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Open d’Australie: vainqueur de l’Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien

Qui arrêtera Gaël Monfils ? Le Français, 41e mondial et sacré à Auckland début janvier, a signé samedi contre l’Américain Taylor Fritz (4e) sa première victoire en Grand Chelem contre un membre du top 5 depuis 2008.Devenu en Nouvelle-Zélande le vainqueur de tournoi le plus âgé sur le circuit principal depuis 1977, le Parisien de 38 ans a signé un huitième succès d’affilée, sur le score de 3-6, 7-5, 7-6 (7/1), 6-4.Aces surpuissants, amorties suaves: +La Monf+ a montré une nouvelle fois qu’il n’avait rien perdu de son toucher de balle, finissant par écÅ“urer Fritz au bout d’un combat de plus de trois heures.”Je crois que j’ai fait le job”, a souri Monfils juste après son exploit.”Avec un peu de réussite, me voici en deuxième semaine de l’Open d’Australie”, a-t-il lancé à un public largement acquis à sa cause.Le vétéran du tennis a mis fin samedi à une série de 12 défaites consécutives en Grand Chelem contre des joueurs du top 5, son dernier succès remontant à 2008, contre l’Espagnol David Ferrer lors d’un quart de finale à Roland-Garros.Il rejoint en huitièmes de finale de l’Open d’Australie son compatriote Ugo Humbert (14e), qualifié dès vendredi après l’abandon d’Arthur Fils (21e), blessé au pied.Corentin Moutet (69e) peut encore les rejoindre s’il vainc samedi un autre Américain, le jeune Learner Tien (121e à 19 ans). – Ovation debout -Depuis que les tableaux à 128 joueurs ont été introduits à Melbourne en 1988, seul Roger Federer, lauréat de 20 tournois majeurs, était parvenu à se hisser en huitièmes de finale à un âge plus avancé que Monfils.Comme lors de son unique duel précédent avec Fritz, remporté par le Californien en 2019 déjà à Melbourne, la partie a mal commencé pour Monfils.Après avoir manqué une balle de break à deux jeux partout, le Français se faisait prendre sa mise en jeu sur une double faute (5-3), avant que Fritz confirme sur son service pour s’adjuger la première manche 6-3.Pas découragé par les missiles de Fritz en coup droit, Monfils remettait l’ouvrage sur le métier au deuxième set. A 6-5 en sa faveur, il prenait le service de l’Américain sur un jeu blanc pour rétablir l’égalité à une manche partout (7-5).Tout aussi serré, le 3e set s’est logiquement achevé au tie-break. Dès le premier point, remporté par Monfils après avoir fait visiter tous les recoins du court à son adversaire jusqu’à le dégoûter par un ultime lob, le Français a dicté le ton. Après s’être détaché à 6/0, “La Monf” a remporté le jeu décisif 7/1, recevant aussitôt une ovation debout du public de la Margaret Court Arena.Le Français, impérial au service, a porté l’estocade en breakant Fritz à 4-4 dans le quatrième set avant d’achever le match sur son service par un ultime ace (6-4).

Corée du Sud: Yoon présent au tribunal pour une audience sur la prolongation de sa détention

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est arrivé samedi au tribunal de Séoul qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, a constaté l’AFP, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon est entré dans le sous-sol du Tribunal du district ouest de la capitale à bord d’un fourgon …

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Corée du Sud: Yoon présent au tribunal pour une audience sur la prolongation de sa détention

