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Allemagne: les conservateurs en passe de s’allier encore avec l’extrême droite

Le parti conservateur allemand, favori des élections législatives à venir, s’apprête vendredi à unir une nouvelle fois au Parlement ses voix avec celles de l’extrême droite sur l’immigration, après un premier tollé sur cette question cette semaine.Cette initiative hautement controversée survient alors que le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a mis en garde contre le risque …

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Dans l’Ouest inondé, Redon attend le pic et l’eau baisse à Rennes

Le niveau de l’eau commence à baisser vendredi à Redon, a affirmé la mairie de la ville inondée depuis trois jours et où le pic de la Vilaine, placée en vigilance rouge pour crues, devrait être atteint samedi.”La situation s’améliore globalement”, annonce la mairie de Redon dans un communiqué. “Les niveaux d’eau baissent à divers endroits de la ville.””Le niveau de la Vilaine prévu hier, qui était établi à 5,23 m, n’a heureusement pas été atteint”, se limitant à 5,10 m, précise le communiqué citant Vigicrues. La Vilaine devrait se stabiliser autour de ce niveau jusqu’à samedi midi tandis que “les prévisions sont à la décrue” pour l’Oust, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, indique-t-elle.Emilie, 30 ans, filme avec son téléphone les flots impétueux de la Vilaine. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Dans son dernier bulletin, Vigicrues prévient toutefois que sur la Vilaine aval, “les niveaux vont rester exceptionnellement hauts” à Redon “au moins pour les prochaines 24 heures”.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, située dans le département voisin de Loire-Atlantique, est toujours impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Quelque “3 à 5 mm de pluie sont attendus en fin d’après-midi sur le nord du département” de l’Ille-et-Vilaine, ce qui pourrait impacter le niveau des cours d’eau, indique la préfecture de la Loire-Atlantique.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Décrue à Rennes -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon des chiffres donnés par la mairie de Redon et les préfectures de Loire-Atlantique et d’Ille-et-Vilaine.”Depuis dimanche soir, le SDIS a réalisé 350 interventions mobilisant plus de 1.202 sapeurs-pompiers”, indique-t-elle.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine est toujours interdit à la circulation vendredi.Sous une fine pluie, Suzanne Nourrison, retraitée, observe le fleuve agité. “Le plus dur est passé, la météo est plus clémente”, espère-t-elle.Non loin, Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.Ailleurs dans le département, les fleuves entament une lente décrue.”La situation s’améliore notamment sur la Vilaine médiane”, qui a retrouvé comme la Vilaine aval et la Seiche un niveau de vigilance orange. Mais “des débordements importants sont toujours en cours”, rappelle Vigicrues.A Rennes, traversée par la Vilaine et son affluent l’Ille, “l’amorce de la décrue” permet “d’envisager une amélioration progressive de la situation”, a indiqué la mairie jeudi, qui a lancé des “opérations de nettoyage”.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.Les conséquences de ces crues qualifiées d’exceptionnelles par les autorités pourraient être lourdes pour les agriculteurs dont “les céréales semées à l’automne (sont) noyées”, s’inquiète le syndicat agricole FDSEA.L’Eure, l’Oise, la Sarthe, la Seine-Maritime et la Somme sont en vigilance orange pour crues.

Gaza: libération attendue samedi du père des derniers enfants otages, d’un Français et un Américain

