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Venezuela: six Américains libérés après la visite de l’émissaire de Trump

Six Américains emprisonnés au Venezuela ont été libérés vendredi et sont repartis aux Etats-Unis avec l’émissaire de Donald Trump, après son entrevue exceptionnelle avec le président Nicolas Maduro qui a appelé à un “nouveau départ” des relations entre Caracas et Washington.”Nous rentrons à la maison avec ces six citoyens américains”, a écrit Richard Grenell sur X, en publiant une photo de lui dans son avion, entouré de six hommes dont les identités ne sont pas précisées.Emissaire spécial de Donald Trump, M. Grenell était chargé d’exiger que Caracas accepte le retour “inconditionnel” des Vénézuéliens expulsés des Etats-Unis et d’obtenir la libération des “otages” américains détenus au Venezuela.”Je viens d’être informé que nous ramenons six otages du Venezuela (…) Excellent travail!”, a commenté le président américain, également sur les réseaux sociaux.MM. Maduro et Grenell, dont la poignée de mains a été télévisée sans le son, ont notamment abordé les “migrations, l’impact négatif des sanctions économiques, les citoyens américains impliqués dans des crimes sur le territoire national, l’intégrité du système politique vénézuélien”, selon un communiqué vénézuélien.”J’ai proposé de construire un agenda zéro… Allons vers un nouveau départ des relations historiques où ce qui doit être rectifié sera rectifié et ce qui doit être fait sera fait”, a commenté dans la soirée le président Maduro lors d’une cérémonie pour l’ouverture de l’année judiciaire.”Je peux dire que cela a été positif. Il y a des questions sur lesquelles nous sommes parvenus à des accords initiaux (…) De nouveaux sujets s’ouvriront, espérons-le, pour de nouveaux accords, pour le bien des deux pays”, a-t-il ajouté sans parler des libérations. “Nous serons très vigilants afin de nous assurer que ce qui a été discuté est strictement conforme à ce qui a été convenu”, a-t-il prévenu, lançant: “depuis le Venezuela bolivarien, nous disons au président Donald Trump: +nous avons fait un premier pas, nous espérons que cela continuera, nous voulons continuer!+””Les otages américains”, détenus au Venezuela, “doivent être libérés immédiatement”, avait affirmé à des journalistes Mauricio Claver-Carone, chargé de l’Amérique latine au département d’Etat avant l’arrivée de M. Grenell à Caracas.”Il ne s’agit pas d’une négociation en échange de quoi que ce soit”, avait souligné le responsable, exhortant “le gouvernement Maduro – le régime Maduro – au Venezuela à tenir compte de l’envoyé spécial” sous peine de “conséquences”.La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a souligné que M. Grenell devait aussi demander au Venezuela d’autoriser les vols de rapatriement pour les membres du Tren de Aragua, le gang criminel tentaculaire vénézuélien que M. Trump a désigné comme groupe “terroriste”.- Relations tendues -Caracas avait rompu les relations diplomatiques avec Washington en janvier 2019 après que les Etats-Unis — alors présidés par M. Trump –, cherchant à évincer le président Maduro, ont reconnu l’opposant Juan Guaido comme président par intérim et durci leurs sanctions économiques.Si les relations sont tendues, des canaux de négociations étaient ouverts. Un envoyé spécial du président Joe Biden, Roger Carstens, s’était rendu à Caracas en 2022 et, en 2023, dix Américains emprisonnés au Venezuela avaient été libérés en échange de la sortie de prison d’Alex Saab, un proche de Maduro incarcéré aux Etats-Unis et la promesse d’élections “compétitives”. Les Etats-Unis, tout comme nombre d’autres pays notamment européens, ont dénoncé le “caractère illégitime” de l’investiture pour un troisième mandat de M. Maduro le 10 janvier. Ils jugent que l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle du 28 juillet.De retour à la Maison Blanche depuis le 20 janvier, le président républicain Trump a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”.Son gouvernement a annoncé avoir annulé la prolongation du statut de protection temporaire dont bénéficient plus de 600.000 Vénézuéliens aux Etats-Unis et qui les met à l’abri d’une expulsion.- “Urgence humanitaire” -L’ONG Foro Penal, spécialiste des prisonniers politiques, recensait avant la libération des six, huit américains emprisonnés au Venezuela.Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, avait déclaré en octobre qu’il y avait sept Américains en détention. Et le président Maduro avait annoncé en janvier la capture de sept “mercenaires”, dont deux citoyens américains, sans préciser de date.La crise au Venezuela sera l’un des thèmes abordés par le nouveau secrétaire d’Etat américain Marco Rubio à partir de samedi lors d’une tournée dans cinq pays d’Amérique latine.

