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Foot: Le club saoudien d’Al-Hilal a résilié le contrat de Neymar

Un an et demi et puis s’en va. Le club saoudien d’Al-Hilal a annoncé lundi soir avoir résilié le contrat de Neymar, ouvrant la voie à son retour dans le championnat brésilien.”Al Hilal et Neymar sont convenus de résilier leur relation contractuelle d’un commun accord”, a annoncé le club dans un message diffusé sur son …

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Foot: Le club saoudien d’Al-Hilal a résilié le contrat de Neymar

Un an et demi et puis s’en va. Le club saoudien d’Al-Hilal a annoncé lundi soir avoir résilié le contrat de Neymar, ouvrant la voie à son retour dans le championnat brésilien.”Al Hilal et Neymar sont convenus de résilier leur relation contractuelle d’un commun accord”, a annoncé le club dans un message diffusé sur son compte X en anglais.”Le club exprime sa gratitude et sa reconnaissance envers Neymar pour ce qu’il a apporté tout au long de son passage à Al-Hilal et lui souhaite du succès dans sa carrière”, poursuit-il.Après six années au Paris Saint-Germain, Neymar, qui aura 33 ans le 5 février, s’était engagé en août 2023 avec Al-Hilal accompagné d’un contrat en or estimé à plus de 100 millions d’euros par saison.Mais le meilleur buteur de l’histoire de la sélection brésilienne (79 buts en 127 matches) a très peu joué en Saudi League: il n’a disputé en tout et pour tout que sept matches avec le club de Ryad, pour un total famélique d’un but et trois passes décisives.Sa première saison a été marquée par une grave blessure au ligament croisé du genou gauche subie en octobre 2023 lors d’un match avec la sélection brésilienne contre l’Uruguay.Il a rejoué pour la première fois en compétition officielle le 21 octobre dernier, entrant en jeu à la 77e minute contre Al-Aïn, aux Emirats arabes unis, en Ligue des champions asiatique.- Objectif Coupe du monde -Son retour avait été salué par la Confédération brésilienne du football (CBF). “Après 369 jours (d’absence), la CBF est heureuse de voir Neymar de retour sur le terrain (…) Il représente la magie du football brésilien et il captive des fans du monde entier.”Mais deux semaines plus tard, le N.10 brésilien s’est de nouveau blessé, cette fois à une cuisse, s’éloignant à nouveau des terrains pendant plusieurs semaines. “Il ne peut plus évoluer au niveau auquel nous sommes habitués. Les choses sont devenues difficiles pour lui, malheureusement”, estimait récemment l’entraîneur portugais d’Al-Hilal, Jorge Jesus.”Neymar reste un joueur exceptionnel, mais physiquement, il n’est pas prêt pour le championnat”, ajoutait-il dans une interview à a plateforme brésilienne Globo.D’après des médias brésiliens, l’attaquant passé par le FC Barcelone, désormais libre de tout contrat, pourrait faire son retour au Brésil, dans son club formateur de Santos.Son objectif désormais est de retrouver un niveau suffisant pour espérer disputer la Coupe du monde 2026 qui se tiendra aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.”Je sais que c’est mon dernier Mondial, ma dernière chance. Je vais faire tout ce qui est possible”, a-t-l expliqué début janvier sur CNN.Le challenge est de taille. Neymar, présenté à ses débuts comme l’héritier du roi Pelé, a accumulé les succès sous le maillot du FC Barcelone avec Lionel Messi et Luis Suarez.Mais après son transfert record au PSG en 2017 (220 millions d’euros), il a multiplié les déboires, entre blessures et polémiques extra-sportives. Poussé vers la sortie en 2023 par la direction parisienne, en échec en Arabie saoudite, il va devoir se réinventer mais a peu de temps pour cela.

