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Le styliste Kim Jones quitte son poste de directeur artistique de Dior Homme

Pressenti depuis des semaines, le départ du Britannique Kim Jones, directeur artistique des créations Dior Homme, a été acté vendredi dans un communiqué par la maison de couture, soulignant qu’il avait “largement participé” à son “rayonnement” “à travers le monde”.  “Avec tout son talent et sa créativité, il a constamment réinterprété l’héritage de la maison, avec une authentique liberté de ton et des collaborations artistiques surprenantes et très désirables”, a commenté dans un communiqué, Delphine Arnault, présidente-directrice générale de Christian Dior Couture, quelques heures après la fin de la Semaine de la mode parisienne.”Ce fut un véritable honneur d’avoir pu créer mes collections au sein de la Maison Dior, symbole de l’excellence absolue. J’exprime ma profonde reconnaissance envers mon studio et aux ateliers qui m’ont accompagné dans ce merveilleux voyage”, a déclaré le styliste.Nommé directeur artistique de la ligne homme chez Vuitton en 2011, le Britannique de 51 ans avait pris la tête de la création chez Dior Homme en 2018, propulsant la marque à l’avant-scène de la mode masculine. Présentée la semaine dernière lors de la Fashion Week masculine de Paris, sa dernière collection a fait l’objet de critiques élogieuses. Une ligne épurée aux silhouettes très structurées et inspirée de la Ligne H de Christian Dior en 1954 qui sonnait comme un au revoir pour certains observateurs.Kim Jones avait déjà quitté en octobre la maison Fendi, qui appartient aussi au géant du luxe français, dont il était également le directeur artistique depuis quatre ans. 

Catastrophe aérienne de Washington: la recherche des corps continue

Les sauveteurs continuent de fouiller vendredi les eaux du Potomac pour repêcher tous les corps des 67 tués dans la collision, au-dessus de Washington, d’un avion de ligne et d’un hélicoptère militaire, un accident que Donald Trump a porté sur le terrain politique.Selon les médias américains, 40 corps avaient été repêchés jeudi soir, 24 heures …

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Catastrophe aérienne de Washington: la recherche des corps continue

