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Guerre commerciale: répit sur les marchés avant le week-end pascal

Après des montagnes russes, les marchés boursiers ont connu vendredi un répit, encouragés par des déclarations de Donald Trump qui semblent marquer une pause dans sa guerre commerciale, à la veille d’un week-end pascal où la majorité d’entre eux sont fermés.  Donald Trump s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu, en recevant jeudi à Washington la dirigeante italienne Giorgia Meloni, pressée par Bruxelles de parler au nom des Vingt-Sept.”Il y aura un accord commercial, à 100%”, a affirmé le président américain, semblant donner le signal d’une accalmie dans la guerre commerciale qu’il a déclenchée avec les partenaires des Etats-Unis en annonçant des droits de douane tous azimuts.La Première ministre italienne, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis l’offensive douanière du président républicain, a répondu à l’unisson, se disant “certaine” qu’un accord serait trouvé.Signe qu’il reste beaucoup à faire, Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.Le président américain a également déclaré que Washington était “en discussion” avec la Chine afin de résoudre leur différend commercial, assurant : “ils nous ont contactés à plusieurs reprises”.Les Etats-Unis appliquent au minimum 145% de droits de douane sur les produits chinois, Pékin ayant répondu par des taxes à hauteur de 125% sur les produits américains.Se faisant lui aussi l’écho d’un changement de ton, le tout nouvel ambassadeur des États-Unis au Japon s’est dit vendredi “extrêmement optimiste” sur l’obtention d’un accord commercial entre les deux pays, à la suite des discussions menées à Washington par le négociateur japonais.”J’ai désormais rencontré la plupart des principaux responsables impliqués dans les négociations et les discussions. Et je suis extrêmement optimiste quant à la conclusion d’un accord”, a déclaré George Glass à son arrivée à Tokyo, où il doit prendre ses nouvelles fonctions.Proche allié de Washington et première source d’investissements étrangers aux États-Unis, le Japon est visé, comme les autres pays, par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l’automobile, l’acier et l’aluminium.Menacé en outre par des surtaxes douanières générales américaines de 24%, qui entraveraient ses exportations, Tokyo réclame un accord “au plus vite”, avant la fin du délai de 90 jours que Donald Trump a accordé la semaine dernière au monde entier – sauf à la Chine – dans une volte-face spectaculaire.En Asie, les marchés boursiers reprenaient prudemment leur souffle.Vers 6H00 GMT, à la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei était en hausse de 1% (à 34.723 points) tandis que l’indice élargi Topix progressait de 1,11% (à 2.558 points).Auparavant la Bourse de Séoul gagnait 0,12% peu après 01H00 GMT, tandis que celle de Hong Kong était fermée en raison d’un jour férié.- “Relation très spéciale” -Les relations entre Giorgia Meloni et Donald Trump, qui partagent un large socle idéologique, sur l’immigration en particulier, sont réputées très bonnes. La Première ministre, qualifiée de “dirigeante fantastique” par le républicain, avait été la seule dirigeante de l’UE invitée à son investiture en janvier.Soulignant cette “relation très spéciale”, de hauts responsables américains ont estimé que Giorgia Meloni pourrait servir d’intermédiaire pour un accord entre l’Europe et les Etats-Unis.”Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, nous sommes prêts à conclure des accords avec les pays qui prennent cela au sérieux. Nous espérons que l’Italie et l’UE en feront partie”, a déclaré un responsable de l’administration Trump aux journalistes avant la rencontre.Mais à Washington, la cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a déclaré “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne”.Le président américain Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, à l’exception des produits chinois largement surtaxés.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui ont craint que lors de sa visite à Washington, Giorgia Meloni ne fasse cavalier seul.Une porte-parole de la Commission européenne a toutefois décrit l’initiative de l’Italienne comme “bienvenue” et coordonnée avec Bruxelles.burs-els/pt/pz

