AFP World

Violences sexuelles à Bétharram: deux hommes restent en garde à vue

La garde à vue se poursuit jeudi à Pau pour deux des trois hommes interpellés dans l’enquête sur les violences physiques et sexuelles dénoncées par plus d’une centaine d’anciens élèves, sur un demi-siècle, au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).Le parquet a mis un terme à celle du troisième, nonagénaire, sans en dire davantage à ce stade de la procédure.Les gendarmes enquêtent depuis un an sur cette institution longtemps réservée aux garçons. Les victimes, enfants ou adolescents à l’époque des faits, décrivent des masturbations et fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces et humiliations.Les trois hommes, nés en 1931, 1955 et 1965, avaient été interpellés mercredi pour des “viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées”, sur une période comprise “entre 1957 et 2004” selon le parquet.D’après une source proche du dossier, il s’agit respectivement d’un prêtre et de deux laïcs, dont l’un avait été démis de ses fonctions en février 2024, peu après l’ouverture de l’enquête, alors qu’il était visé par au moins huit plaintes. L’autre est un ancien surveillant général.- “Personne ne disait rien” -“J’ai subi des punitions, des violences, on nous caressait à la sortie des douches, personne ne disait rien, on avait 9 ans !”, enrage Brice Ducos, 49 ans, interne à Bétharram entre 1984 et 1991, ciblant l’un des suspects, surnommé “Cheval” à l’époque.Allusion à la chevalière qu’il portait à une main et qu’il retournait avant de gifler un élève, en lui disant: “Regarde ce que tu m’obliges à faire”, témoigne auprès de l’AFP un autre ancien, scolarisé de 1973 à 1980, qui a requis l’anonymat.Antoine (prénom modifié), 48 ans, incrimine, lui, le surveillant écarté l’an dernier. “J’ai été son protégé”, dit-il, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.”Pourquoi je n’ai rien dit? Il avait une sacrée emprise sur moi, j’étais un bébé et il avait le rôle du père que je n’avais pas eu. Il voulait m’avoir que pour lui”, confie celui dont une première plainte, en 1999, fut classée sans suite. “J’étais dégoûté qu’on me croie pas.”Celle déposée en 2010 par Jean-Marie Delbos, 78 ans aujourd’hui, fut aussi vaine mais il a été indemnisé en 2022 par la Commission Reconnaissance et Réparation après une enquête canonique.Lui met en cause le nonagénaire, “jeune ecclésiastique” quand il le vit arriver au dortoir en 1957. Il “venait la nuit, soutane ouverte, s’accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations”, alors qu’il était “terrorisé et incapable de la moindre réaction”, raconte-t-il.- Prescription en question -Parmi les 132 plaintes recensées par le collectif des victimes, une poignée ne sont pas frappées par la prescription, estime son porte-parole Alain Esquerre, lui-même ancien pensionnaire.Pour Me Jean-François Blanco, avocat en 1996 d’un élève victime d’une violente claque, la période évoquée par le procureur, longue de presque un demi-siècle, situe cependant “les crimes dans leur sérialité”, “un critère fondamental pour l’appréciation sur la prescription”.La loi de 2021 sur la protection des mineurs contre les crimes et délits sexuels permet de prolonger le délai de prescription d’un premier viol si la même personne récidive sur un autre mineur.Ces interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion entre des victimes et François Bayrou, mis en cause depuis début février par plusieurs témoignages affirmant qu’il était au courant de premières accusations entourant l’établissement dans les années 1990, ce qu’il dément.Le chef du gouvernement, ministre de l’Éducation de 1993 à 1997, répète n’avoir “jamais été informé” dans le passé des violences sexuelles dans cet établissement qu’ont fréquenté plusieurs de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme.Alors que le scandale a poussé le gouvernement à annoncer un renforcement des contrôles sur les établissements privés sous contrat, le secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme, a appelé jeudi à ne pas faire de Bétharram “une affaire d’opposition” entre “public et privé”.La commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale a voté mercredi, à l’unanimité, la création d’une commission d’enquête “sur les modalités du contrôle de l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires”.La Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a, elle, demandé un audit global sur les dispositifs d’alerte existants dans les établissements accueillant des enfants, estimant que “Bétharram n’est pas un cas unique”.