Les sauveteurs continuent de fouiller vendredi les eaux du Potomac pour repêcher tous les corps des 67 tués dans la collision, au-dessus de Washington, d’un avion de ligne et d’un hélicoptère militaire, un accident que Donald Trump a porté sur le terrain politique.Selon les médias américains, 40 corps avaient été repêchés jeudi soir, 24 heures après cette catastrophe qui n’a laissé aucun survivant, la pire aux Etats-Unis en deux décennies.Les deux boîtes noires du Bombardier ont été retrouvées jeudi soir dans les eaux glacées du fleuve et les enquêteurs cherchent à comprendre les causes d’un accident lié, selon le M. Trump, aux programmes promouvant la diversité au sein de la fonction publique américaine.Les boîtes noires sont analysées par l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui a dit espérer publier “dans les 30 jours” un rapport préliminaire sur les causes de la catastrophe.Selon le New York Times, la tour de contrôle de l’aéroport Ronald-Reagan était en sous-effectif mercredi soir. Un seul contrôleur, au lieu de deux, assurait le trafic des avions de ligne et des hélicoptères. Par ailleurs, 24 heures avant la collision, un autre appareil sur le point d’atterrir sur le même aéroport a dû tenter une seconde approche car un hélicoptère volait près de sa trajectoire, ont rapporté le Washington Post et CNN, citant un enregistrement audio du contrôle aérien.Donald Trump, après avoir observé une minute de silence et regretté une “nuit sombre et atroce”, a porté jeudi ce drame sur le terrain politique.- “Abjecte” -“J’ai donné la priorité à la sécurité. Obama et Biden et les démocrates ont mis la politique en premier”, a-t-il lancé depuis la Maison Blanche, accusant ses prédécesseurs d’avoir abaissé les exigences en matière de sécurité aérienne.Il a aussi attaqué les programmes qui promeuvent la diversité au sein de l’administration américaine, et plus spécifiquement du régulateur américain de l’aviation, la FAA.”Ils ont même donné une directive: +Trop blanc+. Or nous voulons des gens compétents”, a lancé le président républicain, qui a aussi promis une enquête approfondie pour établir les causes de l’accident.Ancien ministre des Transports sous la présidence de Joe Biden, le démocrate Pete Buttigieg a qualifié cette mise en cause d'”abjecte”. “Alors que les familles sont en deuil, M. Trump devrait diriger, et non mentir”.Pressé de questions pour savoir s’il mettait directement en cause les contrôleurs aériens et les politiques de diversité pour expliquer la catastrophe, Donald Trump a reconnu “ne pas savoir” encore mais ajouté que “ça a pu être” le cas.Pour appuyer encore son propos, il a signé un nouveau décret dans l’après-midi renforçant la chasse à ces programmes qu’il qualifie de “discrimination honteuse”.- “Mauvaises décisions” -La collision de l’avion et de l’hélicoptère militaire Black Hawk est la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne s’était écrasé peu après son décollage à New York en novembre 2001.Parmi les victimes, se trouvent plusieurs membres de la communauté de patinage artistique, dont le couple russe Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde en 1994. L’avion venait de Wichita, au Kansas, dans le centre du pays, où se déroulaient des championnats nationaux.Deux ressortissants chinois se trouvaient aussi à bord, a indiqué Pékin. La Chine a présenté ses condoléances et appelé Washington à déterminer “rapidement les causes de l’accident”, selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères cité par le média d’Etat CCTV.Un officier de police philippin était également à bord de l’avion, a rapporté la police de ce pays.Pour Donald Trump, cette collision aurait “dû être évitée”. L’hélicoptère “suivait une trajectoire incroyablement mauvaise”, a-t-il déclaré peu après la catastrophe, déplorant “la convergence de mauvaises décisions”.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté”, a fait savoir son ministre de la Défense Pete Hegseth.Washington est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois au pilote de l’hélicoptère s’il avait vu sur l’avion d’American Airlines, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu, et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère a été coupée.bur-aue-lb-es-ube/jnd/pt/pz

