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La Russie a planifié des “actes de terreur” dans les airs, à travers le monde, selon Varsovie

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a affirmé mercredi que la Russie avait planifié des “actes de terreur” dans les transports aériens à travers le monde, l’accusant d’organiser des sabotages et des détournements d’avions en Pologne et au-delà.M. Tusk a fait ces déclarations en présence du président de l’Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky, en déplacement à …

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Mozambique: Chapo investi président à Maputo, sept morts dans des manifestations

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une contestation post-électorale à nouveau meurtrière mercredi, que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, survolée par des hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.En parallèle de cette cérémonie, sept personnes ont été tuées dans des manifestations, a annoncé l’ONG locale Plataforma Decide, qui a recensé ces décès dans la capitale Maputo et dans le nord à Nampula. Contacté par l’AFP, un porte-parole de la police n’était pas en mesure de commenter.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, en grande majorité par balles, selon cette même ONG.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce inlassablement une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture, promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré, proposant de “bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Son prédécesseur Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.”Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il demandé sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an.” Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, dans son gouvernement qui devrait être annoncé dans les 48 heures, des ministres issus de l’opposition et de la société civile.

Mozambique: Chapo investi président à Maputo, sept morts dans des manifestations

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une contestation post-électorale à nouveau meurtrière mercredi, que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, survolée par des hélicoptères et avions des forces de …

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Mozambique: Chapo investi président à Maputo, sept morts dans des manifestations

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une contestation post-électorale à nouveau meurtrière mercredi, que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, survolée par des hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.En parallèle de cette cérémonie, sept personnes ont été tuées dans des manifestations, a annoncé l’ONG locale Plataforma Decide, qui a recensé ces décès dans la capitale Maputo et dans le nord à Nampula. Contacté par l’AFP, un porte-parole de la police n’était pas en mesure de commenter.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, en grande majorité par balles, selon cette même ONG.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce inlassablement une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture, promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré, proposant de “bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Son prédécesseur Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.”Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il demandé sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an.” Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, dans son gouvernement qui devrait être annoncé dans les 48 heures, des ministres issus de l’opposition et de la société civile.

Retraites: Bayrou promet de soumettre au Parlement un accord même partiel, sans satisfaire le PS

François Bayrou a promis mercredi de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, sans satisfaire les socialistes qui hésitent à le censurer.Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets là”, a détaillé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde .Le Premier ministre avait déjà douché les espoirs du PS en annonçant à l’Assemblée nationale cette négociation, mais sans suspension de la réforme en vigueur.- “Confiance” -Les 66 élus PS doivent se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Ecologistes.Comme François Bayrou la veille, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi fait valoir que sur “une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”.Le Premier ministre a redit également sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé sur CNews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are/jmt/sp

Allemagne: le ministère de la Défense suspend son activité sur la plateforme X

Le ministère de la Défense allemand a annoncé mercredi suspendre son activité sur la plateforme X du milliardaire américain Elon Musk, déplorant la difficulté d’avoir un “échange objectif d’arguments” sur ce réseau de microblogage.”Nous allons mettre notre compte X en veilleuse à partir du 15 janvier et ne plus rien publier proactivement pour le moment jusqu’à nouvel ordre”, a déclaré le ministère dans un bref communiqué, justifiant sa décision par la difficulté croissante d’y avoir “un échange objectif d’arguments”.Il s’agit du premier ministère régalien à prendre une telle décision en Allemagne. Le ministère précise toutefois se réserver le droit de réagir “exceptionnellement” sur la platforme X, par exemple en cas de “campagne de désinformation”.Depuis son rachat en 2022 par Elon Musk, X (anciennement Twitter) est accusé par de nombreux médias et utilisateurs de propager de fausses informations et de ne pas allouer suffisamment de moyens pour modérer les échanges sur la plateforme.Fervent soutien de Donald Trump, l’homme d’affaires défend une vision radicale de la liberté d’expression, affirmant rejeter toute forme de censure.Le gouvernement allemand a jusqu’ici défendu le maintien de sa présence sur la plateforme par la nécessité “d’aller là où les gens cherchent des informations”.Jusqu’à présent, Berlin estime que “se retirer de cette plateforme serait plus dommageable que bénéfique”, a expliqué début janvier le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit, tout en disant que la question était évaluée en permanence.Les soutiens publics répétés au parti d’extrême droite AfD apportés depuis plusieurs semaines par Elon Musk, homme le plus riche du monde, ont créé l’indignation parmi les partis allemands de gouvernement.Plusieurs institutions ou médias ont déjà suspendu leur activité sur X en Allemagne et dans d’autres pays, comme la Cour fédérale de justice et des syndicats, dont celui des services (Verdi), qui qualifie la plateforme de “forum pour la haine, la désinformation et la propagande d’extrême droite”.Par ailleurs, une soixantaine d’établissements d’enseignement supérieur et d’instituts de recherches allemands ont annoncé vendredi leur départ de X. A l’automne dernier, des clubs de foot comme le Werder Brême, quadruple champion d’Allemagne, ou Sankt Pauli, basé à Hambourg, avaient également claqué la porte de X, tout comme les supermarchés Aldi Nord.

Allemagne: le ministère de la Défense suspend son activité sur la plateforme X

Le ministère de la Défense allemand a annoncé mercredi suspendre son activité sur la plateforme X du milliardaire américain Elon Musk, déplorant la difficulté d’avoir un “échange objectif d’arguments” sur ce réseau de microblogage.”Nous allons mettre notre compte X en veilleuse à partir du 15 janvier et ne plus rien publier proactivement pour le moment …

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Le Hamas approuve l’accord de cessez-le-feu à Gaza, selon des sources palestiniennes

Le Hamas a approuvé mercredi l’accord sur une trêve à Gaza, ont annoncé des sources proches des discussions qui s’accélèrent au Qatar, dans le but de mettre fin à 15 mois d’une guerre meurtrière avec Israël.Le mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique ont approuvé l’accord portant sur un cessez-le-feu ainsi qu’un échange de prisonniers contre des otages israéliens, selon deux sources proches des négociateurs réunis à Doha. A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les discussions indirectes s’étaient intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a déclenché une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et réduit en ruines une grande partie du territoire.”Les groupes de la résistance sont parvenus entre eux à un accord” et en ont “informé les médiateurs”, a déclaré mercredi une des sources jointe au téléphone par l’AFP à partir du Caire. Une autre source palestinienne proche des discussions a confirmé ces propos.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient “au stade final” et que les “principaux problèmes” avaient été réglés, espérant un accord “très bientôt”.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant une première phase, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les otages seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”.Le gouvernement israélien avait confirmé mardi qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Alors qu’un accord pourrait être imminent, Israël multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.Pendant la nuit de mardi à mercredi, 24 personnes ont été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'”une trêve soit déclarée”.”Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille “depuis plus d’un an”.Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.Donald Trump a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. “Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.- Zone tampon -Un responsable israélien a indiqué mardi que les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceraient le 16ème jour après le début de la première phase. Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés”, ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une “zone tampon” du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un Etat palestinien après une trêve. Israël “doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’Etat palestinien ne sera plus accepté ni toléré”, a-t-il affirmé.