Budget: Bayrou confirme certaines concessions et appelle l’ensemble des partis à la “responsabilité”

Pas de suppression de postes enseignants pour les socialistes, pas de nouvel impôt sur les ménages pour la droite et le centre. Toujours à la merci d’une censure, François Bayrou a confirmé lundi plusieurs concessions faites aux partis en les appelant à la “responsabilité” pour trouver un compromis sur le budget.”J’ai confiance dans le sentiment de responsabilité de tous”, a affirmé le chef du gouvernement sur la chaîne LCI. Cet entretien intervient alors que les débats ont repris ce lundi en commission à l’Assemblée sur les comptes de la Sécurité sociale, avant une réunion cruciale, jeudi, de sept sénateurs et sept députés en commission mixte paritaire (CMP) pour rechercher un compromis sur le budget de l’Etat.François Bayrou espère de nouveau convaincre le PS de ne pas voter une censure. Il a confirmé à cet égard l’abandon, réclamé par les socialistes, de la suppression de 4.000 postes d’enseignants, une décision “définitive”.Il a également écarté l’hypothèse de 7 heures de travail non rémunéré par an pour financer la Sécurité sociale, un autre irritant pour le PS mais aussi pour certains macronistes, car “le travail doit être payé”. “Le compte n’y est pas complètement, mais on chemine”, a réagi le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur la même chaîne.Mais les socialistes “ne sont pas les seuls” à avoir des demandes, a ajouté M. Bayrou, en citant la droite et le camp présidentiel. A cet égard, s’il a confirmé une contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus et les grandes entreprises, il a aussi assuré que les ménages ne paieraient “aucun impôt nouveau” en 2025.- “Sentiment d’une submersion” -Sur l’immigration, “un certain nombre de villes ou de régions” ont “le sentiment d’une “submersion”, a assuré François Bayrou.Des propos “extrêmement choquants” pour le coordinateur de LFI Manuel Bompard. “Ça ne correspond pas du tout à la réalité”, a-t-il dit sur LCI en ajoutant que les étrangers représentaient 7,7% de la population en France selon l’Insee.Favorable à une restriction du droit du sol à Mayotte mais pas en métropole, le chef du gouvernement se pose aussi en homme de compromis. Pour lui, ses ministres, le très droitier Bruno Retailleau (Intérieur) qui veut durcir les conditions de régularisation des étrangers en France, et le rocardien Eric Lombard (Economie) pour qui le pays “a besoin d’une immigration de travail”, ont tous “les deux” raison.Si “on n’a pas de budget, alors aucune des décisions nouvelles qui ont été annoncées ne peut être remplie”, a de nouveau prévenu le Premier ministre.Il a promis aussi que l’organisation de l’Etat sera “repensée en profondeur” et que l’Etat allait maigrir “nécessairement”.Concernant le texte sur la Sécurité sociale (PLFSS), dont une première mouture avait entraîné la chute du gouvernement Barnier début décembre, les discussions ont repris ce lundi à partir de la version adoptée par le Sénat fin novembre.   Mais les termes de l’équation ont changé, avec un déficit 2025 de la Sécu désormais anticipé à au moins 23 milliards d’euros, contre 16 milliards évoqués à l’automne. Un dérapage qui s’explique notamment par l’abandon forcé des mesures d’économie sur les retraites, et par le coût de certaines concessions faites aux socialistes sur le budget des hôpitaux ou sur le remboursement des consultations médicales et des médicaments.Après son examen en commission, le texte doit revenir dans l’hémicycle à partir du 3 février.- Budget de “compromis” -En attendant, le gouvernement est confronté à la réunion décisive de la commission mixte paritaire (CMP), jeudi, pour rechercher un compromis sur l’autre texte majeur, celui du budget 2025 de l’Etat.Cette CMP, où le socle commun soutenant le gouvernement est majoritaire, pourrait être l’une des dernières occasions d’intégrer des concessions susceptibles de résister à la censure.L’exécutif en a bien conscience: la version du texte adoptée la semaine dernière par le Sénat doit être adoucie pour devenir un “budget de compromis”, a assuré dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.La version issue de la CMP sera ensuite soumise à l’Assemblée, la semaine du 3 février, avec vraisemblablement l’usage du 49-3. Qui devrait donc déclencher une nouvelle motion de censure, déposée par les Insoumis.D’où les appels du pied de l’exécutif en direction des rangs socialistes, qui ont renoncé mi-janvier à voter une précédente censure, mais sans s’engager pour la suite. “Le compromis n’empêchera pas, évidemment, le PS d’être dans l’opposition”, a souligné Mme Montchalin.Une perspective vivement rejetée par Manuel Bompard: si le PS ne vote pas cette censure, a-t-il mis en garde, il changera d’alliance et entrera dans “un soutien sans participation” au gouvernement.