Retraites: après le diagnostic de la Cour des comptes, les syndicats veulent “passer aux choses sérieuses”

“Passons aux choses sérieuses”: les partenaires sociaux ont salué jeudi le diagnostic financier de la Cour des comptes sur les retraites, qui brosse un tableau “préoccupant” mais enterre l’idée d’un “déficit caché”, ouvrant la voie à trois mois de négociations sur la réforme de 2023.Particulièrement attendu pour faire “la vérité des chiffres”, ce rapport commandé par Matignon a été remis en début de matinée à François Bayrou par le premier président de la Cour, Pierre Moscovici, puis présenté aux syndicats et au patronat. Avant même sa publication officielle, le chef du gouvernement a évoqué “un déficit immédiat de six milliards qui, dans les années qui viennent, si on ne fait rien, dérivera vers 30 milliards” et insisté une nouvelle fois sur “l’apport de l’Etat pour équilibrer le système”.Ce rapport donne le coup d’envoi à trois mois de difficiles négociations entre partenaires sociaux pour retoucher l’impopulaire réforme des retraites de 2023 (qui a décalé l’âge légal de départ de 62 à 64 ans) “sans totem ni tabou” mais “sans dégrader” l’équilibre financier, selon les mots du chef du gouvernement.Sans surprise au vu des chiffres déjà connus, le diagnostic financier de la Cour des comptes est “préoccupant”, a résumé Pierre Moscovici.- Déficit accru après 2030 -Le déficit atteindrait 6,6 milliards d’euros en 2025, se “stabiliserait” jusqu’en 2030 environ, puis se dégraderait de manière “nette, rapide, croissante”, passant à environ 15 milliards à horizon 2035 et 30 milliards en 2045, “malgré la réforme de 2023”, retrace le rapport.La réforme de 2023 aura “un effet positif” d’environ 10 milliards à l’horizon 2030, mais de plus en plus limité ensuite. Le système par répartition (les actifs financent les pensions des retraités actuels) souffre d’un “déséquilibre croissant” dû au vieillissement de la population.Ces chiffres sont loin de ceux avancés mi-janvier par M. Bayrou, qui avait évoqué un déficit de 55 milliards d’euros à horizon 2030. Ils se rapprochent plutôt des prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR), référence en la matière.Dans son calcul, M. Bayrou n’intégrait pas aux recettes les contributions (impôts affectés, subventions) versées par l’Etat pour équilibrer le régime de la fonction publique, jugeant que l’Etat cotise à un taux trop élevé par rapport au privé. Dans son sillage, certains experts, minoritaires, avaient pointé un “déficit caché”. “Il n’existe aucun déficit caché”, mais seulement “deux comptabilités différentes” de la contribution de l’Etat, qui s’élevait à 45 milliards d’euros en 2023, observe Pierre Moscovici. Lequel souligne que les régimes relevant du privé et du public ne sont “pas comparables”.  Ce rapport “offre un démenti cinglant aux chiffres farfelus” du Premier ministre, a taclé la leader de la CGT Sophie Binet. “L’objectif de la CGT” est toujours “d’abroger cette réforme injuste et violente”, ce qui coûterait “10 milliards d’euros”, un chiffre “tout à fait soutenable”, a-t-elle estimé.François Bayrou juge lui le rapport “en cohérence” avec ses chiffres, puisqu’il souligne “l’apport de l’Etat”.- “Redonner confiance” -“L’histoire du déficit caché est écartée, (…) passons aux choses sérieuses”, a lancé, tout sourire, la numéro 1 de la CFDT Marylise Léon, qui attend “un bouger sur l’âge légal, la reconnaissance des métiers pénibles” et l’amélioration des droits des femmes. Au vu du rapport, la réforme de 2023, “présentée comme la réforme du siècle qui allait résoudre tous les problèmes, (…) c’était du pipeau”, a-t-elle cinglé.Les travaux des partenaires sociaux débuteront le 27 février. Leur mission s’annonce ardue, tant les positions sont antagonistes. Pour les syndicats, la priorité est de revenir en arrière sur les 64 ans. Le patronat exclut lui toute augmentation de sa contribution financière.”Le premier sujet, c’est de parler de la retraite par capitalisation”, a défendu jeudi le président de la CPME Amir Reza-Tofighi, souhaitant aussi “indexer l’âge de départ sur l’espérance de vie”. Il a dit vouloir “redonner confiance” dans un système qui “va droit dans le mur” si on ne prend pas des décisions “difficiles mais courageuses”.Pour “éclairer” les débats, la Cour des comptes a estimé l’effet de différents leviers. Agir sur l’âge légal de départ aurait un “effet puissant à court terme” mais moins à long terme, à l’inverse de la durée de cotisation qui aurait “un effet de moindre ampleur, mais mieux étalé dans la durée”. Augmenter les taux de cotisation aurait “des effets négatifs sur l’économie”, selon la Cour, pour qui les effets d’une moindre revalorisation annuelle des pensions aurait en revanche des effets “relativement faibles”.Des scenarii qui font l’impasse sur un retour aux 62 ans. La Cour “s’est engagée à corriger” cet oubli, selon Mme Binet.eva-arz-bat-ic-mdb/grd/gvy