Trois otages retenus à Gaza, dont un Franco-israélien, un Américano-israélien, et le père des deux derniers enfants israéliens captifs, doivent être libérés samedi contre 90 détenus palestiniens, dans le cadre du quatrième échange de prisonniers depuis le début de la trêve entre Israël et le Hamas.Ofer Kalderon, Franco-israélien, Keith Siegel, Israélo-américain, ainsi que l’Israélien Yarden Bibas, dont l’épouse et les deux enfants, au sort très incertain, sont encore à Gaza, figurent sur la liste révélée vendredi par le Forum des familles d’otages, confirmant les noms publiés par la branche armée du Hamas.Amani Sarahneh, porte-parole du Club des prisonniers palestiniens, a déclaré pour sa part qu’Israël libérerait en échange 90 détenus, “dont neuf purgent des peines à perpétuité et 81 des peines de longue durée”.Quinze otages et des centaines de prisonniers ont déjà retrouvé la liberté depuis le 19 janvier et l’entrée en vigueur de l’accord de trêve entre le Hamas et Israël, après plus de 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Les otages avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque d’une ampleur sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas à partir de la bande de Gaza sur le sud d’Israël et ayant déclenché la guerre.Ce nouvel échange doit avoir lieu seulement deux jours après le troisième, organisé jeudi dans des conditions compliquées, provoquant la colère en Israël et éclaboussant le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). – “Scènes choquantes” -Deux jeunes Israéliennes et un octogénaire, ainsi que cinq Thaïlandais, sont rentrés en Israël aux termes de deux libérations distinctes organisées par le Hamas à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, et par le Jihad islamique à Khan Younès, dans le sud.Et si la première a été mise en scène dans le calme, l’autre a duré plusieurs heures et tourné au chaos. Les otages ont été remis au CICR après un long passage au coeur d’une foule survoltée et vociférante, sous la protection de combattants cagoulés et armés.Des images ont montré le visage grimaçant d’Arbel Yehud, 29 ans, terrifiée pour son premier contact avec le monde extérieur après 482 jours de détention.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé des “scènes choquantes” et retardé de quelques heures la libération des détenus palestiniens prévue en contrepartie, le temps de recevoir la “garantie” que les prochaines libérations se feraient “en toute sécurité”.Dans une rare intervention publique lorsqu’il est mise en cause, le CICR a réclamé “une amélioration” de la sécurité et de la dignité des otages lors de ces libérations.- Inquiétude sur la famille Bibas -Le CICR, qui prône une neutralité absolue dans laquelle il puise son efficacité sur des terrains dangereux, a facilité le transfert de tous les otages de cette trêve, comme ceux de la première trêve, fin novembre 2023.Il “ne contrôle ni le moment de la libération, ni le lieu, ni l’environnement. Les détails et la logistique sont déterminés par les parties elles-mêmes”, a insisté l’organisation basée à Genève.Durant les six semaines que compte la première phase de la trêve, 33 otages, dont huit décédés, doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens incarcérés par Israël.Un doute terrible entoure la situation de Shiri Bibas, épouse de Yarden Bibas, et de leurs deux enfants, Kfir, 2 ans, et Ariel, 5 ans. Le Hamas avait annoncé leur mort en 2023, ce que les autorités israéliennes n’ont jamais confirmé. Mais l’armée israélienne a avoué le 25 janvier être “profondément” préoccupée par leur sort. Outre ces libérations, la trêve a permis un afflux de l’aide internationale dans la bande de Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire.- L’Unrwa “continue” ses opérations -L’entrée de l’aide pourrait toutefois être compliquée par l’entrée en vigueur jeudi de la décision d’Israël de rompre tout lien avec l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), et de l’obliger à fermer ses bureaux à Jérusalem.”Les opérations humanitaires à Gaza continuent”, a déclaré à New York Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU. Israël accuse l’Unrwa d’être “infestée” par le Hamas, accusations démenties avec véhémence par les Nations unies.L’accord de trêve prévoit la reprise des négociations au 16e jour de son entrée en vigueur, soit lundi 3 février, pour discuter des modalités de la deuxième phase. Celle-ci vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, ce à quoi certains membres du gouvernement israélien s’opposent.La dernière étape est censée porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages décédés.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée. L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.460 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.burs-dla/mj/sg

Gaza: libération attendue samedi du père des derniers enfants otages, d’un Français et un Américain

