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Israël promet de poursuivre l’offensive à Gaza après d’intenses frappes ayant fait au moins 330 morts

Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve en janvier, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.L’armée israélienne a revendiqué “des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, dans un communiqué.Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas pour la bande de Gaza a enregistré “plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique”, a déclaré à l’AFP le directeur du ministère, Mohammed Zaqout.Ces frappes, décidées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Israël Katz, font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs”, a indiqué le gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, a-t-il mis en garde. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable par Israël.Et M. Katz a averti mardi que les combats ne cesseraient pas “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, 58 otages sont encore retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a accusé M. Netanyahu de “torpiller” la trêve en vigueur depuis le 19 janvier et de vouloir “sacrifier” les otages encore retenus à Gaza.”La décision de Netanyahu de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers (les otages aux mains du Hamas ou de ses alliés, ndlr) et une condamnation à mort à leur encontre”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Parmi les victimes figure le général Abou Watfa, qui avait la haute main sur la police mais aussi les services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement palestinien.- Conseil de sécurité -Des images diffusées par l’AFP montrent plusieurs personnes blessées transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Selon un responsable israélien s’exprimant sous couvert d’anonymat, ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Une réunion du Conseil prévue avant les frappes est censée se dérouler mardi à 10H00 (14H00 GMT) à New York.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Depuis le début de l’accord de trêve, arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis) après quinze mois de guerre, le Hamas a restitué durant la première phase, qui a expiré le 1er mars, 33 otages incluant huit morts. Et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.Malgré la trêve, l’armée israélienne a régulièrement mené des frappes sur la bande de Gaza ces dernières semaines. Samedi, celles-ci avaient fait neuf morts à Beit Lahia (nord), parmi lesquels quatre journalistes palestiniens, selon la Défense civile de Gaza.

Israël promet de poursuivre l’offensive à Gaza après d’intenses frappes ayant fait au moins 330 morts

Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve en janvier, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.L’armée israélienne a revendiqué “des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, dans un communiqué.Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas pour la bande de Gaza a enregistré “plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique”, a déclaré à l’AFP le directeur du ministère, Mohammed Zaqout.Ces frappes, décidées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Israël Katz, font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs”, a indiqué le gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, a-t-il mis en garde. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable par Israël.Et M. Katz a averti mardi que les combats ne cesseraient pas “tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, 58 otages sont encore retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a accusé M. Netanyahu de “torpiller” la trêve en vigueur depuis le 19 janvier et de vouloir “sacrifier” les otages encore retenus à Gaza.”La décision de Netanyahu de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers (les otages aux mains du Hamas ou de ses alliés, ndlr) et une condamnation à mort à leur encontre”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Parmi les victimes figure le général Abou Watfa, qui avait la haute main sur la police mais aussi les services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement palestinien.- Conseil de sécurité -Des images diffusées par l’AFP montrent plusieurs personnes blessées transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Selon un responsable israélien s’exprimant sous couvert d’anonymat, ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.Le Hamas a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Une réunion du Conseil prévue avant les frappes est censée se dérouler mardi à 10H00 (14H00 GMT) à New York.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Depuis le début de l’accord de trêve, arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis) après quinze mois de guerre, le Hamas a restitué durant la première phase, qui a expiré le 1er mars, 33 otages incluant huit morts. Et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.Malgré la trêve, l’armée israélienne a régulièrement mené des frappes sur la bande de Gaza ces dernières semaines. Samedi, celles-ci avaient fait neuf morts à Beit Lahia (nord), parmi lesquels quatre journalistes palestiniens, selon la Défense civile de Gaza.

