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Un homme attaqué et grièvement blessé au Mémorial de l’Holocauste à Berlin

Un homme a été agressé vendredi soir et grièvement blessé par un assaillant dans l’enceinte du Mémorial de l’Holocauste à Berlin commémorant le génocide des Juifs par les Nazis, a indiqué la police à l’AFP.”Un inconnu s’en est pris à l’homme probablement” vers 18H00 heure locale, avant de prendre la fuite, a ajouté la porte-parole.  Une importante opération de police a été déclenchée dans toute la zone pour tenter de le retrouver, alors que la victime a été transportée à l’hôpital. Plusieurs témoins de l’agression ont aussi été pris en charge par les secours. Inauguré en 2005 en plein centre de la capitale près de la Porte de Brandebourg et de l’ambassade des Etats-Unis, le Mémorial commémore, avec plus de deux mille stèles de béton, le souvenir des millions de Juifs exterminés par le IIIème Reich.Le quartier a été bouclé, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a pu voir trois camions de pompiers, une dizaine de véhicules de police ainsi qu’une nacelle positionnée au-dessus du site afin de l’éclairer.Les autorités n’ont pu donner dans l’immédiat aucun élément sur les raisons de l’agression.Mais elle intervient alors que le jour même, la police a fait état de l’arrestation d’un ressortissant russe de 18 ans soupçonné d’avoir projeté un “attentat à motivation politique” à Berlin, à deux jours des élections législatives en Allemagne.Selon plusieurs médias, dont les quotidiens Tagesspiegel et Bild, le suspect est un Tchétchène qui aurait planifié un attentat contre l’ambassade d’Israël à Berlin. Les journaux parlent de motivations islamistes. Il a été présenté vendredi devant un juge.

Un homme attaqué et grièvement blessé au Mémorial de l’Holocauste à Berlin

Un homme a été agressé vendredi soir et grièvement blessé par un assaillant dans l’enceinte du Mémorial de l’Holocauste à Berlin commémorant le génocide des Juifs par les Nazis, a indiqué la police à l’AFP.”Un inconnu s’en est pris à l’homme probablement” vers 18H00 heure locale, avant de prendre la fuite, a ajouté la porte-parole.  Une importante opération de police a été déclenchée dans toute la zone pour tenter de le retrouver, alors que la victime a été transportée à l’hôpital. Plusieurs témoins de l’agression ont aussi été pris en charge par les secours. Inauguré en 2005 en plein centre de la capitale près de la Porte de Brandebourg et de l’ambassade des Etats-Unis, le Mémorial commémore, avec plus de deux mille stèles de béton, le souvenir des millions de Juifs exterminés par le IIIème Reich.Le quartier a été bouclé, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a pu voir trois camions de pompiers, une dizaine de véhicules de police ainsi qu’une nacelle positionnée au-dessus du site afin de l’éclairer.Les autorités n’ont pu donner dans l’immédiat aucun élément sur les raisons de l’agression.Mais elle intervient alors que le jour même, la police a fait état de l’arrestation d’un ressortissant russe de 18 ans soupçonné d’avoir projeté un “attentat à motivation politique” à Berlin, à deux jours des élections législatives en Allemagne.Selon plusieurs médias, dont les quotidiens Tagesspiegel et Bild, le suspect est un Tchétchène qui aurait planifié un attentat contre l’ambassade d’Israël à Berlin. Les journaux parlent de motivations islamistes. Il a été présenté vendredi devant un juge.

