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Nantes: la lycéenne tuée de 57 coups de couteau, le suspect ne donne “aucun mobile”

L’adolescente de 15 ans décédée jeudi dans un lycée privé de Nantes a été frappée de “57 coups de couteau” lors d’une violente attaque commise par un élève, mais “aucun mobile” ne peut être évoqué de “façon certaine”, a annoncé vendredi le procureur Antoine Leroy.Jeudi, vers 12H30, le mis en cause, masqué et muni d’un couteau de chasse d’environ 20 cm, fait irruption dans la salle de classe où se trouvait la lycéenne, au premier étage du collège-lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides. “Sans parler, il s’en prend immédiatement et exclusivement à une seule personne qui sera la jeune fille qui décèdera des suites des coups de couteau qu’il lui aura donnés”, selon le récit du procureur au cours d’une conférence de presse.La plupart des “57 coups de couteau” infligés à cette victime lui ont été donnés “sur le haut du corps, sur le crâne, dans la gorge”, a précisé M. Leroy.Le jeune de 16 ans, scolarisé en seconde, se rend ensuite dans une autre salle de classe “le couteau à la main et sans distinction aucune et au hasard, s’en prend à trois” lycéens, deux garçons et une fille, âgés de 15 à 16 ans, ajoute-t-il. Un jeune homme, hospitalisé entre la vie et la mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau sur le crâne, est désormais “hors de danger”.C’est l’intervention d’un technicien en informatique qui a donné “un coup de chaise dans le dos” de l’agresseur, qui a mis fin à l’attaque. Ce dernier a été interpellé quelques minutes plus tard par la police.”En l’état il n’y pas d’élément déclencheur qui permette de comprendre” ce drame, a ajouté le procureur. Un mobile peut en revanche être écarté, celui d'”une potentielle relation affective avec la jeune fille qu’il a tuée”, même si la victime a été “la seule” du lycée avec laquelle le suspect pouvait “avoir un dialogue”, d’après le magistrat. – “Suicidaire” -Le suspect, hospitalisé jeudi soir après un examen psychiatrique qui a entraîné la levée de sa garde à vue, est “décrit par tout le monde comme étant extrêmement solitaire”, ayant “peu d’amis voire pas du tout” et entretenant une “fascination pour Hitler”.”Il s’agit d’un jeune à l’évidence suicidaire”, selon le procureur, qui a évoqué notamment des “scarifications” avant son passage à l’acte et des écrits où il “souhaitait qu’on lui tranche la gorge”.Peu avant d’attaquer ses camarades, les élèves du collège et lycée ont reçu un courriel sombre et confus consulté par l’AFP. Le suspect y évoque notamment “la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain”, revendiquant une “révolte biologique” afin que “l’équilibre naturel, même cruel” reprenne “sa place” contre “l’écocide globalisé”.Une enquête pour “meurtre” est en cours, le procureur n’a pas écarté la possibilité que celle-ci évolue en “assassinat” compte tenu “des éléments susceptibles de caractériser une préméditation”.Au lendemain de cette attaque, qui a entraîné de nombreuses réactions politiques, plusieurs centaines d’adolescents, munis de fleurs blanches et vêtus de couleur claire, se sont rassemblés dans l’établissement vers 15H30 pour rendre hommage aux victimes, à l’appel du comité des élèves.”Pendant la minute de silence à la fin de la cérémonie, il n’y a pas eu un seul bruit, c’était très impressionnant. Il y avait vraiment beaucoup de fleurs dans la cour, c’était très beau. Ça va être dur de revenir dans l’établissement maintenant qu’on sait ce qui s’est passé”, a déclaré à l’AFP une élève de 14 ans, scolarisée en 3e, qui a elle-même déposé une rose blanche dans la cour.Selon la collégienne, des amis de l’adolescente décédée se sont succédé pour prendre la parole, la décrivant comme “joyeuse” et “à toujours aller vers les autres”.A l’issue de ce moment de recueillement, les élèves sont sortis le visage fermé et pour certains, les yeux rougis, a constaté une correspondante de l’AFP.- “Pas bien dans sa tête” -G., scolarisé en seconde, venu déposer un bouquet avec trois amis, a confié à l’AFP n’être “pas vraiment inquiet, juste choqué”. “Ça pourrait arriver n’importe où, quand c’est une personne qui a des problèmes qui n’est pas bien dans sa tête c’est pas vraiment possible de l’empêcher”, a-t-il ajouté. Les cours avaient été suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée nantais, qui peuvent bénéficier d’une cellule de soutien psychologique.Antonin, en terminale, ne pense pas aller voir les psychologues “mais c’est bien qu’ils aient fait ça”, dit à l’AFP le lycéen, venu déposer une rose blanche.L’école primaire du groupe, fréquenté par 2.000 élèves au total, a en revanche maintenu la classe. Quelques heures après l’attaque, le ministre de l’Intérieur et sa collègue de l’Education s’étaient rendus au lycée pour saluer le travail des forces de l’ordre, des secours ainsi que du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l’agresseur et d’éviter, selon eux, un bilan plus lourd.

