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En Angleterre, nouvelles tensions devant un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile

De nouvelles tensions ont eu lieu dimanche soir lors d’un rassemblement devant un hôtel utilisé pour héberger des demandeurs d’asile à Epping, au nord-est de Londres, avec notamment des projectiles jetés contre les forces de l’ordre.”Renvoyez-les chez eux”, “Sauvons nos enfants”, ont scandé des manifestants devant l’hôtel. “Expulsons les criminels étrangers”, “Défendons nos filles”, pouvait-on lire …

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Gaza: la Défense civile fait état de 93 morts dans des tirs israéliens

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de “tirs de l’occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l’aide” en différents points du territoire.Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (nord).Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu’un de ses convois transportant de l’aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, “d’immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs”.Le PAM a jugé “totalement inacceptable” toute violence contre ces civils.Sollicitée par l’AFP, l’armée a évoqué des “tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle”, face à un regroupement de “milliers” de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile.Celle-ci a fait état de 23 autres morts dans des bombardements dans le territoire palestinien.- “Les enfants s’endorment affamés” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine”, raconte Qassem Abou Khater, qui s’était rendu à une distribution d’aide.”Les chars (israéliens) tiraient de manière aléatoire sur nous”, dit cet homme de 36 ans qui affirme avoir vu “des dizaines de personnes” mourir devant lui.”La question était: est-ce que j’emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits!”, se lamente-t-il.La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par “la faim et la malnutrition sévère”, signalant au moins trois décès d’enfants au cours de la semaine dernière.”Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s’endorment affamés”, confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants.- “Barbarie” de la guerre -Dans ce contexte, l’armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d’évacuer.Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud.”Ils nous ont lancé des tracts, et nous ne savons pas où nous allons”, a déclaré à l’AFP un homme, Adi Abou Qinnas.”L’ordre de déplacement massif émis par l’armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza”, a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. L’annonce israélienne a inquiété des familles d’otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l’offensive israélienne ne mette en danger leurs proches.Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la “barbarie” de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile fait état de 93 morts dans des tirs israéliens

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de “tirs de l’occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l’aide” en différents points du territoire.Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (nord).Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu’un de ses convois transportant de l’aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, “d’immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs”.Le PAM a jugé “totalement inacceptable” toute violence contre ces civils.Sollicitée par l’AFP, l’armée a évoqué des “tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle”, face à un regroupement de “milliers” de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile.Celle-ci a fait état de 23 autres morts dans des bombardements dans le territoire palestinien.- “Les enfants s’endorment affamés” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine”, raconte Qassem Abou Khater, qui s’était rendu à une distribution d’aide.”Les chars (israéliens) tiraient de manière aléatoire sur nous”, dit cet homme de 36 ans qui affirme avoir vu “des dizaines de personnes” mourir devant lui.”La question était: est-ce que j’emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits!”, se lamente-t-il.La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par “la faim et la malnutrition sévère”, signalant au moins trois décès d’enfants au cours de la semaine dernière.”Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s’endorment affamés”, confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants.- “Barbarie” de la guerre -Dans ce contexte, l’armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d’évacuer.Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud.”Ils nous ont lancé des tracts, et nous ne savons pas où nous allons”, a déclaré à l’AFP un homme, Adi Abou Qinnas.”L’ordre de déplacement massif émis par l’armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza”, a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. L’annonce israélienne a inquiété des familles d’otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l’offensive israélienne ne mette en danger leurs proches.Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la “barbarie” de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile fait état de 93 morts dans des tirs israéliens

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de …

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Orages et pluie-inondation: un mort et six blessés, le sud-est en vigilance orange

