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En Colombie, les affrontements impliquant l’ELN font plus de 80 morts et 11.000 déplacés

L’attaque sanglante de la guérilla de l’ELN contre des dissidents des FARC et la population civile a fait plus de 80 morts et 11.000 déplacés depuis jeudi dans la région colombienne du Catatumbo (nord-est), frontalière du Venezuela.”Nous estimons que plus de 80 personnes ont perdu la vie”, a indiqué, dans un communiqué, William Villamizar, le …

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Trêve à Gaza: Israël relâche 90 Palestiniens après la libération de trois otages par le Hamas

Israël a relâché lundi 90 détenus palestiniens quelques heures après que trois otages israéliennes ont été libérées par le Hamas, dans le cadre du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dévastée par plus de 15 mois de guerre.La trêve est entrée en vigueur dimanche à 09H15 GMT …

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Trêve à Gaza: Israël relâche 90 Palestiniens après la libération de trois otages par le Hamas

Israël a relâché lundi 90 détenus palestiniens quelques heures après que trois otages israéliennes ont été libérées par le Hamas, dans le cadre du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dévastée par plus de 15 mois de guerre.La trêve est entrée en vigueur dimanche à 09H15 GMT avec près de trois heures de retard, le Hamas ayant tardé à fournir la liste des trois otages israéliennes devant être libérées le jour même. Le mouvement a fait état de “complications sur le terrain” et de “la poursuite des bombardements”.En fin d’après-midi, un dirigeant du Hamas à déclaré à l’AFP que “les trois otages” avaient été “remises au Comité international de la Croix-Rouge” à Gaza-ville (nord), puis l’armée israélienne a confirmé leur arrivée en Israël.Il s’agit de l’Israélo-britannique Emily Damari (28 ans) et de l’Israélo-roumaine Doron Steinbrecher (31), capturées au kibboutz Kfar Aza, ainsi que de Romi Gonen (24), enlevée au festival de musique Nova, lors de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.Peu après minuit lundi, l’Autorité pénitentiaire israélienne a indiqué que “90 terroristes” avaient été “libérés” de la prison militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée, et d’un centre de détention à Jérusalem.Des centaines de personnes ont suivi le passage des bus transportant les prisonniers sur une route de Beitunia menant à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, en brandissant des drapeaux palestiniens et d’autres de divers mouvements politiques palestiniens, notamment celui du Hamas, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.A l’ouverture des portes, une foule en liesse les a accueillis avec des larmes de joie, des embrassades, des chants et des feux d’artifice.”L’attente était extrêmement difficile. Mais grâce à Dieu, nous étions certains qu’un jour nous serions libérés”, souffle la journaliste Bouchra al-Tawil, emprisonnée en mars 2024 et membre de ce contingent majoritairement composé de femmes et d’enfants.- “Destructions” -Pendant ce temps, dans la bande de Gaza, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route au milieu d’un paysage apocalyptique pour rentrer chez eux.”Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons” en raison de “l’ampleur des destructions”, s’est désolée à Rafah (nord) Maria Gad El Haq, qui fait partie des 2,4 millions de Palestiniens dont la majorité a été déplacée par la guerre.L’entrée en vigueur de l’accord, intervenu à la veille du retour à la Maison Blanche de Donald Trump, nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, bien que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait prévenu qu’Israël se réservait “le droit de reprendre la guerre si besoin”.La branche armée du Hamas a dit que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël.Entre le début prévu de la trêve et son entrée en vigueur effective, Israël a mené des frappes à Gaza qui ont tué huit Palestiniens, selon la Défense civile locale.Annoncé mercredi par les médiateurs — Qatar, Etats-Unis, Egypte –, l’accord ambitionne à terme, selon Doha, de déboucher sur la “fin définitive” de la guerre.Selon ses termes, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés dans une première phase de six semaines.En échange, les autorités israéliennes ont dit qu’elles libéreraient dans ce délai quelque 1.900 Palestiniens.L’accord de trêve précise par ailleurs que 236 Palestiniens condamnés à perpétuité pour avoir commis ou participé à des attaques ou attentats et devant être libérés dans le cadre de l’échange, seront exilés, essentiellement vers le Qatar ou la Turquie.- “Etat stable” -Les trois jeunes Israéliennes libérées dimanche ont “traversé l’enfer” après 471 jours de captivité, a réagi M. Netanyahu à leur arrivée en Israël.Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, a déclaré qu'”entre trois et quatre femmes enlevées” seraient “libérées chaque semaine”.Un haut responsable du Hamas a ensuite indiqué à l’AFP que la prochaine libération aurait lieu “samedi prochain”.Les ex-otages, qui ont retrouvé leurs proches, ont été transférées à l’hôpital Sheba, près de Tel-Aviv, qui a indiqué qu’elles étaient “dans un état stable”.Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des milliers de personnes ont accueilli leur retour avec larmes, chants, applaudissements et étreintes.- “Obstacles” -Quelques minutes après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, qui prévoit également une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza, l’ONU a annoncé l’arrivée des premiers camions d’aide.Selon l’Egypte, l’accord prévoit “l’entrée de 600 camions d’aide par jour”. D’après un responsable égyptien, “260 camions d’aide et 16 de carburant” étaient entrés en fin de journée dimanche.”Nous essayons d’atteindre un million de personnes dans les plus brefs délais”, a déclaré à l’AFP Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial.Pendant la première phase de la trêve seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.Selon Joe Biden, la première phase comprend aussi un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 91 restent otages à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.Bombardé sans répit par Israël pendant plus d’un an, le système de santé s’est effondré dans le petit territoire palestinien. L’Organisation mondiale de la santé a averti dimanche que le restaurer sera “une tâche complexe et difficile”.