Tronçonneuse, hockey et potentiel salut nazi: une nouvelle semaine de l’ère Trump

Du drame, du désordre et des disputes: le style politique de Donald Trump a produit une nouvelle série de moments hors-normes cette semaine alors qu’il arrive à la fin du premier mois de son deuxième mandat à la Maison Blanche.- Virés puis priés de revenir -Plusieurs responsables clé de la sécurité nucléaire ont été remerciés dans le cadre des coupes budgétaires drastiques, avant une course désespérée pour les réembaucher. Mais, comme l’a admis un mémo officiel: l’administration ne sait pas “comment entrer en contact” avec les concernés.”Nous devons faire ce que nous devons faire”, a réagi Donald Trump, insistant, sans preuves, sur la corruption et le gâchis qui auraient été identifiés au sein des agences fédérales. “Parfois, ils vont virer du monde puis en reprendre quelques-uns… pas tout le monde, car beaucoup ont été licenciés.”- Tronçonneuse -Acclamé par la foule, Elon Musk, chargé de tailler dans le budget fédéral, a brandi une tronçonneuse sur scène à la convention CPAC, la grand-messe des conservateurs américains près de Washington.L’outil lui avait été offert par le président argentin, Javier Milei, qui en a fait un symbole de son programme de réduction stricte des services de l’Etat et de la bureaucratie.Important soutien financier de la campagne électorale de Donald Trump, Elon Musk utilise les vastes pouvoirs qui lui ont depuis été dévolus avec la commission Doge pour démanteler des agences fédérales, comme celle de l’aide au développement international (Usaid).La tronçonneuse n’était pas allumée et portait l’inscription phare de M. Milei: “Viva la libertad, carajo” (“Vive la liberté, bordel !”).- Géopolitique du hockey -Un match de hockey sur glace entre les Etats-Unis et le Canada est devenu un symbole de la relation houleuse entre les deux voisins et alliés – alors que Donald Trump a répété son souhait de faire du Canada le 51e Etat américain.”Vous ne pouvez pas prendre notre pays — et vous ne pouvez pas prendre notre sport”, a écrit sur X le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, quelques instants après la fin du match, remporté 3-2 par le Canada.- Les “frères” Musk et Trump -“J’ai l’impression de parler à deux frères”, a remarqué Sean Hannity, présentateur star de la chaine conservatrice Fox New, lors d’une interview du président et son proche conseiller.”Il fait travailler des jeunes très brillants, qui s’habillent bien pire que lui”, a plaisanté Trump au sujet de Musk.Le milliardaire, propriétaire de Tesla, X et SpaceX, a révélé qu’il aurait dans tous les cas soutenu Donald Trump, mais que la tentative d’assassinat visant le candidat républicain en juillet avait accéléré l’annonce.- Salut nazi? -Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, s’est fait remarquer au CPAC par un geste qualifié par certains de salut nazi.Il a brièvement tendu sa main en l’air après avoir clamé devant les supporters de Donald Trump: “Nous n’allons pas reculer, nous n’allons pas capituler, nous n’allons pas abandonner. Luttez, luttez, luttez!”Le président du principal parti français d’extrême droite, Jordan Bardella, a alors décidé d’annuler son discours prévu vendredi, invoquant “un geste faisant référence à l’idéologie nazie”.- Lune de miel écourtée? -Seul un tiers des électeurs indépendants – c’est à dire affiliés ni avec les Républicains ni les Démocrates – soutiennent la politique de Donald Trump jusqu’à présent et la moitié s’y oppose, selon un sondage du Washington Post. Le reste est incertain.Parmi l’ensemble de l’électorat, quelque 57% estiment que Trump a outrepassé son mandat depuis son arrivée au pouvoir. Au total, 43% sont favorables à l’action du président et 48% opposés.- ‘C’est sacrément marrant’ -Donald Trump “est conscient que le peuple américain nous a donné une opportunité pour sauver le pays et c’est exactement ce que nous allons faire”, a lancé son vice-président JD Vance. “Et dieu merci, car c’est sacrément marrant depuis un mois”.