“Légère amélioration” de l’état du pape François, qui se lève et travaille

Le pape François, 88 ans, hospitalisé depuis vendredi pour une pneumonie des deux poumons, a passé une “nuit sereine” et s’est levé, a annoncé jeudi matin le Vatican, confirmant ainsi une légère amélioration de sa santé.Selon une source vaticane, l’état du pape argentin est “stable”. Il est en mesure de travailler avec ses plus proches collaborateurs, de lire et signer des documents et de passer des appels téléphoniques.”La nuit a été sereine, le pape s’est levé et a pris son petit déjeuner dans un fauteuil”, précise le bref communiqué du Vatican.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome vendredi pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans ses deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Mercredi, “les examens sanguins, examinés par le personnel médical, montrent une légère amélioration, en particulier des indices d’inflammation”, a assuré le Vatican.Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, a suscité de vives inquiétudes alors que le pape, dont l’agenda est surchargé, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.Ces préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Mercredi, le pape a reçu la visite de la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui a duré une vingtaine de minutes.Dans ce contexte, le commentaire rassurant de Mme Meloni, la première personnalité extérieure au Vatican à rendre visite au pontife en dehors de ses équipes médicales, est arrivé à point nommé: “Je suis très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif. Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son célèbre sens de l’humour”. – “Incertitude” – Une source vaticane a indiqué mercredi que le pape respirait seul. Il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène et il a un cÅ“ur qui “résiste très bien”.Aucune indication n’a toutefois été fournie sur la durée de ce séjour et le Vatican n’a pas précisé si François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus.Selon François Mabille, chercheur à l’IRIS et directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux, le Vatican se retrouve désormais dans “une sorte d’entre-deux”. “On a un pape qui est à la fois malade, souffrant, mais qui est vivant, qui peut parler. Il y a une incertitude qui fragilise le pape et le Saint-Siège, qui est de savoir ce que va devenir son état de santé”, a-t-il confié à l’AFP.Jeudi matin, sur une place Saint-Pierre ensoleillée, les groupes de fidèles poursuivaient leur pèlerinage à l’occasion du Jubilé 2025, “Année sainte” de l’Eglise catholique qui a lieu tous les 25 ans.”J’aime beaucoup ce pape, Padre Bergoglio, il m’est très cher, surtout parce qu’il se soucie des pauvres, et j’espère qu’il se rétablira très bientôt”, a confié à l’AFP Suzanna Munteanu, une Roumaine originaire de Bucarest, de confession orthodoxe. “Sa foi l’aidera à surmonter cette terrible maladie”, veut-elle croire, même si elle se dit “inquiète”.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles allument régulièrement des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien, tandis que les catholiques du monde entier ont été invités à prier pour sa guérison.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.