Paris: évacuation houleuse de la Gaîté lyrique, occupée pendant trois mois par des migrants

Des coups de matraque et des cris de protestation: les forces de l’ordre ont procédé mardi matin à l’évacuation sous tension de la Gaîté lyrique, lieu culturel au coeur de Paris qui était occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants.Peu avant 06h00 et dans les minutes qui ont suivi, des CRS et gendarmes mobiles ont forcé les cordons formés devant le théâtre par plusieurs dizaines de militants soutenant l’occupation, dans un climat houleux, selon des journalistes de l’AFP sur place.Les forces de l’ordre sont ensuite entrées à l’intérieur de l’édifice situé dans le 3e arrondissement, a constaté une journaliste, qui a également vu de jeunes migrants sortir du bâtiment avec leurs affaires personnelles pour se diriger vers une rue adjacente. De nombreux sacs et valises ont été laissés devant le théâtre. La députée de gauche radicale Danielle Simonnet, présente sur place, a dénoncé auprès de l’AFP une “intervention extrêmement violente”. Les forces de l’ordre “tapent” et “frappent” à coups de matraque, et ce alors que les “jeunes étaient en train de ranger leurs sacs” et que les manifestants étaient “très pacifiques”, a-t-elle déploré.”Nous sommes tous des enfants d’immigrés”, ont scandé lors de l’intervention jeunes migrants et manifestants venus en soutien, encerclés par des membres des forces de l’ordre casqués.Le préfet de police de Paris avait pris lundi un arrêté ordonnant l’évacuation rapide de ce lieu occupé depuis le 10 février par de jeunes migrants venus notamment d’Afrique subsaharienne – jusqu’à 450 environ – demandant à être hébergés et affirmant être des mineurs devant être reconnus comme tels.Le préfet Laurent Nuñez a invoqué un “trouble à l’ordre public” pour justifier l’évacuation. Il a promis que des solutions d’hébergement seraient proposées aux jeunes migrants et que leur situation administrative serait examinée.Des agents de la préfecture d’ÃŽle-de-France chargés de l’hébergement d’urgence, vêtus d’une chasuble rouge, étaient présents mardi matin sur place et discutaient avec de jeunes exilés, a constaté un journaliste de l’AFP.- “On ne tue pas, on ne vole pas” -“Je dois aller à l’école ce matin, à 10H00. Je sais pas quoi dire à mon prof, il faut que je lui laisse un message pour dire que je serai pas là aujourd’hui”, a témoigné auprès de l’AFP un jeune migrant, Adama, se présentant comme un Ivoirien âgé de 15 ans.”Nous on tue pas, on vole pas. On est venus pour s’intégrer”, a-t-il fait valoir.Le 10 décembre, un premier groupe d’environ 200 jeunes migrants rassemblés dans le “Collectif des jeunes du parc de Belleville” s’était installé à la Gaîté lyrique.La Gaîté Lyrique avait annulé sa programmation culturelle depuis le 17 décembre, se disant compréhensive et dénonçant “à la fois l’occupation et l’inaction des autorités”.Depuis le début de l’occupation, la mairie et l’Etat se sont renvoyé la balle. Saisi par la ville de Paris, propriétaire de la salle de spectacle, le juge des référés du tribunal administratif avait ordonné le 13 février l’évacuation dans un délai d’un mois.Mais la mairie a indiqué qu’elle ne ferait pas appel à la force publique, affirmant avoir lancé cette procédure pour forcer l’État, compétent en matière d’hébergement d’urgence, à “prendre ses responsabilités”.Une banderole noire ornait toujours mardi la façade du bâtiment, au-dessus de l’entrée: “Gaîté lyrique occupée. 400 vies en danger, 80 emplois menacés”. Les salariés de l’établissement l’ont accrochée avant de partir le 26 février, exerçant leur droit de retrait alors que, depuis mi-décembre, le lieu culturel était fermé au public.L’occupation de la Gaîté lyrique était devenue emblématique des tensions sur la question migratoire entre militants de gauche radicale, soutenant les exilés, et une extrême droite hostile à leur accueil en France.Le 28 février, le milliardaire et puissant allié de Donald Trump, Elon Musk, avait relayé sur X un article du journal britannique Daily Mail sur la situation du théâtre parisien, fustigeant une “empathie suicidaire” menaçant selon lui la “civilisation”.

