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Après les funérailles du pape François, sa succession en question

Des fidèles pourront à partir de dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François, inhumé samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome au terme de funérailles grandioses, ouvrant la voie aux tractations sur la succession du jésuite argentin.François, décédé lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger, et où le public pourra se recueillir dans la matinée.Une messe en son honneur, présidée par l’ex-numéro deux du Vatican, le cardinal Parolin, sera également célébrée à 08H30 GMT place Saint-Pierre, avant que les cardinaux ne se recueillent sur sa tombe en marbre de Ligurie, située dans un bas-côté de Sainte-Marie-Majeure, et portant pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Depuis les funérailles en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – pourraient se réunir en conclave dès le lendemain afin de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.La date du conclave pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non électeurs. En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, tandis que le cardinal allemand Reinhard Marx a estimé qu’il devrait durer “quelques jours”.- Ferveur populaire -“Attendons le résultat du conclave à venir, faisons confiance aux cardinaux qui sont inspirés par le Saint-Esprit”, a estimé Ezequiel Castro, un Argentin de 16 ans venu assister aux funérailles de François.Une marée humaine a déferlé pour les obsèques du “pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte-Marie-Majeure.La cérémonie en mondovision, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat, a été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, à l’arrivée et au départ du cercueil, ainsi qu’aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre du pape argentin: il défendait une Eglise qui soit “une maison pour tous” et a multiplié “ses gestes et ses exhortations en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”, selon le cardinal Re.Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent pour être conduit dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à Sainte-Marie-Majeure.Devant sa dernière demeure, François a été accueilli par des milliers de personnes. Parmi eux, une Argentine vivant en Italie, Romina Cacciatore, qui, comme beaucoup d’autres fidèles, n’a pas caché ses craintes concernant le successeur de François. “Il était le pape du monde, du peuple, il a fini par rendre l’Eglise plus normale, plus humaine”, a résumé cette traductrice de 48 ans qui a confié son “angoisse” pour l’après François.- Rupture ou continuité ? -“Nous sommes préoccupés, espérons que le pape poursuivra les fondations laissées par le pape François”, a relevé Evelyn Villalta, une Guatémaltèque de 74 ans.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité, il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts. Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

Après les funérailles du pape François, sa succession en question

Des fidèles pourront à partir de dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François, inhumé samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome au terme de funérailles grandioses, ouvrant la voie aux tractations sur la succession du jésuite argentin.François, décédé lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger, et où le public pourra se recueillir dans la matinée.Une messe en son honneur, présidée par l’ex-numéro deux du Vatican, le cardinal Parolin, sera également célébrée à 08H30 GMT place Saint-Pierre, avant que les cardinaux ne se recueillent sur sa tombe en marbre de Ligurie, située dans un bas-côté de Sainte-Marie-Majeure, et portant pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Depuis les funérailles en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – pourraient se réunir en conclave dès le lendemain afin de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.La date du conclave pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non électeurs. En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, tandis que le cardinal allemand Reinhard Marx a estimé qu’il devrait durer “quelques jours”.- Ferveur populaire -“Attendons le résultat du conclave à venir, faisons confiance aux cardinaux qui sont inspirés par le Saint-Esprit”, a estimé Ezequiel Castro, un Argentin de 16 ans venu assister aux funérailles de François.Une marée humaine a déferlé pour les obsèques du “pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte-Marie-Majeure.La cérémonie en mondovision, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat, a été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, à l’arrivée et au départ du cercueil, ainsi qu’aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre du pape argentin: il défendait une Eglise qui soit “une maison pour tous” et a multiplié “ses gestes et ses exhortations en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”, selon le cardinal Re.Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent pour être conduit dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à Sainte-Marie-Majeure.Devant sa dernière demeure, François a été accueilli par des milliers de personnes. Parmi eux, une Argentine vivant en Italie, Romina Cacciatore, qui, comme beaucoup d’autres fidèles, n’a pas caché ses craintes concernant le successeur de François. “Il était le pape du monde, du peuple, il a fini par rendre l’Eglise plus normale, plus humaine”, a résumé cette traductrice de 48 ans qui a confié son “angoisse” pour l’après François.- Rupture ou continuité ? -“Nous sommes préoccupés, espérons que le pape poursuivra les fondations laissées par le pape François”, a relevé Evelyn Villalta, une Guatémaltèque de 74 ans.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité, il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts. Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

Une explosion dans le principal port d’Iran fait au moins 14 morts et 750 blessés