Trois otages retenus à Gaza, dont un Franco-israélien, un Américano-israélien, et le père des deux derniers enfants israéliens captifs, doivent être libérés samedi contre 90 détenus palestiniens, dans le cadre du quatrième échange de prisonniers depuis le début de la trêve entre Israël et le Hamas.Ofer Kalderon, Franco-israélien, Keith Siegel, Israélo-américain, ainsi que l’Israélien Yarden Bibas, dont l’épouse et les deux enfants, au sort très incertain, sont encore à Gaza, figurent sur la liste révélée vendredi par le Forum des familles d’otages, confirmant les noms publiés par la branche armée du Hamas.Amani Sarahneh, porte-parole du Club des prisonniers palestiniens, a déclaré pour sa part qu’Israël libérerait en échange 90 détenus, “dont neuf purgent des peines à perpétuité et 81 des peines de longue durée”.Quinze otages et des centaines de prisonniers ont déjà retrouvé la liberté depuis le 19 janvier et l’entrée en vigueur de l’accord de trêve entre le Hamas et Israël, après plus de 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Les otages avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque d’une ampleur sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas à partir de la bande de Gaza sur le sud d’Israël et ayant déclenché la guerre.Ce nouvel échange doit avoir lieu seulement deux jours après le troisième, organisé jeudi dans des conditions compliquées, provoquant la colère en Israël et éclaboussant le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). – “Scènes choquantes” -Deux jeunes Israéliennes et un octogénaire, ainsi que cinq Thaïlandais, sont rentrés en Israël aux termes de deux libérations distinctes organisées par le Hamas à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, et par le Jihad islamique à Khan Younès, dans le sud.Et si la première a été mise en scène dans le calme, l’autre a duré plusieurs heures et tourné au chaos. Les otages ont été remis au CICR après un long passage au coeur d’une foule survoltée et vociférante, sous la protection de combattants cagoulés et armés.Des images ont montré le visage grimaçant d’Arbel Yehud, 29 ans, terrifiée pour son premier contact avec le monde extérieur après 482 jours de détention.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé des “scènes choquantes” et retardé de quelques heures la libération des détenus palestiniens prévue en contrepartie, le temps de recevoir la “garantie” que les prochaines libérations se feraient “en toute sécurité”.Dans une rare intervention publique lorsqu’il est mise en cause, le CICR a réclamé “une amélioration” de la sécurité et de la dignité des otages lors de ces libérations.- Inquiétude sur la famille Bibas -Le CICR, qui prône une neutralité absolue dans laquelle il puise son efficacité sur des terrains dangereux, a facilité le transfert de tous les otages de cette trêve, comme ceux de la première trêve, fin novembre 2023.Il “ne contrôle ni le moment de la libération, ni le lieu, ni l’environnement. Les détails et la logistique sont déterminés par les parties elles-mêmes”, a insisté l’organisation basée à Genève.Durant les six semaines que compte la première phase de la trêve, 33 otages, dont huit décédés, doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens incarcérés par Israël.Un doute terrible entoure la situation de Shiri Bibas, épouse de Yarden Bibas, et de leurs deux enfants, Kfir, 2 ans, et Ariel, 5 ans. Le Hamas avait annoncé leur mort en 2023, ce que les autorités israéliennes n’ont jamais confirmé. Mais l’armée israélienne a avoué le 25 janvier être “profondément” préoccupée par leur sort. Outre ces libérations, la trêve a permis un afflux de l’aide internationale dans la bande de Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire.- L’Unrwa “continue” ses opérations -L’entrée de l’aide pourrait toutefois être compliquée par l’entrée en vigueur jeudi de la décision d’Israël de rompre tout lien avec l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), et de l’obliger à fermer ses bureaux à Jérusalem.”Les opérations humanitaires à Gaza continuent”, a déclaré à New York Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU. Israël accuse l’Unrwa d’être “infestée” par le Hamas, accusations démenties avec véhémence par les Nations unies.L’accord de trêve prévoit la reprise des négociations au 16e jour de son entrée en vigueur, soit lundi 3 février, pour discuter des modalités de la deuxième phase. Celle-ci vise à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, ce à quoi certains membres du gouvernement israélien s’opposent.La dernière étape est censée porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages décédés.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée. L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.460 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.burs-dla/mj/sg

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Trois otages retenus à Gaza, dont un Franco-israélien, un Américano-israélien, et le père des deux derniers enfants israéliens captifs, doivent être libérés samedi contre 90 détenus palestiniens, dans le cadre du quatrième échange de prisonniers depuis le début de la trêve entre Israël et le Hamas.Ofer Kalderon, Franco-israélien, Keith Siegel, Israélo-américain, ainsi que l’Israélien Yarden …

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Le budget de l’État franchit une étape décisive avec un premier compromis au Parlement