Trêve à Gaza: Israël relâche 90 Palestiniens après la libération de trois otages par le Hamas

Israël a relâché lundi 90 détenus palestiniens quelques heures après que trois otages israéliennes ont été libérées par le Hamas, dans le cadre du cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza dévastée par plus de 15 mois de guerre.La trêve est entrée en vigueur dimanche à 09H15 GMT avec près de trois heures de retard, le Hamas ayant tardé à fournir la liste des trois otages israéliennes devant être libérées le jour même. Le mouvement a fait état de “complications sur le terrain” et de “la poursuite des bombardements”.En fin d’après-midi, un dirigeant du Hamas à déclaré à l’AFP que “les trois otages” avaient été “remises au Comité international de la Croix-Rouge” à Gaza-ville (nord), puis l’armée israélienne a confirmé leur arrivée en Israël.Il s’agit de l’Israélo-britannique Emily Damari (28 ans) et de l’Israélo-roumaine Doron Steinbrecher (31), capturées au kibboutz Kfar Aza, ainsi que de Romi Gonen (24), enlevée au festival de musique Nova, lors de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.Peu après minuit lundi, l’Autorité pénitentiaire israélienne a indiqué que “90 terroristes” avaient été “libérés” de la prison militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée, et d’un centre de détention à Jérusalem.Des centaines de personnes ont suivi le passage des bus transportant les prisonniers sur une route de Beitunia menant à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, en brandissant des drapeaux palestiniens et d’autres de divers mouvements politiques palestiniens, notamment celui du Hamas, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.A l’ouverture des portes, une foule en liesse les a accueillis avec des larmes de joie, des embrassades, des chants et des feux d’artifice.”L’attente était extrêmement difficile. Mais grâce à Dieu, nous étions certains qu’un jour nous serions libérés”, souffle la journaliste Bouchra al-Tawil, emprisonnée en mars 2024 et membre de ce contingent majoritairement composé de femmes et d’enfants.- “Destructions” -Pendant ce temps, dans la bande de Gaza, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route au milieu d’un paysage apocalyptique pour rentrer chez eux.”Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons” en raison de “l’ampleur des destructions”, s’est désolée à Rafah (nord) Maria Gad El Haq, qui fait partie des 2,4 millions de Palestiniens dont la majorité a été déplacée par la guerre.L’entrée en vigueur de l’accord, intervenu à la veille du retour à la Maison Blanche de Donald Trump, nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, bien que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait prévenu qu’Israël se réservait “le droit de reprendre la guerre si besoin”.La branche armée du Hamas a dit que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël.Entre le début prévu de la trêve et son entrée en vigueur effective, Israël a mené des frappes à Gaza qui ont tué huit Palestiniens, selon la Défense civile locale.Annoncé mercredi par les médiateurs — Qatar, Etats-Unis, Egypte –, l’accord ambitionne à terme, selon Doha, de déboucher sur la “fin définitive” de la guerre.Selon ses termes, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés dans une première phase de six semaines.En échange, les autorités israéliennes ont dit qu’elles libéreraient dans ce délai quelque 1.900 Palestiniens.L’accord de trêve précise par ailleurs que 236 Palestiniens condamnés à perpétuité pour avoir commis ou participé à des attaques ou attentats et devant être libérés dans le cadre de l’échange, seront exilés, essentiellement vers le Qatar ou la Turquie.- “Etat stable” -Les trois jeunes Israéliennes libérées dimanche ont “traversé l’enfer” après 471 jours de captivité, a réagi M. Netanyahu à leur arrivée en Israël.Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, a déclaré qu'”entre trois et quatre femmes enlevées” seraient “libérées chaque semaine”.Un haut responsable du Hamas a ensuite indiqué à l’AFP que la prochaine libération aurait lieu “samedi prochain”.Les ex-otages, qui ont retrouvé leurs proches, ont été transférées à l’hôpital Sheba, près de Tel-Aviv, qui a indiqué qu’elles étaient “dans un état stable”.Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des milliers de personnes ont accueilli leur retour avec larmes, chants, applaudissements et étreintes.- “Obstacles” -Quelques minutes après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, qui prévoit également une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza, l’ONU a annoncé l’arrivée des premiers camions d’aide.Selon l’Egypte, l’accord prévoit “l’entrée de 600 camions d’aide par jour”. D’après un responsable égyptien, “260 camions d’aide et 16 de carburant” étaient entrés en fin de journée dimanche.”Nous essayons d’atteindre un million de personnes dans les plus brefs délais”, a déclaré à l’AFP Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial.Pendant la première phase de la trêve seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.Selon Joe Biden, la première phase comprend aussi un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 91 restent otages à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.Bombardé sans répit par Israël pendant plus d’un an, le système de santé s’est effondré dans le petit territoire palestinien. L’Organisation mondiale de la santé a averti dimanche que le restaurer sera “une tâche complexe et difficile”.

Près de Ramallah, larmes de joie et embrassades pour les Palestiniens libérés par Israël