Guerre commerciale: répit sur les marchés avant le week-end pascal

Après des montagnes russes, les marchés boursiers ont connu vendredi un répit, encouragés par des déclarations de Donald Trump qui semblent marquer une pause dans sa guerre commerciale, à la veille d’un week-end pascal où la majorité d’entre eux sont fermés.  Donald Trump s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu, en recevant jeudi à Washington la dirigeante italienne Giorgia Meloni, pressée par Bruxelles de parler au nom des Vingt-Sept.”Il y aura un accord commercial, à 100%”, a affirmé le président américain, semblant donner le signal d’une accalmie dans la guerre commerciale qu’il a déclenchée avec les partenaires des Etats-Unis en annonçant des droits de douane tous azimuts.La Première ministre italienne, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis l’offensive douanière du président républicain, a répondu à l’unisson, se disant “certaine” qu’un accord serait trouvé.Signe qu’il reste beaucoup à faire, Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.Le président américain a également déclaré que Washington était “en discussion” avec la Chine afin de résoudre leur différend commercial, assurant : “ils nous ont contactés à plusieurs reprises”.Les Etats-Unis appliquent au minimum 145% de droits de douane sur les produits chinois, Pékin ayant répondu par des taxes à hauteur de 125% sur les produits américains.Se faisant lui aussi l’écho d’un changement de ton, le tout nouvel ambassadeur des États-Unis au Japon s’est dit vendredi “extrêmement optimiste” sur l’obtention d’un accord commercial entre les deux pays, à la suite des discussions menées à Washington par le négociateur japonais.”J’ai désormais rencontré la plupart des principaux responsables impliqués dans les négociations et les discussions. Et je suis extrêmement optimiste quant à la conclusion d’un accord”, a déclaré George Glass à son arrivée à Tokyo, où il doit prendre ses nouvelles fonctions.Proche allié de Washington et première source d’investissements étrangers aux États-Unis, le Japon est visé, comme les autres pays, par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l’automobile, l’acier et l’aluminium.Menacé en outre par des surtaxes douanières générales américaines de 24%, qui entraveraient ses exportations, Tokyo réclame un accord “au plus vite”, avant la fin du délai de 90 jours que Donald Trump a accordé la semaine dernière au monde entier – sauf à la Chine – dans une volte-face spectaculaire.En Asie, les marchés boursiers reprenaient prudemment leur souffle.Vers 6H00 GMT, à la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei était en hausse de 1% (à 34.723 points) tandis que l’indice élargi Topix progressait de 1,11% (à 2.558 points).Auparavant la Bourse de Séoul gagnait 0,12% peu après 01H00 GMT, tandis que celle de Hong Kong était fermée en raison d’un jour férié.- “Relation très spéciale” -Les relations entre Giorgia Meloni et Donald Trump, qui partagent un large socle idéologique, sur l’immigration en particulier, sont réputées très bonnes. La Première ministre, qualifiée de “dirigeante fantastique” par le républicain, avait été la seule dirigeante de l’UE invitée à son investiture en janvier.Soulignant cette “relation très spéciale”, de hauts responsables américains ont estimé que Giorgia Meloni pourrait servir d’intermédiaire pour un accord entre l’Europe et les Etats-Unis.”Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, nous sommes prêts à conclure des accords avec les pays qui prennent cela au sérieux. Nous espérons que l’Italie et l’UE en feront partie”, a déclaré un responsable de l’administration Trump aux journalistes avant la rencontre.Mais à Washington, la cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a déclaré “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne”.Le président américain Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, à l’exception des produits chinois largement surtaxés.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui ont craint que lors de sa visite à Washington, Giorgia Meloni ne fasse cavalier seul.Une porte-parole de la Commission européenne a toutefois décrit l’initiative de l’Italienne comme “bienvenue” et coordonnée avec Bruxelles.burs-els/pt/pz