Catastrophe aérienne de Washington: la recherche des corps continue

Les sauveteurs continuent de fouiller vendredi les eaux du Potomac pour repêcher tous les corps des 67 tués dans la collision, au-dessus de Washington, d’un avion de ligne et d’un hélicoptère militaire, un accident que Donald Trump a porté sur le terrain politique.Selon les médias américains, 40 corps avaient été repêchés jeudi soir, 24 heures après cette catastrophe qui n’a laissé aucun survivant, la pire aux Etats-Unis en deux décennies.Les deux boîtes noires du Bombardier ont été retrouvées jeudi soir dans les eaux glacées du fleuve et les enquêteurs cherchent à comprendre les causes d’un accident lié, selon le M. Trump, aux programmes promouvant la diversité au sein de la fonction publique américaine.Les boîtes noires sont analysées par l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui a dit espérer publier “dans les 30 jours” un rapport préliminaire sur les causes de la catastrophe.Selon le New York Times, la tour de contrôle de l’aéroport Ronald-Reagan était en sous-effectif mercredi soir. Un seul contrôleur, au lieu de deux, assurait le trafic des avions de ligne et des hélicoptères. Par ailleurs, 24 heures avant la collision, un autre appareil sur le point d’atterrir sur le même aéroport a dû tenter une seconde approche car un hélicoptère volait près de sa trajectoire, ont rapporté le Washington Post et CNN, citant un enregistrement audio du contrôle aérien.Donald Trump, après avoir observé une minute de silence et regretté une “nuit sombre et atroce”, a porté jeudi ce drame sur le terrain politique.- “Abjecte” -“J’ai donné la priorité à la sécurité. Obama et Biden et les démocrates ont mis la politique en premier”, a-t-il lancé depuis la Maison Blanche, accusant ses prédécesseurs d’avoir abaissé les exigences en matière de sécurité aérienne.Il a aussi attaqué les programmes qui promeuvent la diversité au sein de l’administration américaine, et plus spécifiquement du régulateur américain de l’aviation, la FAA.”Ils ont même donné une directive: +Trop blanc+. Or nous voulons des gens compétents”, a lancé le président républicain, qui a aussi promis une enquête approfondie pour établir les causes de l’accident.Ancien ministre des Transports sous la présidence de Joe Biden, le démocrate Pete Buttigieg a qualifié cette mise en cause d'”abjecte”. “Alors que les familles sont en deuil, M. Trump devrait diriger, et non mentir”.Pressé de questions pour savoir s’il mettait directement en cause les contrôleurs aériens et les politiques de diversité pour expliquer la catastrophe, Donald Trump a reconnu “ne pas savoir” encore mais ajouté que “ça a pu être” le cas.Pour appuyer encore son propos, il a signé un nouveau décret dans l’après-midi renforçant la chasse à ces programmes qu’il qualifie de “discrimination honteuse”.- “Mauvaises décisions” -La collision de l’avion et de l’hélicoptère militaire Black Hawk est la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne s’était écrasé peu après son décollage à New York en novembre 2001.Parmi les victimes, se trouvent plusieurs membres de la communauté de patinage artistique, dont le couple russe Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde en 1994. L’avion venait de Wichita, au Kansas, dans le centre du pays, où se déroulaient des championnats nationaux.Deux ressortissants chinois se trouvaient aussi à bord, a indiqué Pékin. La Chine a présenté ses condoléances et appelé Washington à déterminer “rapidement les causes de l’accident”, selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères cité par le média d’Etat CCTV.Un officier de police philippin était également à bord de l’avion, a rapporté la police de ce pays.Pour Donald Trump, cette collision aurait “dû être évitée”. L’hélicoptère “suivait une trajectoire incroyablement mauvaise”, a-t-il déclaré peu après la catastrophe, déplorant “la convergence de mauvaises décisions”.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté”, a fait savoir son ministre de la Défense Pete Hegseth.Washington est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois au pilote de l’hélicoptère s’il avait vu sur l’avion d’American Airlines, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu, et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère a été coupée.bur-aue-lb-es-ube/jnd/pt/pz

Allemagne: nouveau vote explosif sur l’immigration en pleine campagne

L’Allemagne se prépare vendredi à un nouveau psychodrame politique en pleine campagne électorale, avec un vote prévu au Parlement sur l’immigration qui pourrait voir les conservateurs encore s’allier avec l’extrême droite.La question d’un rapprochement entre les démocrates-chrétiens (CDU/CSU) de Friedrich Merz, favori des sondages pour les élections législatives du 23 février, et l’Alternative pour l’Allemagne …

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Allemagne: nouveau vote explosif sur l’immigration en pleine campagne

