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Trump sanctionne Bogota pour avoir refoulé des vols militaires d’immigrés expulsés

Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche une série de sanctions contre la Colombie, une escalade spectaculaire en représailles à la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les Etats-Unis.Ces sanctions américaines font suite à la décision du président de gauche colombien Gustavo Petro. “Un migrant n’est pas …

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Les Palestiniens autorisés par Israël à revenir dans le nord de Gaza après un accord sur les otages

Israël a annoncé que les déplacés de Gaza pourraient commencer lundi à retourner dans le nord du territoire, après un accord avec le mouvement islamiste palestinien Hamas permettant la libération prochaine d’otages, selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.Cette entente permet de préserver le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande …

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Les Palestiniens autorisés par Israël à revenir dans le nord de Gaza après un accord sur les otages

Israël a annoncé que les déplacés de Gaza pourraient commencer lundi à retourner dans le nord du territoire, après un accord avec le mouvement islamiste palestinien Hamas permettant la libération prochaine d’otages, selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.Cette entente permet de préserver le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, dévastée par 15 mois de guerre et dont la quasi-totalité des habitants ont été déplacés.Des “dizaines de milliers” de déplacés, selon la Défense civile, ont été empêchés dimanche par Israël de retourner dans le nord de Gaza via le passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux.Israël avait justifié son refus de les laisser passer par la non-libération d’une civile, Arbel Yehud, et l’absence de liste sur la situation des otages.Dimanche soir, M. Netanyahu a finalement annoncé un déblocage des négociations et que le Hamas libérerait trois otages jeudi dont Arbel Yehud et, comme prévu par la première phase de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas, trois autres samedi. “Dans le cadre de ces arrangements”, Israël “autorisera à partir de (lundi) matin le passage des Gazaouis vers le nord de la bande de Gaza, a ajouté le bureau du Premier ministre.”Nous voulons retrouver nos souvenirs et les personnes qui nous sont chères”, a confié à l’AFP Jihad Abou Miri, qui a dit attendre depuis 48 heures.Le Hamas avait de son côté accusé dimanche Israël de “violer” l’accord en empêchant le retour des habitants du nord de Gaza.- “Nous ne quitterons pas Gaza” -Le Hamas tout comme le président palestinien Mahmoud Abbas ont par ailleurs critiqué dimanche la proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie pour, selon lui, “faire le ménage” dans le territoire.Le président américain a comparé samedi le territoire palestinien dévasté à un “site de démolition”.”On parle d’environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans”, a déclaré M. Trump en suggérant un déplacement “temporaire ou à long terme”. “J’aimerais que l’Egypte accueille des gens. Et j’aimerais que la Jordanie accueille des gens”, a-t-il ajouté.L’immense majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre à l’intérieur du territoire assiégé.Pour les Palestiniens, toute tentative de déplacement hors de leur territoire évoque le souvenir de la “Nakba”, ou “Catastrophe” en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d’Israël en 1948.”Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive”, a déclaré à l’AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.Les Palestiniens “feront échouer” la proposition de M. Trump “comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies”, a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien armé, a estimé que ces propos encourageaient les “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” à Gaza.Rival du Hamas qui avait chassé l’Autorité palestinienne et pris le pouvoir à Gaza en 2007, Mahmoud Abbas a condamné “tout projet” visant à déplacer les Gazaouis.La Jordanie, qui accueille environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, tout comme l’Egypte ont réaffirmé dimanche tout rejet d’un “déplacement forcé” des Palestiniens.La Ligue arabe a mis en garde contre “les tentatives visant à déraciner les Palestiniens de leur terre”, ce qui “ne pourrait être qualifié autrement que comme du nettoyage ethnique”.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a de son côté qualifié la proposition de Donald Trump d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.- “Qu’ils ramènent les enfants” -La première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu après 15 mois de guerre doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.Dans le deuxième échange survenu durant cette trêve entrée dans sa deuxième semaine, quatre soldates israéliennes ont été libérées samedi par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus dans des geôles israéliennes.Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 87 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.306 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. En Israël, des proches d’otages enlevés le 7 octobre 2023 mais ne figurant pas sur la liste de ceux devant être libérés en priorité ont fait part dimanche à l’AFP de leur colère.”Nous voulons que l’accord se poursuive et qu’ils ramènent les enfants le plus vite possible et tous en une seule fois”, a affirmé Dani Miran, un homme de 79 ans dont le fils Omri est otage à Gaza.