Le coeur industriel de la Chine fébrile face aux taxes de Trump

Des usines chinoises affirment déjà sentir les premiers effets des surtaxes douanières draconiennes décrétées par Donald Trump contre le “made in China”. Leurs commandes chutent et elles pourraient être contraintes de se détourner du marché américain.La tendance se fait notamment sentir dans la province du Guangdong (sud de la Chine), le coeur manufacturier du géant asiatique, où des milliers d’usines fabriquent de tout – des vêtements aux produits électroniques.Elles alimentent l’insatiable appétit de consommation du monde en produisant à des coûts imbattables. Depuis des décennies, la province a joué un rôle moteur dans l’ascension de la Chine comme superpuissance économique.Mais la bataille du président américain Donald Trump pour rapatrier l’industrie manufacturière aux États-Unis et sa guerre commerciale contre Pékin pourraient tout bouleverser.Propriétaire d’une usine textile à Canton, la capitale du Guangdong, Xiao Junyi explique à l’AFP que le marché américain représente 20 à 30% de ses commandes. “Les surtaxes ont réellement des répercussions sur nous”, constate le jeune patron de 24 ans. “Nos ventes et commandes ont nettement chuté”, souligne-t-il.Une partie des marchandises de son usine est vendue aux consommateurs américains via Temu, la plateforme de commerce en ligne de produits à bas prix, qui appartient au géant chinois PDD Holdings.Face aux nouvelles surtaxes américaines – de 145% sur la plupart des produits, et de 245% pour certains – Temu a publié une note indiquant qu’elle réduirait ses investissements publicitaires aux États-Unis, affirme Xiao Junyi.- “Sans fin” -Il espère désormais trouver d’autres débouchés que les États-Unis: “On peut commercer avec le monde entier”, affirme-t-il.Xiao Junyi estime toutefois “peu probable” que d’autres pays puissent totalement remplacer le marché américain.”Les États-Unis restent un grand pays développé, avec des volumes de commande bien plus importants”, souligne-t-il.Non loin se tient actuellement la Foire de Canton – un grand événement commercial organisé deux fois par an.Ce salon professionnel permet aux acheteurs du monde entier de rencontrer en face-à-face les fabricants chinois, de voir leurs produits de près ou encore de mettre en place de nouvelles chaînes d’approvisionnement.Mais cette année, les clients américains sont rares.Ceux présents ont décliné toute demande d’interview lorsque l’AFP leur a demandé quels produits les intéressaient – ou si la guerre commerciale compliquerait leurs affaires.Parmi les entreprises chinoises désireuses de nouer des contacts figure Wosen Lighting Technology, un producteur de solutions d’éclairage LED, qui fournit notamment le mastodonte américain du commerce en ligne Amazon.”C’est un nouvel épisode de la guerre commerciale”, déclare à l’AFP Andy Lin, responsable du développement commercial, dans l’une de leurs usines située à Zhongshan, près de Canton.”Ils rajoutent des surtaxes, on rajoute des surtaxes, c’est une compétition sans fin”, déplore-t-elle.”Cette situation ne pourra pas durer, car elle a des répercussions très concrètes pour tous les pays”, ajoute Mme Lin. “Cela affectera particulièrement le quotidien des Américains.”- Nouveaux clients -Le ralentissement des exportations vers l’Amérique de Donald Trump pourrait également affecter l’industrie manufacturière aux États-Unis, où Wosen contribue à l’emploi de plusieurs centaines de personnes.Dans les usines visitées par l’AFP cette semaine dans le Guangdong, l’activité battait toutefois son plein. Les ouvriers s’affairaient sur les chaînes de production, au milieu du ronronnement des tapis roulants.De nombreux fabricants ont reconnu que l’intensification de la guerre commerciale perturberait leurs activités. Mais ils espèrent que cela les incitera à trouver de nouveaux clients, hors des États-Unis.Les surtaxes de Donald Trump devraient peser sur les consommateurs aux Etats-Unis car ils pourraient accroître l’inflation, a averti cette semaine le patron de la banque centrale américaine, Jerome Powell.Dans l’autre sens, Andy Lin, de l’entreprise Wosen, juge que les surtaxes douanières de Pékin sur le “made in USA” auront peu de répercussions sur la vie quotidienne des Chinois.Elle dit consommer peu de produits américains et a l’habitude d’acheter sur les plateformes chinoises de commerce en ligne, qui se fournissent auprès de fabricants locaux.”Dans l’ensemble, tous ces biens peuvent être produits en Chine” car c’est une “puissance manufacturière”, souligne Mme Lin.”A moins de chercher des produits très spécifiques, l’impact sera minime” sur le quotidien des Chinois, estime-t-elle.

