AFP World
Fidèles et personnalités affluent aux funérailles grandioses du “pape des pauvres”
Une marée de fidèles a déferlé dès l’aube samedi place Saint-Pierre pour les funérailles du pape François, entourées d’un cérémonial grandiose auquel devrait également assister un aréopage de chefs d’Etat et de têtes couronnées.Le président américain Donald Trump est arrivé pour la cérémonie pour laquelle au moins 140.000 personnes étaient déjà présentes. Une rencontre entre lui et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé samedi matin après avoir fait planer le doute sur sa venue, pourrait avoir lieu.”Les deux présidents pourraient se rencontrer”, a indiqué à l’AFP un haut responsable sous le couvert de l’anonymat, alors que Donald Trump a affirmé que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise, certains arborant leur drapeau national sur le dos, d’autres brandissant une photo du “pape des pauvres”. “C’est une journée vraiment historique”, s’émeut Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain, mort lundi à 88 ans d’un AVC.Le flot des arrivants est encadré par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescente et équipés de talkies-walkies. “On ne pouvait pas rater ça (….) Il était un si grand leader “, souffle Katie Hibner Roncalli, une enseignante américaine de 33 ans venue de l’Indiana, et sur le pont depuis 03H00 du matin avec trois élèves.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération”, renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.Une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées assistent à la cérémonie funèbre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air doit être célébrée samedi.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin.Une fois les obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.
Fidèles et personnalités affluent aux funérailles grandioses du “pape des pauvres”
Une marée de fidèles a déferlé dès l’aube samedi place Saint-Pierre pour les funérailles du pape François, entourées d’un cérémonial grandiose auquel devrait également assister un aréopage de chefs d’Etat et de têtes couronnées.Le président américain Donald Trump est arrivé pour la cérémonie pour laquelle au moins 140.000 personnes étaient déjà présentes. Une rencontre entre lui et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé samedi matin après avoir fait planer le doute sur sa venue, pourrait avoir lieu.”Les deux présidents pourraient se rencontrer”, a indiqué à l’AFP un haut responsable sous le couvert de l’anonymat, alors que Donald Trump a affirmé que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise, certains arborant leur drapeau national sur le dos, d’autres brandissant une photo du “pape des pauvres”. “C’est une journée vraiment historique”, s’émeut Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain, mort lundi à 88 ans d’un AVC.Le flot des arrivants est encadré par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescente et équipés de talkies-walkies. “On ne pouvait pas rater ça (….) Il était un si grand leader “, souffle Katie Hibner Roncalli, une enseignante américaine de 33 ans venue de l’Indiana, et sur le pont depuis 03H00 du matin avec trois élèves.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération”, renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.Une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées assistent à la cérémonie funèbre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air doit être célébrée samedi.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin.Une fois les obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.
Chikungunya à La Réunion et Mayotte: les autorités retirent de la vaccination les plus de 65 ans
Les autorités sanitaires ont annoncé samedi retirer les personnes de 65 ans et plus de la campagne de vaccination contre le chikungunya avec le vaccin Ixchiq à Mayotte et La Réunion après trois “événements indésirables graves” dont un décès. “La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités”, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué alors que l’épidémie de chikungunya a provoqué à ce stade la mort de neuf personnes à La Réunion. La décision des autorité sanitaires survient après qu’elles ont été informées le 23 avril de deux “évènements indésirables graves” dont un décès puis d’un troisième le 25 avril. “Compte tenu de la gravité de ces événements, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi en urgence le 24 avril la HAS pour réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya par le vaccin Ixchiq” de Valneva, a précisé le ministère de la Santé.La Haute Autorité de santé (HAS) s’étant prononcée vendredi en faveur d’une révision des cibles de la vaccination, les autorités sanitaires ont décidé de retirer de la cible vaccinale, “sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités”.Les trois événements indésirables graves sont survenus à La Réunion chez des personnes de plus de 80 ans présentant des comorbidités, a précisé le ministère de la Santé. “Deux personnes ont présenté des symptômes similaires à ceux d’une forme grave de chikungunya quelques jours après la vaccination, dont l’une est décédée. La troisième est sortie d’hospitalisation”, a-t-on poursuivi de même source. Le 17 avril, l’agence du médicament avait annoncé “une surveillance renforcée” d’éventuels effets secondaires post-vaccination avec le vaccin Ixchiq.Le chikungunya, une maladie infectieuse due à un virus transmis par le moustique tigre, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires pouvant perdurer plusieurs semaines.Face à une épidémie généralisée et majeure à La Réunion, une campagne de vaccination a été lancée par les autorités sanitaires début avril dans l’île. Le vaccin utilisé, Ixchiq, du laboratoire Valneva, est le premier contre le chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe.Le bilan provisoire de l’épidémie de chikungunya à la Réunion est de neuf morts, selon les autorités sanitaires qui soulignent que l’épidémie se “stabilise à un haut niveau”, selon des chiffres donnés mercredi. grd/sp
Iran et Etats-unis se retrouvent à Oman pour de nouveaux pourparlers sur le nucléaire