La France, menée par Paul Marcon, décroche le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie

Un “rêve de gosse” qui se réalise: l’Auvergnat Paul Marcon a arraché lundi pour la France le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie, devant des adversaires scandinaves historiquement redoutables, le Danemark et la Suède.Les tribunes bondées étaient survoltées avant même l’annonce des résultats. Entre supporters, c’était à qui criait le plus fort dans cette salle du Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration qui a accueilli pendant deux jours ce combat de chefs à Chassieu, près de Lyon.Et puis, le moment tant attendu. “Après Régis, ce sera Paul!”, a lancé Jérôme Bocuse, président du concours, en ouvrant l’enveloppe contenant le nom du vainqueur, évoquant la victoire de Marcon père au Bocuse d’Or trente ans plus tôt, en 1995.”Aujourd’hui, j’espère qu’on fait briller tous les yeux des cuisiniers, et des cuisiniers en devenir de France”, a confié Paul Marcon à la presse, “fier” et visiblement ému aux côtés de sa commis Camille Pigot, également sacrée meilleure commis de l’édition.Vingt-quatre pays se sont affrontés durant ces Jeux olympiques de la cuisine n’ayant rien à envier aux grandes compétitions sportives. Mental d’acier, gestes minutés, précis. Les chefs n’avaient pas droit à l’erreur pour monter sur les marches du podium.Pour Paul Marcon, compétiteur hors-pair de 28 ans, l’objectif n’était “ni de se faire un prénom, ni de se faire voir, ni rien du tout”. Seulement celui de réaliser ce qui a toujours été son “rêve de gosse” et ainsi décrocher une neuvième consécration pour la France.Cette 20e édition du Bocuse d’Or rendait hommage à son fondateur, l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, disparu en 2018 à l’âge de 91 ans, grand amoureux des produits du terroir et du gibier.Les candidats disposaient de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé. Tous devaient mettre l’identité de leur pays à l’honneur.La prestation de la France ? “C’était ciselé, c’était propre, c’était net”, a chaudement salué le chef français Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or et lui même vainqueur en 2021.- “redescendre sur Terre” -Dimanche, puis lundi, c’est tout un essaim de toques blanches qui a poché, flambé, déglacé, avec des mouvements quasi automatiques. “On connaît notre partition par cÅ“ur”, soulignait Paul Marcon en amont du jour J, qui obtient aujourd’hui “la récompense d’un travail de deux ans, même plus”.Ni la ferveur des supporters en tribunes, ni les nuées de caméras circulant à travers les îlots n’ont su déconcentrer la crème de la cuisine de compétition, qui s’est affairée aux fourneaux sans relâche.Dans les gradins, Magnus Rosendahl, 25 ans, plaçait toute sa confiance dans le chef danois Sebastian Holberg, vainqueur de la sélection européenne. Il espérait pour le Danemark un quatrième sacre au concours, un doublé après la victoire de 2023. “Je veux l’aider à réaliser ses rêves”, avait-il dit à l’AFP, frappant sans discontinuer sur son tambour, dans un nuage de confettis.À l’annonce des résultats, la salle a tout de même rugi de joie en voyant les Danois monter sur la deuxième marche du podium, juste au-dessus de la Suède, puis de la Norvège, redoutable candidat (cinq victoires) qui cette année a dû se contenter d’une quatrième position.Si les pays scandinaves sont aussi dangereux, c’est parce qu’ils ont “compris cette finesse, cette élégance, ce raffinement” nécessaires pour briller sur cette coupe du monde, avait estimé auprès de l’AFP Romuald Fassenet, président de la Team France, et membre du jury. Selon lui, la menace ne venait toutefois pas seulement du Nord, mais de “partout”. “C’est comme au football, où on veut toujours battre le Brésil. Au Bocuse d’Or: on veut battre la France !”, avait-il lancé.La suite pour Paul Marcon ? “Je ne sais pas, je vais déjà savourer un peu, on verra plus tard”, a-t-il répondu à la presse. Pour l’instant, “il faut redescendre sur Terre, et retourner au travail”.

La Colombie envoie un avion aux Etats-Unis pour rapatrier des concitoyens expulsés

La Colombie a annoncé lundi le décollage d’un avion militaire vers la ville américaine de San Diego (ouest) afin de rapatrier 110 Colombiens expulsés par les Etats-Unis, au lendemain d’un bras de fer à ce sujet entre les deux pays.”Le gouvernement national a mis à disposition un avion de l’armée de l’air colombienne pour ramener …

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