Venezuela: six Américains libérés après la visite de l’émissaire de Trump

Six Américains emprisonnés au Venezuela ont été libérés vendredi et sont repartis aux Etats-Unis avec l’émissaire de Donald Trump, après son entrevue exceptionnelle avec le président Nicolas Maduro qui a appelé à un “nouveau départ” des relations entre Caracas et Washington.”Nous rentrons à la maison avec ces six citoyens américains”, a écrit Richard Grenell sur …

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Dans l’Ouest, l’eau commence à baisser, Redon toujours partiellement inondée

Le niveau de l’eau a commencé à baisser vendredi à Redon, inondée depuis trois jours et où le pic de la Vilaine, toujours placée en vigilance rouge pour crues sur sa partie aval, pourrait déjà avoir été atteint.”La stabilité du niveau de la Vilaine est confirmée ainsi que la décrue sur l’Ouest”, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, a annoncé vendredi soir la ville de Redon dans un communiqué.La hausse de la Vilaine a été moindre que prévue jeudi, se limitant à 5,10 m. Le pic était évoqué par certains pour vendredi soir ou samedi matin, mais selon les mesures de l’organisme de prévision Vigicrues sur un quai de Redon, le fleuve était redescendu à 4,99 m vendredi à 19h00.”On observe une accalmie globale des précipitations qui sera favorable aux décrues”, résume Vigicrues dans son dernier bulletin.”Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, comme à Rennes, où la mairie a programmé des “opérations de nettoyage” des secteurs inondés le week-end dernier.Mais “les ondes de crue sont en cours de propagation”, avertit Vigicrues, et “sur la Vilaine aval, maintenue en vigilance crue rouge” pour trois départements (Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan), “les niveaux vont rester exceptionnellement hauts, en particulier sur le secteur de Redon”, plus au sud.Emilie, 30 ans, y filme avec son téléphone les flots impétueux du fleuve boueux. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Si environ 150 habitants restaient évacués à Redon, des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal, et d’autres le seront rapidement sur le quai du port pour permettre “une évacuation plus rapide des eaux”, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, située dans le département voisin de Loire-Atlantique, restait toutefois impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est totalement sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Cellule d’écoute et cagnotte solidaire -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine était toujours interdit à la circulation vendredi.Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.La Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe sont en vigilance orange pour crues.Le département des Alpes-Maritimes a quant à lui été placé en vigilance orange pluie-inondation, en raison de pluies “parfois orageuses” prévues jusqu’en fin de nuit qui “peuvent provoquer des débordement des rivières côtières”, a indiqué Météo France dans son dernier bulletin.

Venezuela: libération de six américains après la visite de l’envoyé spécial de Trump

Six Américains emprisonnés au Venezuela ont été libérés vendredi et sont repartis aux Etats-Unis avec l’émissaire de Donald Trump, après son entrevue exceptionnelle avec le président Nicolas Maduro qui a appelé à un “nouveau départ” des relations entre Caracas et Washington.  “Nous avons levé les roues (décollé) et nous rentrons à la maison avec ces …

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Venezuela: libération de six américains après la visite de l’envoyé spécial de Trump