Les Etats-Unis et l’Iran se retrouvent samedi à Oman pour un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Ces pourparlers, sous médiation omanaise, font suite à des discussions indirectes qui se sont déjà tenues le 12 avril à Mascate puis le 19 à Rome. Téhéran et Washington n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Ces discussions sont les premières à ce niveau depuis le retrait en 2018 des Etats-Unis, sous la première présidence de Donald Trump, d’un accord international conclu trois ans plus tôt qui encadrait le programme nucléaire de l’Iran en échange d’une levée des sanctions. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, seront à la manoeuvre samedi à Oman, et le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, servira de médiateur, selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. Une session de pourparlers techniques entre experts est prévue avant les négociations à haut niveau. Les discussions débuteront vers 08H30 GMT, selon la télévision d’Etat iranienne, qui n’a pas précisé s’il s’agirait de la réunion technique ou celle entre responsables de haut rang.La réunion du 19 avril avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. Abbas Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, selon le texte d’un discours qu’il devait prononcer lors d’une conférence et publié mardi sur son compte officiel X.En 2018, M. Trump avait retiré son pays de l’accord sur le nucléaire conclu à Vienne en 2015 et rétabli des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, et l’a appelé en mars à négocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder le pays en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien. Téhéran a dénoncé une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien en vertu de l’accord de Vienne et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (NPT), dont l’Iran est partie, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui un nouveau tunnel situé près d’un tunnel plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas commenté ce rapport dans l’immédiat.Dans une interview publiée mercredi par le podcast Honestly, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a réitéré la position de son pays contre l’enrichissement de l’uranium par l’Iran.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne, pour des discussions sur ce dossier. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.
Iran et Etats-unis se retrouvent à Oman pour de nouveaux pourparlers sur le nucléaire
Les Etats-Unis et l’Iran se retrouvent samedi à Oman pour un troisième cycle de négociations cruciales sur le nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis quatre décennies.Ces pourparlers, sous médiation omanaise, font suite à des discussions indirectes qui se sont déjà tenues le 12 avril à Mascate puis le 19 à Rome. Téhéran et Washington n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Ces discussions sont les premières à ce niveau depuis le retrait en 2018 des Etats-Unis, sous la première présidence de Donald Trump, d’un accord international conclu trois ans plus tôt qui encadrait le programme nucléaire de l’Iran en échange d’une levée des sanctions. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, seront à la manoeuvre samedi à Oman, et le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, servira de médiateur, selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. Une session de pourparlers techniques entre experts est prévue avant les négociations à haut niveau. Les discussions débuteront vers 08H30 GMT, selon la télévision d’Etat iranienne, qui n’a pas précisé s’il s’agirait de la réunion technique ou celle entre responsables de haut rang.La réunion du 19 avril avait été qualifiée de “bonne” par les deux pays. “Pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l’autre partie”, a déclaré vendredi M. Baghaï. – “Optimisme prudent” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. Abbas Araghchi a ainsi indiqué que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs, selon le texte d’un discours qu’il devait prononcer lors d’une conférence et publié mardi sur son compte officiel X.En 2018, M. Trump avait retiré son pays de l’accord sur le nucléaire conclu à Vienne en 2015 et rétabli des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.M. Araghchi a fait part cette semaine de l'”optimisme prudent” de son pays sur le processus en cours. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, et l’a appelé en mars à négocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder le pays en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer le guide suprême iranien ou le président du pays.Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien. Téhéran a dénoncé une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien en vertu de l’accord de Vienne et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (NPT), dont l’Iran est partie, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour du site de Natanz (centre) qui abrite des centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.L’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington, a publié des images satellites de ce site, qui montre selon lui un nouveau tunnel situé près d’un tunnel plus ancien, ainsi qu’un nouveau périmètre de sécurité. Téhéran n’a pas commenté ce rapport dans l’immédiat.Dans une interview publiée mercredi par le podcast Honestly, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a réitéré la position de son pays contre l’enrichissement de l’uranium par l’Iran.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Selon M. Araghchi, le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium est “non négociable”. Le ministre iranien s’est dit jeudi disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne, pour des discussions sur ce dossier. La semaine dernière, Marco Rubio avait appelé les Européens à se décider rapidement concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit la possibilité de les rétablir automatiquement en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a prévenu qu’il pourrait se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.