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est arrivé samedi au tribunal de Séoul qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, a constaté l’AFP, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon est entré dans le sous-sol du Tribunal du district ouest de la capitale à bord d’un fourgon bleu du ministère de la Justice, en provenance du centre de détention où il a été placé mercredi, selon des journalistes de l’AFP.Certains de ses partisans ont tenté d’encercler le véhicule à son arrivée, nombre de soutiens étant rassemblés devant les portes du tribunal depuis vendredi pour faire pression en faveur de leur leader.La décision des juges est attendue dans la soirée ou pour dimanche matin. Une prolongation portera vraisemblablement à 20 jours la durée de détention de Yoon Suk Yeol, donnant le temps aux procureurs de l’inculper. Un refus entraînera au contraire sa remise en liberté.La salle d’audience n’est pas ouverte aux médias, a indiqué à l’AFP la juridiction.Le dirigeant conservateur est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. Il est accusé d’avoir fait vaciller le pays et la démocratie en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait été arrêté à l’issue d’un assaut de six heures lancé avant l’aube par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.Les autorités pouvaient retenir M. Yoon pendant 48 heures en vertu du mandat d’arrêt actif au moment de leur descente. Une extension a été sollicitée vendredi afin de le maintenir enfermé plus longtemps.- Tribunal fermé au public -L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre M. Yoon, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. Yoon Suk Yeol avait assuré par la voix de ses avocats qu’il assisterait à une audience pour s’expliquer, mais il n’est pas venu aux deux premières.Dans la foulée de son arrestation, il a affirmé avoir choisi d’obéir aux autorités pour éviter toute “effusion de sang”, disant ne pas reconnaître pour autant la légalité des enquêtes sur lui.L’ex-magistrat était retranché chez lui depuis des semaines, protégé par son service de sécurité, resté fidèle et qui avait fait échouer une première tentative de l’arrêter début janvier.Le tribunal appelé à se prononcer sur la prolongation de sa détention a fermé au public vendredi soir, faisant état d’inquiétudes en matière de sécurité.M. Yoon garde pour le moment le silence face aux enquêteurs essayant de l’interroger sur son coup de force, qu’il avait justifié au moment des faits par sa volonté de protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et des “éléments hostiles à l’Etat”.

Corée du Sud: Yoon présent au tribunal pour une audience sur la prolongation de sa détention

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est arrivé samedi au tribunal de Séoul qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, a constaté l’AFP, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon est entré dans le sous-sol du Tribunal du district ouest de la capitale à bord d’un fourgon bleu du ministère de la Justice, en provenance du centre de détention où il a été placé mercredi, selon des journalistes de l’AFP.Certains de ses partisans ont tenté d’encercler le véhicule à son arrivée, nombre de soutiens étant rassemblés devant les portes du tribunal depuis vendredi pour faire pression en faveur de leur leader.La décision des juges est attendue dans la soirée ou pour dimanche matin. Une prolongation portera vraisemblablement à 20 jours la durée de détention de Yoon Suk Yeol, donnant le temps aux procureurs de l’inculper. Un refus entraînera au contraire sa remise en liberté.La salle d’audience n’est pas ouverte aux médias, a indiqué à l’AFP la juridiction.Le dirigeant conservateur est sous le coup de plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. Il est accusé d’avoir fait vaciller le pays et la démocratie en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait été arrêté à l’issue d’un assaut de six heures lancé avant l’aube par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.Les autorités pouvaient retenir M. Yoon pendant 48 heures en vertu du mandat d’arrêt actif au moment de leur descente. Une extension a été sollicitée vendredi afin de le maintenir enfermé plus longtemps.- Tribunal fermé au public -L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre M. Yoon, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. Yoon Suk Yeol avait assuré par la voix de ses avocats qu’il assisterait à une audience pour s’expliquer, mais il n’est pas venu aux deux premières.Dans la foulée de son arrestation, il a affirmé avoir choisi d’obéir aux autorités pour éviter toute “effusion de sang”, disant ne pas reconnaître pour autant la légalité des enquêtes sur lui.L’ex-magistrat était retranché chez lui depuis des semaines, protégé par son service de sécurité, resté fidèle et qui avait fait échouer une première tentative de l’arrêter début janvier.Le tribunal appelé à se prononcer sur la prolongation de sa détention a fermé au public vendredi soir, faisant état d’inquiétudes en matière de sécurité.M. Yoon garde pour le moment le silence face aux enquêteurs essayant de l’interroger sur son coup de force, qu’il avait justifié au moment des faits par sa volonté de protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et des “éléments hostiles à l’Etat”.