Trump dans l’avion pour Rome, premier voyage à l’étranger de son mandat

Donald Trump s’est envolé vendredi pour Rome où il assistera samedi avec son épouse Melania aux obsèques du pape François avec des dirigeants du monde entier, contre lesquels il n’a cessé depuis janvier de décocher des flèches commerciales et diplomatiques.Le président américain doit arriver dans la capitale italienne aux alentours de 22H50 locales.”Nous allons rencontrer de nombreux dirigeants étrangers” en marge des obsèques, a-t-il assuré aux journalistes juste avant de quitter la Maison Blanche, mais sans préciser qui.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déclaré mardi qu’il “voudrait” rencontrer son homologue américain au Vatican. Mais il a annoncé vendredi qu’il n’était pas certain de pouvoir se rendre aux funérailles du pape François.”Si j’ai le temps, je serai certainement présent”, a déclaré M. Zelensky aux journalistes, tout en évoquant des réunions militaires qu’il doit avoir ce jour-là. “Je ne sais pas combien de temps cela prendra”, a-t-il ajouté.Donald Trump l’a accusé cette semaine, en termes virulents, de saboter un futur accord de paix avec la Russie. Les deux hommes ne se sont plus revus depuis l’algarade subie par le chef de l’Etat ukrainien dans le Bureau ovale fin février, devant les caméras du monde entier.Il avait prévu, comme pendant son précédent mandat (2017-2021), d’aller en Arabie saoudite pour son premier voyage à l’étranger, mais le décès du pape François en a décidé autrement.- Biden aussi -Donald Trump, qui se définit comme un chrétien “sans appartenance”, a fait mettre en berne les drapeaux sur les édifices publics aux Etats-Unis en hommage au jésuite argentin, qui critiquait sa politique anti-migrants.Vendredi, il a dit de François qu’il était un homme “fantastique”, qui “aimait le monde”.Usant de son franc-parler notoire, le souverain pontife s’en était pris à Donald Trump dès février 2016, alors que le républicain n’était encore que candidat à la Maison Blanche, en disant: “Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne”. L’ancien président démocrate Joe Biden, qui était proche du pape François, se rendra aux funérailles avec son épouse Jill, mais voyagera de manière indépendante, et non en invité de son successeur, selon son bureau.Pour les obsèques de Jean Paul II en 2005, le président George W. Bush avait emmené deux prédécesseurs: Bill Clinton et son père George Bush Senior.Au-delà de la cérémonie religieuse, c’est à un rendez-vous diplomatique d’une rare envergure que se rend Donald Trump.Quelque 50 chefs d’Etat élus et dix souverains régnants ont confirmé jusqu’ici leur présence, selon le Vatican.Emmanuel Macron, déjà présent à Rome où il s’est recueilli devant la dépouille du pape, “n’effectuera aucune rencontre diplomatique en marge des obsèques”, a fait savoir la présidence française.Donald Trump a ébranlé depuis son retour au pouvoir fin janvier l’ordre diplomatique et économique mondial, avec sa rhétorique nationaliste, sa remise en cause du rôle militaire américain et ses droits de douane.Après son élection en novembre dernier, Donald Trump avait assisté à Paris aux cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame à l’invitation d’Emmanuel Macron, mais l’événement s’était déroulé avant sa prise de fonction officielle.Son deuxième déplacement international l’emmènera en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis entre le 13 et le 18 mai.

Trump dans l’avion pour Rome, premier voyage à l’étranger de son mandat

Donald Trump s’est envolé vendredi pour Rome où il assistera samedi avec son épouse Melania aux obsèques du pape François avec des dirigeants du monde entier, contre lesquels il n’a cessé depuis janvier de décocher des flèches commerciales et diplomatiques.Le président américain doit arriver dans la capitale italienne aux alentours de 22H50 locales.”Nous allons rencontrer de nombreux dirigeants étrangers” en marge des obsèques, a-t-il assuré aux journalistes juste avant de quitter la Maison Blanche, mais sans préciser qui.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déclaré mardi qu’il “voudrait” rencontrer son homologue américain au Vatican. Mais il a annoncé vendredi qu’il n’était pas certain de pouvoir se rendre aux funérailles du pape François.”Si j’ai le temps, je serai certainement présent”, a déclaré M. Zelensky aux journalistes, tout en évoquant des réunions militaires qu’il doit avoir ce jour-là. “Je ne sais pas combien de temps cela prendra”, a-t-il ajouté.Donald Trump l’a accusé cette semaine, en termes virulents, de saboter un futur accord de paix avec la Russie. Les deux hommes ne se sont plus revus depuis l’algarade subie par le chef de l’Etat ukrainien dans le Bureau ovale fin février, devant les caméras du monde entier.Il avait prévu, comme pendant son précédent mandat (2017-2021), d’aller en Arabie saoudite pour son premier voyage à l’étranger, mais le décès du pape François en a décidé autrement.- Biden aussi -Donald Trump, qui se définit comme un chrétien “sans appartenance”, a fait mettre en berne les drapeaux sur les édifices publics aux Etats-Unis en hommage au jésuite argentin, qui critiquait sa politique anti-migrants.Vendredi, il a dit de François qu’il était un homme “fantastique”, qui “aimait le monde”.Usant de son franc-parler notoire, le souverain pontife s’en était pris à Donald Trump dès février 2016, alors que le républicain n’était encore que candidat à la Maison Blanche, en disant: “Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne”. L’ancien président démocrate Joe Biden, qui était proche du pape François, se rendra aux funérailles avec son épouse Jill, mais voyagera de manière indépendante, et non en invité de son successeur, selon son bureau.Pour les obsèques de Jean Paul II en 2005, le président George W. Bush avait emmené deux prédécesseurs: Bill Clinton et son père George Bush Senior.Au-delà de la cérémonie religieuse, c’est à un rendez-vous diplomatique d’une rare envergure que se rend Donald Trump.Quelque 50 chefs d’Etat élus et dix souverains régnants ont confirmé jusqu’ici leur présence, selon le Vatican.Emmanuel Macron, déjà présent à Rome où il s’est recueilli devant la dépouille du pape, “n’effectuera aucune rencontre diplomatique en marge des obsèques”, a fait savoir la présidence française.Donald Trump a ébranlé depuis son retour au pouvoir fin janvier l’ordre diplomatique et économique mondial, avec sa rhétorique nationaliste, sa remise en cause du rôle militaire américain et ses droits de douane.Après son élection en novembre dernier, Donald Trump avait assisté à Paris aux cérémonies de réouverture de la cathédrale Notre-Dame à l’invitation d’Emmanuel Macron, mais l’événement s’était déroulé avant sa prise de fonction officielle.Son deuxième déplacement international l’emmènera en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis entre le 13 et le 18 mai.