Trump repart à la charge contre le président ukrainien

Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie dans lesquelles il n’avait “aucune carte en main”, au lendemain d’entretiens à Kiev entre Volodymyr Zelensky et l’envoyé spécial du président américain qui avaient semblé apaiser les tensions.”J’ai eu de très bonnes discussions avec (le président russe Vladimir) Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a déclaré Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”, a-t-il ajouté.Quant à Volodymyr Zelensky, “cela fait trois ans qu’il est en réunion et rien n’a été fait”, a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs” notamment sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine.L’émissaire américain avait confirmé vendredi avoir eu une discussion “positive” avec Volodymyr Zelensky, “le dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s’entendaient sur le fait que “l’Ukraine devait être à la table des discussions et que les questions de sécurité en Europe devaient être discutées conjointement avec les Européens”.”Nous n’abandonnerons pas l’Ukraine, nous ne déciderons pas à sa place. Nous veillerons à ce que ce pays décide lui-même de qui le gouverne”, a en outre déclaré le dirigeant allemand, lors d’un meeting électoral à Dortmund.L’Afrique du Sud, qui vient d’accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l’Ukraine devaient impliquer “toutes les parties”.- Trump “très frustré” -La nouvelle charge de Donald Trump contre le président ukrainien intervient aussi au moment où la pression redouble pour amener Kiev à coopérer avec les Etats-Unis, notamment sur l’exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l’Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l’aide américaine déjà livrée.Une première proposition d’accord, qualifiée de “colonisation” par certains médias occidentaux, a été rejetée par Volodymyr Zelensky, qui a souligné que son pays n’était “pas à vendre”, et a répété sa proposition de négocier des “investissements” américains en échange de “garanties de sécurité” face à la Russie.Mais vendredi le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s’est montré très pressant à ce sujet.”Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c’est bon pour l’Ukraine”, a-t-il insisté lors d’un rassemblement de conservateurs près de Washington.C’est après le rejet par l’Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s’étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d’être un “dictateur” tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l’Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d’aide militaire et financière.M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était “très frustré” par la réaction du président Zelensky.Un haut responsable ukrainien a indiqué vendredi à l’AFP que l’Ukraine et Washington continuaient les négociations sur un accord concernant l’exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.A l’issue d’un entretien téléphonique avec le président polonais Andrzej Duda, M. Zelensky avait lui aussi souligné vendredi que le dialogue avec Washington se maintenait. “Une paix solide et durable ne peut être obtenue que par l’unité”, a-t-il écrit sur X.Le président polonais, proche de l’opposition nationaliste du parti Droit et Justice (PiS) en dépit de sa cohabitation avec un gouvernement centriste, a de son côté suggéré à son homologue ukrainien de “coopérer” avec Donald Trump.- Avancées russes -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était “ouvert” à des pourparlers de paix.La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine n’adhère jamais à l’Otan.Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l’envahir à nouveau.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.L’armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités situées dans la région de Donetsk (est de l’Ukraine).L’Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d’entre eux sont attendus à Kiev pour l’anniversaire de l’invasion lundi.Le président français Emmanuel Macron doit quant à lui se rendre à Washington le même jour pour y rencontrer M. Trump.