Les Palestiniens autorisés par Israël à revenir dans le nord de Gaza après un accord sur les otages

Israël a annoncé que les déplacés de Gaza pourraient commencer lundi à retourner dans le nord du territoire, après un accord avec le mouvement islamiste palestinien Hamas permettant la libération prochaine d’otages, selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.Cette entente permet de préserver le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, dévastée par 15 mois de guerre et dont la quasi-totalité des habitants ont été déplacés.Des “dizaines de milliers” de déplacés, selon la Défense civile, ont été empêchés dimanche par Israël de retourner dans le nord de Gaza via le passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux.Israël avait justifié son refus de les laisser passer par la non-libération d’une civile, Arbel Yehud, et l’absence de liste sur la situation des otages.Dimanche soir, M. Netanyahu a finalement annoncé un déblocage des négociations et que le Hamas libérerait trois otages jeudi dont Arbel Yehud et, comme prévu par la première phase de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas, trois autres samedi. “Dans le cadre de ces arrangements”, Israël “autorisera à partir de (lundi) matin le passage des Gazaouis vers le nord de la bande de Gaza, a ajouté le bureau du Premier ministre.”Nous voulons retrouver nos souvenirs et les personnes qui nous sont chères”, a confié à l’AFP Jihad Abou Miri, qui a dit attendre depuis 48 heures.Le Hamas avait de son côté accusé dimanche Israël de “violer” l’accord en empêchant le retour des habitants du nord de Gaza.- “Nous ne quitterons pas Gaza” -Le Hamas tout comme le président palestinien Mahmoud Abbas ont par ailleurs critiqué dimanche la proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie pour, selon lui, “faire le ménage” dans le territoire.Le président américain a comparé samedi le territoire palestinien dévasté à un “site de démolition”.”On parle d’environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans”, a déclaré M. Trump en suggérant un déplacement “temporaire ou à long terme”. “J’aimerais que l’Egypte accueille des gens. Et j’aimerais que la Jordanie accueille des gens”, a-t-il ajouté.L’immense majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre à l’intérieur du territoire assiégé.Pour les Palestiniens, toute tentative de déplacement hors de leur territoire évoque le souvenir de la “Nakba”, ou “Catastrophe” en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d’Israël en 1948.”Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive”, a déclaré à l’AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.Les Palestiniens “feront échouer” la proposition de M. Trump “comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies”, a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien armé, a estimé que ces propos encourageaient les “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” à Gaza.Rival du Hamas qui avait chassé l’Autorité palestinienne et pris le pouvoir à Gaza en 2007, Mahmoud Abbas a condamné “tout projet” visant à déplacer les Gazaouis.La Jordanie, qui accueille environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, tout comme l’Egypte ont réaffirmé dimanche tout rejet d’un “déplacement forcé” des Palestiniens.La Ligue arabe a mis en garde contre “les tentatives visant à déraciner les Palestiniens de leur terre”, ce qui “ne pourrait être qualifié autrement que comme du nettoyage ethnique”.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a de son côté qualifié la proposition de Donald Trump d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.- “Qu’ils ramènent les enfants” -La première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu après 15 mois de guerre doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.Dans le deuxième échange survenu durant cette trêve entrée dans sa deuxième semaine, quatre soldates israéliennes ont été libérées samedi par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus dans des geôles israéliennes.Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 87 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.306 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. En Israël, des proches d’otages enlevés le 7 octobre 2023 mais ne figurant pas sur la liste de ceux devant être libérés en priorité ont fait part dimanche à l’AFP de leur colère.”Nous voulons que l’accord se poursuive et qu’ils ramènent les enfants le plus vite possible et tous en une seule fois”, a affirmé Dani Miran, un homme de 79 ans dont le fils Omri est otage à Gaza.

Trump dégaine une série de sanctions contre la Colombie pour avoir refoulé des vols militaires d’immigrés expulsés

Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche une série de sanctions contre la Colombie, une escalade spectaculaire en représailles à la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les Etats-Unis.Ces sanctions américaines font suite à la décision du président de gauche colombien Gustavo Petro. “Un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite”, a déclaré M. Petro sur X. “Nous accueillerons nos ressortissants dans des avions civils, sans les traiter comme des criminels”, a-t-il ajouté.Washington va notamment imposer des droits de douane de 25% sur tous les biens colombiens entrant aux Etats-Unis, qui seront portés à 50% dans une semaine, a détaillé le président Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, malgré l’accord de libre-échange entre les deux pays.Les Etats-Unis ont également suspendu dimanche la délivrance de visas dans leur ambassade à Bogota, selon un communiqué du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.”Ces mesures ne sont que le commencement”, a prévenu Donald Trump, accusant le gouvernement colombien de se dérober à ses “obligations juridiques d’accepter le retour des criminels qu’ils ont forcé les Etats-Unis à accueillir”.- Réponse de Bogota -Le président colombien Gustavo Petro a réagi dans la soirée en annonçant à son tour sur X avoir donné ordre à son ministre du Commerce extérieur de “relever à 25% les droits de douane sur les importations provenant des Etats-Unis”.M. Petro a en outre exhorté les plus de 15.600 Américains sans papiers vivant dans son pays à “régulariser leur situation”, tout en excluant les raids visant à les arrêter et les expulser.Le train de sanctions américaines comporte également une interdiction d’entrée aux Etats-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans ainsi que des “inspections renforcées” à l’entrée pour tous les ressortissants colombiens et les marchandises en provenance de ce pays, a précisé Donald Trump.La présidence colombienne a également annoncé qu’elle allait envoyer son avion “pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion”.Une source à la présidence colombienne a assuré à l’AFP que les Etats-Unis n’avaient pas suivi “la procédure régulière suivie dans ces cas entre les deux pays”. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a déclaré dans un communiqué que M. Petro avait commencé par approuver les vols, mais qu’il avait ensuite “annulé son autorisation lorsque les avions étaient en vol”.- Menottes – Donald Trump a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”, et la Maison Blanche s’est targuée cette semaine de l’arrestation de centaines de “migrants criminels illégaux”, soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires plutôt que civils, comme c’était le cas précédemment.Depuis son investiture le 20 janvier, les Etats-Unis n’avaient pas encore effectué d’expulsions vers la Colombie, mais l’ont déjà fait vers le Guatemala et le Brésil.Le responsable de la politique américaine d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière, Tom Homan, a affirmé dimanche sur la chaîne ABC que les migrants pourraient être expulsés vers un pays tiers si leur pays d’origine refusait de les accueillir.Samedi, c’est le Brésil qui avait exigé des explications à Washington pour le “traitement dégradant” de migrants illégaux brésiliens expulsés par les Etats-Unis, à bord d’un vol arrivé la veille à Manaus (nord).Selon Brasilia, 88 Brésiliens se trouvaient dans l’avion.A son bord, “ils ne nous ont pas donné d’eau, nous étions pieds et poings liés, et ils ne nous laissaient même pas aller aux toilettes”, a déclaré à l’AFP Edgar Da Silva Moura, un informaticien de 31 ans, arrivé au Brésil par ce vol après sept mois de détention aux Etats-Unis.”Il faisait trop chaud, certains se sont évanouis”, a-t-il relaté.Selon la ministre brésilienne chargée des Droits humains Macaé Evaristo, l’avion transportait également “des enfants autistes, ou souffrant d’un handicap, qui ont vécu des situations très graves”.Le ministère brésilien de la Justice a ordonné aux autorités américaines de “retirer immédiatement les menottes” lorsque l’avion a atterri, dénonçant le “mépris flagrant des droits fondamentaux” de ses citoyens.Une source gouvernementale brésilienne avait souligné vendredi à l’AFP que cette expulsion n’avait “pas de relation directe” avec l’opération contre les clandestins lancée par la nouvelle administration Trump, mais s’inscrivait dans le cadre d’un accord bilatéral entre le Brésil et les Etats-Unis, de 2017.

Trump dégaine une série de sanctions contre la Colombie pour avoir refoulé des vols militaires d’immigrés expulsés

Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche une série de sanctions contre la Colombie, une escalade spectaculaire en représailles à la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les Etats-Unis.Ces sanctions américaines font suite à la décision du président de gauche colombien Gustavo Petro. “Un migrant n’est pas …

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Liban: 22 morts dans le sud, l’accord de trêve avec Israël prolongé, annonce Washington