Un séisme en Equateur fait au moins 20 blessés

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur, faisant au moins vingt blessés et endommageant plusieurs bâtiments, selon un nouveau bilan.”Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans la ville d’Esmeraldas, dans le nord-ouest du pays, pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres,dont un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 60 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain, a précisé l’agence de gestion des risques.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a pour sa part dit avoir “suspendu les opérations” de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit 111.000 barils de pétrole par jour, et de l’oléoduc transéquatorien SOTE acheminant l’or noir vers la côté depuis l’Amazonie.Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé l’entreprise dans un communiqué.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Un séisme en Equateur fait au moins 20 blessés

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur, faisant au moins vingt blessés et endommageant plusieurs bâtiments, selon un nouveau bilan.”Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans la ville d’Esmeraldas, dans le nord-ouest du pays, pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres,dont un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 60 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain, a précisé l’agence de gestion des risques.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a pour sa part dit avoir “suspendu les opérations” de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit 111.000 barils de pétrole par jour, et de l’oléoduc transéquatorien SOTE acheminant l’or noir vers la côté depuis l’Amazonie.Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé l’entreprise dans un communiqué.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

La Suède appelle l’Iran à “immédiatement” libérer un détenu suédo-iranien

La ministre suédoise des Affaires étrangères a sommé vendredi l’Iran de libérer Ahmadreza Djalali, un universitaire irano-suédois condamné à mort et détenu à Téhéran depuis maintenant neuf ans.”Neuf années se sont écoulées depuis l’emprisonnement et la condamnation à mort d’Ahmadreza Djalali en Iran. (Il) est détenu dans des conditions très difficiles et son état de santé, déjà préoccupant, continue de se dégrader. Cela est extrêmement inquiétant”, a déclaré Maria Malmer Stenergard dans un communiqué.Cet universitaire a été condamné à mort en Iran en 2017 pour “espionnage” au profit d’Israël. Il a été arrêté en 2016 alors qu’il se rendait en Iran pour une conférence.”Le gouvernement suédois exige que l’Iran libère immédiatement Ahmadreza Djalali pour des raisons humanitaires, afin qu’il puisse retrouver sa famille. Je veux qu’Ahmadreza Djalali et ses proches sachent que mes efforts, ainsi que ceux du gouvernement suédois, pour obtenir sa libération se poursuivent avec la plus grande détermination”, a-t-elle encore dit. L’ambassade d’Iran en Suède avait été convoquée pour cette même raison le 7 mars 2025.Le 15 juin 2024, les Suédois Johan Floderus – un diplomate de l’UE emprisonné en Iran depuis avril 2022 – et Saeed Azizi – arrêté en novembre 2023 – ont été libérés par Téhéran en échange de Hamid Noury, 63 ans, ancien haut responsable de l’administration pénitentiaire iranienne qui purgeait une peine de prison à perpétuité en Suède.Mais M. Djalali n’a pas été inclus dans cet échange, une situation qu’il a depuis à plusieurs reprises dénoncé par le biais de son épouse vivant à Stockholm.Le gouvernement suédois assure avoir tout fait pour obtenir sa libération en même temps que les deux autres prisonniers, sans succès car Téhéran refuse de discuter de son cas, ne reconnaissant pas sa nationalité suédoise. L’Iran, qui détient plusieurs ressortissants occidentaux ou binationaux, est accusé par leurs proches, des ONG et des chancelleries occidentales de s’en servir comme monnaie d’échange.