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Trump, à bout de “patience”, accuse Zelensky de saboter un potentiel accord avec la Russie

Donald Trump s’en est pris violemment au président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi, en l’accusant de tenir des propos “incendiaires” sur la Crimée annexée, au moment où un accord avec la Russie serait “très proche”, selon lui.Sur place, les autorités militaires de Kiev ont lancé dans la nuit de mercredi à jeudi une alerte anti-aérienne pour …

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Trump, à bout de “patience”, accuse Zelensky de saboter un potentiel accord avec la Russie

Donald Trump s’en est pris violemment au président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi, en l’accusant de tenir des propos “incendiaires” sur la Crimée annexée, au moment où un accord avec la Russie serait “très proche”, selon lui.Sur place, les autorités militaires de Kiev ont lancé dans la nuit de mercredi à jeudi une alerte anti-aérienne pour une “attaque” de “missiles ennemis”. Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la capitale ukrainienne.A Washington, Donald Trump a fait porter à son homologue ukrainien la responsabilité du blocage des tractations visant à mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie en février 2022.Si un accord est “très proche” et même conclu avec Moscou, la discussion s’avère “plus difficile” avec le chef de l’Etat ukrainien, a-t-il dit. Le refus de Kiev d’accepter les termes des Etats-Unis pour mettre fin à “ne fera que prolonger les tueries”, a averti le milliardaire républicain. “Je pense avoir un accord avec la Russie”, a lancé Donald Trump devant des journalistes dans le Bureau ovale. “Nous devons parvenir à un accord avec Zelensky (…) mais cela a été jusqu’à présent plus difficile”.Au coeur de ce regain de tension: la question de la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014.Le territoire est, selon Donald Trump, “perdu” pour l’Ukraine, a-t-il écrit dans un long message sur son réseau Truth Social, dont le ton menaçant rappelle sa très difficile entrevue avec le président ukrainien fin février, dans le Bureau ovale.- “Perdre tout le pays” -“Il peut avoir la paix ou il peut se battre encore trois ans avant de perdre tout le pays”, a déclaré le président américain à propos de son homologue ukrainien. “Nous sommes très proches d’un accord mais cet homme qui n’a pas les cartes en main doit maintenant conclure”.Le républicain reproche en particulier à Volodymyr Zelensky d’avoir déclaré mardi, à propos de la Crimée:  “Il n’y a rien à discuter. (…) C’est notre territoire”. Selon Donald Trump, qui n’a jamais reconnu la responsabilité russe dans le déclenchement du conflit, ces propos “incendiaires” ont pour effet de “prolonger les tueries.””Le président est très mécontent. Sa patience atteint ses limites”, a ensuite insisté sa porte-parole Karoline Leavitt, laissant entendre à nouveau que les Etats-Unis, premier soutien militaire de Kiev jusqu’au retour de Donald Trump au pouvoir, étaient tentés d’abandonner l’Ukraine à son sort.C’est donc bien sur l’Ukraine que Washington a décidé d’imposer le maximum de pression alors que des discussions viennent de s’achever à Londres entre responsables américains, ukrainiens et européens.S’il a montré récemment quelques signes d’impatience face au président russe Vladimir Poutine, Donald Trump ne l’a jamais critiqué avec la même virulence que le président ukrainien. Alors qu’il a prévu de se rendre en mai en Arabie Saoudite, Donald Trump a jugé “possible” d’y rencontrer son homologue russe, comme il l’avait déjà évoqué en février, bien que cette perspective soit “peu probable”.Plus tôt mercredi, son vice-président JD Vance avait suggéré de “geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui”, et de procéder à des “échanges territoriaux” entre l’Ukraine et la Russie.- “Intégrité territoriale” -“Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de médiation, et nous nous (en) félicitons”, a réagi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Volodymyr Zelensky réclame lui un cessez-le-feu “immédiat, complet et inconditionnel” en amont de négociations de paix.Londres a redit qu’il appartenait “à l’Ukraine de décider de son avenir”. La présidence française a elle affirmé que l'”intégrité territoriale” de l’Ukraine était une “exigence très forte” des Européens.Sur le terrain, les attaques aériennes russes ont repris à la suite d’une brève trêve de Pâques. Avant les bombardements de la nuit sur Kiev, neuf personnes ont été tuées et 32 blessées dans une attaque de drone russe contre un bus à Marganets, dans le sud-est de l’Ukraine. A Londres, les discussions se sont tenues au niveau de conseillers, et non des ministres des Affaires étrangères, comme c’était initialement prévu.L’émissaire spécial Steve Witkoff, considéré comme le négociateur de confiance de Donald Trump, doit lui faire pour la quatrième fois le voyage jusqu’à Moscou cette semaine.Selon le Financial Times, Vladimir Poutine avait proposé début avril à cet ancien homme d’affaires d’arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si les Etats-Unis accédaient à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la Crimée et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.”De nombreuses fausses informations sont publiées en ce moment”, a réagi le Kremlin.burs-aue/bar/ube