Une “puissante explosion” samedi dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins 14 morts samedi et 750 blessés, selon un nouveau bilan des autorités tôt dimanche, après que l’incendie a gagné en intensité dans la soirée.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite vers midi samedi (08H30 GMT) sur un quai du port de Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran.Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.Selon une source liée aux Gardiens de la révolution citée par le New York Times et désireuse de conserver l’anonymat pour des raisons de sécurité, l’explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Le bilan s’est alourdi dans la huit à “14 morts et 750 blessés à ce stade”, a déclaré tôt dimanche sur Telegram le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni, qui avait fait état précédemment de huit personnes tuées.Le ministre avait indiqué dans la soirée que des renforts de Téhéran et d’autres villes étaient attendus, dans l’espoir d'”éteindre l’incendie dans les prochaines heures”. Attisé par le vent, le feu avait gagné en “intensité” dans la soirée selon la télévision d’Etat, qui n’a pas exclu qu’il “se propage à d’autres zones et à d’autres conteneurs”. Des images en direct ont montré des flammes ravageant des conteneurs.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel a semblé indiquer plusieurs départs de feu.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a annoncé la télévision d’Etat.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion de la province d’Hormozgan.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Le ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, puissance sunnite rivale de l’Iran chiite, a aussi exprimé les “sincères condoléances et la sympathie” de Ryad envers le pays après ce drame.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr a montré une explosion dans un hangar, provoquant un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon avait fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis plus de quatre décennies.

Une explosion dans le principal port d’Iran fait au moins 14 morts et 750 blessés

Une “puissante explosion” samedi dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins 14 morts samedi et 750 blessés, selon un nouveau bilan des autorités tôt dimanche, après que l’incendie a gagné en intensité dans la soirée.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite vers midi samedi (08H30 GMT) sur un quai du port de Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran.Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.Selon une source liée aux Gardiens de la révolution citée par le New York Times et désireuse de conserver l’anonymat pour des raisons de sécurité, l’explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Le bilan s’est alourdi dans la huit à “14 morts et 750 blessés à ce stade”, a déclaré tôt dimanche sur Telegram le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni, qui avait fait état précédemment de huit personnes tuées.Le ministre avait indiqué dans la soirée que des renforts de Téhéran et d’autres villes étaient attendus, dans l’espoir d'”éteindre l’incendie dans les prochaines heures”. Attisé par le vent, le feu avait gagné en “intensité” dans la soirée selon la télévision d’Etat, qui n’a pas exclu qu’il “se propage à d’autres zones et à d’autres conteneurs”. Des images en direct ont montré des flammes ravageant des conteneurs.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel a semblé indiquer plusieurs départs de feu.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a annoncé la télévision d’Etat.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion de la province d’Hormozgan.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Le ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, puissance sunnite rivale de l’Iran chiite, a aussi exprimé les “sincères condoléances et la sympathie” de Ryad envers le pays après ce drame.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr a montré une explosion dans un hangar, provoquant un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon avait fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis plus de quatre décennies.

Canada: dernière ligne droite avant le vote après une campagne à l’ombre de Trump

Les candidats canadiens jettent samedi leurs dernières forces dans la campagne législative, à deux jours d’un scrutin qui s’inscrit dans un contexte de menaces inédites du président américain Donald Trump à l’encontre du pays. Dans un Canada inquiet et déstabilisé depuis le retour du républicain à la Maison Blanche, les libéraux du Premier ministre Mark Carney …

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Canada: dernière ligne droite avant le vote après une campagne à l’ombre de Trump

