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Poutine affirme que les Européens “peuvent participer” au règlement du conflit en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé lundi que les Européens pouvaient “participer” au processus de règlement du conflit en Ukraine, alors que l’UE craint d’être marginalisée depuis le début de pourparlers directs entre Moscou et Washington.”Les Européens, mais aussi d’autres pays, ont le droit et la possibilité de participer. Et nous respectons cela”, a …

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Poutine affirme que les Européens “peuvent participer” au règlement du conflit en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé lundi que les Européens pouvaient “participer” au processus de règlement du conflit en Ukraine, alors que l’UE craint d’être marginalisée depuis le début de pourparlers directs entre Moscou et Washington.”Les Européens, mais aussi d’autres pays, ont le droit et la possibilité de participer. Et nous respectons cela”, a déclaré M. Poutine lors d’un entretien télévisé.Il a souligné que ce sont les pays européens qui ont rompu avec la Russie après le début de son assaut contre l’Ukraine il y a trois ans. “Ils ont eux-mêmes refusé tout contact avec nous, avec toutes sortes d’idées farfelues de vaincre la Russie sur le champ de bataille”, a-t-il dit.”Leur participation au processus de négociation est nécessaire. Nous n’avons jamais refusé”, a-t-il ajouté.M. Poutine a insisté sur le fait que les pourparlers russo-américains qui se sont tenus la semaine dernière en Arabie Saoudite, les premiers à ce niveau depuis le début du conflit et dont Kiev et les Européens ont été exclus, avaient pour but de “renforcer la confiance” entre Moscou et Washington.”Aucune question ne peut être résolue sans cela. Y compris une question aussi complexe et aiguë que la crise ukrainienne”, a-t-il affirmé.Les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Marco Rubio, ont abordé en Arabie Saoudite “les problèmes liés à la crise ukrainienne, mais pas la crise ukrainienne elle-même”, selon M. Poutine.Le dirigeant russe a en revanche qualifié de “figure toxique” son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, répétant certaines des vives critiques formulées la semaine dernière par Donald Trump envers le président ukrainien.M. Poutine a accusé M. Zelensky de “donner des ordres ridicules” à ses soldats, conduisant à “des pertes injustifiées, voire très élevées ou catastrophiques pour l’armée ukrainienne”, et d’être “un facteur de décomposition de l’armée, de la société et de l’Etat”.Il l’a accusé “d’esquiver les négociations” en soulignant que M. Zelensky avait interdit par décret en octobre 2022 tout pourparler avec Vladimir Poutine, et a estimé que ses chances de remporter une future élection présidentielle en Ukraine sont “absolument nulles”.Ces accusations font écho à celles de Donald Trump, qui a traité M. Zelensky de “dictateur” et qui est allé jusqu’à lui faire porter la responsabilité du conflit.

Macron met en garde Trump contre une “capitulation” forcée de l’Ukraine

Malgré d’énormes divergences qui persistent sur le fond, Emmanuel Macron s’est dit lundi “convaincu qu’il y avait un chemin” avec Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine.Le président français, lors d’une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche, a toutefois estimé qu’un accord de paix ne pouvait signifier une “capitulation” de …

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Le Jihad islamique accuse Israël de vouloir annexer la Cisjordanie occupée

