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Deux morts lors d’une tuerie en Floride, le suspect est le fils d’une policière

Deux hommes ont été tués et six autres personnes blessées lorsque le fils d’une policière a ouvert le feu jeudi sur le campus d’une université de Floride, ont annoncé les forces de l’ordre.Les deux morts ne sont pas des étudiants, ont déclaré au cours d’une conférence de presse les forces de l’ordre de Tallahassee, la ville où a eu lieu la tragédie.Le suspect, Phoenix Ikner, est un jeune homme de 20 ans qui étudiait à l’université d’Etat de Floride, l’établissement qu’il a frappé jeudi à la mi-journée. Selon les forces de l’ordre, il a utilisé une arme appartenant à sa mère, une agente du shérif local, qui travaille pour le comté de Leon depuis 18 ans.Le tireur a été blessé lors d’une confrontation avec les forces de l’ordre et a été hospitalisé, ont précisé les autorités. Ses blessures sont “graves mais ne mettent pas sa vie en danger”. Le jeune homme a “invoqué son droit au silence”.Des images filmées par des témoins et diffusées par CNN ont montré la panique qui s’est emparée de l’université, qui compte 40.000 étudiants. On y voit un jeune homme marchant tranquillement sur une pelouse et tirant sur des personnes qui tentent de s’enfuir.Plusieurs étudiants ont témoigné avoir entendu des coups de feu près du bureau associatif des étudiants.”Tout le monde s’est mis à courir hors” du bâtiment, a raconté Wayne, un jeune homme interviewé par la chaîne locale WCTV. “Environ une minute plus tard, nous avons entendu huit à dix coups de feu”, a ajouté ce témoin, qui a affirmé avoir vu un autre étudiant touché au ventre.- “Surréaliste” -“Tout cela était complètement surréaliste. Je n’arrivais pas à croire ce que je voyais”, a-t-il soufflé.Un autre étudiant, Sam Swartz, se trouvait dans le sous-sol du bureau associatif lorsque les coups de feu ont éclaté.”Tout le monde a commencé à paniquer”, a-t-il raconté au Tallahassee Democrat, en assurant lui aussi avoir entendu une dizaine de coups de feu.Huit personnes, qui travaillaient sur un projet, se sont regroupées dans un couloir et se sont barricadées avec des poubelles et des panneaux de contreplaqué, a-t-il témoigné.Le président Donald Trump a déploré une tragédie “honteuse et horrible”, tout en défendant dans la foulée le droit des Américains à posséder des armes à feu.”Ces événements sont terribles, mais ce ne sont pas les armes qui tirent, ce sont les gens”, a-t-il estimé.Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a adressé ses “prières” pour l’université d’Etat de Floride, dans un message sur X.Avec plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n’ont jusqu’à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes.Aux Etats-Unis, le droit au port d’arme est protégé par le deuxième amendement de la Constitution.En 2024, plus de 16.000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l’ONG Gun Violence Archive.

Deux morts lors d’une tuerie en Floride, le suspect est le fils d’une policière

Deux hommes ont été tués et six autres personnes blessées lorsque le fils d’une policière a ouvert le feu jeudi sur le campus d’une université de Floride, ont annoncé les forces de l’ordre.Les deux morts ne sont pas des étudiants, ont déclaré au cours d’une conférence de presse les forces de l’ordre de Tallahassee, la ville où a eu lieu la tragédie.Le suspect, Phoenix Ikner, est un jeune homme de 20 ans qui étudiait à l’université d’Etat de Floride, l’établissement qu’il a frappé jeudi à la mi-journée. Selon les forces de l’ordre, il a utilisé une arme appartenant à sa mère, une agente du shérif local, qui travaille pour le comté de Leon depuis 18 ans.Le tireur a été blessé lors d’une confrontation avec les forces de l’ordre et a été hospitalisé, ont précisé les autorités. Ses blessures sont “graves mais ne mettent pas sa vie en danger”. Le jeune homme a “invoqué son droit au silence”.Des images filmées par des témoins et diffusées par CNN ont montré la panique qui s’est emparée de l’université, qui compte 40.000 étudiants. On y voit un jeune homme marchant tranquillement sur une pelouse et tirant sur des personnes qui tentent de s’enfuir.Plusieurs étudiants ont témoigné avoir entendu des coups de feu près du bureau associatif des étudiants.”Tout le monde s’est mis à courir hors” du bâtiment, a raconté Wayne, un jeune homme interviewé par la chaîne locale WCTV. “Environ une minute plus tard, nous avons entendu huit à dix coups de feu”, a ajouté ce témoin, qui a affirmé avoir vu un autre étudiant touché au ventre.- “Surréaliste” -“Tout cela était complètement surréaliste. Je n’arrivais pas à croire ce que je voyais”, a-t-il soufflé.Un autre étudiant, Sam Swartz, se trouvait dans le sous-sol du bureau associatif lorsque les coups de feu ont éclaté.”Tout le monde a commencé à paniquer”, a-t-il raconté au Tallahassee Democrat, en assurant lui aussi avoir entendu une dizaine de coups de feu.Huit personnes, qui travaillaient sur un projet, se sont regroupées dans un couloir et se sont barricadées avec des poubelles et des panneaux de contreplaqué, a-t-il témoigné.Le président Donald Trump a déploré une tragédie “honteuse et horrible”, tout en défendant dans la foulée le droit des Américains à posséder des armes à feu.”Ces événements sont terribles, mais ce ne sont pas les armes qui tirent, ce sont les gens”, a-t-il estimé.Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a adressé ses “prières” pour l’université d’Etat de Floride, dans un message sur X.Avec plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n’ont jusqu’à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes.Aux Etats-Unis, le droit au port d’arme est protégé par le deuxième amendement de la Constitution.En 2024, plus de 16.000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l’ONG Gun Violence Archive.