Les candidats canadiens jettent samedi leurs dernières forces dans la campagne législative, à deux jours d’un scrutin qui s’inscrit dans un contexte de menaces inédites du président américain Donald Trump à l’encontre du pays. Dans un Canada inquiet et déstabilisé depuis le retour du républicain à la Maison Blanche, les libéraux du Premier ministre Mark Carney sont donnés favoris pour le scrutin lundi. Une victoire qui marquerait un revirement spectaculaire.Il y a quelques mois encore, la voie semblait en effet toute tracée pour permettre aux conservateurs emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires après dix ans de pouvoir de Justin Trudeau. Mais les attaques du président américain contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d’annexion, ont changé la donne.Mark Carney, banquier central de 60 ans, jamais élu, ne cesse de rappeler que la menace américaine est réelle pour le Canada. “Ils veulent nos ressources, notre eau. Les Américains veulent notre pays”, a-t-il prévenu.En campagne samedi près de Toronto, il a attaqué son rival conservateur, l’accusant de “n’avoir aucun plan pour faire face à ce moment crucial, ni pour tenir tête au président Trump ou bâtir une économie canadienne forte”.”La président Trump a fracturé l’économie mondiale et trahi le Canada”, a déclaré Mark Carney lors d’un rassemblement à Mississauga, une ville juste à l’ouest de Toronto.”Nous n’avons pas besoin de chaos, nous avons besoin de calme. Nous n’avons pas besoin de colère, nous avons besoin d’un adulte”, a ajouté cet anglophone, né dans l’ouest du pays, dont le français est limité. En face, le chef conservateur veut convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance économique mondiale, de tourner le dos aux libéraux, et promet d’incarner un changement en réduisant les impôts et les dépenses.Il faisait campagne samedi dans la province de Colombie-Britannique, sur la côte ouest, avant un rassemblement en Ontario dans la soirée.”Vous ne pouvez pas supporter quatre années de plus comme celles-ci”, a-t-il lancé à ses partisans. “A la mère célibataire dont le frigo, l’estomac et le compte bancaire sont vides et qui ne sait pas comment elle nourrira ses enfants demain, gardez espoir: le changement arrive”, a-t-il déclaré.- “Gouvernement fort” -Dans ce contexte anxiogène, beaucoup de Canadiens voient ce scrutin comme historique: ils sont plus de 7 millions à avoir déjà voté par anticipation pendant le week-end de Pâques, sur les 28,9 millions d’électeurs appelés aux urnes.Cette élection “est définitivement plus importante et différente” des autres, en raison de “tout ce qui se passe avec les Etats-Unis”, estime auprès de l’AFP Nathalie Tremblay.”Je pense que tout le monde se sent concerné”, souligne cette habitante de Montréal qui espère l’élection d’un “gouvernement fort”.Simon-Pierre Lépine s’inquiète, lui, surtout de “dix nouvelles années de régression” si les libéraux, au pouvoir depuis 2015, forment à nouveau un gouvernement. Leurs “dépenses trop élevées et leur mauvaise gestion” ont plongé le pays “dans un trou financier”, estime l’entrepreneur de 49 ans, également à Montréal.Selon les derniers sondages, les libéraux sont crédités d’environ 42,5% des voix et les conservateurs de 38,7%. Vient ensuite le Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) à 8,6%, suivi par le Bloc québécois (parti indépendantiste) avec 6%, et le Parti vert à 2%.- Faire face à Trump -Les libéraux ont “réussi à imposer Mark Carney comme étant la bonne personne pour ce moment”, où il faut faire face aux Etats-Unis, note Daniel Béland, professeur de sciences politiques à l’université McGill de Montréal.Même s’il y a eu des efforts des partis d’opposition “pour changer le sujet de la campagne”, ils ont échoué “et la donne n’a pas vraiment changé”, ajoute-t-il.”Les conservateurs espéraient qu’il y aurait davantage de débats sur le coût de la vie et les autres enjeux sur lesquels ils ont marqué des points”, renchérit Tim Powers, analyste politique.Il leur reste quelques heures pendant lequel ils vont se “démultiplier” sur le terrain, selon lui, car parfois “des surprises peuvent se produire encore la veille de l’élection”. 

Gaza: le Hamas se dit prêt à un accord pour la libération des otages et une longue trêve

Le Hamas s’est dit samedi prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, dont l’armée a de nouveau frappé le territoire palestinien, y faisant au moins 35 morts.Une délégation du Hamas se trouvait au Caire pour tenter de trouver avec les médiateurs une issue à la guerre déclenchée par l’attaque des commandos du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Elle a quitté la capitale égyptienne samedi soir après avoir eu “des discussions intenses” avec des responsables égyptiens, selon un communiqué.Le Hamas “est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans”, a déclaré, sous couvert d’anonymat, un de ses responsables à l’AFP. Le mouvement avait rejeté le 17 avril une proposition israélienne prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7-Octobre. “Toute proposition qui n’inclut pas un arrêt complet et permanent de la guerre ne sera pas prise en considération”, a insisté samedi Oussama Hamdan, un haut responsable du Hamas.Celui-ci demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l’échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et l’entrée d’aide humanitaire dans Gaza, où les 2,4 millions d’habitants font face, selon l’ONU, à la famine et à de graves pénuries sanitaires.Israël réclame de son côté le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas, qu’il s’est juré d’anéantir. Mahmoud Mardawi, un dirigeant du Hamas, a répété samedi vouloir qu’un “accord global” contienne des “garanties internationales”. Israël “peut reprendre la guerre après un accord partiel, mais ne pourra pas le faire après un accord global assorti de garanties internationales”, a-t-il dit dans un communiqué. – Sous les décombres -Selon la Défense civile palestinienne, au moins 35 personnes ont été tuées dans la matinée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le Hamas à libérer les otages. Dix d’entre elles sont mortes dans le bombardement d’une maison de la ville de Gaza (nord), qui a aussi laissé de nombreuses autres personnes sous les décombres, a déclaré à l’AFP un responsable de la Défense civile, Mohammed al-Moughair. Des images de l’AFP sur place montrent des Palestiniens découpant, à la lumière de torches, la structure métallique du bâtiment et retirant au moins un corps des décombres. Une jeune fille, le front bandé, se tient là, visiblement abasourdie.”Tout le monde dormait avec ses enfants, et sans aucun avertissement, nous avons vu la maison s’effondrer sur nous”, a témoigné une membre de la famille, Oum Walid al-Khour.L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire, mais a indiqué avoir frappé quelque “1.800 cibles terroristes” et tué “des centaines de terroristes” depuis le 18 mars.- Mourir “à petit feu” -Israël bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, dont les 2,4 millions d’habitants, pour la plupart déplacés au moins une fois par le conflit. Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Samedi, les images de l’AFP montraient des Palestiniens faisant la queue dans une cuisine communautaire à Nuseirat (centre) pour remplir leurs gamelles de haricots à la sauce tomate.”C’est tragique. Il n’y a pas de nourriture dans les cuisines solidaires, il n’y a pas de nourriture sur les marchés”, confiait Wael Odeh, un Palestinien déplacé.Les habitants de Gaza “meurent à petit feu”, a déploré Jonathan Whittall, directeur du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).L’attaque du Hamas contre Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne. Selon des chiffres publiés samedi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.111 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l’offensive israélienne le 18 mars, portant à 51.495 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre.

