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A Damas, les vendeurs de téléphones soulagés après des années de “terreur” sous Assad

Dans son magasin de téléphones à Damas, Abdel Razzaq Hamra respire enfin: il n’a plus à subir “la terreur des forces de sécurité” qui faisaient respecter, à coups de perquisitions et d’arrestations, le monopole d’une compagnie liée au président syrien déchu Bachar al-Assad.Ce commerçant de 33 ans raconte avoir été arrêté à trois reprises depuis 2020, avoir été battu en prison et avoir perdu pour 10.000 dollars de marchandises.Les forces de sécurité effectuaient des descentes dans son quartier du centre de Damas, où s’alignent les magasins de téléphones.”S’ils trouvaient un appareil sans le logo d’Emmatel” une entreprise liée au régime de Bachar al-Assad qui monopolisait le marché, “ils confisquaient tout” raconte à l’AFP Abdel Razzaq Hamra.”Ils m’accusaient de ne pas travailler avec Emmatel (…) alors ils m’ont mis en prison pendant 101 jours”, dit-il.Emmatel a été fondée en 2019 par l’homme d’affaires syrien Khodr Taher, alias Abou Ali Khodr.Khodr Taher et Emmatel sont sous sanctions américaines depuis 2020 en raison de leurs liens avec Bachar al-Assad. L’homme d’affaires serait proche d’Asma al-Assad, épouse du président déchu, selon le Trésor américain.Les Etats-Unis l’accusaient de fournir la tristement célèbre Quatrième Division de l’armée syrienne, dirigée par le frère d’Assad, Maher, notamment à travers la création d’une société de sécurité privée agissant comme un “bras exécutif informel”.Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad début décembre après plus de 24 ans de règne, au moins un magasin Emmatel a été pillé, comme le montrent des vidéos diffusées en ligne, tandis que d’autres succursales sont désormais fermées.-  Vol de marchandises -Plusieurs petits commerçants de téléphones ont expliqué à l’AFP avoir fait faillite à cause des raids répétés et des extorsions sous Assad.Moustafa Khalayli a ainsi dû fermer son magasin, qui employait cinq personnes, après avoir été détenu pendant un an et avoir perdu 40.000 dollars de marchandises confisquées lors des raids successifs.”Chaque jour, je partais travailler en embrassant ma famille comme si c’était la dernière fois”, confie M. Khalayli. “Nous risquions tout le temps d’être arrêtés pour un téléphone”, ajoute-t-il.Il raconte que deux officiers et une vingtaine de membres des forces de sécurité ont fouillé son magasin pendant trois heures, à la recherche de téléphones non achetés auprès d’Emmatel, sans rien trouver.Ils l’ont quand même arrêté, l’ont accusé de fausses charges et ont confisqué ses téléphones, dit-il. “Ils voulaient simplement voler ma marchandise”, déclare-t-il.Les plus grandes sociétés de téléphonie ont également été contraintes de fermer ou de réduire leurs activités, ont indiqué des commerçants à l’AFP.- “Mafia” -Les commerçants ont expliqué que les forces de sécurité liées à la Branche 215 des services de renseignement militaires effectuaient des descentes dans leurs magasins, tandis que les “chabiha”, miliciens pro-Assad, terrorisaient également les commerces.Khodr Taher avait une influence au sein de l’appareil de sécurité d’Assad, notamment au sein de la Branche 215, l’un des centres de détention les plus redoutés de Syrie.”Il n’y avait aucune raison pour ces raids, à part le fait que Emma Tel appartenait à Abou Ali Khodr (Taher), qui nous terrorisait avec la Branche 215″, témoigne Wissam, un autre commerçant.Mohamed al-Malhas raconte : “La Branche 215, c’était plus une bande, une mafia qu’autre chose”.”Un officier a fouillé tous mes appareils pendant 1h30″, dit-il, debout dans son petit magasin. “Il m’a dit : +Considère cela comme une visite amicale : seul Emmatel est autorisé+.”Les commerçants ont précisé que ceux qui pouvaient soudoyer les forces de sécurité pour éviter l’arrestation avaient plus de chances de s’en sortir, mais beaucoup ne disposaient pas des moyens financiers nécessaires.Mohammad Gemmo, 25 ans, raconte que les harcèlements constants et les extorsions l’ont contraint à fermer son magasin et à vendre des téléphones dans un étal improvisé dans la rue.Il a été arrêté et on lui a demandé de payer plusieurs milliers de dollars pour sortir, “mais je n’en avais pas les moyens”, explique-t-il, ajoutant avoir passé cinq mois en détention.”Avant, vendre des téléphones était comme commettre un crime grave”, confie M. Gemmo. “Personne n’osait acheter quoi que ce soit qui n’avait pas le logo d’Emma Tel. Maintenant, grâce à Dieu, c’est fini”, conclut-il.