Chine: Xi Jinping appelle à “surmonter” les défis pour fabriquer des puces IA
Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé la Chine à “surmonter” les défis liés au développement des technologies clés en intelligence artificielle (IA), dont les puces et les logiciels, sur fond de tensions commerciales exacerbées avec Washington.La deuxième puissance économique mondiale a pour ambition de dominer le secteur de l’IA, un objectif compliqué par le bras de fer commercial avec Washington qui pourrait priver encore davantage l’industrie chinoise de certaines technologies clés.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, Washington a interdit ou restreint les exportations vers la Chine des processeurs de pointe conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.Face à ces défis, “la Chine doit continuer à renforcer la recherche fondamentale, concentrer (ses) efforts pour surmonter les défis liés aux technologies clés telles que les puces avancées et les logiciels fondamentaux, et construire un système d’IA autonome”, a affirmé le dirigeant chinois Xi Jinping, selon des propos relayés par l’agence officielle Chine nouvelle.M. Xi a tenu ces propos dans le cadre d’une réunion trimestrielle du Bureau politique du Parti communiste (PCC), le cercle restreint des plus hauts dirigeants chinois.Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les modèles d’IA générative se sont multipliés aux Etats-Unis et en Chine.La start-up chinoise DeepSeek, fondée en 2023, a chamboulé le monde de l’IA en janvier avec son robot conversationnel R1, égalant à moindre coût les performances de ses concurrents américains.Mais le dirigeant chinois a reconnu vendredi que l’industrie chinoise avait encore des “lacunes”, selon Chine nouvelle.Il est “essentiel” de “promouvoir l’autosuffisance” dans le domaine, a-t-il ajouté.Pour ce faire, un “soutien politique” est indispensable, a souligné M. Xi, citant notamment “une combinaison de politiques telles que les droits de propriété intellectuelle, la fiscalité, les achats publics et l’ouverture des infrastructures”.- Rivalité technologique -Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane allant jusqu’à 145% sur les produits chinois, en plus des taxes existant avant son retour à la Maison Blanche.En réponse, Pékin impose 125% de surtaxes sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Mais ce bras de fer ne se résume pas aux seules surtaxes douanières.Le gouvernement de Donald Trump a imposé plus tôt ce mois-ci de nouvelles autorisations à obtenir pour exporter vers la Chine certains semi-conducteurs de pointe utilisés par l’IA.Les groupes américains de puces avancées Nvidia et AMD ont confirmé dans la foulée que ces restrictions toucheraient durement leurs exportations.Ce type de contrôles, déjà utilisé durant le mandat de Joe Biden, visent officiellement à empêcher la Chine de développer des technologies militaires – mais ils permettent également aux Etats-Unis de conserver leur avance technologique. Plus tôt ce mois-ci, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une visite à Pékin vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les Etats-Unis et la Chine”, selon Chine nouvelle. Les ambitions mondiales de l’IA chinoise suscitent l’inquiétude de nombreux pays concernant la gestion des données personnelles, et notamment la crainte de transmission aux autorités chinoises.DeepSeeek a reconnu auprès des autorités sud-coréennes avoir transmis les données de ses utilisateurs à une société chinoise sans leur consentement, a affirmé jeudi l’autorité de régulation de Séoul.La firme a expliqué ces transferts par le besoin de répondre à des “vulnérabilités de sécurité” et d'”améliorer l’interface utilisateur”.