Italie: deux personnes portées disparues suite aux intempéries

Deux personnes sont portées disparues à la suite des intempéries qui ont frappé le nord de l’Italie, ont annoncé vendredi les pompiers, au lendemain du décès d’un nonagénaire retrouvé dans sa maison inondée dans le Piémont.”Les pompiers poursuivent leur recherche de deux disparus (…). Selon les premières informations il s’agirait d’un père et de son fils emportés dans leur voiture par la crue du torrent près de leur habitation” dans la zone de Vicenza (nord), ont écrit les pompiers sur X.Comme les Alpes françaises et suisses, le nord de l’Italie a été frappé jeudi par de fortes pluies qui se sont transformées en neige en altitude, entraînant de nombreuses coupures de routes en raison de glissements de terrain ainsi que des inondations.Des dizaines de personnes ont dû être évacuées, parfois avec leurs animaux domestiques, de zones inondées.Dans le Val d’Aoste, environ 5.000 familles étaient privées de courant jeudi soir, selon le gestionnaire local du réseau électrique.Des images de l’AFP montrent des rues envahies par la boue à Monteu da Po, dans le Piémont, la petite localité où les pompiers ont trouvé jeudi le nonagénaire décédé.Dans d’autres localités de cette région, des débris ont recouvert les rues.Il y a un mois, c’était le centre de l’Italie a être touché par les intempéries.En Toscane des dizaines de personnes avaient été évacuées et des militaires avaient été déployés à Pise pour disposer des sacs de sable en guise de protection sur les rives du fleuve Arno qui traverse la ville avant de se jeter dans la mer.La région voisine de l’Emilie-Romagne avait elle aussi été touchée par ces intempéries, moins graves cependant que celles de mai 2023 qui avaient entraîné la mort de 17 personnes et des milliards d’euros de dégâts.Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

Ukraine: nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain des discussions à Paris