“Légère amélioration” de l’état du pape François, qui se lève et travaille

Le pape François, 88 ans, hospitalisé depuis vendredi pour une pneumonie des deux poumons, a passé une “nuit sereine” et s’est levé, a annoncé jeudi matin le Vatican, confirmant ainsi une légère amélioration de sa santé.Selon une source vaticane, l’état du pape argentin est “stable”. Il est en mesure de travailler avec ses plus proches collaborateurs, de lire et signer des documents et de passer des appels téléphoniques.”La nuit a été sereine, le pape s’est levé et a pris son petit déjeuner dans un fauteuil”, précise le bref communiqué du Vatican.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome vendredi pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans ses deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Mercredi, “les examens sanguins, examinés par le personnel médical, montrent une légère amélioration, en particulier des indices d’inflammation”, a assuré le Vatican.Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, a suscité de vives inquiétudes alors que le pape, dont l’agenda est surchargé, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.Ces préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Mercredi, le pape a reçu la visite de la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui a duré une vingtaine de minutes.Dans ce contexte, le commentaire rassurant de Mme Meloni, la première personnalité extérieure au Vatican à rendre visite au pontife en dehors de ses équipes médicales, est arrivé à point nommé: “Je suis très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif. Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son célèbre sens de l’humour”. – “Incertitude” – Une source vaticane a indiqué mercredi que le pape respirait seul. Il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène et il a un cÅ“ur qui “résiste très bien”.Aucune indication n’a toutefois été fournie sur la durée de ce séjour et le Vatican n’a pas précisé si François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus.Selon François Mabille, chercheur à l’IRIS et directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux, le Vatican se retrouve désormais dans “une sorte d’entre-deux”. “On a un pape qui est à la fois malade, souffrant, mais qui est vivant, qui peut parler. Il y a une incertitude qui fragilise le pape et le Saint-Siège, qui est de savoir ce que va devenir son état de santé”, a-t-il confié à l’AFP.Jeudi matin, sur une place Saint-Pierre ensoleillée, les groupes de fidèles poursuivaient leur pèlerinage à l’occasion du Jubilé 2025, “Année sainte” de l’Eglise catholique qui a lieu tous les 25 ans.”J’aime beaucoup ce pape, Padre Bergoglio, il m’est très cher, surtout parce qu’il se soucie des pauvres, et j’espère qu’il se rétablira très bientôt”, a confié à l’AFP Suzanna Munteanu, une Roumaine originaire de Bucarest, de confession orthodoxe. “Sa foi l’aidera à surmonter cette terrible maladie”, veut-elle croire, même si elle se dit “inquiète”.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles allument régulièrement des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien, tandis que les catholiques du monde entier ont été invités à prier pour sa guérison.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.

Mariage d’un étranger en situation irrégulière: le Sénat vote l’interdiction malgré les barrières juridiques

