mise en place d’abris, la distribution de kits d’aide humanitaire et l’assistance nécessaire envers toute notre population”, a réagi sur X le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. “En raison de sa profondeur et de sa magnitude, il avait la capacité de causer des dommages à la population d’Esmeraldas”, a souligné l’expert, estimant “possible” qu’il y ait des répliques.Une vingtaine de minutes après le séisme, l’institut équatorien de géophysique a enregistré une deuxième secousse de magnitude 4,1 dans la province côtière de Guayas, dans le sud-est du pays. Ce séisme s’est produit à 86 km de profondeur.Selon M. Palacios, cette secousse n’était pas lié au séisme d’Esmeraldas. SeloLa semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Un blessé, des bâtiments endommagés dans un séisme de magnitude 6,3 en Equateur

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur et proche de la frontière avec la Colombie, faisant un blessé et endommageant des bâtiments, selon un premier bilan.Le tremblement de terre s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), selon l’Institut américain de géophysique (USGS).Une personne a été blessée à la tête et trois habitations touchées, a indiqué l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR) sur son canal Whatsapp. Au moins sept bâtiments publics présentent des dégâts et des murs effondrés. “Cela était très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait à Esmeraldas pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Le séisme s’est produit à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, a précisé l’agence de gestion des risques sur X, en précisant que le séisme a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays latino-américain.”J’ai ordonné le déploiement immédiat de tous les ministres dans la province d’Esmeraldas afin de coordonner la mise en place d’abris, la distribution de kits d’aide humanitaire et l’assistance nécessaire envers toute notre population”, a réagi sur X le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. “En raison de sa profondeur et de sa magnitude, il avait la capacité de causer des dommages à la population d’Esmeraldas”, a souligné l’expert, estimant “possible” qu’il y ait des répliques.Une vingtaine de minutes après le séisme, l’institut équatorien de géophysique a enregistré une deuxième secousse de magnitude 4,1 dans la province côtière de Guayas, dans le sud-est du pays. Ce séisme s’est produit à 86 km de profondeur.Selon M. Palacios, cette secousse n’était pas lié au séisme d’Esmeraldas. SeloLa semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Bayrou prescrit deux jours par mois imposés aux médecins dans les déserts médicaux

Quel remède aux déserts médicaux ? A l’occasion d’un déplacement dans le Cantal vendredi, François Bayrou a préconisé d’imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire.”Chaque médecin généraliste ou spécialiste qui exerce dans un territoire bien pourvu devra consacrer un ou deux jours par mois à des consultations dans les zones qui sont les plus en difficulté”, a annoncé le Premier ministre au terme d’une visite à Puycalvet, une petite commune rurale à une quarantaine de kilomètres d’Aurillac.Près de 30 millions de consultations par an seraient ainsi réorientées là où il y en a besoin. Cette mesure concernerait tous les médecins, qui pourront se faire remplacer dans leur cabinet principal. “Il y aura des contreparties financières”, “a contrario, les médecins qui refuseraient se verront pénalisés”, a précisé une source gouvernementale.Les syndicats de médecins ne sont pas emballés. “Il ne faut pas que ce soit l’idée de contrainte, d’obligation”, regrette auprès de l’AFP Agnès Giannotti, présidente de Médecins généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux). “On fait au quotidien vraiment le maximum de ce qu’on peut faire pour soigner les gens. Il faut nous protéger, il faut nous aider, il ne faut pas nous contraindre et nous menacer”, poursuit la responsable.- “Un peu tardif” -Patricia Lefébure, présidente de la Fédération des médecins de France (Fmf), rappelle à l’AFP que son organe “proposait déjà ce principe de solidarité il y a 10-15 ans”. “C’était quand il y avait encore pas mal de médecins. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de médecin, c’est un peu tardif” grince-t-elle.Ce principe de solidarité du corps médical est aussi présenté par l’exécutif comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” des médecins, mesure induite dans une proposition de loi transpartisane dont l’article phare a été adopté contre l’avis du gouvernement début avril par l’Assemblée nationale, avant l’examen de la suite du texte prévu début mai.Ce texte provoque la colère des médecins libéraux, étudiants en médecine, internes et jeunes médecins, pour qui ce projet “mettra à mal l’attractivité de la médecine libérale, aujourd’hui le premier rempart du système de santé”. Dans la mesure où ce projet de loi n’est pas retiré, les appels à la grève dès le 28 avril et à manifester partout en France le 29 avril sont maintenus. Pour présenter son “pacte de lutte contre les déserts médicaux”, François Bayrou a donc choisi le Cantal, département passé de 160,6 médecins généralistes pour 100.000 habitants en 2010 à 139,4 en 2025 selon l’Ordre des médecins. – “Fracture” -En 2024, 6 millions de Français n’avaient pas de médecin traitant. “Les déserts médicaux sont à notre avis, le symptôme le plus grave de la fracture que nous avons laissée se créer au travers du temps sur notre territoire”, constate François Bayrou.”Des pathologies qui pourraient être traitées rapidement, perdurent ou s’aggravent, faute d’avoir été soignées à temps”, regrette encore le Premier ministre. Outre la mesure phare des deux jours par mois, le plan présenté vendredi comprend trois autres “axes”. Le premier traite de la formation. L’idée est de “permettre aux plus de jeunes possible d’accéder aux études de santé, au plus près de leur territoire”, de “recruter dans les territoires ruraux ou moins favorisés”, déroule une source gouvernementale. Un nouveau médecin s’installe plus volontiers dans son territoire d’origine: 50% des médecins généralistes formés exercent à moins de 85 km de leur lieu de naissance, une installation sur deux est située à moins de 43 km de l’université d’internat.Le gouvernement veut par ailleurs confier de nouveaux actes aux autres professionnels de santé. Un patient souffrant de rhinite allergique saisonnière pourrait ainsi se rendre en pharmacie pour recevoir son traitement avec une ordonnance échue.Par ailleurs, l’exécutif souhaite, dans le délai d’un mois, une cartographie des zones particulièrement prioritaires, dites “zones rouges”. Ce travail va être confié aux agences régionales de santé (ARS), “en lien étroit avec les préfets et les élus locaux”, afin de “définir département par département les zones les plus prioritaires” pour l’application de ce plan.