De nouvelles frappes russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs grandes villes d’Ukraine, faisant au moins deux morts et 40 blessés, selon les autorités, au lendemain de discussions entre les alliés de Kiev à Paris sur la position à adopter face à Moscou pour permettre la fin de l’invasion russe.Ces réunions impliquant Américains, Européens et Ukrainiens ont permis “une discussion positive et constructive”, d’après la présidence ukrainienne et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington peinent à avancer.Tous se sont accordés pour se retrouver dès la semaine prochaine à Londres.Dans la foulée, des frappes russes ont visé dans la nuit à Kharkiv et à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.A Kharkiv, au moins une personne est morte et une quarantaine ont été blessées, a indiqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram, qui a précisé que plus de 20 immeubles d’habitation ont été touchés.Le gouverneur local, Oleg Synegubov, a assuré de son côté que l’attaque avait visé une “zone densément peuplée”.A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l’armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l’administration militaire locale.Les villes ukrainiennes sont quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les tentatives des Etats-Unis d’amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts.- “Même message” -C’est ainsi qu’Américains, Ukrainiens et Européens se sont retrouvés jeudi à Paris pour tenter de se coordonner sur l’attitude à adopter face au président russe Vladimir Poutine, qui reste bien déterminé à maintenir ses demandes: il souhaite la reddition de l’Ukraine, le démantèlement de son armée, son renoncement à rejoindre l’Otan et pouvoir garder les près de 20% du territoire ukrainien que son armée contrôle.Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l’écart des négociations impulsées par Washington.Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l’idée de la mise en place future d’un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.Les Etats-Unis “ont compris qu’une paix juste et durable (…) ne peut être atteinte qu’avec le consentement et la contribution des Européens”, a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l’issue des discussions jeudi. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le “même message” qu’aux Européens et aux Ukrainiens: “la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”.Les deux hommes “ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides”, a pour sa part indiqué la diplomatie russe, après que le Kremlin eut accusé les Européens de chercher “la poursuite de la guerre”.Jusqu’à maintenant, les efforts de l’administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n’ont pas abouti. – “Mémorandum d’intention” signé -Vladimir Poutine a rejeté la demande de Washington d’arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky, et seul un fragile moratoire d’un mois sur les attaques visant les infrastructures énergétiques a été conclu en mars. Mais depuis, Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de le violer.En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un “mémorandum d’intention”, première étape visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine.”Nous avons un accord sur les minerais qui, je pense, sera signé jeudi (…) jeudi prochain. Bientôt. Et je suppose qu’ils vont respecter l’accord. Nous verrons bien”, a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche.Une précédente mouture de l’accord aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation avec le président américain dans le Bureau ovale avait précipité son départ sans signature du document.Le président américain souhaite que l’accord constitue une compensation pour l’aide accordée depuis trois ans à l’Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. Kiev appelle, de son côté, à des garanties de sécurité militaires pour dissuader la Russie d’une nouvelle attaque à grande échelle, dans l’hypothèse d’un cessez-le-feu.

Ukraine: nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain des discussions à Paris

De nouvelles frappes russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs grandes villes d’Ukraine, faisant au moins deux morts et 40 blessés, selon les autorités, au lendemain de discussions entre les alliés de Kiev à Paris sur la position à adopter face à Moscou pour permettre la fin de l’invasion russe.Ces réunions impliquant Américains, Européens et Ukrainiens ont permis “une discussion positive et constructive”, d’après la présidence ukrainienne et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington peinent à avancer.Tous se sont accordés pour se retrouver dès la semaine prochaine à Londres.Dans la foulée, des frappes russes ont visé dans la nuit à Kharkiv et à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.A Kharkiv, au moins une personne est morte et une quarantaine ont été blessées, a indiqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram, qui a précisé que plus de 20 immeubles d’habitation ont été touchés.Le gouverneur local, Oleg Synegubov, a assuré de son côté que l’attaque avait visé une “zone densément peuplée”.A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l’armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l’administration militaire locale.Les villes ukrainiennes sont quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les tentatives des Etats-Unis d’amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts.- “Même message” -C’est ainsi qu’Américains, Ukrainiens et Européens se sont retrouvés jeudi à Paris pour tenter de se coordonner sur l’attitude à adopter face au président russe Vladimir Poutine, qui reste bien déterminé à maintenir ses demandes: il souhaite la reddition de l’Ukraine, le démantèlement de son armée, son renoncement à rejoindre l’Otan et pouvoir garder les près de 20% du territoire ukrainien que son armée contrôle.Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l’écart des négociations impulsées par Washington.Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l’idée de la mise en place future d’un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.Les Etats-Unis “ont compris qu’une paix juste et durable (…) ne peut être atteinte qu’avec le consentement et la contribution des Européens”, a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l’issue des discussions jeudi. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le “même message” qu’aux Européens et aux Ukrainiens: “la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”.Les deux hommes “ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides”, a pour sa part indiqué la diplomatie russe, après que le Kremlin eut accusé les Européens de chercher “la poursuite de la guerre”.Jusqu’à maintenant, les efforts de l’administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n’ont pas abouti. – “Mémorandum d’intention” signé -Vladimir Poutine a rejeté la demande de Washington d’arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky, et seul un fragile moratoire d’un mois sur les attaques visant les infrastructures énergétiques a été conclu en mars. Mais depuis, Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de le violer.En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un “mémorandum d’intention”, première étape visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine.”Nous avons un accord sur les minerais qui, je pense, sera signé jeudi (…) jeudi prochain. Bientôt. Et je suppose qu’ils vont respecter l’accord. Nous verrons bien”, a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche.Une précédente mouture de l’accord aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation avec le président américain dans le Bureau ovale avait précipité son départ sans signature du document.Le président américain souhaite que l’accord constitue une compensation pour l’aide accordée depuis trois ans à l’Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. Kiev appelle, de son côté, à des garanties de sécurité militaires pour dissuader la Russie d’une nouvelle attaque à grande échelle, dans l’hypothèse d’un cessez-le-feu.