Soutenue par Gérald Darmanin et Bruno Retailleau mais contraire à la jurisprudence constitutionnelle, l’interdiction du mariage pour les étrangers en situation irrégulière a été approuvée jeudi au Sénat en première lecture, une initiative centriste qui désespère la gauche.”Le mariage ne peut être contracté par une personne séjournant de manière irrégulière sur le territoire national”: la proposition de loi du sénateur de la Somme Stéphane Demilly, qui tient en une phrase, a été adoptée à 227 voix contre 110.”Ce texte est simple, univoque, laconique”, a résumé son auteur, “choqué” de voir les maires priés de “lire des articles de la loi française à de futurs époux alors qu’ils n’ont rien à faire dans le pays”.L’initiative du parlementaire entend répondre par la loi à l’affaire du maire UDI d’Hautmont (Nord), Stéphane Wilmotte, assigné en justice par un ex-responsable de mosquée expulsé vers l’Algérie qu’il avait refusé de marier en juin 2023.L’objectif de l’élu à la Haute assemblée: lutter contre des mariages “blancs” ou “gris”, c’est-à-dire simulés, arrangés, “de complaisance” ou “frauduleux”, contractés pour faciliter par la suite l’obtention de la nationalité française. Ce vote intervient de surcroît deux jours après la convocation devant le procureur de Montpellier du maire de Béziers (Hérault), Robert Ménard, poursuivi pour avoir refusé de célébrer un mariage entre une Française et un Algérien en situation irrégulière, en juillet 2023.L’édile, qui estime “ubuesque” de plaider coupable, risquait en théorie jusqu’à cinq ans de prison, une amende de 75.000 euros et une peine d’inéligibilité.- Jurisprudence claire -L’actualité judiciaire et l’agenda parlementaire se rejoignant, ce dossier a rapidement gagné le sommet du pouvoir, avec des prises de position des ministres de la Justice et de l’Intérieur, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau, en faveur de cette proposition de loi, qui doit encore passer par l’Assemblée nationale avant d’être adoptée définitivement.Mais la jurisprudence du Conseil constitutionnel est très claire sur ce sujet: “Le respect de la liberté du mariage (…) s’oppose à ce que le caractère irrégulier du séjour d’un étranger fasse obstacle, par lui-même, au mariage de l’intéressé”, indiquent les Sages dans une décision de 2003.Néanmoins, “poser deux fois la même question au juge constitutionnel à 20 ans d’intervalle n’est ni insolent ni kamikaze. C’est reconnaître que la société évolue”, a insisté le garde des Sceaux devant les sénateurs. L’écologiste Mélanie Vogel a dénoncé “une attaque en règle contre la Constitution, contre la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et donc contre l’état de droit”, quand la socialiste Corinne Narassiguin a fustigé une initiative qui “reprend le programme de l’extrême droite” pour “alimenter des fantasmes et amplifier un climat anxiogène de xénophobie et de racisme”.L’élue pointe aussi la “volte-face” de Gérald Darmanin, qui s’était clairement opposé à cette proposition lors des débats sur la loi immigration fin 2023 devant la chambre haute.Si l’Association des maires de France (AMF) est favorable au texte, les maires de l’Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita) l’ont eux jugé “discriminant”.- “Voie de passage” -Mais l’alliance LR-centristes, majoritaire au Sénat, a tout de même fait adopter cette disposition jeudi matin, tout en l’assortissant d’autres dispositifs jugés plus “solides” juridiquement.Elle a ainsi voté une mesure, avec l’appui du gouvernement, pour imposer aux futurs époux de nationalité étrangère de fournir au maire des justificatifs de séjour. Cet outil devant permettre aux maires de caractériser une “absence de consentement” suspectée, par exemple, avant de saisir le procureur de la République, seule autorité pouvant interdire une union.Les sénateurs ont aussi allongé le délai du “sursis au mariage”, soit le temps d’enquête du procureur saisi par le maire en ce sens. Sursis qui serait réputé automatique en l’absence de réponse du procureur sous 15 jours.Autant d’aménagements destinés à “trouver une voie de passage”, insiste Stéphane Demilly, qui estime que “ce n’est pas parce que le Conseil constitutionnel dresse un immense nuage noir au-dessus de nos têtes qu’on n’a pas le droit d’essayer de passer à travers”. 