L’accord de cessez-le-feu au Liban a été prolongé jusqu’au 18 février, ont annoncé les Etats-Unis, après que des centaines d’habitants du sud du Liban ont tenté de retourner dans leurs villages dimanche, certains toujours occupés par les forces israéliennes qui ont tiré dans leur direction et fait 22 morts selon les autorités libanaises.Des correspondants de l’AFP ont vu des convois de dizaines de voitures, où flottaient les drapeaux jaunes du Hezbollah, converger vers des villages dévastés par la guerre entre l’armée israélienne et le mouvement pro-iranien.L’armée israélienne a tiré dans plusieurs localités frontalières sur “des citoyens qui tentaient de revenir dans leurs villages”, faisant 22 morts, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.Israël a affirmé que ses soldats avaient lancé “des tirs de sommation pour éliminer des menaces dans plusieurs zones où des suspects ont été identifiés en train de s’approcher des troupes”, ajoutant avoir “appréhendé des suspects”.Les Casques bleus, qui ont estimé que les conditions d’un retour des habitants n’étaient “pas encore réunies”, ont déclaré qu’il était “impératif d’éviter toute détérioration supplémentaire de la situation” et appelé l’armée israélienne à “éviter de tirer sur des civils en territoire libanais”.En vertu de l’accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU pourront être déployés. Mais Israël a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban.La Maison Blanche a finalement annoncé dimanche la prolongation de “l’accord entre le Liban et Israël, supervisé par les Etats-Unis, (…) jusqu’au 18 février 2025″, dans un bref communiqué.”Le gouvernement libanais réaffirme son engagement (..) à poursuivre la mise en Å“uvre de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février 2025”, a confirmé tôt lundi le Premier ministre libanais Najib Mikati dans un communiqué, après s’être concerté avec le président Joseph Aoun et le chef du Parlement Nabih Berri “au sujet (..) des résultats des contacts menés avec la partie américaine chargée de superviser l’accord”.- “Nous allons revenir” -Dans une première réaction officielle, le Hezbollah, sorti affaibli de la guerre, a salué “un jour glorieux” et une “scène de fierté écrite par le grand peuple de la résistance (à Israël, ndlr) qui prouve à nouveau son attachement profond à sa terre”.Le mouvement a appelé les pays garants de l’accord à “assumer leurs responsabilités face aux violations et aux crimes de l’ennemi israélien, et à l’obliger à se retirer entièrement”.Un mécanisme de surveillance réunissant la France, les Etats-Unis, le Liban, Israël et les Casques bleus a été mis en place pour surveiller l’application de l’accord.Un correspondant de l’AFP a vu des centaines d’habitants dans la ville de Bint Jbeil se rassembler dans la rue principale pour prier collectivement, avant de se diriger en cortège vers les villages voisins.Selon lui, des dizaines d’habitants de la localité frontalière de Maïss al-Jabal se sont dirigés à pied vers le village dévasté, où l’armée israélienne est toujours déployée.Ils brandissaient des portraits de l’ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué par Israël fin septembre, et des photos de leurs proches qui ont péri durant la guerre.”Nous allons revenir dans nos villages et l’ennemi israélien va partir, même si cela fera des martyrs”, a affirmé à l’AFP Ali Harb, un jeune homme de 27 ans qui tentait de revenir dans le village dévasté de Kfarkila.Parallèlement au retrait israélien, l’accord prévoit que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire restante dans le sud.Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait appelé sur X les habitants du sud à “attendre” avant de revenir. – “Accompagner les habitants” -Le président libanais Joseph Aoun a invité les habitants à faire preuve de “sang-froid” et à “avoir confiance en l’armée libanaise”, “soucieuse d’assurer votre retour en sécurité dans vos foyers et vos villages”.L’armée, qui se redéploie au fur et à mesure qu’Israël se retire, a annoncé dimanche soir qu’elle “continuait d’accompagner les habitants”.Elle a ajouté “se tenir à leurs côtés pour les protéger face aux attaques israéliennes”, accusant l’armée israélienne de “refuser de respecter le cessez-le-feu et de se retirer” du territoire libanais.Le président français Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’un entretien au téléphone, de “retirer ses forces encore présentes au Liban”, selon l’Elysée.Il s’agit du plus grave développement depuis l’élection de Joseph Aoun, soutenu par la communauté internationale, le 9 janvier.Disant agir en soutien au Hamas, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël au lendemain de l’attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Ce front avait dégénéré en guerre ouverte en septembre dernier.str-kam-at-jos/jnd/lpa

Liban: 22 morts dans le sud, l’accord de trêve avec Israël prolongé, annonce Washington

