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Trump devient le 47e président des Etats-Unis et leur promet un “âge d’or”

Donald Trump, au sommet de sa puissance politique, est devenu lundi président des Etats-Unis, pour la seconde fois. “L’âge d’or de l’Amérique commence”, a lancé le républicain dans son premier discours en tant que 47e président.Quelques minutes plus tôt, il avait levé la main droite et juré de “protéger la Constitution” sous la coupole du Capitole, …

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Brésil: Lula se dit “complètement rétabli” de son opération à la tête

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est dit lundi “complètement rétabli”, près de six semaines après son opération d’urgence pour une hémorragie près du cerveau.”Je suis complètement rétabli”, a déclaré le président de gauche de 79 ans lors une réunion avec son cabinet, au cours de laquelle il ne portait plus le chapeau …

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Brésil: Lula se dit “complètement rétabli” de son opération à la tête

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est dit lundi “complètement rétabli”, près de six semaines après son opération d’urgence pour une hémorragie près du cerveau.”Je suis complètement rétabli”, a déclaré le président de gauche de 79 ans lors une réunion avec son cabinet, au cours de laquelle il ne portait plus le chapeau arboré en public depuis sa sortie de l’hôpital le 15 décembre pour cacher sa cicatrice. Lula a été opéré en urgence à Sao Paulo dans la nuit du 9 au 10 décembre pour drainer un hématome causé par une hémorragie liée à un accident survenu en octobre, lorsqu’il s’était cogné la nuque en tombant dans la salle de bain de sa résidence officielle. Après sa sortie de l’hôpital, il a repris ses activités, présidant notamment le 8 janvier une cérémonie de commémoration de l’assaut des bâtiments abritant la présidence à Brasilia en 2023, par des sympathisants de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022). Mais ce nouveau problème de santé, après un cancer du larynx en 2011 et une opération à la hanche l’an dernier, a jeté une ombre sur sa capacité à briguer un nouveau mandat à la présidentielle de 2026, comme beaucoup lui en prêtent l’intention. La figure de proue de la gauche latino-américaine a estimé lundi que 2026 avait déjà commencé, et que son gouvernement devait accomplir tous les projets qu’il n’avait pas encore mis en Å“uvre afin “de ne permettre en aucun cas que ce pays retourne à l’horreur qu’était le mandat de (son) prédécesseur” Jair Bolsonaro. Après avoir déjà gouverné le Brésil entre 2003 et 2010, Lula fait actuellement face à des critiques pour sa gestion économique, alors que l’inflation dans le pays a clôturé 2024 au-dessus des objectifs officiels et que le dollar a franchi la barre des six réais. 

En plein boom, le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid

Après quatre ans de convalescence post-Covid, le tourisme mondial a retrouvé l’an dernier son niveau record de 2019, porté par l’appétit pour les voyages, notamment en Europe et en Asie, malgré la persistance des tensions internationales.Selon une estimation publiée lundi par l’ONU Tourisme, 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l’étranger l’an dernier, …

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En plein boom, le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid

Après quatre ans de convalescence post-Covid, le tourisme mondial a retrouvé l’an dernier son niveau record de 2019, porté par l’appétit pour les voyages, notamment en Europe et en Asie, malgré la persistance des tensions internationales.Selon une estimation publiée lundi par l’ONU Tourisme, 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l’étranger l’an dernier, soit 11% de plus qu’en 2023. Ce chiffre est identique à celui de 2019, dernière année avant la pandémie.Cette dynamique s’est accompagnée d’une forte hausse des recettes touristiques, qui ont atteint 1.600 milliards de dollars, soit 3% de plus qu’en 2023 et 4% de plus qu’en 2019, en tenant compte de l’inflation et des fluctuations des taux de change.”En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie”, se félicite dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres “supérieurs à ceux de 2019” dans de nombreuses régions.En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d’arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C’est “5% de plus qu’en 2023” et “1% de plus qu’en 2019”, souligne l’agence.Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé au Moyen-Orient (+32% par rapport à son niveau pré-pandémique, grâce à l’engouement pour le Qatar et l’Arabie saoudite), mais aussi en Afrique du nord (+22%) et Amérique centrale (+17%).- +3 à 5% prévus en 2025 -Selon l’agence chargée de promouvoir le tourisme dans le monde, l’Asie-Pacifique est la région qui a connu la plus forte hausse de fréquentation sur un an en 2024 (+33%), grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.Mais les arrivées de touristes internationaux (316 millions) y sont restées inférieures à leur niveau pré-pandémique, souligne l’agence, anciennement connue sous le nom d’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Avant la pandémie, la Chine était le premier pourvoyeur de touristes internationaux au monde (154 millions). Les Chinois étaient en outre ceux qui dépensaient le plus, avec 255 milliards de dollars déboursés, soit 17% des dépenses touristiques mondiales.Selon l’ONU Tourisme, la consolidation de la reprise dans cette région du monde devrait permettre une nouvelle hausse du nombre de voyages internationaux en 2025, de l’ordre de “3 à 5%” par rapport à 2024.”Cette projection initiale suppose que les conditions économiques restent favorables, que l’inflation continue de reculer et que les conflits géopolitiques ne s’aggravent pas”, précise l’agence, pour qui le secteur reste confronté à de nombreux “défis”.- “Immense responsabilité” -La hausse de la fréquentation a suscité ces derniers mois des tensions dans de nombreux pays, comme le Japon ou bien l’Espagne, deuxième destination mondiale derrière la France, qui a accueilli 94 millions de touristes, soit un record.La concentration de visiteurs dans un nombre restreint de sites touristiques entraîne en effet des problèmes de congestion mais aussi une envolée du prix des logements, nombre de propriétaires préférant louer au prix fort aux touristes.Dans ce contexte, plusieurs villes ont instauré des restrictions, à l’image de Venise (Italie), qui a établi des périodes payantes pour les visites à la journée, ou de Kyoto (Japon), qui va relever fortement ses taxes de séjour, ou de Barcelone.Au-delà de ces mouvements de colère localisés, c’est l’impact environnemental de ce tourisme de masse qui inquiète: selon une étude parue en décembre dans Nature, les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme progressent en effet aujourd’hui deux fois plus vite que celles du reste de l’économie.Face à cette situation, les auteurs de l’étude propose de s’attaquer à la demande et de réduire les flux touristiques, en ciblant notamment l’aviation (augmentation du prix des billets, réduction du nombre de vols…)Sans s’exprimer directement sur ces sujets, l’ONU Tourisme juge nécessaire dans son communiqué de “placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme”, un secteur ayant selon l’agence une “immense responsabilité”.