Retour de corps d’otages de Gaza: un convoi de quatre cercueils arrive Tel-Aviv

Un convoi transportant quatre cercueils est arrivé jeudi à la morgue de Tel-Aviv, après l’annonce par le Hamas de la remise des dépouilles de quatre otages israéliens, dont ceux des enfants Bibas, symbole de la tragédie du 7 octobre 2023 en Israël.”Agonie. Souffrance. Il n’y a pas de mots”, a déclaré le président israélien Isaac Herzog. “Nos coeurs -les coeurs de toute une nation- sont dévastés. Au nom de l’Etat d’Israël (…) je demande pardon. Pardon pour ne pas vous avoir protégés en ce jour terrible. Pardon pour ne pas vous avoir ramenés à la maison en vie.”Le convoi transportant les cercueils a franchi les grilles de l’institut médico-légal d’Abu Kabir à Tel-Aviv peu avant 13H30 (11H30 GMT), ont constaté des journalistes de l’AFP. Les corps doivent y subir une autopsie en vue de permettre leur identification.Les corps remis sont, selon le Hamas ,ceux d’Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de 4 ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement durant l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, ainsi que celui de leur mère, Shiri, et d’Oded Lifshitz, âgé de 83 ans ce jour-là.En début de matinée à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, quatre cercueils noirs ont été transférés par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui les a remis à l’armée israélienne.Le convoi les transportant est ensuite entré dans le sud d’Israël, à Kissoufim, où il a été accueilli par des Israéliens massés sur le bord de route arborant des drapeaux nationaux, par un temps venteux et pluvieux. Avant de prendre le chemin de Tel-Aviv.”C’est l’un des jours les plus durs, depuis le 7 octobre”, a déclaré la directrice du musée de Tel-Aviv, Tania Coen Uzzielli, au côté d’une centaine d’Israéliens rassemblés sur la “Place des otages”.- “Attendre l’identification” -Lors d’une mise en scène organisée à Khan Younès, des combattants cagoulés et armés du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens ont exposé sur un podium quatre cercueils portant chacun la photo d’un des otages. Au dessus, un poster où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu apparaît le visage maculé de sang, flanqué de dents de vampire.Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de l’accord de trêve à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque sans précédent du 7-Octobre.Le Forum des familles d’otages a indiqué avoir été informé de la mort des deux enfants Bibas et de leur mère, ainsi que de Oded Lifshitz, sans préciser dans quelles circonstances.La famille Bibas a appelé à “ne pas faire l’éloge funèbre de (ses) proches jusqu’à ce que l’identification finale soit confirmée”.Le Hamas avait annoncé en novembre 2023 la mort de Shiri Bibas et de ses enfants dans un bombardement israélien à Gaza, mais Israël n’a jamais confirmé.Shiri Bibas et ses enfants avaient été enlevés en même temps que Yarden Bibas, époux et père, au kibboutz Nir Oz dans le sud d’Israël, à la lisière de Gaza. Mais ils ont été détenus séparément à Gaza.Les images alors diffusées par le Hamas de la mère serrant contre elle ses deux petits garçons devant leur maison, ont fait le tour du monde. Yarden Bibas, 35 ans, a été libéré le 1er février.- Le plus jeune des otages -Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7 octobre 2023. Avant la remise des dépouilles jeudi, 70 personnes étaient encore retenues à Gaza dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée.Depuis le début du cessez-le-feu conclu via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis-, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 Palestiniens détenus par Israël, dans le cadre de la première phase de la trêve.Samedi, le Hamas doit libérer six otages vivants contre des prisonniers palestiniens.L’accord prévoit, d’ici la fin de sa première phase le 1er mars, la libération d’un total de 33 otages, dont huit morts, en échange de celle de 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois”, et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve.- Retard -Les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de violations de l’accord.La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de la bande de Gaza en ruines.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive d’envergure israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.297 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé. 