Trump, à bout de “patience”, accuse Zelensky de saboter un potentiel accord avec la Russie

Donald Trump s’en est pris violemment au président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi, en l’accusant de tenir des propos “incendiaires” sur la Crimée annexée, au moment où un accord avec la Russie serait “très proche”, selon lui.Sur place, les autorités militaires de Kiev ont lancé dans la nuit de mercredi à jeudi une alerte anti-aérienne pour une “attaque” de “missiles ennemis”. Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la capitale ukrainienne.A Washington, Donald Trump a fait porter à son homologue ukrainien la responsabilité du blocage des tractations visant à mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie en février 2022.Si un accord est “très proche” et même conclu avec Moscou, la discussion s’avère “plus difficile” avec le chef de l’Etat ukrainien, a-t-il dit. Le refus de Kiev d’accepter les termes des Etats-Unis pour mettre fin à “ne fera que prolonger les tueries”, a averti le milliardaire républicain. “Je pense avoir un accord avec la Russie”, a lancé Donald Trump devant des journalistes dans le Bureau ovale. “Nous devons parvenir à un accord avec Zelensky (…) mais cela a été jusqu’à présent plus difficile”.Au coeur de ce regain de tension: la question de la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014.Le territoire est, selon Donald Trump, “perdu” pour l’Ukraine, a-t-il écrit dans un long message sur son réseau Truth Social, dont le ton menaçant rappelle sa très difficile entrevue avec le président ukrainien fin février, dans le Bureau ovale.- “Perdre tout le pays” -“Il peut avoir la paix ou il peut se battre encore trois ans avant de perdre tout le pays”, a déclaré le président américain à propos de son homologue ukrainien. “Nous sommes très proches d’un accord mais cet homme qui n’a pas les cartes en main doit maintenant conclure”.Le républicain reproche en particulier à Volodymyr Zelensky d’avoir déclaré mardi, à propos de la Crimée:  “Il n’y a rien à discuter. (…) C’est notre territoire”. Selon Donald Trump, qui n’a jamais reconnu la responsabilité russe dans le déclenchement du conflit, ces propos “incendiaires” ont pour effet de “prolonger les tueries.””Le président est très mécontent. Sa patience atteint ses limites”, a ensuite insisté sa porte-parole Karoline Leavitt, laissant entendre à nouveau que les Etats-Unis, premier soutien militaire de Kiev jusqu’au retour de Donald Trump au pouvoir, étaient tentés d’abandonner l’Ukraine à son sort.C’est donc bien sur l’Ukraine que Washington a décidé d’imposer le maximum de pression alors que des discussions viennent de s’achever à Londres entre responsables américains, ukrainiens et européens.S’il a montré récemment quelques signes d’impatience face au président russe Vladimir Poutine, Donald Trump ne l’a jamais critiqué avec la même virulence que le président ukrainien. Alors qu’il a prévu de se rendre en mai en Arabie Saoudite, Donald Trump a jugé “possible” d’y rencontrer son homologue russe, comme il l’avait déjà évoqué en février, bien que cette perspective soit “peu probable”.Plus tôt mercredi, son vice-président JD Vance avait suggéré de “geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui”, et de procéder à des “échanges territoriaux” entre l’Ukraine et la Russie.- “Intégrité territoriale” -“Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts de médiation, et nous nous (en) félicitons”, a réagi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Volodymyr Zelensky réclame lui un cessez-le-feu “immédiat, complet et inconditionnel” en amont de négociations de paix.Londres a redit qu’il appartenait “à l’Ukraine de décider de son avenir”. La présidence française a elle affirmé que l'”intégrité territoriale” de l’Ukraine était une “exigence très forte” des Européens.Sur le terrain, les attaques aériennes russes ont repris à la suite d’une brève trêve de Pâques. Avant les bombardements de la nuit sur Kiev, neuf personnes ont été tuées et 32 blessées dans une attaque de drone russe contre un bus à Marganets, dans le sud-est de l’Ukraine. A Londres, les discussions se sont tenues au niveau de conseillers, et non des ministres des Affaires étrangères, comme c’était initialement prévu.L’émissaire spécial Steve Witkoff, considéré comme le négociateur de confiance de Donald Trump, doit lui faire pour la quatrième fois le voyage jusqu’à Moscou cette semaine.Selon le Financial Times, Vladimir Poutine avait proposé début avril à cet ancien homme d’affaires d’arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si les Etats-Unis accédaient à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la Crimée et la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan.”De nombreuses fausses informations sont publiées en ce moment”, a réagi le Kremlin.burs-aue/bar/ube