Le Jihad islamique, un important groupe armé palestinien, a accusé lundi Israël de vouloir annexer la Cisjordanie occupée, où l’armée a déployé des chars pour la première fois depuis des années et mène une offensive majeure qui a déplacé des dizaines de milliers d’habitants.Dans les rues boueuses et dévastées bordant le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord du territoire, seuls quelques habitants déplacés s’aventuraient lundi au péril de leur vie, venus récupérer des affaires dans leur maison.Trois chars israéliens Merkava étaient stationnés sur des points d’observation en hauteur.”Nous revenons chercher des affaires, tout ce que nous pouvons. Nous prenons ce risque parce qu’il le faut”, a confié Ahmad al-Qahrawi, un homme de 52 ans.”Nous sommes partis sans rien, sans vêtements, rien. Nous revenons chercher des vêtements parce qu’il fait froid”.Israël avait annoncé dimanche que ses soldats resteraient pendant plusieurs mois dans trois camps de réfugiés du nord du territoire, après en avoir expulsé des dizaines de milliers d’habitants avec interdiction de rentrer chez eux, dans le cadre d’une vaste opération contre les groupes armés palestiniens.Cette opération avait commencé le 21 janvier, deux jours après le début d’une trêve fragile dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.Le Jihad islamique, un groupe islamiste allié du Hamas, a affirmé lundi que le déploiement de chars dans le territoire et les expulsions de masse confirmaient “les plans de l’occupation visant à annexer la Cisjordanie par la force”. – Appels à l’annexion -Des dirigeants israéliens ont à plusieurs reprises exprimé le souhait d’annexer des pans entiers de ce territoire, occupé par Israël depuis 1967, se heurtant à l’opposition des Palestiniens et de l’ensemble de la communauté internationale.Le Jihad islamique, très implanté dans le nord de la Cisjordanie, a qualifié les opérations en cours de “nouvel acte d’agression” visant à “déraciner notre peuple de sa terre”. C’est la première fois depuis la Seconde Intifada, le soulèvement palestinien de 2000-2005, qu’Israël déploie des chars en Cisjordanie.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, au moins 900 Palestiniens ont été tués dans ce territoire par des soldats ou des colons israéliens, selon le ministère de la Santé palestinien.Au moins 32 Israéliens, dont des soldats, ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.Parallèlement à cette flambée des violences, se sont multipliés les appels à annexer la Cisjordanie, notamment de la part du ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich. Les partisans de l’annexion espèrent en outre que le retour à la Maison Blanche de Donald Trump ravivera cette idée.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “gravement préoccupé” lundi par la “montée de la violence en Cisjordanie occupée par les colons israéliens, ainsi que par les appels à l’annexion”.L’Union européenne “suit de près les développements et ne cache pas son inquiétude”, a affirmé la cheffe de la diplomatie Kaja Kallas.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est alarmé des difficultés pour les déplacés “à accéder aux besoins de base comme l’eau potable, la nourriture, des soins médicaux et des abris”, soulignant que beaucoup d’habitants des camps s’étaient réfugiés dans “des mosquées surpeuplées et des écoles”. – Bulldozers et explosifs -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait déclaré dimanche avoir “donné pour instruction aux soldats de se préparer à un séjour prolongé (…) pour l’année à venir”, dans les camps de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.Il a affirmé que 40.000 Palestiniens en avaient été expulsés, un chiffre également retenu par les Nations unies. Selon l’ONU, l’opération israélienne en cours a coûté la vie à au moins 51 Palestiniens, dont sept enfants, et à trois soldats israéliens.Le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) s’est inquiété lundi des conséquences de cette opération, affirmant que “l’utilisation continue de tactiques de guerre meurtrières dans des zones habitées est extrêmement préoccupante”.Vendredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait rendu visite aux troupes dans le territoire et donné l’ordre à l’armée d’y intensifier ses opérations.  Le porte-parole du gouvernement, David Mencer, a affirmé lundi que des dizaines “de terroristes avaient été éliminés” et des centaines d’autres arrêtés en Cisjordanie.A Tulkarem et à Jénine, l’armée a démoli des dizaines de maisons à l’explosif, ouvrant de nouvelles voies à travers ces camps densément peuplés.Des bulldozers blindés ont retourné le sol, coupant les canalisations. L’armée a affirmé que ces opérations étaient destinées à débarrasser les routes des explosifs.

Le Jihad islamique accuse Israël de vouloir annexer la Cisjordanie occupée

Le Jihad islamique, un important groupe armé palestinien, a accusé lundi Israël de vouloir annexer la Cisjordanie occupée, où l’armée a déployé des chars pour la première fois depuis des années et mène une offensive majeure qui a déplacé des dizaines de milliers d’habitants.Dans les rues boueuses et dévastées bordant le camp de réfugiés de …