Trump repart à la charge contre le président ukrainien

Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie dans lesquelles il n’avait “aucune carte en main”, au lendemain d’entretiens à Kiev entre Volodymyr Zelensky et l’envoyé spécial du président américain qui avaient semblé apaiser les tensions.”J’ai eu de très bonnes discussions avec (le président russe Vladimir) Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a déclaré Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”, a-t-il ajouté.Quant à Volodymyr Zelensky, “cela fait trois ans qu’il est en réunion et rien n’a été fait”, a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs” notamment sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine.L’émissaire américain avait confirmé vendredi avoir eu une discussion “positive” avec Volodymyr Zelensky, “le dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s’entendaient sur le fait que “l’Ukraine devait être à la table des discussions et que les questions de sécurité en Europe devaient être discutées conjointement avec les Européens”.”Nous n’abandonnerons pas l’Ukraine, nous ne déciderons pas à sa place. Nous veillerons à ce que ce pays décide lui-même de qui le gouverne”, a en outre déclaré le dirigeant allemand, lors d’un meeting électoral à Dortmund.L’Afrique du Sud, qui vient d’accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l’Ukraine devaient impliquer “toutes les parties”.- Trump “très frustré” -La nouvelle charge de Donald Trump contre le président ukrainien intervient aussi au moment où la pression redouble pour amener Kiev à coopérer avec les Etats-Unis, notamment sur l’exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l’Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l’aide américaine déjà livrée.Une première proposition d’accord, qualifiée de “colonisation” par certains médias occidentaux, a été rejetée par Volodymyr Zelensky, qui a souligné que son pays n’était “pas à vendre”, et a répété sa proposition de négocier des “investissements” américains en échange de “garanties de sécurité” face à la Russie.Mais vendredi le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s’est montré très pressant à ce sujet.”Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c’est bon pour l’Ukraine”, a-t-il insisté lors d’un rassemblement de conservateurs près de Washington.C’est après le rejet par l’Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s’étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d’être un “dictateur” tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l’Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d’aide militaire et financière.M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était “très frustré” par la réaction du président Zelensky.Un haut responsable ukrainien a indiqué vendredi à l’AFP que l’Ukraine et Washington continuaient les négociations sur un accord concernant l’exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.A l’issue d’un entretien téléphonique avec le président polonais Andrzej Duda, M. Zelensky avait lui aussi souligné vendredi que le dialogue avec Washington se maintenait. “Une paix solide et durable ne peut être obtenue que par l’unité”, a-t-il écrit sur X.Le président polonais, proche de l’opposition nationaliste du parti Droit et Justice (PiS) en dépit de sa cohabitation avec un gouvernement centriste, a de son côté suggéré à son homologue ukrainien de “coopérer” avec Donald Trump.- Avancées russes -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était “ouvert” à des pourparlers de paix.La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine n’adhère jamais à l’Otan.Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l’envahir à nouveau.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.L’armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités situées dans la région de Donetsk (est de l’Ukraine).L’Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d’entre eux sont attendus à Kiev pour l’anniversaire de l’invasion lundi.Le président français Emmanuel Macron doit quant à lui se rendre à Washington le même jour pour y rencontrer M. Trump.

Bétharram: un ex-surveillant écroué pour viol, prescription pour deux autres hommes