Embrassades, chants et larmes de joie: les 90 premiers prisonniers palestiniens relâchés par Israël après l’entrée en vigueur de sa trêve avec le Hamas ont été accueillis par une foule en liesse à Beitunia, en Cisjordanie occupée.Les bus des prisonniers libérés sont arrivés à 02H00 lundi (00H00 GMT) dans cette banlieue de Ramallah habituellement tranquille.A l’ouverture des portes, les centaines de personnes à attendre leur retour ont rompu le calme avec des larmes de joie, des chants, des embrassades et des feux d’artifice.La journaliste palestinienne Bouchra al-Tawil, emprisonnée en mars 2024, fait partie de ce premier contingent de 90 détenus relâchés dans la première phase de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, entrée en vigueur dimanche matin.Parmi eux, majoritairement des femmes et des enfants, échangés contre trois otages israéliennes remises l’après-midi de la veille aux autorités d’Israël.Quelque 1.900 Palestiniens doivent être libérés au total au cours des 42 prochains jours de cessez-le-feu, contre 33 otages israéliens retenus à Gaza par le Hamas, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 en menant une attaque sans précédent sur le sol israélien.”L’attente était extrêmement difficile. Mais grâce à Dieu, nous étions certains qu’un jour nous serions libérés”, souffle Bouchra al-Tawil, dont le transfert avait commencé à 03H00 du matin dimanche.Son père “est encore prisonnier”, rappelle-t-elle. Avant d’ajouter: “Mais je viens de recevoir la bonne nouvelle qu’il sera relâché dans le cadre de cet accord”.- “Communion” -Ils étaient nombreux à patienter dans le froid piquant de la nuit, autour de dizaines de feux allumés sur une colline donnant une vue dégagée sur la prison israélienne d’Ofer, guettant le départ des bus.”On est venu ici pour voir, et être en communion avec toutes les familles des prisonniers qui sont libérés aujourd’hui”, disait à l’AFP Amanda Abou Charkh, 23 ans, arrivée de Ramallah avec ses parents. Mohammad, jeune homme de 20 ans venu avec des collègues de travail et qui ne souhaite pas donner son nom, ne comptait pas partir avant d’avoir vu la libération.Lui-même récemment relâché d’Ofer, il expliquait avoir ressenti “une grande joie” pour les familles.”Je connais beaucoup de gens en prison, il y a des innocents, des enfants, des femmes”, égrainait-t-il.Parmi les centaines de prisonniers palestiniens devant être libérés durant cette première phase de la trêve, un très grand nombre ont été placés en détention administrative, régime permettant d’incarcérer des personnes sans que les accusations pesant contre elles ne leur soient communiquées, après le 7-Octobre.La liste des libérables compte aussi plus de 200 prisonniers purgeant des peines à perpétuité pour avoir commis ou participé à des attaques au cours desquels des Israéliens ont été tués.Sur un rond-point de la ville, proche de la route menant à la prison, des centaines de personnes s’étaient aussi réunies dans l’espoir d’être les premières à accueillir les prisonniers. Avec des drapeaux palestiniens et d’autres du Hamas, chantant pour faire passer le temps.- “Beaucoup de larmes” -Une jeune fille de 18 ans attendait là sa mère, arrêtée en janvier 2024 dans leur maison du nord de la Cisjordanie.”Elle nous racontera son séjour en prison et nous, nous lui parlerons de notre vie sans elle, je sais d’avance qu’il y aura beaucoup de larmes”, anticipait-elle, entourée par sa tante, son frère et sa soeur.Ne souhaitant pas donner son nom par peur des répercussions pour sa famille, elle avait tenu à préciser que sa mère, une infirmière ayant fait de longues études, avait été arrêtée pour avoir écrit ou aimé des messages sur les réseaux sociaux concernant les activistes palestiniens, des accusations selon elle “ridicules”.A côté, Ouday, un homme refusant de donner son nom de famille pour ne pas compromettre la libération de son fils, racontait une histoire similaire: ils ont tous deux été arrêtés pour des messages écrits sur les réseaux sociaux au tout début de la guerre. Lui a été libéré mais son fils est resté derrière les barreaux.”J’ai été en prison, et je sais ce qui s’y passe”, assurait-il, en référence aux conditions de détention des Palestiniens par Israël dénoncées par plusieurs organisations de défense des droits humains.Bien que son fils “ne figure pas sur la liste” des détenus qui devaient être libérés ce soir, il souhaitait partager la joie des familles.S’affirmant heureux pour les otages israéliennes libérées de Gaza, il avait conclu: “Vous ne pouvez pas penser qu’à vous ou qu’à votre fils”.

Près de Ramallah, larmes de joie et embrassades pour les Palestiniens libérés par Israël

Embrassades, chants et larmes de joie: les 90 premiers prisonniers palestiniens relâchés par Israël après l’entrée en vigueur de sa trêve avec le Hamas ont été accueillis par une foule en liesse à Beitunia, en Cisjordanie occupée.Les bus des prisonniers libérés sont arrivés à 02H00 lundi (00H00 GMT) dans cette banlieue de Ramallah habituellement tranquille.A …

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Macron donne ses orientations aux armées, face à Trump et à l'”accélération” des menaces