Six Américains emprisonnés au Venezuela ont été libérés vendredi et sont repartis aux Etats-Unis avec l’émissaire de Donald Trump, après son entrevue exceptionnelle avec le président Nicolas Maduro qui a appelé à un “nouveau départ” des relations entre Caracas et Washington.  “Nous avons levé les roues (décollé) et nous rentrons à la maison avec ces six citoyens américains”, a écrit M. Grenell sur X, en publiant une photo des six personnes vêtues de bleu, sans préciser leurs identités.Emissaire spécial de Donald Trump, Richard Grenell était chargé d’exiger que Caracas accepte le retour “inconditionnel” des Vénézuéliens expulsés des Etats-Unis et obtenir la libération des “otages” américains détenus au Venezuela.”Je viens d’être informé que nous ramenons six otages du Venezuela. Merci à Ric Grenell et à toute mon équipe. Excellent travail!”, a commenté le président américain, également sur les réseaux sociaux.Arrivé en début d’après-midi, M. Grenell est reparti en début de soirée. A l’issue de l’entrevue au palais présidentiel, le président Maduro avait évoqué un “Agenda zéro” ou vierge, pour “un nouveau départ dans les relations bilatérales” entre es deux pays, selon un communiqué qui ne parlait pas des libérations. Selon le communiqué vénézuélien, M. Maduro et Grenell, dont la poignée de mains a été télévisée sans le son, ont notamment parlé des “migrations, l’impact négatif des sanctions économiques contre le Venezuela, les citoyens américains impliqués dans des crimes sur le territoire national, l’intégrité du système politique vénézuélien”. M. Maduro a aussi “exprimé sa disposition à garder des canaux diplomatiques ouverts avec les Etats-Unis d’Amérique”.”Les otages américains”, détenus au Venezuela, “doivent être libérés immédiatement”, avait affirmé à des journalistes Mauricio Claver-Carone, chargé de l’Amérique latine au département d’Etat avant l’arrivée de M. Grenell à Caracas.”Il ne s’agit pas d’une négociation en échange de quoi que ce soit”, avait souligné le responsable, exhortant “le gouvernement Maduro – le régime Maduro – au Venezuela à tenir compte de l’envoyé spécial Richard Grenell, de ses demandes et de ce qu’il met sur la table. Parce que dans le cas contraire, il y aura des conséquences”.La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a souligné que M. Grenell devait aussi demander au Venezuela d’autoriser les vols de rapatriement pour les membres du Tren de Aragua, le gang criminel tentaculaire vénézuélien que M. Trump a désigné comme groupe “terroriste”.- Relations tendues -Caracas avait rompu les relations diplomatiques avec Washington en janvier 2019 après que les Etats-Unis — alors présidés par Trump –, cherchant à évincer le président Maduro, ont reconnu l’opposant Juan Guaido comme président par intérim et durci leurs sanctions économiques.Si les relations sont tendues, des canaux de négociations étaient ouverts. Un envoyé spécial du président Joe Biden, Roger Carstens, s’était rendu à Caracas en 2022 et, en 2023, dix Américains emprisonnés au Venezuela avaient été libérés en échange de la sortie de prison d’Alex Saab, un proche de Maduro incarcéré aux Etats-Unis et la promesse d’élections “compétitives”. Les Etats-Unis, tout comme nombre d’autres pays notamment européens, ont dénoncé le “caractère illégitime” de l’investiture pour un troisième mandat de M. Maduro le 10 janvier. Ils jugent que l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle du 28 juillet.De retour à la Maison Blanche depuis le 20 janvier, le président républicain Donald Trump a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”.Son gouvernement a annoncé avoir annulé la prolongation du statut de protection temporaire dont bénéficient plus de 600.000 Vénézuéliens aux Etats-Unis et qui les met à l’abri d’une expulsion.- “Urgence humanitaire” -L’opposition vénézuélienne s’est dite, “préoccupée par le bien-être de centaines de milliers de nos compatriotes honnêtes et travailleurs contraints d’émigrer”.L’ONG Foro Penal, spécialiste des prisonniers politiques, recensait avant la libération des six, huit américains emprisonnés au Venezuela.Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, avait déclaré en octobre qu’il y avait sept Américains en détention dans son pays. Et le président Maduro avait annoncé en janvier la capture de sept “mercenaires”, dont deux citoyens américains, sans préciser de date, mais assurant qu’une des personnes arrêtées était membre du FBI, la police fédérale américaine.La crise au Venezuela sera l’un des thèmes abordés par le nouveau secrétaire d’Etat américain Marco Rubio à partir de samedi lors d’une tournée au Panama, au Costa Rica, au Salvador, au Guatemala et en République dominicaine.

Maduro évoque un “nouveau départ” avec les Etats-Unis lors de la visite de l’envoyé de Trump

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a profité vendredi de la visite exceptionnelle d’un émissaire de Donald Trump chargé d’exiger que Caracas accepte le retour “inconditionnel” des Vénézuéliens expulsés des Etats-Unis, pour plaider pour un “nouveau départ” entre les deux pays qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019. Parlant d’un “Agenda zéro” ou vierge, M. Maduro …

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