En plein boom, le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid

Après quatre ans de convalescence post-Covid, le tourisme mondial a retrouvé l’an dernier son niveau record de 2019, porté par l’appétit pour les voyages, notamment en Europe et en Asie, malgré la persistance des tensions internationales.Selon une estimation publiée lundi par l’ONU Tourisme, 1,4 milliard de touristes ont effectué un voyage à l’étranger l’an dernier, soit 11% de plus qu’en 2023. Ce chiffre est identique à celui de 2019, dernière année avant la pandémie.Cette dynamique s’est accompagnée d’une forte hausse des recettes touristiques, qui ont atteint 1.600 milliards de dollars, soit 3% de plus qu’en 2023 et 4% de plus qu’en 2019, en tenant compte de l’inflation et des fluctuations des taux de change.”En 2024, le tourisme mondial a achevé son rétablissement post-pandémie”, se félicite dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU tourisme, Zurab Pololikashvili, qui fait état de chiffres “supérieurs à ceux de 2019” dans de nombreuses régions.En Europe, principale destination touristique au monde, 747 millions d’arrivées internationales ont ainsi été enregistrées, grâce à une forte demande intrarégionale. C’est “5% de plus qu’en 2023” et “1% de plus qu’en 2019”, souligne l’agence.Le nombre de voyageurs internationaux a également fortement progressé au Moyen-Orient (+32% par rapport à son niveau pré-pandémique, grâce à l’engouement pour le Qatar et l’Arabie saoudite), mais aussi en Afrique du nord (+22%) et Amérique centrale (+17%).- +3 à 5% prévus en 2025 -Selon l’agence chargée de promouvoir le tourisme dans le monde, l’Asie-Pacifique est la région qui a connu la plus forte hausse de fréquentation sur un an en 2024 (+33%), grâce à la levée totale des restrictions sanitaires en Chine.Mais les arrivées de touristes internationaux (316 millions) y sont restées inférieures à leur niveau pré-pandémique, souligne l’agence, anciennement connue sous le nom d’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Avant la pandémie, la Chine était le premier pourvoyeur de touristes internationaux au monde (154 millions). Les Chinois étaient en outre ceux qui dépensaient le plus, avec 255 milliards de dollars déboursés, soit 17% des dépenses touristiques mondiales.Selon l’ONU Tourisme, la consolidation de la reprise dans cette région du monde devrait permettre une nouvelle hausse du nombre de voyages internationaux en 2025, de l’ordre de “3 à 5%” par rapport à 2024.”Cette projection initiale suppose que les conditions économiques restent favorables, que l’inflation continue de reculer et que les conflits géopolitiques ne s’aggravent pas”, précise l’agence, pour qui le secteur reste confronté à de nombreux “défis”.- “Immense responsabilité” -La hausse de la fréquentation a suscité ces derniers mois des tensions dans de nombreux pays, comme le Japon ou bien l’Espagne, deuxième destination mondiale derrière la France, qui a accueilli 94 millions de touristes, soit un record.La concentration de visiteurs dans un nombre restreint de sites touristiques entraîne en effet des problèmes de congestion mais aussi une envolée du prix des logements, nombre de propriétaires préférant louer au prix fort aux touristes.Dans ce contexte, plusieurs villes ont instauré des restrictions, à l’image de Venise (Italie), qui a établi des périodes payantes pour les visites à la journée, ou de Kyoto (Japon), qui va relever fortement ses taxes de séjour, ou de Barcelone.Au-delà de ces mouvements de colère localisés, c’est l’impact environnemental de ce tourisme de masse qui inquiète: selon une étude parue en décembre dans Nature, les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme progressent en effet aujourd’hui deux fois plus vite que celles du reste de l’économie.Face à cette situation, les auteurs de l’étude propose de s’attaquer à la demande et de réduire les flux touristiques, en ciblant notamment l’aviation (augmentation du prix des billets, réduction du nombre de vols…)Sans s’exprimer directement sur ces sujets, l’ONU Tourisme juge nécessaire dans son communiqué de “placer les gens et la planète au centre du développement du tourisme”, un secteur ayant selon l’agence une “immense responsabilité”.