Guerre commerciale: répit sur les marchés avant le week-end pascal

Après des montagnes russes, les marchés boursiers ont connu vendredi un répit, encouragés par des déclarations de Donald Trump qui semblent marquer une pause dans sa guerre commerciale, à la veille d’un week-end pascal où la majorité d’entre eux sont fermés.  Donald Trump s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu, en recevant jeudi à Washington la dirigeante italienne Giorgia Meloni, pressée par Bruxelles de parler au nom des Vingt-Sept.”Il y aura un accord commercial, à 100%”, a affirmé le président américain, semblant donner le signal d’une accalmie dans la guerre commerciale qu’il a déclenchée avec les partenaires des Etats-Unis en annonçant des droits de douane tous azimuts.La Première ministre italienne, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis l’offensive douanière du président républicain, a répondu à l’unisson, se disant “certaine” qu’un accord serait trouvé.Signe qu’il reste beaucoup à faire, Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.Le président américain a également déclaré que Washington était “en discussion” avec la Chine afin de résoudre leur différend commercial, assurant : “ils nous ont contactés à plusieurs reprises”.Les Etats-Unis appliquent au minimum 145% de droits de douane sur les produits chinois, Pékin ayant répondu par des taxes à hauteur de 125% sur les produits américains.Se faisant lui aussi l’écho d’un changement de ton, le tout nouvel ambassadeur des États-Unis au Japon s’est dit vendredi “extrêmement optimiste” sur l’obtention d’un accord commercial entre les deux pays, à la suite des discussions menées à Washington par le négociateur japonais.”J’ai désormais rencontré la plupart des principaux responsables impliqués dans les négociations et les discussions. Et je suis extrêmement optimiste quant à la conclusion d’un accord”, a déclaré George Glass à son arrivée à Tokyo, où il doit prendre ses nouvelles fonctions.Proche allié de Washington et première source d’investissements étrangers aux États-Unis, le Japon est visé, comme les autres pays, par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l’automobile, l’acier et l’aluminium.Menacé en outre par des surtaxes douanières générales américaines de 24%, qui entraveraient ses exportations, Tokyo réclame un accord “au plus vite”, avant la fin du délai de 90 jours que Donald Trump a accordé la semaine dernière au monde entier – sauf à la Chine – dans une volte-face spectaculaire.En Asie, les marchés boursiers reprenaient prudemment leur souffle.Vers 6H00 GMT, à la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei était en hausse de 1% (à 34.723 points) tandis que l’indice élargi Topix progressait de 1,11% (à 2.558 points).Auparavant la Bourse de Séoul gagnait 0,12% peu après 01H00 GMT, tandis que celle de Hong Kong était fermée en raison d’un jour férié.- “Relation très spéciale” -Les relations entre Giorgia Meloni et Donald Trump, qui partagent un large socle idéologique, sur l’immigration en particulier, sont réputées très bonnes. La Première ministre, qualifiée de “dirigeante fantastique” par le républicain, avait été la seule dirigeante de l’UE invitée à son investiture en janvier.Soulignant cette “relation très spéciale”, de hauts responsables américains ont estimé que Giorgia Meloni pourrait servir d’intermédiaire pour un accord entre l’Europe et les Etats-Unis.”Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, nous sommes prêts à conclure des accords avec les pays qui prennent cela au sérieux. Nous espérons que l’Italie et l’UE en feront partie”, a déclaré un responsable de l’administration Trump aux journalistes avant la rencontre.Mais à Washington, la cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a déclaré “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne”.Le président américain Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, à l’exception des produits chinois largement surtaxés.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui ont craint que lors de sa visite à Washington, Giorgia Meloni ne fasse cavalier seul.Une porte-parole de la Commission européenne a toutefois décrit l’initiative de l’Italienne comme “bienvenue” et coordonnée avec Bruxelles.burs-els/pt/pz