“Make Israel normal again”: ces Israéliens qui attendent beaucoup du retour de Trump

“Ramenez-les tous à la maison”: en Israël, le retour lundi à la Maison Blanche du président élu américain, Donald Trump, suscite de grandes attentes, notamment pour la libération des otages retenus captifs à Gaza.Depuis une dizaine de jours, tous ceux qui viennent prendre un café ou faire leurs courses à Sarona, quartier commerçant de Tel-Aviv, …

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“Make Israel normal again”: ces Israéliens qui attendent beaucoup du retour de Trump

“Ramenez-les tous à la maison”: en Israël, le retour lundi à la Maison Blanche du président élu américain, Donald Trump, suscite de grandes attentes, notamment pour la libération des otages retenus captifs à Gaza.Depuis une dizaine de jours, tous ceux qui viennent prendre un café ou faire leurs courses à Sarona, quartier commerçant de Tel-Aviv, ne peuvent pas manquer l’immense panneau publicitaire lumineux.On y voit Donald Trump l’oreille en sang et le poing levé après la tentative d’assassinat l’ayant visé, et cette injonction en lettres capitales: “Relâchez-les tous avant le 20 janvier ou le feu de l’enfer va s’ouvrir”.Une référence directe à un message du président élu américain début décembre sur sa plateforme Truth Social, dans lequel il promettait l’enfer au Hamas s’il ne libérait pas avant son investiture les otages retenus captifs à Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur Israël le 7 octobre 2023.Le républicain a remis plusieurs fois la pression depuis, dans des termes similaires, et son retour à la Maison Blanche est très attendu par le collectif “Forum de l’espoir”, qui regroupe des proches d’otages opposés à des négociations avec le Hamas et qui a financé l’affichage.- Casquettes rouges -“Le Hamas doit comprendre que les règles au Proche-Orient vont changer et qu’il est temps de rendre les otages maintenant”, affirme le Forum dans un communiqué, suivant l’affichage.A près de 10.000 km de Washington, Donald Trump est très présent dans les rassemblements organisés chaque samedi dans les grandes villes d’Israël pour demander la libération des otages.A travers des déguisements, des casquettes rouges “Arrêtez cette put*!n de guerre”, inspirées de celles portées par les militants trumpistes, ou des pancartes l’appelant à intervenir: “Trump, merci de régler ça”; “Président Trump, ramenez-les tous à la maison”; “Make Israel normal again”.”Je suis persuadée que les choses vont changer quand il reviendra au pouvoir. Je ne sais pas dans quelle mesure en revanche”, témoigne une jeune manifestante à Jérusalem, Gaya Omri. “Mon seul espoir est qu’il puisse mettre fin à la guerre. C’est tout ce que l’on demande”.- “Sur la carte” -Donald Trump aura été au cours de son premier mandat (2017-2021) l’un des présidents américains les plus favorables de l’histoire à Israël avec Lyndon B. Johnson dans les années 1960.Allant à l’encontre de la politique suivie par la quasi-totalité de la communauté internationale, il a d’abord pris la décision de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ville que revendiquent également les Palestiniens pour en faire la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.Influencé par son gendre, Jared Kushner, M. Trump a également contribué à la normalisation des liens d’Israël avec Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Maroc, via les accords d’Abraham, et reconnu l’annexion par Israël d’une grande partie du Golan syrien, allant là encore à l’encontre de plusieurs résolutions onusiennes.Ce dernier geste lui a valu que soit baptisée à son nom — Trump Heights — une colonie de ce plateau stratégique, dont Israël occupe depuis 1967 une grande partie, et qu’il a annexée en 1981.”Le président Trump nous a fait connaître au monde”, apprécie Yaakov Selavan, un responsable du conseil régional du Golan. “Cela a permis une croissance du tourisme, les gens venaient du monde entier avant la guerre”.”On ne peut pas rêver d’une meilleure campagne de communication”, ajoute-t-il: “Et on espère que la nouvelle administration américaine poursuivra dans cette voie”.Les premières nominations de la future équipe Trump peuvent le laisser penser. Notamment celle, au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, de Mike Huckabee, un partisan de l’annexion de la Cisjordanie.