Cérémonial grandiose et ferveur populaire aux funérailles de François
François, “le pape des pauvres”, va avoir droit samedi à des funérailles grandioses dans une ferveur populaire place Saint-Pierre, où sont attendus plus de 200.000 fidèles, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées.Dés l’aube, des milliers de personnes ont convergé dans les rues menant à la place, encadrés par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescents équipés de talkies-walkies. “On voit énormément de monde. Des jeunes ont passé la nuit à l’extérieur. Ça montre combien de fois le pape François a marqué”, a confié à l’AFP Jean-Roger Mounguengui, Gabonais de 64 ans venu avec son épouse.”C’est une journée vraiment historique”, ajoute l’homme en costume sombre et cravate prune.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise. Plusieurs ont des drapeaux de leur pays sur le dos. D’autres exhibent une photo du pape François sur des banderoles. “Oh mon Dieu, je n’arrive pas y croire”, lance une jeune américaine en arrivant sur la place. La mort, lundi de Pâques, d’un AVC à l’âge de 88 ans du premier pape sud-américain qui avait été élu en 2013, a suscité une émotion et des hommages planétaires.Le président américain, accompagné de son épouse Melania, est arrivé à Rome vendredi soir et pourrait avoir des entrevues bilatérales en marge de la cérémonie, avec par exemple la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à propos de la hausse des droits de douane que M. Trump a imposée.En revanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi soir qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” de faire le déplacement.La messe au rituel très solennelle doit débuter à 08H00 GMT dans le cadre majestueux de la place Saint-Pierre, un écrin posé face à la basilique et enchâssé dans la colonnade du Bernin.Elle sera présidée par le doyen du collège des cardinaux, l’Italien Giovanni Battista Re. Des écrans géants ont été installés tout le long de la Via della Conciliazione, la grande artère reliant le Vatican aux rives du Tibre, pour permettre à la foule de la suivre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. Face à cet afflux, le Vatican a même été contraint de laisser ouvertes les portes de la basilique jusqu’au bout de la nuit.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable. Sa simplicité, sa bonhomie et son franc-parler, parfois abrasif, ont aussi contribué à élargir son audience au-delà des catholiques.Le cercueil a été fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave qui élira le successeur de François. Sa date n’est pas encore connue mais il devrait débuter autour du 5 mai.Des milliers de chaises ont été alignées pour accueillir 224 cardinaux vêtus de pourpre, plus de 750 évêques et prêtres, mais aussi des représentants d’autres confessions venus rendre hommage à cet avocat du dialogue inter-religieux.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le roi du Lesotho Letsie III, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie, ainsi que le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -Les mesures de sécurité sont draconiennes. La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de ses visites à l’étranger. Il y a donc une certaine logique à ce que ce soit la destination de son ultime voyage.
Cérémonial grandiose et ferveur populaire aux funérailles de François
François, “le pape des pauvres”, va avoir droit samedi à des funérailles grandioses dans une ferveur populaire place Saint-Pierre, où sont attendus plus de 200.000 fidèles, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées.Dés l’aube, des milliers de personnes ont convergé dans les rues menant à la place, encadrés par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescents équipés de talkies-walkies. “On voit énormément de monde. Des jeunes ont passé la nuit à l’extérieur. Ça montre combien de fois le pape François a marqué”, a confié à l’AFP Jean-Roger Mounguengui, Gabonais de 64 ans venu avec son épouse.”C’est une journée vraiment historique”, ajoute l’homme en costume sombre et cravate prune.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise. Plusieurs ont des drapeaux de leur pays sur le dos. D’autres exhibent une photo du pape François sur des banderoles. “Oh mon Dieu, je n’arrive pas y croire”, lance une jeune américaine en arrivant sur la place. La mort, lundi de Pâques, d’un AVC à l’âge de 88 ans du premier pape sud-américain qui avait été élu en 2013, a suscité une émotion et des hommages planétaires.Le président américain, accompagné de son épouse Melania, est arrivé à Rome vendredi soir et pourrait avoir des entrevues bilatérales en marge de la cérémonie, avec par exemple la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à propos de la hausse des droits de douane que M. Trump a imposée.En revanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi soir qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” de faire le déplacement.La messe au rituel très solennelle doit débuter à 08H00 GMT dans le cadre majestueux de la place Saint-Pierre, un écrin posé face à la basilique et enchâssé dans la colonnade du Bernin.Elle sera présidée par le doyen du collège des cardinaux, l’Italien Giovanni Battista Re. Des écrans géants ont été installés tout le long de la Via della Conciliazione, la grande artère reliant le Vatican aux rives du Tibre, pour permettre à la foule de la suivre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. Face à cet afflux, le Vatican a même été contraint de laisser ouvertes les portes de la basilique jusqu’au bout de la nuit.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable. Sa simplicité, sa bonhomie et son franc-parler, parfois abrasif, ont aussi contribué à élargir son audience au-delà des catholiques.Le cercueil a été fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave qui élira le successeur de François. Sa date n’est pas encore connue mais il devrait débuter autour du 5 mai.Des milliers de chaises ont été alignées pour accueillir 224 cardinaux vêtus de pourpre, plus de 750 évêques et prêtres, mais aussi des représentants d’autres confessions venus rendre hommage à cet avocat du dialogue inter-religieux.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le roi du Lesotho Letsie III, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie, ainsi que le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -Les mesures de sécurité sont draconiennes. La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de ses visites à l’étranger. Il y a donc une certaine logique à ce que ce soit la destination de son ultime voyage.