Taïwan dit avoir détecté 59 avions chinois autour de l’île en 24 heures

Taïwan a dit mardi avoir détecté 59 avions militaires chinois en 24 heures autour de l’île, un record depuis octobre 2024, quelques jours après que le président Lai Ching-te a qualifié la Chine de “force étrangère hostile”.En plus des 59 avions, neufs navires et deux ballons ont également été détectés dans ce laps de temps, a indiqué le ministère de la Défense mardi. Ces incursions constituent un nombre record depuis les 153 avions repérés le 15 octobre 2024, quand la Chine avait lancé des exercices militaires de grande ampleur en réponse au discours du président taïwanais prononcé à l’occasion de la fête nationale quelques jours plus tôt.Parmi les avions détectés ces dernières 24 heures, 54 ont pris part à des patrouilles de “combat conjoint” de l’Armée chinoise lundi, a précisé le ministère dans des déclarations distinctes.Le ministère des Affaires étrangères chinois avait affirmé lundi à la presse que ces actions constituaient “une réponse résolue à la connivence et au soutien délibéré des forces extérieures à l’égard de l’indépendance de Taïwan et un avertissement sévère aux forces séparatistes indépendantistes de Taïwan”.La Chine a également réitéré ses critiques à l’égard de la décision américaine de supprimer en février du site web du département d’Etat la phrase selon laquelle Washington “ne soutient pas l’indépendance de Taïwan”. Les Etats-Unis ne reconnaissent pas Taïwan diplomatiquement mais restent son principal soutien en matière de sécurité.”Il s’agit d’un nouvel exemple flagrant de la politique délibérée des Etats-Unis qui consiste à utiliser Taïwan pour contenir la Chine et à tolérer et soutenir l’indépendance de Taïwan”, a estimé le ministère des Affaires Etrangères chinois.- “Force étrangère hostile” -Jeudi, le président taïwanais Lai Ching-te avait qualifié la Chine de “force étrangère hostile”, tout en proposant des mesures pour lutter contre l’infiltration croissante de celle-ci à Taïwan.Selon les chiffres officiels taïwanais, le nombre de personnes jugées pour espionnage a fortement augmenté, les militaires retraités et en service étant les cibles principales des approches de Pékin.Le bureau des Affaires continentales (MAC), ministère taïwanais chargé des politiques concernant la Chine, a affirmé mardi que “l’agressive expansion militaire de la Chine menace la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et dans la région”.La Chine considère que Taïwan fait partie de son territoire et n’exclut pas d’employer un jour la force pour placer l’archipel sous son contrôle.Ces dernières années, Pékin a intensifié le déploiement d’avions de chasse et de navires de guerre autour de Taïwan afin d’appuyer sa revendication de souveraineté, que Taipei rejette.

Au moins 121 morts dans des frappes sur Gaza, le Hamas accuse Israël de “torpiller” la trêve

Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 121 morts à Gaza, a annoncé mardi la Défense civile du territoire palestinien, le Hamas accusant Israël de “torpiller” la trêve.”En accord avec l’échelon politique, les Forces de défense israélienne et l’Agence de sécurité intérieure sont en train de mener des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, ont annoncé tôt mardi l’armée israélienne et l’Agence de la sécurité intérieure dans un communiqué commun sur Telegram.Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs”, indique un communiqué du gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, ajoute la même source. Le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a accusé Israël d’avoir décidé de “torpiller” la trêve.La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée par Israël en amont des frappes.Ces frappes ont fait “plus de 121 morts, pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, une organisation de premiers secours dépendant du Hamas.Quatre-vingt-deux morts sont recensés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, les autres décès se répartissant essentiellement entre Nousseirat (centre), Gaza-ville et le nord du territoire, a ajouté M. Bassal.- “Aussi longtemps que nécessaire” -Sur des images diffusées par l’AFP, on peut voir plusieurs personnes blessées être transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès.Selon un responsable israélien qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, ces frappes visent la hiérarchie civile et militaire du Hamas, et l’offensive durera “aussi longtemps que nécessaire”.Ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes” du mouvement, a détaillé ce responsable, qui a évoqué “des dizaines de frappes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.La défense passive a par ailleurs annoncé qu’il n’y aurait pas d’école mardi en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.Benjamin “Netanyahu et son gouvernement extrémiste ont décidé de torpiller l’accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers à Gaza à un sort incertain”, a jugé le Hamas dans un communiqué faisant référence aux otages.L’organisation a appellé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), l’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois de guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.Durant la première phase de l’accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens. Mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.L’attaque du 7-Octobre, conduite dans le sud d’Israël, a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.Sur les 251 personnes enlevées au total lors de l’attaque, il reste 58 otages retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.