L’Allemagne se prépare vendredi à un nouveau psychodrame politique en pleine campagne électorale, avec un vote prévu au Parlement sur l’immigration qui pourrait voir les conservateurs encore s’allier avec l’extrême droite.La question d’un rapprochement entre les démocrates-chrétiens (CDU/CSU) de Friedrich Merz, favori des sondages pour les élections législatives du 23 février, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), crée un séisme politique dans le pays.Mercredi, les conservateurs ont déjà voté avec l’extrême droite de l’AfD pour faire adopter de justesse une motion à la chambre des députés visant à refuser l’entrée en Allemagne de tous les étrangers sans papier, y compris les demandeurs d’asile.Cette décision a brisé un tabou politique dans le pays, où les partis traditionnels se sont toujours refusés à coopérer au niveau national avec l’extrême droite, et suscité une immense controverse.La motion mercredi, bien que hautement symbolique, restait toutefois non contraignante. Cette fois, à trois semaines des élections législatives, Friedrich Merz soumet vendredi matin au vote des députés une proposition de loi. – Regroupement familial -Le texte vise à restreindre le regroupement familial des immigrés et étendre les pouvoirs de la police des frontières. Et encore une fois il pourrait être approuvé grâce aux voix des élus AfD.Ses chances d’entrer en vigueur d’ici les élections restent toutefois faibles, car il devrait aussi être approuvé d’ici là par la chambre haute du parlement, le Bundesrat. Et aucune majorité en sa faveur ne s’y dessine.Cette proposition de loi est “contraire au droit européen et international” et viole “les droits de l’homme”, estime Amnesty International. Cette offensive sur l’immigration fait suite à une récente agression au couteau meurtrière à Aschaffenbourg, dans l’ouest du pays, par un Afghan, dernier épisode d’actes de violences impliquant des étrangers. Elle exacerbe le climat politique.Les partis de gauche accusent les conservateurs de briser le “cordon sanitaire” historique autour de l’extrême droite. Ils ne sont pas les seuls.Même l’ex-chancelière Angela Merkel, qui fait pourtant partie de la même formation que Friedrich Merz, a critiqué son attitude “erronée” ayant abouti à façonner “une majorité avec les voix de l’AfD pour la première fois lors d’un vote au Bundestag”.L’AfD, parti anti-migrants et nationaliste, est créditée de plus de 20% des intentions de vote – deux fois plus que lors du précédent scrutin en 2021 – dans les sondages en vue des législatives. – Durcissement -Les conservateurs allemands ont tourné le dos à la politique d’accueil prônée par Angela Merkel en 2015, jugée laxiste par Friedrich Merz, qui lui a aujourd’hui succédé à la tête du parti.Ils affirment ne chercher aucune alliance à dessein avec l’AfD.Jeudi, Friedrich Merz a exclu toute coopération ou pourparlers de coalition avec l’AfD en vue de la formation d’un futur gouvernement.”Je vendrais l’âme de la CDU si je pensais à faire” une alliance de ce type, synonyme selon lui de “déclin final pour l’Allemagne”, a-t-il affirmé jeudi lors d’un meeting à Dresde.L’effet des remous politiques qui secouent l’Allemagne sur les électeurs est encore incertain. Selon un sondage pour la chaîne RTL, 50% des Allemands désapprouvent l’alliance entre droite et extrême-droite, contre 46% qui y sont favorables.Sur le fond, 57% de l’opinion approuve les propositions des conservateurs pour réduire l’immigration, selon une autre enquête pour ARD.En tout état de cause, la recherche de futurs partenaires de coalition après le scrutin du 23 février s’est assurément compliquée pour le favori des sondages, qui ne pourra gouverner avec les élus de son seul parti.Jusqu’ici, le SPD puis les Verts apparaissaient comme les partenaires les plus probables. “Je ne peux plus faire confiance à Merz”, a lancé jeudi le chancelier Olaf Scholz, sur la chaîne ARD.”Notre confiance est ébranlée”, lui a fait écho le député écologiste Sven-Christian Kindler. “Qui peut croire Friedrich Merz qu’après les élections, il ne cherchera plus une majorité avec l’AfD?”La CDU serre pour l’instant les rangs derrière son candidat. “Les responsables d’aujourd’hui doivent réagir aux problèmes migratoires actuels”, a défendu le secrétaire général de la CDU, Carsten Linnemann.