Une personne est décédée et six ont été blessées au cours des violents orages qui ont frappé l’est de la France dimanche après-midi et causé d’importants dégâts, alors que sept départements du sud-est restent en vigilance orange orages et huit en vigilance pluie-inondation jusqu’à lundi matin.En Saône-et-Loire, où de nombreuses toitures ont été endommagées ou arrachées, une personne est décédée après être “tombée de son échelle de 5 mètres” en intervenant sur son toît à Saint-Cyr, et une autre personne a été gravement blessée en chutant de son toit à Devrouze, “en lien avec l’épisode orageux”, ont indiqué à l’AFP les pompiers, qui ont comptabilisé 280 interventions sur le département.En Savoie, deux personnes ont été gravement blessées et trois plus légèrement par un arbre qui est tombé sur leur voiture sur une route départementale sur la commune de Flumet dimanche soir, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Les victimes, qui ont du être désincarcérées du véhicule, ont été transportées à l’hôpital d’Albertville, ont-ils ajouté.Météo-France a levé dimanche soir la vigilance orange sur les départements du nord-est et du centre-est, touchés dans l’après-midi par des vents entre 70 et 90km/h voire plus localement, des chutes de grêle et une “activité électrique intense”.Dans le Jura, où les rafales de vent ont atteint jusqu’à 105km/h localement, les orages ont nécessité 130 interventions des sapeurs-pompiers et 4.800 personnes étaient privées d’électricité, a indiqué dans la soirée la préfecture sur X. Les interventions des pompiers, de la gendarmerie, des gestionnaires de voirie et du Conseil départemental “se poursuivent pour rétablir la circulation sur les routes” où des arbres sont tombés, a-t-elle précisé à 22h00.Sur les réseaux sociaux, des images montrent des vents violents, des chutes de grêle et des arbres couchés sur les routes dans les départements concernés. Dans l’Allier, de violentes rafales ont “tourbillonné” et endommagé ou arraché des toitures sur plusieurs communes, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Drôme, l’Isère, les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse restent en vigilance orange orages jusqu’à 6h00 lundi. Les départements alpins et du sud sont également en vigilance orange pluie-inondation jusqu’à 6h00, où les cumuls de pluie pourront atteindre 100 mm, prévient Météo-France.”Ces cumuls peuvent engendrer des problématiques de coulées de boue et/ou de ruissellements”, avertit le service météorologique.

“Fito”, le plus grand narcotrafiquant d’Equateur, extradé vers les Etats-Unis

Le gouvernement équatorien a extradé dimanche vers les Etats-Unis Adolfo Macías, alias “Fito”, le plus grand trafiquant de drogue d’Equateur, arrêté fin juin après un an et demi de cavale, a annoncé l’autorité pénitentiaire.Le parquet américain a accusé en avril “Fito” de trafic de cocaïne et d’armes. John Durham, procureur d’un tribunal de Brooklyn, l’avait …

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Orages et pluie-inondation: un mort, 13 départements du sud-est en vigilance orange dimanche soir

Une personne est décédée en Saône-et-Loire après avoir chuté de son échelle lors des violents orages qui ont frappé l’est de la France dimanche après-midi, causant d’importants dégâts, et treize départements du sud-est restent en vigilance orange aux orages dimanche soir.La victime “est tombée de son échelle de 5 mètres” sur la commune de Saint-Cyr alors qu’elle tentait d’intervenir sur son toît, et une autre personne a été gravement blessée en chutant de son toît à Devrouze, “en lien avec l’épisode orageux en cours”, ont indiqué à l’AFP les pompiers de Saône-et-Loire, où de nombreuses toitures ont été endommagées ou se sont envolées.Météo-France a levé la vigilance orange sur neuf départements du nord-est à 20h00, après le passage de vents violents entre 70 et 90km/h voire plus localement, de chutes de grêle et d’une “activité électrique intense” dans l’après-midi.La perturbation pluvio-orageuse “nécessite une vigilance particulière en lien avec les forts cumuls de pluie attendus”, a-t-elle averti dans son bulletin publié à 20h20. L’Ain, les Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Isère, Loire, Rhône, Savoie, Haute-Savoie et Vaucluse restent concernés.Dans le Jura, où les rafales de vent ont atteint jusqu’à 105km/h localement, les orages ont nécessité 130 interventions des sapeurs-pompiers et 6.100 personnes sont privées d’électricité, a indiqué sur X sa préfecture. “Les gestionnaires des routes sont à l’œuvre pour évacuer les branches et arbres tombés sur les voies mais les conditions de circulation peuvent rester difficiles”, a-t-elle ajouté.Sur les réseaux sociaux, des images montrent des vents violents, des chutes de grêle et des arbres couchés sur les routes dans les départements concernés. Dans l’Allier, de violents coups de vent ont “tourbillonné” et endommagé ou arraché des toitures sur plusieurs communes, ont indiqué les pompiers à l’AFP. Quelque 1.300 foyers sont privés d’électricité selon la préfecture. Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et le Vaucluse sont également placés en vigilance orange pluie-inondation de 20h00 à 06h00. Les cumuls de pluie pourront atteindre 100 mm sur les départements de PACA concernés et le Gard.”Ces cumuls peuvent engendrer des problématiques de coulées de boue et/ou de ruissellements”, avertit Météo-France.A 21h00, les pompiers de Savoie ont indiqué être “débordés” par les interventions notamment du fait des orages.La vigilance orage ne concernera plus que les départements alpins et du sud lundi, jusqu’à 6h00.