Washington esquisse une issue à la guerre commerciale avec Pékin

Le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la possibilité d’un accord commercial “équitable” avec la Chine, sans que les négociations aient toutefois réellement commencé, d’après un ministre de premier plan.La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% …

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Au procès Weinstein, “il avait tout le pouvoir, elles n’avaient rien”, martèle la procureure

“Il avait tout le pouvoir, elles n’avaient rien”, a martelé mercredi l’accusation lors d’un nouveau procès à New York pour viol et agressions sexuelles du roi déchu du cinéma Harvey Weinstein, rejugé après l’annulation retentissante de sa condamnation l’année dernière.”Quand il voulait quelque chose, il le prenait”, “il n’acceptait pas un refus”, a asséné la procureure Shannon Lucey à l’ouverture des débats, devant des jurés qui l’écoutaient attentivement, et en présence de l’accusé, assis sur une chaise roulante.Souffrant de multiples problèmes de santé, l’ancien co-fondateur des studios Miramax, qui a régné sur le cinéma indépendant pendant des décennies, fait pâle figure dans la salle d’audience de la cour pénale de Manhattan, où il comparaît à 73 ans.Mais à l’époque des crimes dont il est accusé, il était un producteur tout-puissant face à des femmes sans appuis ni relations, a décrit la procureure.Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, est rejugé pour l’agression sexuelle avec pénétration de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.- “Honte” et “douleur” -Mais en avril 2024, la cour d’appel de New York a annulé toute la procédure, au motif que le tribunal avait laissé témoigner d’autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l’accusé n’était pas inculpé. Une annulation vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.L’ancien producteur est resté depuis détenu car il a également été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un autre dossier de crimes sexuels.Le procès à New York porte aussi sur une nouvelle inculpation pour une agression sexuelle avec pénétration — qualification pénale qui diffère du viol en droit américain — en 2006, dans un hôtel de Manhattan, de Kaja Sokola, mannequin polonaise âgée à l’époque de 19 ans.Kaja Sokola avait déjà accusé en 2019 Harvey Weinstein de l’avoir agressée sexuellement quand elle avait 16 ans, mais “elle n’avait jamais parlé publiquement de cet (autre) épisode jusqu’à aujourd’hui. Il y a plusieurs raisons (…) et vous les entendrez quand elle témoignera à l’audience”, a déclaré son avocate, Lindsay Goldbrum, aux journalistes. La procureure a insisté sur le fait que les victimes présumées avaient supplié Harvey Weinstein d’arrêter.Après l’agression, “toutes ces victimes ont vécu la honte, la douleur”, mais elles comptent témoigner, a ajouté Shannon Lucey.”Non coupable, non coupable, non coupable”, lui a rétorqué l’avocat de l’accusé, Arthur Aidala, qui a fait sourire certains jurés en leur demandant de regarder “le film jusqu’à la fin”, pas seulement “la bande annonce” de l’accusation. – “Promotion canapé” -Pour lui, le dossier se résume à des “promotions canapé”. Les accusatrices étaient de jeunes femmes qui voulaient réussir et savaient que Harvey Weinstein avait “la clé” d’un monde où l’on fréquente “Brad Pitt, Leonardo di Caprio, Meryl Streep”.Il a assuré que les relations étaient consensuelles, insistant sur le fait que les jeunes femmes avaient continué de fréquenter l’accusé après les crimes allégués.”Vous verrez ses e-mails” où les accusatrices écrivent “+je veux te revoir+”, a poursuivi l’avocat.Harvey Weinstein espère que l’affaire sera “regardée avec un œil neuf”, plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l’origine de sa chute.L’onde de choc avait libéré la parole des victimes et contraint la société à de profondes remises en question sur la place des femmes. Son avocat a souhaité que le procès se concentre sur les faits et ne soit pas, encore une fois, un symbole de #Metoo.Harvey Weinstein n’a jamais reconnu aucune agression, parlant toujours de relations consenties.Depuis les premières révélations, il a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.Le procès, qui doit durer jusqu’à fin mai, se poursuit jeudi.