Allemagne: nouveau vote explosif sur l’immigration en pleine campagne

L’Allemagne se prépare vendredi à un nouveau psychodrame politique en pleine campagne électorale, avec un vote prévu au Parlement sur l’immigration qui pourrait voir les conservateurs encore s’allier avec l’extrême droite.La question d’un rapprochement entre les démocrates-chrétiens (CDU/CSU) de Friedrich Merz, favori des sondages pour les élections législatives du 23 février, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), crée un séisme politique dans le pays.Mercredi, les conservateurs ont déjà voté avec l’extrême droite de l’AfD pour faire adopter de justesse une motion à la chambre des députés visant à refuser l’entrée en Allemagne de tous les étrangers sans papier, y compris les demandeurs d’asile.Cette décision a brisé un tabou politique dans le pays, où les partis traditionnels se sont toujours refusés à coopérer au niveau national avec l’extrême droite, et suscité une immense controverse.La motion mercredi, bien que hautement symbolique, restait toutefois non contraignante. Cette fois, à trois semaines des élections législatives, Friedrich Merz soumet vendredi matin au vote des députés une proposition de loi. – Regroupement familial -Le texte vise à restreindre le regroupement familial des immigrés et étendre les pouvoirs de la police des frontières. Et encore une fois il pourrait être approuvé grâce aux voix des élus AfD.Ses chances d’entrer en vigueur d’ici les élections restent toutefois faibles, car il devrait aussi être approuvé d’ici là par la chambre haute du parlement, le Bundesrat. Et aucune majorité en sa faveur ne s’y dessine.Cette proposition de loi est “contraire au droit européen et international” et viole “les droits de l’homme”, estime Amnesty International. Cette offensive sur l’immigration fait suite à une récente agression au couteau meurtrière à Aschaffenbourg, dans l’ouest du pays, par un Afghan, dernier épisode d’actes de violences impliquant des étrangers. Elle exacerbe le climat politique.Les partis de gauche accusent les conservateurs de briser le “cordon sanitaire” historique autour de l’extrême droite. Ils ne sont pas les seuls.Même l’ex-chancelière Angela Merkel, qui fait pourtant partie de la même formation que Friedrich Merz, a critiqué son attitude “erronée” ayant abouti à façonner “une majorité avec les voix de l’AfD pour la première fois lors d’un vote au Bundestag”.L’AfD, parti anti-migrants et nationaliste, est créditée de plus de 20% des intentions de vote – deux fois plus que lors du précédent scrutin en 2021 – dans les sondages en vue des législatives. – Durcissement -Les conservateurs allemands ont tourné le dos à la politique d’accueil prônée par Angela Merkel en 2015, jugée laxiste par Friedrich Merz, qui lui a aujourd’hui succédé à la tête du parti.Ils affirment ne chercher aucune alliance à dessein avec l’AfD.Jeudi, Friedrich Merz a exclu toute coopération ou pourparlers de coalition avec l’AfD en vue de la formation d’un futur gouvernement.”Je vendrais l’âme de la CDU si je pensais à faire” une alliance de ce type, synonyme selon lui de “déclin final pour l’Allemagne”, a-t-il affirmé jeudi lors d’un meeting à Dresde.L’effet des remous politiques qui secouent l’Allemagne sur les électeurs est encore incertain. Selon un sondage pour la chaîne RTL, 50% des Allemands désapprouvent l’alliance entre droite et extrême-droite, contre 46% qui y sont favorables.Sur le fond, 57% de l’opinion approuve les propositions des conservateurs pour réduire l’immigration, selon une autre enquête pour ARD.En tout état de cause, la recherche de futurs partenaires de coalition après le scrutin du 23 février s’est assurément compliquée pour le favori des sondages, qui ne pourra gouverner avec les élus de son seul parti.Jusqu’ici, le SPD puis les Verts apparaissaient comme les partenaires les plus probables. “Je ne peux plus faire confiance à Merz”, a lancé jeudi le chancelier Olaf Scholz, sur la chaîne ARD.”Notre confiance est ébranlée”, lui a fait écho le député écologiste Sven-Christian Kindler. “Qui peut croire Friedrich Merz qu’après les élections, il ne cherchera plus une majorité avec l’AfD?”La CDU serre pour l’instant les rangs derrière son candidat. “Les responsables d’aujourd’hui doivent réagir aux problèmes migratoires actuels”, a défendu le secrétaire général de la CDU, Carsten Linnemann.

Aux portes de New York, le déclin inexorable des journaux locaux

The Star Ledger, le journal de la série culte “Les Soprano”, ne paraîtra plus que sur internet; son voisin, The Jersey Journal, cesse d’exister après plus d’un siècle et demi: aux portes de New York, le déclin continu de la presse locale laisse ses derniers lecteurs orphelins.”J’ai le coeur brisé”, témoigne Margaret Doman, au pied …

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Aux portes de New York, le déclin inexorable des journaux locaux