Syrie: premier convoi d’aide à Soueida après des violences qui ont fait plus de 1.100 morts

Un premier convoi d’aide humanitaire est entré dimanche dans la ville dévastée de Soueida dans le sud de la Syrie, où un cessez-le-feu est entré en vigueur après une semaine d’affrontements intercommunautaires qui ont fait plus de 1.100 morts selon une ONG.Ces violences, qui interviennent après des massacres de centaines de membres de la communauté alaouite en mars sur le littoral, fragilisent encore plus le pouvoir islamiste d’Ahmad al-Chareh qui s’est pourtant engagé à protéger les minorités, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Les affrontements ont éclaté le 13 juillet entre des groupes druzes et des bédouins sunnites, aux relations tendues depuis des décennies, avant l’intervention des forces de sécurité et de combattants de tribus arabes venus d’autres régions syriennes qui ont pris le parti des bédouins selon des ONG et des témoins.Des journalistes de l’AFP présents en périphérie de Soueida et dans cette ville de quelque 150.000 habitants ont fait état d’une journée calme.Un premier convoi d’aide humanitaire est entré dans la ville sinistrée, privée d’eau et d’électricité et où les vivres commençaient à manquer.Le convoi comprenait 32 véhicules chargés de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires, selon à l’AFP Omar al-Maliki, porte-parole du Croissant-Rouge syrien.La morgue de l’hôpital gouvernemental de Soueida est pleine et des corps jonchent le sol à l’extérieur de l’établissement, a constaté dimanche un photographe de l’AFP.- “Désescalade durable” ? -Les autorités avaient annoncé dans la nuit la fin des combats dans la ville à majorité druze, précisant que celle-ci avait été évacuée par les combattants tribaux. Un porte-parole du Conseil syrien des tribus et clans a confirmé à la chaîne Al-Jazeera que les combattants avaient quitté la ville “en réponse à l’appel de la présidence et aux termes de l’accord” de cessez-le-feu.Samedi, des combattants tribaux étaient entrés dans la partie ouest de la ville, où un correspondant de l’AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés.Sur les murs de maisons de la ville, dans un quartier qui a connu de violents affrontements, les assaillants ont laissé leurs marques: “Porcs de druzes”, “Nous venons vous égorger”, affirment des graffitis, selon un photographe de l’AFP.L’émissaire spécial des Etats-Unis pour la Syrie, Tom Barrack, a affirmé sur X que le prochain pas vers “une désescalade durable est un échange complet d’otages et de détenus, dont la logistique est en cours”.L’annonce du cessez-le-feu par Damas est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre la Syrie et Israël qui affirme vouloir protéger les druzes.Cet accord a permis le déploiement des forces gouvernementales dans la province –mais pas dans la ville même de Soueida– ce que refusait jusqu’alors Israël.Israël, qui abrite une minorité druze, avait bombardé des positions gouvernementales à Soueida et à Damas plus tôt dans la semaine, pour contraindre les forces gouvernementales de se retirer de la région.  – 128.000 déplacés -Les violences ont fait plus de 1.100 morts en une semaine, selon un nouveau bilan fourni par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Selon l’OSDH, ce bilan inclut 427 combattants et 298 civils druzes, dont 194 “exécutés sommairement par des membres des ministères de la Défense et de l’Intérieur”. Dans l’autre camp, 354 membres des forces gouvernementales et 21 bédouins sunnites ont été tués. Par ailleurs, quinze membre des forces gouvernementales ont été tués dans des frappes israéliennes, d’après l’ONG.Près de 128.000 personnes ont été déplacées par les violences, d’après l’Organisation internationale pour les migrations. Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité près de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu l’ex-président Bachar al-Assad, après des affrontements dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.