Retour de corps d’otages de Gaza: un convoi de quatre cercueils arrive Tel-Aviv

Un convoi transportant quatre cercueils est arrivé jeudi à la morgue de Tel-Aviv, après l’annonce par le Hamas de la remise des dépouilles de quatre otages israéliens, dont ceux des enfants Bibas, symbole de la tragédie du 7 octobre 2023 en Israël.”Agonie. Souffrance. Il n’y a pas de mots”, a déclaré le président israélien Isaac Herzog. “Nos coeurs -les coeurs de toute une nation- sont dévastés. Au nom de l’Etat d’Israël (…) je demande pardon. Pardon pour ne pas vous avoir protégés en ce jour terrible. Pardon pour ne pas vous avoir ramenés à la maison en vie.”Le convoi transportant les cercueils a franchi les grilles de l’institut médico-légal d’Abu Kabir à Tel-Aviv peu avant 13H30 (11H30 GMT), ont constaté des journalistes de l’AFP. Les corps doivent y subir une autopsie en vue de permettre leur identification.Les corps remis sont, selon le Hamas ,ceux d’Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de 4 ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement durant l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, ainsi que celui de leur mère, Shiri, et d’Oded Lifshitz, âgé de 83 ans ce jour-là.En début de matinée à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, quatre cercueils noirs ont été transférés par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui les a remis à l’armée israélienne.Le convoi les transportant est ensuite entré dans le sud d’Israël, à Kissoufim, où il a été accueilli par des Israéliens massés sur le bord de route arborant des drapeaux nationaux, par un temps venteux et pluvieux. Avant de prendre le chemin de Tel-Aviv.”C’est l’un des jours les plus durs, depuis le 7 octobre”, a déclaré la directrice du musée de Tel-Aviv, Tania Coen Uzzielli, au côté d’une centaine d’Israéliens rassemblés sur la “Place des otages”.- “Attendre l’identification” -Lors d’une mise en scène organisée à Khan Younès, des combattants cagoulés et armés du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens ont exposé sur un podium quatre cercueils portant chacun la photo d’un des otages. Au dessus, un poster où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu apparaît le visage maculé de sang, flanqué de dents de vampire.Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de l’accord de trêve à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque sans précédent du 7-Octobre.Le Forum des familles d’otages a indiqué avoir été informé de la mort des deux enfants Bibas et de leur mère, ainsi que de Oded Lifshitz, sans préciser dans quelles circonstances.La famille Bibas a appelé à “ne pas faire l’éloge funèbre de (ses) proches jusqu’à ce que l’identification finale soit confirmée”.Le Hamas avait annoncé en novembre 2023 la mort de Shiri Bibas et de ses enfants dans un bombardement israélien à Gaza, mais Israël n’a jamais confirmé.Shiri Bibas et ses enfants avaient été enlevés en même temps que Yarden Bibas, époux et père, au kibboutz Nir Oz dans le sud d’Israël, à la lisière de Gaza. Mais ils ont été détenus séparément à Gaza.Les images alors diffusées par le Hamas de la mère serrant contre elle ses deux petits garçons devant leur maison, ont fait le tour du monde. Yarden Bibas, 35 ans, a été libéré le 1er février.- Le plus jeune des otages -Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7 octobre 2023. Avant la remise des dépouilles jeudi, 70 personnes étaient encore retenues à Gaza dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée.Depuis le début du cessez-le-feu conclu via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis-, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 Palestiniens détenus par Israël, dans le cadre de la première phase de la trêve.Samedi, le Hamas doit libérer six otages vivants contre des prisonniers palestiniens.L’accord prévoit, d’ici la fin de sa première phase le 1er mars, la libération d’un total de 33 otages, dont huit morts, en échange de celle de 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois”, et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve.- Retard -Les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de violations de l’accord.La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de la bande de Gaza en ruines.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive d’envergure israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.297 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé. 