Macron veut “mobiliser” plus de jeunes volontaires “en renfort” des armées

Emmanuel Macron a annoncé lundi un projet aux contours flous pour “mobiliser” davantage de jeunes volontaires “en renfort des armées” en cas de besoin, face à une “accélération des périls” depuis la guerre en Ukraine, semblant acter la fin du service national universel (SNU). Dans ses traditionnels voeux aux armées, près de Rennes, le chef de l’Etat a insisté sur “l’accumulation des menaces” qui oblige la France à s’adapter. Pour cela, il a lancé aussi une actualisation de la Revue stratégique sur les priorités de la défense française, plaidant parallèlement pour un “réveil stratégique européen”.”Ne nous leurrons pas”, le conflit en Ukraine “ne se terminera pas demain ni après-demain”, a lancé le président au moment même où son homologue Donald Trump, qui a promis une fin rapide de cette guerre, était investi aux Etats-Unis.”Il ne peut pas y avoir de paix et de sécurité en Europe sans les Européens et sans qu’elles ne soient négociées par les Européens”, a-t-il averti.”L’enjeu aujourd’hui, c’est de donner les moyens à l’Ukraine de durer, et d’entrer dans toute future négociation en position de force. L’enjeu demain, quand les hostilités s’arrêteront, sera de donner à l’Ukraine des garanties contre tout retour de la guerre sur son territoire, et des assurances pour notre propre sécurité”, a-t-il plaidé.Dans ce contexte nouveau, Emmanuel Macron a dit vouloir “proposer à notre jeunesse un engagement fort” pour lui “donner le choix de servir”.”Aujourd’hui, nous nous contentons d’un recensement, d’une journée défense et citoyenneté”, “c’est trop peu”, a-t-il expliqué.Il a rappelé que mobiliser les jeunes était “l’ambition du SNU”, un projet qui lui était cher. Le gouvernement de Gabriel Attal avait lancé il y a un an les travaux pour une généralisation à la rentrée 2026 de ce dispositif destiné aux 15-17 ans.Mais depuis, la dissolution, l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, et les restrictions budgétaires semblent avoir sonné le glas de cette “ambition”.Emmanuel Macron le reconnaît presque, sans le dire, ouvrant la voie à un nouveau projet.Sans “rétablir le service national obligatoire”, il a demandé au gouvernement et à l’état-major des armées des propositions d’ici mai pour “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs”. “Nous devrons mieux détecter les volontaires”, “les former et être capable de les mobiliser le jour venu”, “en renfort des armées en métropole ou ailleurs”, a-t-il esquissé. “Après l’armée de métier, c’est la réserve de professionnels qu’il nous faut à présent mobiliser, en appui, en appoint.””Pour constituer cette réserve, la Journée de défense et de citoyenneté sera rénovée et redeviendra demain un moment de temps retrouvé avec les armées”, a-t-il ajouté. Parmi les 800.000 jeunes qui y passent chaque année, “certains se signaleront et diront qu’ils répondront présents si la Nation les appelle”.La France vise 210.000 militaires d’active et 80.000 réservistes à l’horizon 2030.Plus largement, le chef de l’Etat et des armées a donc lancé une nouvelle Revue stratégique. D’ici mai également, le secrétariat général de la Défense et de la sécurité nationale devra lui faire des propositions pour s’adapter aux “périls de l’époque”.Comme il le dit depuis des mois, l’Europe a besoin d’un “réveil stratégique”, pour faire face “si notre allié américain” se désengage du Vieux Continent, un mouvement qui pourrait s’accélérer drastiquement avec le retour de Donald Trump.”Notre allié américain affirme que l’on doit dépenser plus” pour la défense au sein de l’Otan, “et il a raison”, a-t-il assuré, défendant toutefois les efforts français avec les 413 milliards d’euros de la loi de programmation pour 2024-2030.Il a prôné une fois de plus “une préférence européenne” dans l’acquisition d’équipements, mais aussi “plus de programmes communs” au sein de l’Union européenne pour concevoir l’armement de demain. “Nous devons toutefois changer d’échelle dans nos montants consacrés à la défense”, a-t-il aussi affirmé, évoquant “un mur d’investissement”.Le président avait choisi de présenter ses voeux à Cesson-Sévigné, qui accueille le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber, pour placer ce rendez-vous annuel sous le signe “de l’innovation” à trois semaines d’un sommet sur l’intelligence artificielle qu’il organise les 10 et 11 février à Paris.