Emmanuel Macron doit donner lundi “ses orientations” aux armées face à “une accélération” des menaces qui nécessite à ses yeux un vrai sursaut de l’Europe, lors d’une cérémonie de voeux qui coïncide avec l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.Le chef de l’Etat se rend à Cesson-Sévigné, près de Rennes, pour ce rendez-vous annuel qu’il place cette fois sous le signe “de l’innovation, du cyber et de l’intelligence artificielle” à trois semaines du sommet sur l’IA qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.Ce quartier militaire accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, “créé en 2024 pour garantir la supériorité opérationnelle des forces terrestres”, souligne l’Elysée.Ces dernières années, les vÅ“ux aux armées ont été l’occasion pour le président de défendre la loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030, qui prévoit 413 milliards d’euros pour répondre à la multiplication des tensions internationales.”Au terme de la loi de programmation militaire, nous aurons doublé notre budget militaire en dix ans. Quel pays peut en dire autant? Et nous n’avons pas attendu 2022″ et l’invasion russe de l’Ukraine “pour nous réveiller”, a-t-il déjà plaidé le 6 janvier devant les ambassadeurs de France.Emmanuel Macron, chef des armées, pourrait donc reprendre l’avertissement de Sébastien Lecornu. Son ministre des Armées a prévenu début janvier que l’absence de budget pour 2025, en jachère en raison de la crise politique, était une “menace” pour “le réarmement” du pays car elle suspend la hausse de crédits prévue par la LPM, de 3,3 milliards cette année.Cette augmentation n’est “pas négociable” malgré le contexte général de restrictions budgétaires, a-t-il mis en garde.- “Allié solide” -Le déplacement en Bretagne tombe le jour de l’investiture de Donald Trump à Washington, à laquelle assisteront d’autres dirigeants, comme la Première ministre italienne Giorgia Meloni, mais pas Emmanuel Macron, qui n’a pas été invité.”Il y a forcément un écho, car l’élection de Trump pose des questions sur la guerre en Ukraine, le rôle de l’Otan…”, glisse un proche du président, qui s’attend à des “annonces”.”Si on décide d’être faibles et défaitistes, il y a peu de chances d’être respectés par les Etats-Unis d’Amérique du président Trump”, avait martelé Emmanuel Macron dans son discours aux ambassadeurs.Il avait affirmé la nécessité de “coopérer” avec le tribun populiste, qui “sait qu’il a en France un allié solide”. Mais il avait surtout réitéré son appel, qu’il devrait encore détailler lundi, à un “réveil stratégique” européen.”Il y a une accélération, une transformation de la menace et un changement profond de l’environnement stratégique”, avait-il dit le 6 janvier, évoquant “la Russie qui a complètement transformé son industrie de guerre et qui produit aujourd’hui autant que la totalité des Européens”, les Etats-Unis qui “ont des discussions stratégiques de plus en plus désinhibées” et la Chine qui se dote d’un arsenal “dont la magnitude n’est pas à notre échelle”.”Il faut aller maintenant beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, “avec un programme massif d’investissements européens”, en assumant “une préférence européenne” dans le domaine de l’armement, avait-il insisté.L’arrivée de Donald Trump pourrait aussi être l’occasion pour Emmanuel Macron d’en dire davantage sur les “garanties de sécurité” que l’Europe pourrait fournir à Kiev dans le cadre d’un éventuel règlement négocié avec Moscou.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit mi-janvier avoir discuté avec son homologue français d’un éventuel “déploiement de contingents” militaires étrangers dans son pays.L’idée de déployer des troupes européennes en Ukraine fait l’objet de discussions en coulisses parmi les alliés de Kiev. Elles pourraient servir à assurer le maintien d’un hypothétique cessez-le-feu, auquel a notamment appelé le président élu américain.