Turquie: un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul sans faire de victimes

Un puissant séisme de magnitude 6,2, dont l’épicentre se trouvait à 7 km de profondeur en mer de Marmara, a secoué mercredi Istanbul sans faire de victimes malgré des dizaines de répliques, selon les autorités turques.Selon le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, plus d’une cinquantaine de répliques dont une de magnitude 5,9 ont été enregistrées dans les deux heures suivant le tremblement de terre qui s’est produit à 12H49 locales (09H49 GMT).”Le tremblement de terre, d’une profondeur d’environ 7 km, a duré au total 13 secondes. (Il) s’est produit à 24 km de la côte de Silivri”, a précisé sur X le ministre.A 17H55 (14H55 GMT), 127 répliques s’étaient produites, dont la plus importante était d’une magnitude de 5,9, a précisé le ministre.Le séisme et ses répliques ont été ressentis dans tous les quartiers de l’immense ville de 16 millions d’habitants, située sur le Bosphore et la Mer de Marmara.- réfugiés dans les parcs -Des milliers de personnes se sont jetées dans les rues, en proie à la panique, ont constaté des journalistes de l’AFP, et la plupart restaient réfugiées dans des parcs à ciel ouvert, certaines munies de tentes, sans oser rentrer chez elles.Selon le gouverneur d’Istanbul, Davut Gul, 151 blessés, qui s’étaient jetés par les fenêtres, ont été répertoriés dans les hôpitaux.Le 23 avril étant un jour férié en Turquie, les institutions, les écoles et de nombreux commerces sont fermés. Le Conseil de l’éducation a annoncé que les écoles et universités resteraient fermées les deux prochains jours.”J’ai senti la secousse, je me suis jeté dehors” confie un peintre, rencontré près de la Tour de Galata après avoir dévalé ses quatre étages. “Nous avons paniqué, mais c’est tout… on a juste pris nos jambes à notre cou. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien”, a confié à l’AFP un vendeur-ambulant.La puissante secousse de 6,2 a été ressentie selon l’Afad dans les villes voisines d’Istanbul, dans un rayon de plusieurs centaines de km jusqu’à Izmir sur la côte égéenne, ainsi qu’à Sofia, la capitale de la Bulgarie, et sur l’île grecque de Lesbos, selon les bureaux de l’AFP.Les autorités n’ont pas fait état de victimes ni de dégâts. La chaîne NTV a rapporté l’effondrement d’un immeuble inoccupé selon elle depuis près de 30 ans, dans le quartier de Fatih.”Tous nos services d’urgence sont en état d’alerte. Aucun bâtiment ne s’est effondré selon les informations dont nous disposons à ce stade. Nous poursuivons les recherches”, a indiqué le gouvernorat d’Istanbul. Le ministre des Transports a relevé l’absence de dégâts aux infrastructures, “autoroutes, chemins de fer, aéroports, métros”, selon les premières observations.- La hantise du “Big one” – La Turquie est traversée par deux failles qui ont causé de nombreux drames par le passé.Istanbul vit dans la hantise du “Big one”: elle est située à moins de 20 km de la faille nord-anatolienne et les plus pessimistes des experts prévoient un séisme majeur d’ici à 2030, qui provoquerait l’effondrement partiel ou total de centaines de milliers d’édifices.Se voulant rassurant, le Pr Naci Görur, l’un des sismologues les plus réputés du pays, a affirmé sur X que celui de mercredi n’était pas encore le bon: “Ces secousses ne sont pas les tremblements de terre majeurs auxquels nous nous attendons à Marmara” a-t-il indiqué.”Le véritable tremblement de terre ici sera plus fort et supérieur à 7″, insiste-t-il, tout en appelant “la population et le gouvernement à prendre des précautions même lorsqu’il n’y a pas de tremblement de terre” (…) pour préparer la ville”.Le sud-est du pays a subi un violent tremblement de terre en février 2023 qui a fait au moins 53.000 morts et dévasté la cité antique d’Antakya, l’ancienne Antioche.Le district de Silivri abrite notamment l’une des principales prisons du pays, où se trouvent incarcérés le maire d’oppposition d’Istanbul Ekrem Imamoglu et le mécène et philanthrope Osman Kavala.C’est également là qu’ont été conduits de très nombreux manifestants interpellés lors de la vague de contestation qui a suivi l’arrestation de M. Imamoglu le 19 mars, incarcéré à Silivri six jours plus tard.Le réseau d’entraide des parents des jeunes détenus a affirmé sur X que l’établissement n’avait pas subi de dégâts.