Guerre commerciale: répit sur les marchés avant le week-end pascal

Après des montagnes russes, les marchés boursiers ont connu vendredi un répit, encouragés par des déclarations de Donald Trump qui semblent marquer une pause dans sa guerre commerciale, à la veille d’un week-end pascal où la majorité d’entre eux sont fermés.  Donald Trump s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu, en recevant jeudi à Washington la dirigeante italienne Giorgia Meloni, pressée par Bruxelles de parler au nom des Vingt-Sept.”Il y aura un accord commercial, à 100%”, a affirmé le président américain, semblant donner le signal d’une accalmie dans la guerre commerciale qu’il a déclenchée avec les partenaires des Etats-Unis en annonçant des droits de douane tous azimuts.La Première ministre italienne, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis l’offensive douanière du président républicain, a répondu à l’unisson, se disant “certaine” qu’un accord serait trouvé.Signe qu’il reste beaucoup à faire, Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.Le président américain a également déclaré que Washington était “en discussion” avec la Chine afin de résoudre leur différend commercial, assurant : “ils nous ont contactés à plusieurs reprises”.Les Etats-Unis appliquent au minimum 145% de droits de douane sur les produits chinois, Pékin ayant répondu par des taxes à hauteur de 125% sur les produits américains.Se faisant lui aussi l’écho d’un changement de ton, le tout nouvel ambassadeur des États-Unis au Japon s’est dit vendredi “extrêmement optimiste” sur l’obtention d’un accord commercial entre les deux pays, à la suite des discussions menées à Washington par le négociateur japonais.”J’ai désormais rencontré la plupart des principaux responsables impliqués dans les négociations et les discussions. Et je suis extrêmement optimiste quant à la conclusion d’un accord”, a déclaré George Glass à son arrivée à Tokyo, où il doit prendre ses nouvelles fonctions.Proche allié de Washington et première source d’investissements étrangers aux États-Unis, le Japon est visé, comme les autres pays, par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l’automobile, l’acier et l’aluminium.Menacé en outre par des surtaxes douanières générales américaines de 24%, qui entraveraient ses exportations, Tokyo réclame un accord “au plus vite”, avant la fin du délai de 90 jours que Donald Trump a accordé la semaine dernière au monde entier – sauf à la Chine – dans une volte-face spectaculaire.En Asie, les marchés boursiers reprenaient prudemment leur souffle.Vers 6H00 GMT, à la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei était en hausse de 1% (à 34.723 points) tandis que l’indice élargi Topix progressait de 1,11% (à 2.558 points).Auparavant la Bourse de Séoul gagnait 0,12% peu après 01H00 GMT, tandis que celle de Hong Kong était fermée en raison d’un jour férié.- “Relation très spéciale” -Les relations entre Giorgia Meloni et Donald Trump, qui partagent un large socle idéologique, sur l’immigration en particulier, sont réputées très bonnes. La Première ministre, qualifiée de “dirigeante fantastique” par le républicain, avait été la seule dirigeante de l’UE invitée à son investiture en janvier.Soulignant cette “relation très spéciale”, de hauts responsables américains ont estimé que Giorgia Meloni pourrait servir d’intermédiaire pour un accord entre l’Europe et les Etats-Unis.”Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, nous sommes prêts à conclure des accords avec les pays qui prennent cela au sérieux. Nous espérons que l’Italie et l’UE en feront partie”, a déclaré un responsable de l’administration Trump aux journalistes avant la rencontre.Mais à Washington, la cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a déclaré “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne”.Le président américain Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, à l’exception des produits chinois largement surtaxés.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui ont craint que lors de sa visite à Washington, Giorgia Meloni ne fasse cavalier seul.Une porte-parole de la Commission européenne a toutefois décrit l’initiative de l’Italienne comme “bienvenue” et coordonnée avec Bruxelles.burs-els/pt/pz

