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Un sénateur américain réussit à rencontrer un Salvadorien expulsé à tort par l’administration Trump
Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen a finalement rencontré jeudi le Salvadorien Kilmar Abrego Garcia, expulsé à tort des Etats-Unis et désormais détenu au Salvador, une affaire devenue emblématique de l’inflexibilité de l’administration Trump concernant l’immigration.Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation “terroriste” par Washington.Ce père de famille de 29 ans, marié à une Américaine, avait émigré aux Etats-Unis à l’adolescence pour fuir les gangs du Salvador. Il se retrouve aujourd’hui enfermé avec eux dans une prison de haute sécurité de ce pays d’Amérique centrale, devenu un allié du président américain Donald Trump dans sa lutte contre l’immigration clandestine.Sur des images diffusées jeudi, Kilmar Abrego Garcia apparaît vêtu d’une chemise à carreaux et d’une casquette, assis avec Chris Van Hollen à la table de ce qui semble être le restaurant d’un hôtel.”J’ai dit que mon principal objectif lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir (jeudi), j’en ai eu l’occasion. J’ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre son message d’amour”, a écrit sur X le sénateur du Maryland, l’Etat dans lequel résidait le Salvadorien.L’élu démocrate n’a pas détaillé comment cette rencontre avait été organisée, mais a promis “un compte-rendu complet” dès son retour aux Etats-Unis. La veille, il avait affirmé ne pas avoir été autorisé à se rendre à la prison dans laquelle est détenue M. Abrego Garcia.- “Margaritas” -Le président salvadorien Nayib Bukele, connu pour sa poigne de fer contre la criminalité, a pour sa part raillé l’entrevue entre le sénateur démocrate et l’homme expulsé à tort.”Kilmar Abrego Garcia, miraculeusement ressuscité des +camps d’extermination+ et de la +torture+, boit maintenant des margaritas avec le sénateur Van Hollen dans le paradis tropical du Salvador!”, a-t-il écrit sur son compte X.”Maintenant qu’on sait qu’il est en bonne santé, il a l’honneur de rester sous la surveillance du Salvador”, a ajouté dans un deuxième message le dirigeant salvadorien.La Maison Blanche a publié dans la nuit deux photos côte à côte: l’une de Chris Van Hollen et Kilmar Abrego Garcia attablés, l’autre montrant Donald Trump avec la mère d’une femme tuée par un immigré, avec ce commentaire: “Nous ne sommes pas pareils”.Le président américain a justifié les expulsions sommaires d’immigrés par l’urgence à lutter contre l’immigration clandestine, à l’origine selon lui d’une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger”.Le cas de Kilmar Abrego Garcia, qui était installé aux Etats-Unis depuis 2019, est devenu pour les démocrates emblématique des dérives de sa politique anti-migrants.L’administration américaine a reconnu en justice que son expulsion résultait d’une “erreur administrative”, puisqu’un arrêté d’expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.Mais elle se déclare dans l’incapacité d’y remédier, le père de famille étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Lors d’une visite à la Maison Blanche lundi, Nayib Bukele a assuré qu’il n’avait “pas le pouvoir de le renvoyer vers les Etats-Unis”.
Ukraine: les Américains s’impatientent, nouvelles frappes meurtrières russes
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a brandi vendredi la menace de la sortie de Washington des négociations en vue de mettre fin aux hostilités en Ukraine, alors que les discussions séparées avec Kiev et Moscou patinent.En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et des dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et Soumy, selon les autorités ukrainiennes.Jeudi, Américains, Européens et Ukrainiens s’étaient retrouvés à Paris pour tenter de se coordonner sur la position à adopter face à Moscou pour permettre la fin de l’invasion russe en cours depuis février 2022.Après avoir participé à cette réunion, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a verbalisé l’impatience de Washington: “Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non”.Il a menacé de “passer à autre chose” si les Etats-Unis venaient à établir que la paix “n’est pas possible”, contrastant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures. “Les Etats-Unis ont d’autres priorités”, a lancé M. Rubio à son départ de France, affirmant que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant “des semaines et des mois”.Après ces premières discussions dans ce format collectif qui n’ont pas permis d’avancée majeure, Américains, Européens et Ukrainiens doivent se retrouver la semaine prochaine à Londres.”Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d’une résolution”, a tout de même souligné Marco Rubio.- Que “toutes les parties s’engagent” -La veille, la présidence ukrainienne et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron avait qualifié de “positive” et “constructive” la discussion qui visait à se coordonner sur l’attitude à adopter face à la Russie.Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l’écart des négociations impulsées par Washington.Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l’idée de la mise en place future d’un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.Les Etats-Unis “ont compris qu’une paix juste et durable (…) ne peut être atteinte qu’avec le consentement et la contribution des Européens”, a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l’issue des discussions jeudi. De son côté, Marco Rubio a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le “même message” qu’aux Européens et aux Ukrainiens: “la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”.Jusqu’à maintenant, les efforts de l’administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n’ont pas abouti et le Kremlin a accusé jeudi les Européens de vouloir “la poursuite de la guerre”. En mars, Vladimir Poutine avait rejeté la demande de Washington d’arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky.- Dizaines de blessés -En Ukraine, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et au moins 87 blessées, dont six enfants, dans une attaque de missile contre Kharkiv, selon un dernier bilan du gouverneur régional.Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé sur les réseaux sociaux des “moqueries” russes en ce jour de Vendredi saint pour les chrétiens.A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l’armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l’administration militaire locale.En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un “mémorandum d’intention”, première étape visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine.Publié vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendrait la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu’Américains et Ukrainiens visent à conclure leur négociations sur l’accord d’ici le 26 avril.La veille, Donald Trump avait dit que l’accord bilatéral serait signé “jeudi prochain”.Une précédente mouture de ce document aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec le président américain avait précipité son départ sans signature de l’accord.