L’accord de cessez-le-feu au Liban a été prolongé jusqu’au 18 février, ont annoncé les Etats-Unis, après que des centaines d’habitants du sud du Liban ont tenté de retourner dans leurs villages dimanche, certains toujours occupés par les forces israéliennes qui ont tiré dans leur direction et fait 22 morts selon les autorités libanaises.Des correspondants de l’AFP ont vu des convois de dizaines de voitures, où flottaient les drapeaux jaunes du Hezbollah, converger vers des villages dévastés par la guerre entre l’armée israélienne et le mouvement pro-iranien.L’armée israélienne a tiré dans plusieurs localités frontalières sur “des citoyens qui tentaient de revenir dans leurs villages”, faisant 22 morts, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.Israël a affirmé que ses soldats avaient lancé “des tirs de sommation pour éliminer des menaces dans plusieurs zones où des suspects ont été identifiés en train de s’approcher des troupes”, ajoutant avoir “appréhendé des suspects”.Les Casques bleus, qui ont estimé que les conditions d’un retour des habitants n’étaient “pas encore réunies”, ont déclaré qu’il était “impératif d’éviter toute détérioration supplémentaire de la situation” et appelé l’armée israélienne à “éviter de tirer sur des civils en territoire libanais”.En vertu de l’accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU pourront être déployés. Mais Israël a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban.La Maison Blanche a finalement annoncé dimanche la prolongation de “l’accord entre le Liban et Israël, supervisé par les Etats-Unis, (…) jusqu’au 18 février 2025″, dans un bref communiqué.”Le gouvernement libanais réaffirme son engagement (..) à poursuivre la mise en Å“uvre de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février 2025”, a confirmé tôt lundi le Premier ministre libanais Najib Mikati dans un communiqué, après s’être concerté avec le président Joseph Aoun et le chef du Parlement Nabih Berri “au sujet (..) des résultats des contacts menés avec la partie américaine chargée de superviser l’accord”.- “Nous allons revenir” -Dans une première réaction officielle, le Hezbollah, sorti affaibli de la guerre, a salué “un jour glorieux” et une “scène de fierté écrite par le grand peuple de la résistance (à Israël, ndlr) qui prouve à nouveau son attachement profond à sa terre”.Le mouvement a appelé les pays garants de l’accord à “assumer leurs responsabilités face aux violations et aux crimes de l’ennemi israélien, et à l’obliger à se retirer entièrement”.Un mécanisme de surveillance réunissant la France, les Etats-Unis, le Liban, Israël et les Casques bleus a été mis en place pour surveiller l’application de l’accord.Un correspondant de l’AFP a vu des centaines d’habitants dans la ville de Bint Jbeil se rassembler dans la rue principale pour prier collectivement, avant de se diriger en cortège vers les villages voisins.Selon lui, des dizaines d’habitants de la localité frontalière de Maïss al-Jabal se sont dirigés à pied vers le village dévasté, où l’armée israélienne est toujours déployée.Ils brandissaient des portraits de l’ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué par Israël fin septembre, et des photos de leurs proches qui ont péri durant la guerre.”Nous allons revenir dans nos villages et l’ennemi israélien va partir, même si cela fera des martyrs”, a affirmé à l’AFP Ali Harb, un jeune homme de 27 ans qui tentait de revenir dans le village dévasté de Kfarkila.Parallèlement au retrait israélien, l’accord prévoit que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire restante dans le sud.Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait appelé sur X les habitants du sud à “attendre” avant de revenir. – “Accompagner les habitants” -Le président libanais Joseph Aoun a invité les habitants à faire preuve de “sang-froid” et à “avoir confiance en l’armée libanaise”, “soucieuse d’assurer votre retour en sécurité dans vos foyers et vos villages”.L’armée, qui se redéploie au fur et à mesure qu’Israël se retire, a annoncé dimanche soir qu’elle “continuait d’accompagner les habitants”.Elle a ajouté “se tenir à leurs côtés pour les protéger face aux attaques israéliennes”, accusant l’armée israélienne de “refuser de respecter le cessez-le-feu et de se retirer” du territoire libanais.Le président français Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’un entretien au téléphone, de “retirer ses forces encore présentes au Liban”, selon l’Elysée.Il s’agit du plus grave développement depuis l’élection de Joseph Aoun, soutenu par la communauté internationale, le 9 janvier.Disant agir en soutien au Hamas, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël au lendemain de l’attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Ce front avait dégénéré en guerre ouverte en septembre dernier.str-kam-at-jos/jnd/lpa

Liban: 22 morts dans le sud, l’accord de trêve avec Israël prolongé, annonce Washington

L’accord de cessez-le-feu au Liban a été prolongé jusqu’au 18 février, ont annoncé les Etats-Unis, après que des centaines d’habitants du sud du Liban ont tenté de retourner dans leurs villages dimanche, certains toujours occupés par les forces israéliennes qui ont tiré dans leur direction et fait 22 morts selon les autorités libanaises.Des correspondants de …

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