La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape

Le Vatican est en effervescence vendredi avant les funérailles du pape François samedi matin sur la place Saint-Pierre de Rome, où fidèles et touristes continuent de se presser pour rendre un dernier hommage au pontife dans la basilique, avant le scellement de son cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, environ 150.000 personnes se sont déjà recueillies dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver tôt vendredi matin à l’aéroport romain de Fiumicino. Le président français Emmanuel Macron est attendue vendredi à 18h00 (16H00GMT) dans la basilique. Jusqu’à présent, 50 chefs d’Etat et 10 monarques ont confirmé leur présence aux obsèques, dont le président américain Donald Trump, qui doit atterrir à Rome peu avant 23H00 (21H00 GMT) avec son épouse Melania, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore le Prince William. L’ancien président américain Biden assistera aussi aux obsèques.Donald Trump, qui restera moins de 24 heures dans la capitale romaine, n’a pour l’instant prévu aucune rencontre bilatérale, selon le programme officiel.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit face à l’affluence, d’autant que ce vendredi est un jour férié en Italie. La Protection civile italienne, qui s’attend à l’afflux de “plusieurs centaines de milliers” de personnes à Rome ce week-end, a indiqué que l’accès à la place Saint-Pierre, par laquelle se fait l’entrée dans la basilique, serait fermé à partir de 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT).”Nous sommes là depuis deux heures”, a témoigné dans la queue menant à la basilique Mark Anthony Baltazar, un Philippin de 45 ans. “Nous voulons le voir, faire une dernière prière en son nom. Nous attendrons”, a-t-il ajouté.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a vécu un moment “très émouvant”, a-t-elle témoigné en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.- Messe à Buenos Aires -A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, se préparait également à faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi.Vendredi à 20H00 (18H00 GMT) sera scellé le cercueil du pape, lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux et qui sera présidée par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.La place Saint-Pierre, sur laquelle se déroulera la messe des funérailles, ouvrira dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, a annoncé le Vatican.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémomie privée.Durant le transfert, qui devrait prendre une demi-heure environ, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte-Marie-Majeure pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-ide-cmk-jra/apo/lpt

La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape

Le Vatican est en effervescence vendredi avant les funérailles du pape François samedi matin sur la place Saint-Pierre de Rome, où fidèles et touristes continuent de se presser pour rendre un dernier hommage au pontife dans la basilique, avant le scellement de son cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, environ 150.000 personnes se sont déjà recueillies dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver tôt vendredi matin à l’aéroport romain de Fiumicino. Le président français Emmanuel Macron est attendue vendredi à 18h00 (16H00GMT) dans la basilique. Jusqu’à présent, 50 chefs d’Etat et 10 monarques ont confirmé leur présence aux obsèques, dont le président américain Donald Trump, qui doit atterrir à Rome peu avant 23H00 (21H00 GMT) avec son épouse Melania, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore le Prince William. L’ancien président américain Biden assistera aussi aux obsèques.Donald Trump, qui restera moins de 24 heures dans la capitale romaine, n’a pour l’instant prévu aucune rencontre bilatérale, selon le programme officiel.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit face à l’affluence, d’autant que ce vendredi est un jour férié en Italie. La Protection civile italienne, qui s’attend à l’afflux de “plusieurs centaines de milliers” de personnes à Rome ce week-end, a indiqué que l’accès à la place Saint-Pierre, par laquelle se fait l’entrée dans la basilique, serait fermé à partir de 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT).”Nous sommes là depuis deux heures”, a témoigné dans la queue menant à la basilique Mark Anthony Baltazar, un Philippin de 45 ans. “Nous voulons le voir, faire une dernière prière en son nom. Nous attendrons”, a-t-il ajouté.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a vécu un moment “très émouvant”, a-t-elle témoigné en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.- Messe à Buenos Aires -A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, se préparait également à faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi.Vendredi à 20H00 (18H00 GMT) sera scellé le cercueil du pape, lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux et qui sera présidée par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.La place Saint-Pierre, sur laquelle se déroulera la messe des funérailles, ouvrira dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, a annoncé le Vatican.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémomie privée.Durant le transfert, qui devrait prendre une demi-heure environ, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte-Marie-Majeure pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-ide-cmk-jra/apo/lpt