Une étape décisive franchie pour le budget: la commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs a abouti vendredi à une version de compromis entre les deux chambres, sans dissiper les menaces de censure toujours agitées par la gauche et le RN. Après une journée et demie de travaux à huis clos, ce conclave de parlementaires s’est entendu sur une copie commune adoptée à huit voix contre six.”Le redressement des comptes et l’objectif d’être à 5,4 % de déficit public est en passe d’être atteint. En tous les cas, dans la copie que nous rendons, les choses sont acquises”, s’est félicité le rapporteur général du Budget au Sénat, Jean-François Husson (LR).Cet accord ne faisait guère de doute: le camp gouvernemental est en effet majoritaire en CMP et les deux rapporteurs, M. Husson et le député David Amiel (Renaissance), s’étaient accordés sur l’immense majorité des mesures. Le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, l’Insoumis Éric Coquerel, a lui fustigé un budget “pire” que celui proposé par Michel Barnier, avec 6,2 milliards de recettes en moins et 6,4 milliards de coupes budgétaires en plus selon lui. Il a espéré que les oppositions soient “cohérentes” et qu’elles “censurent” le budget. La question se posera dès la semaine prochaine : les conclusions de la CMP seront examinées dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, avec l’usage très probable de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution par le Premier ministre François Bayrou pour faire adopter le texte sans vote. Une motion de censure suivra alors certainement et pourrait être examinée dès mercredi. Le gouvernement peut toujours procéder à d’ultimes arbitrages d’ici lundi et amender le texte, mais le ministre des Finances Éric Lombard a promis dans la matinée sur TF1 que le gouvernement “respecter(ait) le texte qui sortira” de la CMP. – Débats sur l’AME -Vendredi, les débats se sont tendus autour de la très sensible question de l’Aide médicale d’État (AME), rare pomme de discorde au sein du socle commun.Se sont ainsi affrontées deux propositions, celle de M. Husson et des sénateurs (-200 millions d’euros sur 1,3 milliard), et celle de M. Amiel (-111 millions d’euros, soit le maintien des crédits de 2024). C’est in fine celle-ci qui a été adoptée.Les socialistes, qui réclamaient le maintien des crédits à hauteur de ce que proposait la version initiale du projet de loi, à 1,3 milliard, ont voté l’amendement de M. Amiel faute de pouvoir faire adopter le leur, et de crainte que la version du Sénat ne s’impose.Une modification de certains critères d’accès à l’AME, votée par le Sénat, a également été supprimée avec une union des voix de gauche et des macronistes, contre celles de la droite et du Rassemblement national.”Les critères de l’AME restent inchangés”, se sont réjouis les responsables socialistes, saluant “une victoire” dans ces négociations durant lesquelles ils n’ont obtenu que de rares concessions.- Vote contre du PS -A l’issue des discussions, ils ont affirmé avoir voté contre le budget, marquant ainsi leur appartenance à “l’opposition”, bien qu’ils aient “réussi à amoindrir ce qu’auraient été les souffrances ou les atteintes au pouvoir d’achat des retraités, des patients”, selon le président du groupe PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, qui ne s’est pas prononcé sur la question de la censure.Globalement, la CMP s’est limitée à sanctuariser les engagements pris par François Bayrou mi-janvier, refusant toutes les taxes supplémentaires proposées par le PS.”Aucune de leurs propositions n’a été acceptée”, a évacué Éric Coquerel.Si les socialistes se sont réjouis d’avoir “obtenu 300 millions pour l’écologie”, la cheffe des Écologistes Marine Tondelier a relevé que cela restait “un milliard de moins que dans le budget Barnier d’octobre”.Alors que le gouvernement prévoit un effort budgétaire de 50 milliards d’euros, les parlementaires ont entériné plusieurs mesures phares, comme la limitation à un seul exercice (au lieu de deux) de la contribution exceptionnelle pour les grandes entreprises, objet des critiques du PDG de LVMH Bernard Arnault.Les débats ont aussi été le théâtre d’une prise de parole du député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy, qui a menacé le gouvernement d’une censure s’il maintenait l’article 4 du projet de loi, qui pose un nouveau cadre de régulation des revenus d’EDF issus du nucléaire.A l’issue de la CMP, M. Tanguy a redit à la presse que le groupe déciderait lundi de son vote sur la version finale du budget -si vote il y a- et de sa position sur la censure. Pointant une “lourde humiliation” pour LR, sur la question de l’AME, il s’est félicité que le RN ait eu gain de cause sur ses “lignes rouges”.lum-sl-ama-la/bpa/gvy