Royaume-Uni: l’auteur présumé du meurtre de trois fillettes à l’origine d’émeutes plaide coupable

L’auteur présumé du meurtre de trois fillettes fin juillet dans le nord de l’Angleterre, une attaque au couteau qui avait déclenché de violentes émeutes dans le pays, a plaidé coupable lundi, au premier jour de son procès devant la cour criminelle de Liverpool. Agé de 18 ans, Axel Rudakubana a reconnu les meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet à Southport.Les victimes participaient à un cours de danse inspiré de la star de la pop Taylor Swift. Dix autres personnes avaient été blessées, dont huit enfants, dans l’une des pires attaques à l’arme blanche dans ce pays depuis des années.Il a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. La motivation “terroriste” n’a toutefois pas été retenue pour ces meurtres.Lundi à son procès, Axel Rudakubana a refusé de se tenir debout devant le tribunal et a répondu “coupable” à chaque chef d’inculpation. Le fait qu’il plaide coupable écourte la procédure, et le juge a annoncé qu’il prononcerait sa condamnation jeudi.En décembre, le suspect avait refusé de parler au tribunal, qui avait alors considéré que ce silence équivalait à un plaidoyer de non-culpabilité et décidé de juger l’affaire lors d’un procès devant initialement durer quatre semaines.- “Période traumatisante” -La ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, avait estimé lundi matin que le procès allait être “une période profondément traumatisante et angoissante pour les familles”.Elle avait appelé à ce “qu’il y ait un procès équitable et que justice soit rendue”.Dans la foulée de l’attaque, de violentes manifestations anti-immigration se sont déroulées dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite sur fond de rumeurs sur internet concernant le suspect.Alors âgé de 17 ans, Axel Rudakubana avait été présenté à tort comme un demandeur d’asile musulman alors qu’il est né au Pays de Galles dans une famille originaire du Rwanda, et vivait à Banks, une commune située près de Southport.Les violences avaient duré plusieurs jours, durant lesquels des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, des mosquées, et des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre, mobilisées en masse, ou avec des contre-manifestants.Le 8 août, des milliers de personnes se sont rassemblées à travers le pays pour dire “stop à l’extrême droite” et contre le racisme et l’islamophobie.Bien qu’Axel Rudakubana soit mineur au moment des faits, la justice a autorisé la révélation de son identité face aux rumeurs circulant sur lui.- Plus de 400 condamnations après les émeutes -Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir début juillet, avait dénoncé des émeutes d'”extrême droite” et promis la plus grande fermeté pour les auteurs de ces violences et pour ceux qui les ont attisées en ligne.A la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées dans tout le pays en lien avec ces émeutes, dont plus de 360 à de la prison ferme, selon un décompte réalisé par l’agence de presse britannique PA.Deux hommes ont notamment écopé de neuf ans de prison, la peine la plus lourde prononcée contre les auteurs de ces violences.Un organisme chargé de contrôler l’action de la police a estimé que celle-ci avait sous-estimé le climat de violence et le poids de la désinformation qui a culminé avec les émeutes de cet été.L’attaque de Southport avait suscité une vague de réactions horrifiées dans le pays. Le roi Charles III s’était rendu en août sur les lieux pour rencontrer les enfants ayant survécu.Au lendemain de l’attaque, la chanteuse Taylor Swift, alors au milieu de sa tournée planétaire, s’était dite “complètement choquée”. Selon plusieurs médias, la star avait rencontré deux des fillettes blessées en marge de ses concerts à Londres en août.Le prince William et son épouse Kate s’étaient eux aussi rendus à Southport en octobre, rendant hommage aux secours.