Au moins 121 morts dans des frappes sur Gaza, le Hamas accuse Israël de “torpiller” la trêve

Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 121 morts à Gaza, a annoncé mardi la Défense civile du territoire palestinien, le Hamas accusant Israël de “torpiller” la trêve.”En accord avec l’échelon politique, les Forces de défense israélienne et l’Agence de sécurité intérieure sont en train de mener des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza”, ont annoncé tôt mardi l’armée israélienne et l’Agence de la sécurité intérieure dans un communiqué commun sur Telegram.Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz font “suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs”, indique un communiqué du gouvernement israélien.”Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue”, ajoute la même source. Le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a accusé Israël d’avoir décidé de “torpiller” la trêve.La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée par Israël en amont des frappes.Ces frappes ont fait “plus de 121 morts, pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, une organisation de premiers secours dépendant du Hamas.Quatre-vingt-deux morts sont recensés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, les autres décès se répartissant essentiellement entre Nousseirat (centre), Gaza-ville et le nord du territoire, a ajouté M. Bassal.- “Aussi longtemps que nécessaire” -Sur des images diffusées par l’AFP, on peut voir plusieurs personnes blessées être transportées dans la précipitation sur des brancards à l’hôpital Nasser de Khan Younès.Selon un responsable israélien qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, ces frappes visent la hiérarchie civile et militaire du Hamas, et l’offensive durera “aussi longtemps que nécessaire”.Ces frappes “préventives” ont visé “des commandants militaires de grade intermédiaire, des membres de la direction du Hamas ainsi que des infrastructures terroristes” du mouvement, a détaillé ce responsable, qui a évoqué “des dizaines de frappes”.Celles-ci sont menées en vue d’empêcher le Hamas de “reconstituer des forces et de se réarmer”, a-t-il ajouté. L’offensive se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire” et s’étendra au-delà du seul recours à des frappes aériennes, a souligné cette source.La défense passive a par ailleurs annoncé qu’il n’y aurait pas d’école mardi en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.Benjamin “Netanyahu et son gouvernement extrémiste ont décidé de torpiller l’accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers à Gaza à un sort incertain”, a jugé le Hamas dans un communiqué faisant référence aux otages.L’organisation a appellé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à “cesser l’agression” et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza.Dimanche, Israël avait annoncé l’envoi de négociateurs en Egypte pour discuter avec les médiateurs égyptiens de la question des otages.La veille, M. Netanyahu avait “donné instruction” à ses négociateurs “de se préparer à la poursuite des discussions” en vue de la deuxième phase de la trêve, selon son bureau, afin d’obtenir “la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts”.- Point mort -Arraché par les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), l’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après quinze mois de guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.Durant la première phase de l’accord de trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, incluant huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens. Mais les négociations sont depuis restées au point mort.Le Hamas a réclamé de passer aux négociations sur la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide et la libération des derniers otages.Israël, pour sa part, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire et le départ du Hamas.L’attaque du 7-Octobre, conduite dans le sud d’Israël, a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.Sur les 251 personnes enlevées au total lors de l’attaque, il reste 58 otages retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et provoqué un désastre humanitaire.