Ukraine: les Américains s’impatientent, nouvelles frappes meurtrières russes
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a brandi vendredi la menace de la sortie de Washington des négociations en vue de mettre fin aux hostilités en Ukraine, alors que les discussions séparées avec Kiev et Moscou patinent.En parallèle, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait au moins deux morts et des dizaines de blessés dans les villes de Kharkiv et Soumy, selon les autorités ukrainiennes.Jeudi, Américains, Européens et Ukrainiens s’étaient retrouvés à Paris pour tenter de se coordonner sur la position à adopter face à Moscou pour permettre la fin de l’invasion russe en cours depuis février 2022.Après avoir participé à cette réunion, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a verbalisé l’impatience de Washington: “Nous devons déterminer dans les prochains jours si (la paix) est faisable ou non”.Il a menacé de “passer à autre chose” si les Etats-Unis venaient à établir que la paix “n’est pas possible”, contrastant avec les propos de Donald Trump qui promettait pendant sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures. “Les Etats-Unis ont d’autres priorités”, a lancé M. Rubio à son départ de France, affirmant que Washington ne voulait pas que le dossier ukrainien traîne pendant “des semaines et des mois”.Après ces premières discussions dans ce format collectif qui n’ont pas permis d’avancée majeure, Américains, Européens et Ukrainiens doivent se retrouver la semaine prochaine à Londres.”Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d’une résolution”, a tout de même souligné Marco Rubio.- Que “toutes les parties s’engagent” -La veille, la présidence ukrainienne et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron avait qualifié de “positive” et “constructive” la discussion qui visait à se coordonner sur l’attitude à adopter face à la Russie.Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l’écart des négociations impulsées par Washington.Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l’idée de la mise en place future d’un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.Les Etats-Unis “ont compris qu’une paix juste et durable (…) ne peut être atteinte qu’avec le consentement et la contribution des Européens”, a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l’issue des discussions jeudi. De son côté, Marco Rubio a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le “même message” qu’aux Européens et aux Ukrainiens: “la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”.Jusqu’à maintenant, les efforts de l’administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n’ont pas abouti et le Kremlin a accusé jeudi les Européens de vouloir “la poursuite de la guerre”. En mars, Vladimir Poutine avait rejeté la demande de Washington d’arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky.- Dizaines de blessés -En Ukraine, les attaques russes ne faiblissent pas. Une personne est morte et au moins 87 blessées, dont six enfants, dans une attaque de missile contre Kharkiv, selon un dernier bilan du gouverneur régional.Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé sur les réseaux sociaux des “moqueries” russes en ce jour de Vendredi saint pour les chrétiens.A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l’armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l’administration militaire locale.En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un “mémorandum d’intention”, première étape visant à conclure un accord complexe sur l’accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l’Ukraine.Publié vendredi par Kiev, le mémorandum précise que le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal se rendrait la semaine prochaine à Washington pour des négociations et assure qu’Américains et Ukrainiens visent à conclure leur négociations sur l’accord d’ici le 26 avril.La veille, Donald Trump avait dit que l’accord bilatéral serait signé “jeudi prochain”.Une précédente mouture de ce document aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec le président américain avait précipité son départ sans signature de l’accord.
JD Vance voit Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican
Le vice-président américain JD Vance est arrivé vendredi à Rome pour une visite au cours de laquelle il s’entretiendra avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni avant de célébrer Pâques au Vatican où il doit rencontrer le bras droit du pape François.Son avion, Air Force Two, a atterri vers 07H45 (05H45 GMT) à l’aéroport Ciampino de Rome. Son épouse, Usha, et leurs trois enfants accompagnent le vice-président.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d’expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.M. Vance avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par “la Russie”, “la Chine” ou un “autre acteur externe”.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.M. Vance, converti a catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Il doit assister dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l’Inde.- Trump invité à Rome -M. Vance a rendez-vous vendredi avec Giorgia Meloni à 13H (11H GMT), au lendemain de la visite-éclair de la Première ministre à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne.Le président américain s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu.Première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, Mme Meloni s’est aussi déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.
JD Vance voit Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican
Le vice-président américain JD Vance est arrivé vendredi à Rome pour une visite au cours de laquelle il s’entretiendra avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni avant de célébrer Pâques au Vatican où il doit rencontrer le bras droit du pape François.Son avion, Air Force Two, a atterri vers 07H45 (05H45 GMT) à l’aéroport Ciampino de Rome. Son épouse, Usha, et leurs trois enfants accompagnent le vice-président.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d’expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.M. Vance avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par “la Russie”, “la Chine” ou un “autre acteur externe”.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.M. Vance, converti a catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Il doit assister dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l’Inde.- Trump invité à Rome -M. Vance a rendez-vous vendredi avec Giorgia Meloni à 13H (11H GMT), au lendemain de la visite-éclair de la Première ministre à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne.Le président américain s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu.Première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, Mme Meloni s’est aussi déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.