Gaza: Israël avalise l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche

Le gouvernement israélien a donné samedi le feu vert final à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie à l’entrée en vigueur dimanche d’une trêve assortie de la libération de premiers otages israéliens en échange de détenus palestiniens.Annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, cet accord ambitionne …

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Gaza: Israël avalise l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche

Le gouvernement israélien a donné samedi le feu vert final à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie à l’entrée en vigueur dimanche d’une trêve assortie de la libération de premiers otages israéliens en échange de détenus palestiniens.Annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, cet accord ambitionne de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre” qui a fait en plus de 15 mois des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien dévasté, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Mais dans l’attente du début de la trêve, fixé à dimanche, à la veille de l’investiture lundi du président américain élu, Donald Trump, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, faisant plus de 100 morts depuis mercredi, selon les secours.Le Conseil des ministres a approuvé tôt samedi le plan, malgré l’opposition de ministres d’extrême droite. La trêve doit entrer en vigueur dimanche mais le gouvernement n’en a pas précisé l’heure.Le Hamas a déjà annoncé avoir approuvé les termes de l’accord et s’engager à les respecter.Dans sa recommandation en faveur du projet, le cabinet de sécurité israélien avait jugé, “après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé”, que celui-ci soutenait “la réalisation des objectifs de guerre”.L’accord prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7-Octobre. En échange, Israël va relâcher 737 prisonniers palestiniens, a annoncé le ministère de la Justice, précisant que leur libération n’interviendra pas avant 16H00 dimanche (14H00 GMT).Parmi les prisonniers appelés à être libérés se trouve Zakaria Zubeidi, responsable de plusieurs attentats contre des civils israéliens et ex-leader des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah, qui s’était évadé d’une prison israélienne en 2021.La fin définitive des hostilités sera négociée durant la première phase.De premières libérations d’otages devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement. Selon un responsable militaire israélien, trois points d’accueil ont été mis en place sur la frontière avec Gaza, d’où les otages, pris en charge par des médecins, seront conduits vers des hôpitaux.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois Israéliennes.Les autorités israéliennes ont désigné vendredi 95 détenus libérables dès dimanche, des femmes et mineurs en majorité, pour la plupart arrêtés après le 7-Octobre, et indiqué avoir pris des mesures pour “prévenir toute manifestation publique de joie” à leur sortie. Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figurent au sein de la liste des 33 premiers otages libérables, selon Paris.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions (…), j’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit vendredi à Tel-Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, enlevé à Nir Oz.- “Espoir” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés par les bombes et combats se préparent à rentrer chez eux. “Je vais (…) retirer les décombres de la maison et placer ma tente sur les gravats”, anticipe Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour dormir, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre”, ajoute cette mère de dix enfants.  Beaucoup “trouveront leur quartier entier détruit” sans aucun service essentiel, avertit Mohamed Khatib, de l’organisation Medical Aid for Palestine à Gaza. “La souffrance va continuer (…) mais au moins il y a un espoir”, ajoute-t-il, alors que les organisations humanitaires anticipent des obstacles considérables pour venir en aide à la population.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Elle a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Trois phases -L’accord, fruit de laborieuses négociations, a été débloqué à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.  Outre les premières libérations d’otages, la première phase comprend, selon le président américain, Joe Biden, “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Vendredi, des médiateurs égyptiens, qataris, américains et israéliens sont convenus de mettre en place une salle d’opérations conjointe au Caire pour “assurer une coordination efficace” et le respect des conditions de la trêve, et de faciliter l’entrée de 600 camions d’aide par jour, a indiqué un source égyptienne informée à Al-Qahera News.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.L’Autorité palestinienne, rivale du mouvement islamiste, est prête à “assumer pleinement ses responsabilités” à Gaza, a déclaré vendredi son président, Mahmoud Abbas dans sa première déclaration après l’annonce de l’accord.Considérablement affaibli, le Hamas est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Gaza: Israël avalise l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche

Le gouvernement israélien a donné samedi le feu vert final à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie à l’entrée en vigueur dimanche d’une trêve assortie de la libération de premiers otages israéliens en échange de détenus palestiniens.Annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, cet accord ambitionne de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre” qui a fait en plus de 15 mois des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien dévasté, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Mais dans l’attente du début de la trêve, fixé à dimanche, à la veille de l’investiture lundi du président américain élu, Donald Trump, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, faisant plus de 100 morts depuis mercredi, selon les secours.Le Conseil des ministres a approuvé tôt samedi le plan, malgré l’opposition de ministres d’extrême droite. La trêve doit entrer en vigueur dimanche mais le gouvernement n’en a pas précisé l’heure.Le Hamas a déjà annoncé avoir approuvé les termes de l’accord et s’engager à les respecter.Dans sa recommandation en faveur du projet, le cabinet de sécurité israélien avait jugé, “après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé”, que celui-ci soutenait “la réalisation des objectifs de guerre”.L’accord prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7-Octobre. En échange, Israël va relâcher 737 prisonniers palestiniens, a annoncé le ministère de la Justice, précisant que leur libération n’interviendra pas avant 16H00 dimanche (14H00 GMT).Parmi les prisonniers appelés à être libérés se trouve Zakaria Zubeidi, responsable de plusieurs attentats contre des civils israéliens et ex-leader des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah, qui s’était évadé d’une prison israélienne en 2021.La fin définitive des hostilités sera négociée durant la première phase.De premières libérations d’otages devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement. Selon un responsable militaire israélien, trois points d’accueil ont été mis en place sur la frontière avec Gaza, d’où les otages, pris en charge par des médecins, seront conduits vers des hôpitaux.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois Israéliennes.Les autorités israéliennes ont désigné vendredi 95 détenus libérables dès dimanche, des femmes et mineurs en majorité, pour la plupart arrêtés après le 7-Octobre, et indiqué avoir pris des mesures pour “prévenir toute manifestation publique de joie” à leur sortie. Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figurent au sein de la liste des 33 premiers otages libérables, selon Paris.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions (…), j’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit vendredi à Tel-Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, enlevé à Nir Oz.- “Espoir” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés par les bombes et combats se préparent à rentrer chez eux. “Je vais (…) retirer les décombres de la maison et placer ma tente sur les gravats”, anticipe Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour dormir, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre”, ajoute cette mère de dix enfants.  Beaucoup “trouveront leur quartier entier détruit” sans aucun service essentiel, avertit Mohamed Khatib, de l’organisation Medical Aid for Palestine à Gaza. “La souffrance va continuer (…) mais au moins il y a un espoir”, ajoute-t-il, alors que les organisations humanitaires anticipent des obstacles considérables pour venir en aide à la population.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Elle a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Trois phases -L’accord, fruit de laborieuses négociations, a été débloqué à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.  Outre les premières libérations d’otages, la première phase comprend, selon le président américain, Joe Biden, “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Vendredi, des médiateurs égyptiens, qataris, américains et israéliens sont convenus de mettre en place une salle d’opérations conjointe au Caire pour “assurer une coordination efficace” et le respect des conditions de la trêve, et de faciliter l’entrée de 600 camions d’aide par jour, a indiqué un source égyptienne informée à Al-Qahera News.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.L’Autorité palestinienne, rivale du mouvement islamiste, est prête à “assumer pleinement ses responsabilités” à Gaza, a déclaré vendredi son président, Mahmoud Abbas dans sa première déclaration après l’annonce de l’accord.Considérablement affaibli, le Hamas est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.