Sri Lanka: des milliers de pèlerins pour une exposition exceptionnelle d’une relique de Bouddha

Des milliers de pèlerins ont campé toute la nuit devant le temple bouddhiste le plus sacré du Sri Lanka pour admirer vendredi une relique de Bouddha exposée pour la première fois depuis 16 ans. Environ 10.000 policiers ont été déployés pour protéger le Temple de la Dent, dans la ville de Kandy (centre) lors de cette exposition qui se clôture le 27 avril et au cours de laquelle les Bouddhistes se presseront pour voir ce qui serait la canine gauche de Bouddha. Ce temple du XVIe siècle, cible d’une attaque-suicide de rebelles tamouls en janvier 1998 qui avait fait 16 morts. “Nous prévoyons (la venue) d’environ deux millions de fidèles au cours de ces 10 jours d’exposition”,  a déclaré un responsable de la police. Les écoles ont été fermées dans la région pour accueillir le grand nombre loger les militaires venus  renforcer la sécurité. Les files d’attente pour entrer dans ce temple, le lieu de culte le plus sacré pour les cinghalais bouddhistes, s’étendaient sur plus de deux kilomètres, cinq heures avant l’ouverture de l’exposition vendredi après-midi, selon des données de la police. Plus d’un million de personnes étaient venus vénérer cette relique lors de la dernière exposition en mars 2009. La ville de Kandy, située à 112 kilomètres au nord-est de la capitale Colombo, est inscrite au  au patrimoine mondial de l’UNESCO. Lors de l’attentat de janvier 1998, l’explosion avait mis à jour des peintures murales inestimables qui avaient été recouvertes de plâtre à plusieurs reprises depuis trois siècles. Une partie de ces peintures murales, qui auraient été réalisées entre 1707 et 1739, sont désormais visibles et une copie d’une peinture d’éléphant est exposée dans le musée. 

Yémen: l’armée américaine dit avoir “détruit” un port pétrolier, les Houthis font état de 38 morts