Open d’Australie: l’Ukrainienne Svitolina domine une Russe, Sinner, Swiatek et Monfils attendus

L’Ukrainienne Elina Svitolina, 27e mondiale, a remporté lundi son huitième de finale contre la Russe Veronika Kudermetova (75e) à l’Open d’Australie, lançant une journée où joueront également Jannik Sinner (1er), Iga Swiatek (2e) et le vétéran français Gaël Monfils.Lundi, le journaliste australien épinglé par la star serbe Novak Djokovic pour des commentaires jugés “insultants” à son égard et envers les supporters serbes a par ailleurs réitéré ses “excuses”.”J’ai immédiatement pris contact avec l’équipe de Djokovic pour leur présenter mes excuses (…) pour tout manque de respect ressenti par Novak et dont je suis à l’origine. Aujourd’hui (lundi), je ne peux que réitérer ces excuses à Novak”, a déclaré le présentateur Tony Jones lors d’une émission sur la chaîne Channel 9, trois jours après avoir parodié les chants des supporters serbes d’une façon jugée offensante par Djokovic.Svitolina bat Kudermetova, Swiatek part favoritePremier duel programmé lundi sur le court de la Rod Laver Arena, le match entre Elina Svitolina et Veronika Kudermetova a tourné à l’avantage de l’Ukrainienne en deux sets (6-4, 6-1), après que celle-ci a tout de même été menée 4-1 dans la première manche.”J’ai simplement essayé de me battre, c’est la seule chose que tu puisses faire quand les choses ne vont pas dans ton sens”, a réagi Svitolina.Comme d’ordinaire depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, les deux joueuses n’ont pas posé ensemble pour la photo officielle au début de la partie et ne se sont pas serré la main à la fin du match.Lors des deux précédentes confrontations entre Svitolina et Kudermetova, déjà sur dur, la Russe s’était imposée à chaque fois.Au prochain tour, Svitolina sera opposée à la Kazakhe Elena Rybakina (7e) ou à l’Américaine Madison Keys (14e), qui compte le plus de victoires (10) sur le circuit WTA depuis le début de la saison.En début de soirée, la 2e mondiale Iga Swiatek doit disputer son huitième de finale contre la surprenante allemande Eva Lys (128e), défaite en qualifications mais repêchée à la suite d’un forfait.Le seul duel précédent entre la Polonaise et l’Allemande s’était soldé par une victoire de Swiatek en 2022.Sinner et Monfils en haut de l’afficheAprès la qualification dimanche de Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e), qui s’affronteront en quarts de finale dans le premier choc majeur du tableau masculin, c’est au tour du tenant du titre Jannik Sinner de disputer son huitième de finale.L’Italien de 23 ans affronte à partir de 14H00 (03H00 GMT, 04H00 heure française) le Danois Holger Rune (13e). Ce dernier a remporté en 2022 et 2023 ses deux premiers duels avec le N.1 mondial, avant de perdre les deux suivants. En cas de victoire, Sinner atteindrait le 10e quart de finale de sa carrière en Grand Chelem et égalerait son compatriote Nicola Pietrangeli, jusqu’ici le joueur de tennis italien le plus souvent présent à ce stade de la compétition dans les tournois majeurs.Holger Rune est pour sa part à un match de devenir le premier Danois à atteindre les quarts de finale à l’Open d’Australie.Le vainqueur défiera au prochain tour l’Américain Alex Michelsen (42e) ou l’Australien Alex De Minaur (8e), dont le huitième de finale est prévu dans la soirée à Melbourne.A plus de 38 ans, le vétéran français Gaël Monfils (41e) tentera pour sa part de prolonger sa série de huit matches sans défaite.Récent vainqueur du tournoi d’Auckland, un sacre qui a fait de lui le joueur le plus âgé depuis 1977 à s’adjuger un titre sur le circuit principal, le Parisien sera opposé au jeune Américain Ben Shelton, 20e mondial à 22 ans.Double quart-de-finaliste à Melbourne, en 2016 et en 2022, Monfils deviendra en cas de victoire le joueur de simple français à avoir remporté le plus de matches à l’Open d’Australie (38), devant Jo-Wilfried Tsonga.Le vainqueur de ce duel franco-américain jouera en quart de finale contre l’Italien Lorenzo Sonego (55e) ou la jeune pépite américaine Learner Tien (121e).