Le coeur industriel de la Chine fébrile face aux taxes de Trump

Des usines chinoises affirment déjà sentir les premiers effets des surtaxes douanières draconiennes décrétées par Donald Trump contre le “made in China”. Leurs commandes chutent et elles pourraient être contraintes de se détourner du marché américain.La tendance se fait notamment sentir dans la province du Guangdong (sud de la Chine), le coeur manufacturier du géant asiatique, où des milliers d’usines fabriquent de tout – des vêtements aux produits électroniques.Elles alimentent l’insatiable appétit de consommation du monde en produisant à des coûts imbattables. Depuis des décennies, la province a joué un rôle moteur dans l’ascension de la Chine comme superpuissance économique.Mais la bataille du président américain Donald Trump pour rapatrier l’industrie manufacturière aux États-Unis et sa guerre commerciale contre Pékin pourraient tout bouleverser.Propriétaire d’une usine textile à Canton, la capitale du Guangdong, Xiao Junyi explique à l’AFP que le marché américain représente 20 à 30% de ses commandes. “Les surtaxes ont réellement des répercussions sur nous”, constate le jeune patron de 24 ans. “Nos ventes et commandes ont nettement chuté”, souligne-t-il.Une partie des marchandises de son usine est vendue aux consommateurs américains via Temu, la plateforme de commerce en ligne de produits à bas prix, qui appartient au géant chinois PDD Holdings.Face aux nouvelles surtaxes américaines – de 145% sur la plupart des produits, et de 245% pour certains – Temu a publié une note indiquant qu’elle réduirait ses investissements publicitaires aux États-Unis, affirme Xiao Junyi.- “Sans fin” -Il espère désormais trouver d’autres débouchés que les États-Unis: “On peut commercer avec le monde entier”, affirme-t-il.Xiao Junyi estime toutefois “peu probable” que d’autres pays puissent totalement remplacer le marché américain.”Les États-Unis restent un grand pays développé, avec des volumes de commande bien plus importants”, souligne-t-il.Non loin se tient actuellement la Foire de Canton – un grand événement commercial organisé deux fois par an.Ce salon professionnel permet aux acheteurs du monde entier de rencontrer en face-à-face les fabricants chinois, de voir leurs produits de près ou encore de mettre en place de nouvelles chaînes d’approvisionnement.Mais cette année, les clients américains sont rares.Ceux présents ont décliné toute demande d’interview lorsque l’AFP leur a demandé quels produits les intéressaient – ou si la guerre commerciale compliquerait leurs affaires.Parmi les entreprises chinoises désireuses de nouer des contacts figure Wosen Lighting Technology, un producteur de solutions d’éclairage LED, qui fournit notamment le mastodonte américain du commerce en ligne Amazon.”C’est un nouvel épisode de la guerre commerciale”, déclare à l’AFP Andy Lin, responsable du développement commercial, dans l’une de leurs usines située à Zhongshan, près de Canton.”Ils rajoutent des surtaxes, on rajoute des surtaxes, c’est une compétition sans fin”, déplore-t-elle.”Cette situation ne pourra pas durer, car elle a des répercussions très concrètes pour tous les pays”, ajoute Mme Lin. “Cela affectera particulièrement le quotidien des Américains.”- Nouveaux clients -Le ralentissement des exportations vers l’Amérique de Donald Trump pourrait également affecter l’industrie manufacturière aux États-Unis, où Wosen contribue à l’emploi de plusieurs centaines de personnes.Dans les usines visitées par l’AFP cette semaine dans le Guangdong, l’activité battait toutefois son plein. Les ouvriers s’affairaient sur les chaînes de production, au milieu du ronronnement des tapis roulants.De nombreux fabricants ont reconnu que l’intensification de la guerre commerciale perturberait leurs activités. Mais ils espèrent que cela les incitera à trouver de nouveaux clients, hors des États-Unis.Les surtaxes de Donald Trump devraient peser sur les consommateurs aux Etats-Unis car ils pourraient accroître l’inflation, a averti cette semaine le patron de la banque centrale américaine, Jerome Powell.Dans l’autre sens, Andy Lin, de l’entreprise Wosen, juge que les surtaxes douanières de Pékin sur le “made in USA” auront peu de répercussions sur la vie quotidienne des Chinois.Elle dit consommer peu de produits américains et a l’habitude d’acheter sur les plateformes chinoises de commerce en ligne, qui se fournissent auprès de fabricants locaux.”Dans l’ensemble, tous ces biens peuvent être produits en Chine” car c’est une “puissance manufacturière”, souligne Mme Lin.”A moins de chercher des produits très spécifiques, l’impact sera minime” sur le quotidien des Chinois, estime-t-elle.