Un ex-surveillant général de Bétharram a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire vendredi dans cette affaire de violences sur mineurs s’étalant sur des décennies, où la prescription a bénéficié aux deux autres hommes placés en garde à vue.Ces trois personnes sont les seules encore en vie parmi les 11 mises en causes pour viols aggravés et agressions sexuelles aggravées par les 112 victimes déclarées au sein de l’établissement scolaire catholique situé dans les Pyrénées-Atlantiques.”Des garçons de 9 à 17 ans au moment des faits” qui vivaient dans un “climat de +terreur+ au sein de l’institution” Notre-Dame-de-Bétharram, a décrit le procureur de la République à Pau, Rodolphe Jarry.Le collectif des victimes s’est félicité “d’être enfin entendu par la justice”, estimant que cette “jurisprudence” pourrait permettre de révéler “d’autres Bétharram”.Devant la presse à Pau, son président Alain Esquerre a appelé toutes les potentielles autres victimes à se manifester.A ce jour, le collectif a recensé plus de 140 dénonciations dans ce dossier “tentaculaire”, dont près de 70 relatives à des faits d’ordre sexuel, très souvent prescrits.Le parquet de Pau avait ouvert, le 1er février 2024, une enquête préliminaire après le dépôt d’une vingtaine de plaintes d’anciens élèves de cet établissement catholique béarnais, longtemps réservé aux garçons, avec son pensionnat de sinistre réputation dans toute la région. Une information judiciaire a été ouverte vendredi.- “Gifles” -Un homme né en 1965, ancien surveillant général de l’établissement, a été mis en examen pour viols entre 1991 et 1994 par personne ayant autorité, ainsi que pour agressions sexuelles sur mineur en 2002 et 2004, selon le parquet. Il a été placé en détention provisoire.Un plaignant nommé Antoine (prénom modifié), 48 ans, avait déjà déposé une plainte en 1999 contre cet ancien surveillant mais elle avait été classée sans suite. “J’ai été son protégé”, a-t-il raconté à l’AFP, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.Lors de son audition, l’intéressé a admis “avoir pu porter des gifles” mais contesté “tout agissement à caractère sexuel”, selon le parquet.S’agissant des deux autres hommes placés mercredi en garde à vue, un prêtre né en 1931, relâché dès jeudi, n’a reconnu qu'”un seul fait d’agression sexuelle” sur une victime qui le mettait en cause, et un autre ancien surveillant, né en 1955, n’a admis que des “gifles” en réfutant “fermement” toute agression sexuelle, selon le procureur.Tous deux ont été laissés libres au titre de la prescription des faits qui leur étaient reprochés, commis entre 1957 et 1962 pour le premier, entre 1978 et 1989 pour le second.Jean-Marie Delbos, 78 ans, avait raconté la semaine dernière lors d’une manifestation à Bétharram qu’à la fin des années 1950, l’ancien prêtre “venait la nuit, soutane ouverte, s’accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations”.Quatre anciens personnels laïcs de l’institution de Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), mis en cause pour des “violences graves et répétées” entre 1979 et 1996 sur plusieurs victimes, ont par ailleurs été entendus par les gendarmes.Deux d’entre eux ont reconnu des gifles, un troisième qu’il a pu “tirer des cheveux” ou “donner des coups avec le poing fermé”, relève le parquet. Ils ont bénéficié, eux aussi, de la prescription.- L’Etat “pas au rendez-vous” -L’affaire a pris une tournure politique au début du mois, des témoins accusant François Bayrou, ministre de l’Éducation de 1993 à 1997, d’avoir été au courant à l’époque d’accusations de violences sexuelles au sein de cet établissement du Béarn fréquenté par plusieurs de ses enfants, ce qu’il a démenti à plusieurs reprises.Le Premier ministre a dénoncé vendredi “la mécanique du scandale qu’on cherche” et les attaques visant sa “famille” au lendemain de la diffusion, par Mediapart, d’une vidéo. Une ancienne professeure de mathématiques de Bétharram y réaffirmait avoir alerté, au milieu des années 1990, celui qui était alors ministre de l’Éducation et son épouse, qui enseignait le catéchisme dans l’école.”L’État n’a pas été au rendez-vous” dans cette affaire, a regretté de son côté la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, sur BFMTV/RMC, jugeant “difficile de comprendre” pourquoi il n’a pas réagi plus tôt.L’établissement qui n’a été inspecté qu’une seule fois en 1996 – le rapport, renié récemment par son auteur, n’avait rien relevé d’anormal, malgré une première affaire de violences – doit faire l’objet d’une inspection académique la semaine du 17 mars.bur-cas-mer-jed/gf/swi

Le pape n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé au moins dix jours