Royaume-Uni: l’auteur présumé du meurtre de trois fillettes à l’origine d’émeutes plaide coupable

L’auteur présumé du meurtre de trois fillettes fin juillet dans le nord de l’Angleterre, une attaque au couteau qui avait déclenché de violentes émeutes dans le pays, a plaidé coupable lundi, au premier jour de son procès devant la cour criminelle de Liverpool. Agé de 18 ans, Axel Rudakubana a reconnu les meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet à Southport.Les victimes participaient à un cours de danse inspiré de la star de la pop Taylor Swift. Dix autres personnes avaient été blessées, dont huit enfants, dans l’une des pires attaques à l’arme blanche dans ce pays depuis des années.Il a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. La motivation “terroriste” n’a toutefois pas été retenue pour ces meurtres.Lundi à son procès, Axel Rudakubana a refusé de se tenir debout devant le tribunal et a répondu “coupable” à chaque chef d’inculpation. Le fait qu’il plaide coupable écourte la procédure, et le juge a annoncé qu’il prononcerait sa condamnation jeudi.En décembre, le suspect avait refusé de parler au tribunal, qui avait alors considéré que ce silence équivalait à un plaidoyer de non-culpabilité et décidé de juger l’affaire lors d’un procès devant initialement durer quatre semaines.- “Période traumatisante” -La ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, avait estimé lundi matin que le procès allait être “une période profondément traumatisante et angoissante pour les familles”.Elle avait appelé à ce “qu’il y ait un procès équitable et que justice soit rendue”.Dans la foulée de l’attaque, de violentes manifestations anti-immigration se sont déroulées dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite sur fond de rumeurs sur internet concernant le suspect.Alors âgé de 17 ans, Axel Rudakubana avait été présenté à tort comme un demandeur d’asile musulman alors qu’il est né au Pays de Galles dans une famille originaire du Rwanda, et vivait à Banks, une commune située près de Southport.Les violences avaient duré plusieurs jours, durant lesquels des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, des mosquées, et des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre, mobilisées en masse, ou avec des contre-manifestants.Le 8 août, des milliers de personnes se sont rassemblées à travers le pays pour dire “stop à l’extrême droite” et contre le racisme et l’islamophobie.Bien qu’Axel Rudakubana soit mineur au moment des faits, la justice a autorisé la révélation de son identité face aux rumeurs circulant sur lui.- Plus de 400 condamnations après les émeutes -Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir début juillet, avait dénoncé des émeutes d'”extrême droite” et promis la plus grande fermeté pour les auteurs de ces violences et pour ceux qui les ont attisées en ligne.A la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées dans tout le pays en lien avec ces émeutes, dont plus de 360 à de la prison ferme, selon un décompte réalisé par l’agence de presse britannique PA.Deux hommes ont notamment écopé de neuf ans de prison, la peine la plus lourde prononcée contre les auteurs de ces violences.Un organisme chargé de contrôler l’action de la police a estimé que celle-ci avait sous-estimé le climat de violence et le poids de la désinformation qui a culminé avec les émeutes de cet été.L’attaque de Southport avait suscité une vague de réactions horrifiées dans le pays. Le roi Charles III s’était rendu en août sur les lieux pour rencontrer les enfants ayant survécu.Au lendemain de l’attaque, la chanteuse Taylor Swift, alors au milieu de sa tournée planétaire, s’était dite “complètement choquée”. Selon plusieurs médias, la star avait rencontré deux des fillettes blessées en marge de ses concerts à Londres en août.Le prince William et son épouse Kate s’étaient eux aussi rendus à Southport en octobre, rendant hommage aux secours.

Royaume-Uni: l’auteur présumé du meurtre de trois fillettes à l’origine d’émeutes plaide coupable

L’auteur présumé du meurtre de trois fillettes fin juillet dans le nord de l’Angleterre, une attaque au couteau qui avait déclenché de violentes émeutes dans le pays, a plaidé coupable lundi, au premier jour de son procès devant la cour criminelle de Liverpool. Agé de 18 ans, Axel Rudakubana a reconnu les meurtres de Bebe King, …

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Open d’Australie: Svitolina allume une “petite lueur”, Sinner passe malgré la chaleur