L’armée américaine a indiqué avoir détruit un port pétrolier stratégique au Yémen où elle cible les rebelles houthis qui ont fait état vendredi de 38 morts et plus de 100 blessés, selon un nouveau bilan.”Trente-huit ouvriers et employés ont été tués et 102 autres blessés, selon un bilan provisoire de l’agression américaine sur le site pétrolier de Ras Issa”, a indiqué la chaîne de télévision Al-Massirah des Houthis, citant les autorités sanitaires de Hodeidah, ville de l’ouest du pays contrôlée par les rebelles.L’armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements ayant abouti à la “destruction” de ce port.Un précédent bilan faisait état de 20 morts et 50 blessés.Sur des images diffusées tôt vendredi par la chaîne des rebelles Al-Massira et présentées comme les “premières images de l’agression américaine” contre le port pétrolier, une boule de feu éclaire la zone où se trouvent des navires, tandis que d’épaisses volutes de fumée s’élèvent au-dessus de ce qui semble être un incendie.”Les équipes de secours de la défense civile et les ambulanciers déploient tous leurs efforts pour rechercher et extraire les victimes et éteindre l’incendie”, a souligné vendredi Anees Alasbahi, porte-parole du ministère de la Santé des Houthis.Des manifestations pour protester contre les frappes américaines et en signe de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza sont prévues vendredi au Yémen par les Houthis.Ces rebelles contrôlent de larges régions du Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique en proie à une guerre civile depuis 2014, qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire.- “Revenu illégal” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait expliqué jeudi que “l’objectif de ces frappes était de s’en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis”.”Les Etats-Unis ont pris (ces) mesures, afin d’éliminer cette source d’hydrocarbures pour les terroristes houthis, soutenus par l’Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans”, a ajouté le Centcom.Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère début mars, accuse ceux-ci de s’accaparer les revenus de ce port situé au nord de Hodeida.”Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen”, souligne le Centcom.Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé “essentiel” aux Houthis.Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international.Les Houthis, qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza où le mouvement islamiste Hamas est en guerre contre Israël depuis le 7 octobre 2023, ciblent également régulièrement Israël avec des missiles.Vendredi matin, l’armée israélienne a une nouvelle fois annoncé avoir intercepté un tel missile en provenance du Yémen.L’armée amérciaine a accentué ses frappes sur le Yémen à la mi-mars sur instruction du président américain, Donald Trump.Mercredi, les rebelles ont accusé les Etats-Unis d’avoir mené plusieurs frappes aériennes contre la capitale Sanaa, où une personne a été tuée, selon eux.  Les attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Jeudi soir, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a annoncé la “destruction par une frégate française d’un drone tiré depuis le Yémen”.”Nos armées continuent leur engagement pour garantir la libre circulation maritime”, a-t-il ajouté sur le réseau social X.

Yémen: l’armée américaine dit avoir “détruit” un port pétrolier, les Houthis font état de 38 morts

L’armée américaine a indiqué avoir détruit un port pétrolier stratégique au Yémen où elle cible les rebelles houthis qui ont fait état vendredi de 38 morts et plus de 100 blessés, selon un nouveau bilan.”Trente-huit ouvriers et employés ont été tués et 102 autres blessés, selon un bilan provisoire de l’agression américaine sur le site pétrolier de Ras Issa”, a indiqué la chaîne de télévision Al-Massirah des Houthis, citant les autorités sanitaires de Hodeidah, ville de l’ouest du pays contrôlée par les rebelles.L’armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements ayant abouti à la “destruction” de ce port.Un précédent bilan faisait état de 20 morts et 50 blessés.Sur des images diffusées tôt vendredi par la chaîne des rebelles Al-Massira et présentées comme les “premières images de l’agression américaine” contre le port pétrolier, une boule de feu éclaire la zone où se trouvent des navires, tandis que d’épaisses volutes de fumée s’élèvent au-dessus de ce qui semble être un incendie.”Les équipes de secours de la défense civile et les ambulanciers déploient tous leurs efforts pour rechercher et extraire les victimes et éteindre l’incendie”, a souligné vendredi Anees Alasbahi, porte-parole du ministère de la Santé des Houthis.Des manifestations pour protester contre les frappes américaines et en signe de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza sont prévues vendredi au Yémen par les Houthis.Ces rebelles contrôlent de larges régions du Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique en proie à une guerre civile depuis 2014, qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire.- “Revenu illégal” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait expliqué jeudi que “l’objectif de ces frappes était de s’en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis”.”Les Etats-Unis ont pris (ces) mesures, afin d’éliminer cette source d’hydrocarbures pour les terroristes houthis, soutenus par l’Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans”, a ajouté le Centcom.Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère début mars, accuse ceux-ci de s’accaparer les revenus de ce port situé au nord de Hodeida.”Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen”, souligne le Centcom.Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé “essentiel” aux Houthis.Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international.Les Houthis, qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza où le mouvement islamiste Hamas est en guerre contre Israël depuis le 7 octobre 2023, ciblent également régulièrement Israël avec des missiles.Vendredi matin, l’armée israélienne a une nouvelle fois annoncé avoir intercepté un tel missile en provenance du Yémen.L’armée amérciaine a accentué ses frappes sur le Yémen à la mi-mars sur instruction du président américain, Donald Trump.Mercredi, les rebelles ont accusé les Etats-Unis d’avoir mené plusieurs frappes aériennes contre la capitale Sanaa, où une personne a été tuée, selon eux.  Les attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Jeudi soir, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a annoncé la “destruction par une frégate française d’un drone tiré depuis le Yémen”.”Nos armées continuent leur engagement pour garantir la libre circulation maritime”, a-t-il ajouté sur le réseau social X.