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Le Jihad islamique, un important groupe armé palestinien, a accusé lundi Israël de vouloir annexer la Cisjordanie occupée, où l’armée a déployé des chars pour la première fois depuis des années et mène une offensive majeure qui a déplacé des dizaines de milliers d’habitants.Dans les rues boueuses et dévastées bordant le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord du territoire, seuls quelques habitants déplacés s’aventuraient lundi au péril de leur vie, venus récupérer des affaires dans leur maison.Trois chars israéliens Merkava étaient stationnés sur des points d’observation en hauteur.”Nous revenons chercher des affaires, tout ce que nous pouvons. Nous prenons ce risque parce qu’il le faut”, a confié Ahmad al-Qahrawi, un homme de 52 ans.”Nous sommes partis sans rien, sans vêtements, rien. Nous revenons chercher des vêtements parce qu’il fait froid”.Israël avait annoncé dimanche que ses soldats resteraient pendant plusieurs mois dans trois camps de réfugiés du nord du territoire, après en avoir expulsé des dizaines de milliers d’habitants avec interdiction de rentrer chez eux, dans le cadre d’une vaste opération contre les groupes armés palestiniens.Cette opération avait commencé le 21 janvier, deux jours après le début d’une trêve fragile dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.Le Jihad islamique, un groupe islamiste allié du Hamas, a affirmé lundi que le déploiement de chars dans le territoire et les expulsions de masse confirmaient “les plans de l’occupation visant à annexer la Cisjordanie par la force”. – Appels à l’annexion -Des dirigeants israéliens ont à plusieurs reprises exprimé le souhait d’annexer des pans entiers de ce territoire, occupé par Israël depuis 1967, se heurtant à l’opposition des Palestiniens et de l’ensemble de la communauté internationale.Le Jihad islamique, très implanté dans le nord de la Cisjordanie, a qualifié les opérations en cours de “nouvel acte d’agression” visant à “déraciner notre peuple de sa terre”. C’est la première fois depuis la Seconde Intifada, le soulèvement palestinien de 2000-2005, qu’Israël déploie des chars en Cisjordanie.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, au moins 900 Palestiniens ont été tués dans ce territoire par des soldats ou des colons israéliens, selon le ministère de la Santé palestinien.Au moins 32 Israéliens, dont des soldats, ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.Parallèlement à cette flambée des violences, se sont multipliés les appels à annexer la Cisjordanie, notamment de la part du ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich. Les partisans de l’annexion espèrent en outre que le retour à la Maison Blanche de Donald Trump ravivera cette idée.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “gravement préoccupé” lundi par la “montée de la violence en Cisjordanie occupée par les colons israéliens, ainsi que par les appels à l’annexion”.L’Union européenne “suit de près les développements et ne cache pas son inquiétude”, a affirmé la cheffe de la diplomatie Kaja Kallas.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est alarmé des difficultés pour les déplacés “à accéder aux besoins de base comme l’eau potable, la nourriture, des soins médicaux et des abris”, soulignant que beaucoup d’habitants des camps s’étaient réfugiés dans “des mosquées surpeuplées et des écoles”. – Bulldozers et explosifs -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait déclaré dimanche avoir “donné pour instruction aux soldats de se préparer à un séjour prolongé (…) pour l’année à venir”, dans les camps de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.Il a affirmé que 40.000 Palestiniens en avaient été expulsés, un chiffre également retenu par les Nations unies. Selon l’ONU, l’opération israélienne en cours a coûté la vie à au moins 51 Palestiniens, dont sept enfants, et à trois soldats israéliens.Le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) s’est inquiété lundi des conséquences de cette opération, affirmant que “l’utilisation continue de tactiques de guerre meurtrières dans des zones habitées est extrêmement préoccupante”.Vendredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait rendu visite aux troupes dans le territoire et donné l’ordre à l’armée d’y intensifier ses opérations.  Le porte-parole du gouvernement, David Mencer, a affirmé lundi que des dizaines “de terroristes avaient été éliminés” et des centaines d’autres arrêtés en Cisjordanie.A Tulkarem et à Jénine, l’armée a démoli des dizaines de maisons à l’explosif, ouvrant de nouvelles voies à travers ces camps densément peuplés.Des bulldozers blindés ont retourné le sol, coupant les canalisations. L’armée a affirmé que ces opérations étaient destinées à débarrasser les routes des explosifs.