Vers la plus longue hospitalisation du pontificat: le pape François, qui à 88 ans souffre d’une pneumonie aux deux poumons, n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé “au moins toute la semaine prochaine”, ont annoncé vendredi ses médecins.”Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n’est pas hors de danger”, a d’abord affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d’un point de presse en fin d’après-midi à l’hôpital romain Gemelli, où le pontife est soigné depuis une semaine.”Le vrai risque dans ces cas-là est que les germes passent dans le sang”, provoquant ainsi une septicémie potentiellement mortelle, a-t-il expliqué.C’est pourquoi, “par prudence”, même s’il va “légèrement mieux” et n’est relié à aucune machine, il convient de le garder à l’hôpital “au moins toute la semaine prochaine”, a-t-il ajouté devant une foule de journalistes. En outre, “il faut des jours, voire des semaines, pour voir l’efficacité (…) des thérapies que nous utilisons”, a-t-il ajouté.”Si nous le renvoyons à Sainte-Marthe (le nom de sa résidence au Vatican, NDLR) il recommencera à travailler comme avant”, a-t-il argué, alors que Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, maintient en dépit de son âge un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Sur un ton plus léger, le Pr Alfieri a assuré que le pape “reste de bonne humeur”: “ce matin je lui ai dit +Bonjour, Saint-Père” et lui m’a répondu avec un sourire narquois : +Bonjour Saint-Fils+”. Il a “toujours la tête d’un sexagénaire, peut-être même d’un cinquantenaire”, a estimé le médecin, soulignant qu'”il ne se plaint jamais”.A l’hôpital, le pape reçoit ses plus proches collaborateurs, lit, signe des documents et passe des appels téléphoniques. François a été hospitalisé le 14 février initialement pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. “Le pape est fragile mais en même temps il est incroyablement résistant. Combien d’autres personnes auraient enduré toutes ces maladies avec sa charge de travail ?” a noté le Pr Alfieri.- Messages, dessins et prières -Les préoccupations entourant le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Le Vatican n’a pas précisé si François pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus depuis l’hôpital, comme il l’a déjà fait par le passé. “C’est le pape qui décide”, a affirmé le Pr Alfieri.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel de 1,3 milliard de catholiques et de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elles relancent également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants à François, notamment dans les milieux conservateurs.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme de travail élevé. “Nous prions pour lui, nous espérons qu’il se rétablira et qu’il pourra continuer à accompagner l’Église dans sa mission”, a confié vendredi à l’AFPTV Miguel Miró, un fidèle espagnol.

Le pape n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé au moins dix jours

Vers la plus longue hospitalisation du pontificat: le pape François, qui à 88 ans souffre d’une pneumonie aux deux poumons, n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé “au moins toute la semaine prochaine”, ont annoncé vendredi ses médecins.”Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n’est pas hors de danger”, a d’abord affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d’un point de presse en fin d’après-midi à l’hôpital romain Gemelli, où le pontife est soigné depuis une semaine.”Le vrai risque dans ces cas-là est que les germes passent dans le sang”, provoquant ainsi une septicémie potentiellement mortelle, a-t-il expliqué.C’est pourquoi, “par prudence”, même s’il va “légèrement mieux” et n’est relié à aucune machine, il convient de le garder à l’hôpital “au moins toute la semaine prochaine”, a-t-il ajouté devant une foule de journalistes. En outre, “il faut des jours, voire des semaines, pour voir l’efficacité (…) des thérapies que nous utilisons”, a-t-il ajouté.”Si nous le renvoyons à Sainte-Marthe (le nom de sa résidence au Vatican, NDLR) il recommencera à travailler comme avant”, a-t-il argué, alors que Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, maintient en dépit de son âge un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Sur un ton plus léger, le Pr Alfieri a assuré que le pape “reste de bonne humeur”: “ce matin je lui ai dit +Bonjour, Saint-Père” et lui m’a répondu avec un sourire narquois : +Bonjour Saint-Fils+”. Il a “toujours la tête d’un sexagénaire, peut-être même d’un cinquantenaire”, a estimé le médecin, soulignant qu'”il ne se plaint jamais”.A l’hôpital, le pape reçoit ses plus proches collaborateurs, lit, signe des documents et passe des appels téléphoniques. François a été hospitalisé le 14 février initialement pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. “Le pape est fragile mais en même temps il est incroyablement résistant. Combien d’autres personnes auraient enduré toutes ces maladies avec sa charge de travail ?” a noté le Pr Alfieri.- Messages, dessins et prières -Les préoccupations entourant le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Le Vatican n’a pas précisé si François pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus depuis l’hôpital, comme il l’a déjà fait par le passé. “C’est le pape qui décide”, a affirmé le Pr Alfieri.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel de 1,3 milliard de catholiques et de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elles relancent également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants à François, notamment dans les milieux conservateurs.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme de travail élevé. “Nous prions pour lui, nous espérons qu’il se rétablira et qu’il pourra continuer à accompagner l’Église dans sa mission”, a confié vendredi à l’AFPTV Miguel Miró, un fidèle espagnol.