Italie: deux personnes portées disparues suite aux intempéries

Deux personnes sont portées disparues à la suite des intempéries qui ont frappé le nord de l’Italie, ont annoncé vendredi les pompiers, au lendemain du décès d’un nonagénaire retrouvé dans sa maison inondée dans le Piémont.”Les pompiers poursuivent leur recherche de deux disparus (…). Selon les premières informations il s’agirait d’un père et de son fils emportés dans leur voiture par la crue du torrent près de leur habitation” dans la zone de Vicenza (nord), ont écrit les pompiers sur X.Comme les Alpes françaises et suisses, le nord de l’Italie a été frappé jeudi par de fortes pluies qui se sont transformées en neige en altitude, entraînant de nombreuses coupures de routes en raison de glissements de terrain ainsi que des inondations.Des dizaines de personnes ont dû être évacuées, parfois avec leurs animaux domestiques, de zones inondées.Dans le Val d’Aoste, environ 5.000 familles étaient privées de courant jeudi soir, selon le gestionnaire local du réseau électrique.Des images de l’AFP montrent des rues envahies par la boue à Monteu da Po, dans le Piémont, la petite localité où les pompiers ont trouvé jeudi le nonagénaire décédé.Dans d’autres localités de cette région, des débris ont recouvert les rues.Il y a un mois, c’était le centre de l’Italie a être touché par les intempéries.En Toscane des dizaines de personnes avaient été évacuées et des militaires avaient été déployés à Pise pour disposer des sacs de sable en guise de protection sur les rives du fleuve Arno qui traverse la ville avant de se jeter dans la mer.La région voisine de l’Emilie-Romagne avait elle aussi été touchée par ces intempéries, moins graves cependant que celles de mai 2023 qui avaient entraîné la mort de 17 personnes et des milliards d’euros de dégâts.Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

Ukraine: nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain des discussions à Paris

De nouvelles frappes russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs grandes villes d’Ukraine, faisant au moins deux morts et 40 blessés, selon les autorités, au lendemain de discussions entre les alliés de Kiev à Paris sur la position à adopter face à Moscou pour permettre la fin de l’invasion russe.Ces réunions impliquant Américains, Européens et Ukrainiens ont permis “une discussion positive et constructive”, d’après la présidence ukrainienne et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington peinent à avancer.Tous se sont accordés pour se retrouver dès la semaine prochaine à Londres.Dans la foulée, des frappes russes ont visé dans la nuit à Kharkiv et à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.A Kharkiv, au moins une personne est morte et une quarantaine ont été blessées, a indiqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram, qui a précisé que plus de 20 immeubles d’habitation ont été touchés.Le gouverneur local, Oleg Synegubov, a assuré de son côté que l’attaque avait visé une “zone densément peuplée”.A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l’armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l’administration militaire locale.Les villes ukrainiennes sont quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les tentatives des Etats-Unis d’amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts.- “Même message” -C’est ainsi qu’Américains, Ukrainiens et Européens se sont retrouvés jeudi à Paris pour tenter de se coordonner sur l’attitude à adopter face au président russe Vladimir Poutine, qui reste bien déterminé à maintenir ses demandes: il souhaite la reddition de l’Ukraine, le démantèlement de son armée, son renoncement à rejoindre l’Otan et pouvoir garder les près de 20% du territoire ukrainien que son armée contrôle.Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l’écart des négociations impulsées par Washington.Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l’idée de la mise en place future d’un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.Les Etats-Unis “ont compris qu’une paix juste et durable (…) ne peut être atteinte qu’avec le consentement et la contribution des Européens”, a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l’issue des discussions jeudi. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le “même message” qu’aux Européens et aux Ukrainiens: “la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”.Les deux hommes “ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides”, a pour sa part indiqué la diplomatie russe, après que le Kremlin eut accusé les Européens de chercher “la poursuite de la guerre”.Jusqu’à maintenant, les efforts de l’administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n’ont pas abouti. – “Mémorandum d’intention” signé -Vladimir Poutine a rejeté la demande de Washington d’arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky, et seul un fragile moratoire d’un mois sur les attaques visant les infrastructures énergétiques a été conclu en mars. Mais depuis, Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de le violer.En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un “mémorandum d’intention”, première étape visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine.”Nous avons un accord sur les minerais qui, je pense, sera signé jeudi (…) jeudi prochain. Bientôt. Et je suppose qu’ils vont respecter l’accord. Nous verrons bien”, a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche.Une précédente mouture de l’accord aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation avec le président américain dans le Bureau ovale avait précipité son départ sans signature du document.Le président américain souhaite que l’accord constitue une compensation pour l’aide accordée depuis trois ans à l’Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. Kiev appelle, de son côté, à des garanties de sécurité militaires pour dissuader la Russie d’une nouvelle attaque à grande échelle, dans l’hypothèse d’un cessez-le-feu.