Gaza: le Hamas se dit prêt à un accord pour la libération des otages et une longue trêve

Le Hamas s’est dit samedi prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, dont l’armée a de nouveau frappé le territoire palestinien, y faisant au moins 35 morts.Une délégation du Hamas se trouvait au Caire pour tenter de trouver avec les médiateurs une issue à la guerre déclenchée par l’attaque des commandos du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Elle a quitté la capitale égyptienne samedi soir après avoir eu “des discussions intenses” avec des responsables égyptiens, selon un communiqué.Le Hamas “est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans”, a déclaré, sous couvert d’anonymat, un de ses responsables à l’AFP. Le mouvement avait rejeté le 17 avril une proposition israélienne prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7-Octobre. “Toute proposition qui n’inclut pas un arrêt complet et permanent de la guerre ne sera pas prise en considération”, a insisté samedi Oussama Hamdan, un haut responsable du Hamas.Celui-ci demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l’échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et l’entrée d’aide humanitaire dans Gaza, où les 2,4 millions d’habitants font face, selon l’ONU, à la famine et à de graves pénuries sanitaires.Israël réclame de son côté le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas, qu’il s’est juré d’anéantir. Mahmoud Mardawi, un dirigeant du Hamas, a répété samedi vouloir qu’un “accord global” contienne des “garanties internationales”. Israël “peut reprendre la guerre après un accord partiel, mais ne pourra pas le faire après un accord global assorti de garanties internationales”, a-t-il dit dans un communiqué. – Sous les décombres -Selon la Défense civile palestinienne, au moins 35 personnes ont été tuées dans la matinée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le Hamas à libérer les otages. Dix d’entre elles sont mortes dans le bombardement d’une maison de la ville de Gaza (nord), qui a aussi laissé de nombreuses autres personnes sous les décombres, a déclaré à l’AFP un responsable de la Défense civile, Mohammed al-Moughair. Des images de l’AFP sur place montrent des Palestiniens découpant, à la lumière de torches, la structure métallique du bâtiment et retirant au moins un corps des décombres. Une jeune fille, le front bandé, se tient là, visiblement abasourdie.”Tout le monde dormait avec ses enfants, et sans aucun avertissement, nous avons vu la maison s’effondrer sur nous”, a témoigné une membre de la famille, Oum Walid al-Khour.L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire, mais a indiqué avoir frappé quelque “1.800 cibles terroristes” et tué “des centaines de terroristes” depuis le 18 mars.- Mourir “à petit feu” -Israël bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, dont les 2,4 millions d’habitants, pour la plupart déplacés au moins une fois par le conflit. Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Samedi, les images de l’AFP montraient des Palestiniens faisant la queue dans une cuisine communautaire à Nuseirat (centre) pour remplir leurs gamelles de haricots à la sauce tomate.”C’est tragique. Il n’y a pas de nourriture dans les cuisines solidaires, il n’y a pas de nourriture sur les marchés”, confiait Wael Odeh, un Palestinien déplacé.Les habitants de Gaza “meurent à petit feu”, a déploré Jonathan Whittall, directeur du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).L’attaque du Hamas contre Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne. Selon des chiffres publiés samedi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.111 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l’offensive israélienne le 18 mars, portant à 51.495 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre.

Gaza: le Hamas se dit prêt à un accord pour la libération des otages et une longue trêve

Le Hamas s’est dit samedi prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, dont l’armée a de nouveau frappé le territoire palestinien, y faisant au moins 35 morts.Une délégation du Hamas se trouvait au Caire pour tenter …

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