Après l’attentat de Mulhouse, le gouvernement français met la pression sur Alger

Deux jours après l’attentat de Mulhouse, François Bayrou a lancé lundi une charge contre l’Algérie, jugeant “inacceptable” son refus de reprendre l’assaillant et mettant en avant la “détermination” de la France, qui pourrait engager des mesures de rétorsion, notamment sur les visas.Les semaines se suivent et les tensions entre Paris et Alger ne cessent de s’aggraver.Lundi, le ton est encore monté d’un cran: le Premier ministre a jugé “inacceptable” le refus d’Alger de reprendre son ressortissant, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, avant qu’il ne tue un homme et en blesse sept autres samedi à Mulhouse.”Il avait été présenté dix fois aux autorités algériennes pour que son pays d’origine accepte que nous le renvoyions chez lui. Les dix fois, la réponse a été non”, a dénoncé François Bayrou en marge d’une visite au Salon de l’agriculture à Paris.Pourtant le suspect, interpellé en plein passage à l’acte, n’était pas à son premier fait d’arme: “arrivé illégalement” en France en 2014 selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, cet homme de 37 ans avait récemment purgé une peine d’emprisonnement pour apologie du terrorisme.”Imaginez la situation si elle était inversée (…) Qu’est-ce que diraient les autorités algériennes?”, a insisté le Premier ministre.”Je n’admets pas que la France soit humiliée”, a martelé M. Retailleau lundi soir. “Qui en France peut soutenir que la dureté n’est pas du côté du régime algérien ?”, s’est-il interrogé, pointant du doigt le cas de l’écrivain Boualem Sansal emprisonné en Algérie.François Bayrou a, lui, mis en avant “la détermination de la France” dans ce dossier promettant de prochaines “décisions”.Allusion au conseil interministériel de contrôle de l’immigration prévu mercredi. Une réunion programmée avant l’attentat, où l’Algérie devrait désormais s’imposer comme le sujet central.La porte-parole du gouvernement Sophie Primas a évoqué certaines des mesures de rétorsion envisagées: “On n’est pas obligé d’avoir des visas en quantité aussi importante”, a-t-elle estimé sur RTL, suggérant aussi de “cibler un certain nombre de personnes qui sont importantes dans les relations (franco-algériennes) et ne plus leur donner de visas”.- Couac et surenchère -Abondant dans le même sens, le député macroniste David Amiel a estimé sur franceinfo que “la priorité absolue à court terme” était de “remettre en cause l’accord de 2007 qui prévoit que les dignitaires algériens peuvent se rendre en France sans visa”. Il s’agit de “faire pression sur le régime” en ciblant “la nomenklatura algérienne, pas les citoyens ordinaires”.Mais dans ce domaine, l’exécutif doit aussi composer avec la surenchère du Rassemblement national. Le parti considère qu’on pourrait envisager de ne plus du tout délivrer de visas, comme l’a fait savoir Sébastien Chenu sur BFMTV et RMC.Le vice-président du parti d’extrême droite a évoqué d’autres leviers concernant “les transferts de fonds, le fait de soigner des dirigeants algériens dans notre pays”, ainsi que la révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie – réclamée par le président Abdelmadjid Tebboune.Le président du parti, Jordan Bardella, réclame “un bras de fer diplomatique avec Alger”.Dès samedi soir à Mulhouse, Bruno Retailleau s’était prononcé pour “le rapport de force”.Mais des dissonances se font entendre au sein du gouvernement.”La diplomatie, c’est toute une palette d’outils”, a répliqué le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dimanche sur CNews et Europe 1. Et le locataire du Quai d’Orsay d’enfoncer le clou: “Ce qui nous intéresse, c’est la sécurité des Français, ce n’est pas le rapport de force pour le rapport de force”.Un couac que François Bayrou s’est empressé de minimiser lundi: “le gouvernement français est un” et “n’a qu’une ligne”. Celle-ci doit normalement être tracée par le chef de l’Etat, mais Emmanuel Macron ne s’est pour l’heure pas exprimé sur le sujet.Les relations entre Paris et Alger se sont détériorées depuis l’été 2024 avec l’annonce de l’appui de la France au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental.Et les rapports se sont encore tendus ces dernières semaines avec la détention en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et l’arrestation en France de plusieurs influenceurs algériens pour apologie de la violence.Le déplacement, mardi, du président du Sénat, Gérard Larcher, au Sahara occidental, ne devrait pas apaiser la colère d’Alger.gbh-bur-arz-sde/pab/dsa