The Star Ledger, le journal de la série culte “Les Soprano”, ne paraîtra plus que sur internet; son voisin, The Jersey Journal, cesse d’exister après plus d’un siècle et demi: aux portes de New York, le déclin continu de la presse locale laisse ses derniers lecteurs orphelins.”J’ai le coeur brisé”, témoigne Margaret Doman, au pied des immeubles qui poussent comme des champignons à Jersey City, seulement séparée de New York par l’Hudson River.”Ce journal m’est utile pour plein de choses, pas seulement pour lire les infos mais aussi pour publier des informations, et pour savoir ce qu’il se passe en ville”, se désole cette habitante de longue date, membre d’une association de quartier.”C’est comme si l’on perdait un vieil ami”, peut-on lire dans le courrier des lecteurs.Au milieu des chantiers de Journal Square, quartier qui doit son nom au quotidien fondé en 1867, les grandes lettres rouges du Jersey Journal ornent toujours l’ancien immeuble de la rédaction.Mais avec 17 employés et moins de 15.000 exemplaires vendus, le “Jersey”, ne survivra pas à la fermeture de l’imprimerie qu’il partageait avec le Star Ledger, le plus grand quotidien du New Jersey qui passe au tout numérique ce week-end.- Phénomène ancien -Contacté par l’AFP, le président du Star Ledger, Wes Turner, a seulement renvoyé à un article sur le site NJ.com, auquel est affilié le journal. La fermeture de l’imprimerie y est justifiée par “la hausse des coûts, la baisse de la diffusion et la diminution de la demande”.Le groupe NJ Advance Media, qui possède NJ.com, et dont la maison mère contrôle aussi Condé Nast (Vogue, Vanity Fair), a également décidé de cesser l’impression du Times of Trenton et du South Jersey Times.Le déclin de la presse locale est ancien aux Etats-Unis. Selon le dernier rapport de l’école Medill à l’université Northwestern, plus d’un tiers des journaux du pays, soit 3.300, ont cessé d’imprimer depuis 2005, victimes de la diminution des lecteurs et des fusions de titres aux mains de grands groupes.”Quand un journal disparaît, cela a des conséquences concrètes: la participation aux élections diminue, le vote est moins diversifié et les sortants sont plus souvent réélus. La corruption, les mauvaises conduites policières peuvent aussi augmenter”, énumère le directeur du rapport Zach Metzger.Le déclin de la presse locale, et une information de plus en plus dominée par les grands sujets nationaux, sont aussi pointés comme l’un des facteurs de la polarisation de la société américaine entre progressistes et conservateurs.- “Institution” -NJ Advance Media n’a pu être joint par l’AFP. Son président Steve Alessi a affirmé sur NJ.com qu'”un nouveau chapitre du journalisme numérique dans le New Jersey” s’ouvrait et promis de nouveaux investissements pour le site internet, qui revendique plus de 15 millions de visiteurs uniques mensuels. Il a mis en avant plusieurs projets phares d’investigation, sur l’extrémisme politique ou des scandales de gestion dans les écoles privées de la région, la production de podcasts et des newsletters pour attirer de nouveaux lecteurs. “Mais il existe toujours une fracture numérique dans le pays”, avec “des gens qui vont encore à la bibliothèque ou achètent un exemplaire imprimé de leur journal”, s’inquiète le président de l’Association professionnelle des journalistes du New Jersey, Kenneth Burns.”The Star Ledger est une institution”, ajoute-t-il. “Et il n’y a déjà plus beaucoup de journaux qui suivent les affaires locales”.Le journal que déplie Tony Soprano dans la série sur la mafia dans le New Jersey avait été récompensé en 2005 du prestigieux prix Pulitzer, pour une série d’articles sur les ennuis politiques du gouverneur de l’Etat Jim McGreevey, contraint à la démission après avoir révélé son homosexualité et une relation adultérine.Mais ses ventes ont chuté et plusieurs plans de licenciements l’ont affecté.Avec le passage au tout numérique, son comité chargé des éditoriaux va être supprimé, a annoncé l’un de ses membres, Tom Moran.Phil Murphy, l’actuel gouverneur de l’Etat, “peut dormir sur ses deux oreilles”, a-t-il ironisé dans l’une de ses dernières chroniques.Â