Yémen: Washington annonce avoir “détruit” un port pétrolier, les Houthis font état de 20 morts

Les rebelles houthis au Yémen ont affirmé que de nouvelles frappes imputées aux Etats-Unis sur le port pétrolier de Ras Issa sur la mer Rouge ont porté vendredi le bilan à “20 morts et 50 blessés”, selon un bilan encore provisoire.Après les frappes revendiquées jeudi par Washington, de nouveaux raids ont visé cette infrastructure stratégique située près de Hodeida alors que les opérations de secours étaient encore en cours, selon les Houthis.”Le bilan des victimes de l’attaque américaine contre le port pétrolier de Ras Issa s’élève désormais à 20 morts”, a affirmé Anees Alasbahi, porte-parole du ministère de la Santé des Houthis.”Cinq secouristes et ambulanciers sont morts (…) en accomplissant leur devoir”, affirme la même source selon laquelle ils ont été fauchés alors qu’une “agression américaine a de nouveau frappé le port pétrolier”.L’armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements ayant abouti à la “destruction” de ce port.Un précédent bilan avait fait état de 13 morts et 30 blessés.Sur des images diffusées tôt vendredi par la chaîne des rebelles Al-Massira et présentées comme les “premières images de l’agression américaine” contre le port pétrolier, une boule de feu éclaire la zone où se trouvent des navires, tandis que d’épaisses colonnes de fumée s’élèvent au-dessus de ce qui semble être un incendie.”Les équipes de secours de la défense civile et les ambulanciers déploient tous leurs efforts pour rechercher et extraire les victimes et éteindre l’incendie”, a souligné vendredi M. Alasbahi.Des manifestations “contre les frappes américaines et pour les Palestiniens à Gaza” sont prévues vendredi au Yémen par les Houthis.- “Revenu illégal” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) avait expliqué jeudi que “l’objectif de ces frappes était de s’en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis”.”Les Etats-Unis ont pris (ces) mesures afin d’éliminer cette source d’hydrocarbures pour les terroristes Houthis, soutenus par l’Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans”, a ajouté le Centcom.Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère début mars, accuse ceux-ci de s’accaparer les revenus de ce port situé au nord d’Hodeida.”Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen”, souligne le Centcom.Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé “essentiel” aux Houthis.Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international.Les Houthis, qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens dans la cadre de la guerre menée par Israël à Gaza, ciblent également régulièrement Israël avec des missiles.Vendredi matin, l’armée israélienne a une nouvelle fois annoncé avoir intercepté un tel missile en provenance du Yémen.Les frappes de riposte américaines sur le Yémen ont été accentuées mi-mars par le président américain Donald Trump.Mercredi, les rebelles ont accusé les Etats-Unis d’avoir mené plusieurs frappes aériennes contre la capitale Sanaa, où une personne a été tuée selon eux.  Les attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, ont poussé les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Jeudi soir, le ministre français de la Défense Sébastien Lecornu a annoncé la “destruction par une frégate française d’un drone tiré depuis le Yémen”.”Nos armées continuent leur engagement pour garantir la libre circulation maritime”, a-t-il ajouté sur X.