Ukraine: Zelensky reçoit l’émissaire américain après une nouvelle saillie de Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit recevoir jeudi l’envoyé spécial des Etats-Unis après avoir essuyé de très vives critiques de Donald Trump, faisant craindre une rupture entre Washington et Kiev qui dépend crucialement de l’aide américaine pour résister à l’invasion russe.Après avoir traité M. Zelensky de “dictateur”, M. Trump a poursuivi sa rhétorique en faveur de Moscou en affirmant mercredi soir que, dans ce conflit, les Russes avaient “pris beaucoup de territoires” et avaient donc “les cartes en main”.Le Kremlin, ne cachant pas sa satisfaction, a annoncé jeudi avoir décidé avec Washington d’une reprise du dialogue “sur tous les paramètres”, se disant “complètement d’accord” avec la position américaine sur l’Ukraine.Dans ce contexte hostile, M. Zelensky, affaibli par ce brusque et violent rapprochement entre M. Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, a dit espérer néanmoins un travail “constructif” lors d’une rencontre prévue jeudi à Kiev avec l’émissaire de M. Trump, Keith Kellogg.”Notre avenir n’est pas avec Poutine, mais avec la paix. Et c’est un choix pour tout le monde – et pour les plus puissants – d’être avec Poutine, ou d’être avec la paix”, a-t-il plaidé à la veille de la rencontre.A son arrivée à Kiev mercredi, Keith Kellogg, adoptant un ton plus conciliant, avait assuré comprendre le besoin de “garanties de sécurité” de l’Ukraine.A quelques jours du troisième anniversaire du début de l’invasion russe du 24 février 2022, M. Zelensky a rappelé que l’Ukraine voulait la fin de cette guerre “depuis ses premières secondes” alors que M. Trump l’a accusée d’avoir lancé le conflit.- Soutien de dirigeants européens -MM. Trump et Zelensky ont échangé ces attaques personnelles inédites après les discussions russo-américaines mardi en Arabie saoudite, les premières au niveau des chefs des diplomaties depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Donald Trump a ensuite, entre autres, cité de faux chiffres sur la popularité de Volodymyr Zelensky ou l’a encore appelé à convoquer des élections alors que la guerre est toujours en cours, que des millions d’Ukrainiens ont fui à l’étranger et 20% du territoire est sous occupation russe.”Dictateur sans élections, Zelensky devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays”, a déclaré mercredi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. Avant cette dernière accusation, M. Zelensky avait lui reproché à son homologue américain de vivre dans “un espace de désinformation” russe et d’aider Vladimir Poutine à “sortir d’années d’isolement”.Face à la violence des accusations de Donald Trump, le dirigeant ukrainien a reçu le soutien de plusieurs dirigeants européens, notamment du chancelier allemand Olaf Scholz et du Premier ministre britannique Keir Starmer.”L’Ukraine est une démocratie, la Russie de Poutine non”, a réagi jeudi un porte-parole de l’Union européenne, Stefan de Keersmaecker, ajoutant que M. Zelensky avait été “légitimement élu lors d’élections libres, justes et démocratiques”.Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a lui annoncé qu’il se rendrait à Kiev lundi, jour anniversaire de l’invasion russe, pour “réaffirmer le soutien de l’Espagne à la démocratie ukrainienne”.- “Peu de choses concrètes” -Si les propos du président américain ont choqué en Ukraine, le Kremlin, sans les commenter directement, s’est réjoui jeudi de cette convergence avec la nouvelle administration américaine. “La décision a été prise de procéder à la reprise du dialogue russo-américain sur tous les paramètres”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, ajoutant que Moscou était “complètement d’accord” avec l’approche de Washington concernant le règlement de la guerre en Ukraine.M. Peskov a toutefois indiqué que, pour l’heure, “peu de choses concrètes” étaient en place, du fait notamment de “désaccords entre Washington et Kiev”, tout en précisant que Washington était toujours la “principale locomotive” qui fournit “la plus grande contribution financière pour alimenter” le conflit en Ukraine. Jeudi, Vladimir Poutine s’était quant à lui félicité de la reprise du dialogue russo-américain. Il a indiqué qu’il rencontrerait “avec plaisir Donald”, en appelant le président américain par son prénom. Donald Trump a de nouveau assuré que les Etats-Unis étaient en train de “négocier avec succès une fin de la guerre avec la Russie”. “Une chose que – tout le monde l’admet – seuls +TRUMP+ et l’administration Trump peuvent faire”, selon lui.A contrario, l’Europe “a échoué à apporter la paix”, a-t-il dénoncé.Face à la perspective d’un éventuel cessez-le-feu, Paris et Londres sont en train de préparer la création d’une force européenne destinée le garantir et assurer la sécurité de l’Ukraine, et qui serait composée de “moins de 30.000 militaires”, rapportent jeudi les médias britanniques.Â