L’Ukrainienne Elina Svitolina (27e mondiale) a espéré lundi apporter une “petite lueur” à ses compatriotes après sa victoire contre la Russe Veronika Kudermetova (75e) en huitièmes de finale de l’Open d’Australie, Jannik Sinner (1er) et Iga Swiatek (2e) gagnant aussi leur billet pour les quarts malgré la chaleur.Au lendemain du boycott de la traditionnelle interview d’après-match par Novak Djokovic, en raison des commentaires d’un journaliste jugés “insultants” par le Serbe, l’ex-N.1 mondial “passe à autre chose”, ont par ailleurs assuré les organisateurs du tournoi.Comme l’avait demandé Djokovic, le journaliste australien qui s’était moqué de la star serbe et de ses supporters a présenté publiquement ses “excuses”.. Svitolina bat Kudermetova, Swiatek expéditiveLe match entre Svitolina et Kudermetova a tourné à l’avantage de l’Ukrainienne 6-4, 6-1, après que celle-ci a tout de même été menée 4-1 dans la première manche.Comme d’ordinaire depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, les deux joueuses n’ont pas posé ensemble pour la photo officielle au début de la partie et ne se sont pas serré la main à la fin du match.En conférence de presse, l’ex-N.3 mondiale s’est estimée “responsable de trouver un moyen de gagner des matches, d’apporter une petite lueur, une petite victoire au peuple ukrainien”.Au prochain tour, Svitolina sera opposée à l’Américaine Madison Keys (14e), tombeuse de la N.7 mondiale Elena Rybakina 6-3, 1-6, 6-3.La droitière de l’Illinois, qui compte le plus de victoires (11) sur le circuit WTA depuis le début de la saison, tentera face à l’Ukrainienne de se hisser dans le dernier carré à Melbourne pour la troisième fois de sa carrière, après 2015 et 2022.En début de soirée, la N.2 mondiale Iga Swiatek a été, comme depuis le début du tournoi, expéditive pour balayer l’Allemande Eva Lys (128e) 6-0, 6-1 en 59 minutes.La Polonaise de 23 ans, qui n’a perdu aucun set depuis le début du tournoi, retrouve pour la première fois depuis 2022 les quarts de finale à Melbourne. En parallèle du tournoi, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé lundi qu’elle ne ferait pas appel après la suspension d’un mois de Swiatek, sanctionnée pour un contrôle positif à une substance interdite effectué mi-août 2024.”Satisfaite de parvenir à une forme de conclusion” de cette affaire et de pouvoir “passer à autre chose”, la Polonaise affrontera mercredi l’Américaine Emma Navarro (8e), victorieuse de son quatrième match en trois sets en autant de rencontres dans le tournoi face à la Russe Daria Kasatkina (10e) 6-4, 5-7, 7-5.. Sinner vainc la chaleur, pas MonfilsLe tenant du titre Jannik Sinner est au seuil du dernier carré: en battant le Danois Holger Rune (13e) 6-3, 3-6, 6-3, 6-2, l’Italien de 23 ans s’est qualifié pour son dixième quart de finale en Grand Chelem.Mais la partie n’aura pas été une promenade de santé pour Sinner. En plus de la perte d’un set, le N.1 mondial a semblé souffrir des plus de 30°C à Melbourne.”Je pense qu’on a vu que je ne me sentais pas bien (…) J’ai eu quelques vertiges à certains moments”, a avoué l’Italien.Au prochain tour, il affrontera le dernier Australien du tableau Alex De Minaur (8e), tombeur sans trembler du jeune Américain Alex Michelsen (42e), 6-0, 7-6 (7/5), 6-3.Le local se hisse pour la première fois en quarts de finale à l’Open d’Australie, un stade de la compétition qu’il avait déjà atteint dans les trois autres tournois majeurs la saison dernière.Sinner ne sera d’ailleurs pas le seul Italien présent en quarts de finale. Son compatriote Lorenzo Sonego (55e) a mis fin à l’épopée du jeune talent américain Learner Tien (19 ans, 121e) 6-3, 6-2, 3-6, 6-1.Sonego affrontera au prochain tour l’Américain Ben Shelton (20e), vainqueur sur abandon du Français Gaël Monfils (41e).”Aujourd’hui, c’était vraiment difficile pour moi sur le plan physique. J’étais déjà très proche de la limite et je l’ai malheureusement franchie”, a souligné Monfils, émoussé par sa longue tournée en Océanie.Alors que les trois premiers sets s’étaient achevés au tie-break, le vétéran français de 38 ans s’est dirigé vers le filet en souriant à 7-6 (7/3), 6-7 (3/7), 7-6 (7/2), 1-0 pour Shelton, lui signifiant qu’il cessait le combat au bout de près de trois heures de bataille et huit victoires d’affilée.