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L’état du pape François connaît une “nouvelle légère amélioration”, selon le Vatican
L’état de santé du pape François, hospitalisé pour une pneumonie aux deux poumons, est en “légère amélioration”, a annoncé mercredi soir le Vatican dans un bulletin de santé à la tonalité rassurante, précisant toutefois que le pronostic du pontife de 88 ans reste “réservé”.”Les conditions cliniques du Saint-Père ont enregistré ces dernières 24 heures une …
L’état du pape François connaît une “nouvelle légère amélioration”, selon le Vatican
L’état de santé du pape François, hospitalisé pour une pneumonie aux deux poumons, est en “légère amélioration”, a annoncé mercredi soir le Vatican dans un bulletin de santé à la tonalité rassurante, précisant toutefois que le pronostic du pontife de 88 ans reste “réservé”.”Les conditions cliniques du Saint-Père ont enregistré ces dernières 24 heures une nouvelle légère amélioration”, a indiqué le Saint-Siège au 13e jour de son hospitalisation.”Il a passé l’après-midi à travailler”, a-t-il ajouté, tenant visiblement à montrer que le chef de l’Église catholique tient toujours la barre. Le pape avait reçu lundi la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège. Au cours de leur première visite depuis son admission à l’hôpital Gemelli de Rome, le pape a autorisé deux canonisations et convoqué un consistoire (assemblée de cardinaux), dont la date n’a pas été précisée.”La légère insuffisance rénale observée ces derniers jours a disparu”, souligne aussi ce dernier bulletin de santé. Cette insuffisance rénale pouvait faire craindre un début de septicémie, c’est-à -dire un passage dans le sang de l’infection présente dans les poumons.L’annonce de cette “amélioration” intervient alors que l’état de santé du chef de l’Église catholique, qui suscite l’inquiétude à travers le monde, s’était dégradé samedi avec “une crise asthmatique prolongée” et des problèmes hématologiques ayant requis une transfusion sanguine.En outre, le Vatican met en avant mercredi le résultat d’un scanner réalisé mardi, “qui a montré une évolution normale de l’inflammation pulmonaire”. Les examens réalisés mercredi, notamment sanguins, ont confirmé “l’amélioration observée” mardi.Par ailleurs, Jorge Bergoglio, qui continue à recevoir “de l’oxygène à haut débit”, poursuit sa “physiothérapie respiratoire”.François avait été initialement hospitalisé le 14 février pour une bronchite mais celle-ci a évolué en double pneumonie.Cette hospitalisation, la quatrième mais aussi la plus longue depuis le début de son pontificat en 2013, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.L’hospitalisation du pontife, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques et chef de l’État de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assumer ses fonctions. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.Elle relance également les conjectures sur la possible démission de François, qui a cependant dit plusieurs fois que ce moment n’était pas arrivé.
Musk en vedette du premier conseil des ministres de Trump 2.0
Les ministres sont “enchantés” de l’action d’Elon Musk, a assuré Donald Trump mercredi lors de la première réunion de son équipe gouvernementale, avec le patron de Tesla et SpaceX en invité d’honneur.Le multimilliardaire, dont la mission de réforme de l’appareil fédéral n’en finit pas de secouer Washington, a appelé à cette occasion à “agir rapidement” pour réduire le déficit du budget national.Le “cabinet meeting” convoqué par Donald Trump n’est pas réellement comparable à un conseil des ministres hebdomadaire tel qu’il se passe en France, puisqu’aux Etats-Unis, en l’absence de Premier ministre, le président est le chef du gouvernement.Il s’agit d’un rendez-vous plus rare, au cours duquel le chef de l’Etat expose sa stratégie et vante ses accomplissements, ce dont Donald Trump ne s’est pas privé, tout en mettant en scène sa proximité avec Elon Musk à l’heure où la presse américaine fait état de tiraillements entre l’homme le plus riche du monde et certains ministres.Habillé tout en noir comme à son habitude et coiffé d’une casquette, Elon Musk a été invité par Donald Trump à s’exprimer juste après lui, devant les journalistes présents et le gouvernement au complet. Il s’est présenté comme un “modeste technicien informatique”.- “Menaces de mort” -Applaudi par les ministres, il a assuré que Donald Trump avait constitué “le meilleur gouvernement de l’histoire”, tout en disant qu'”il avait reçu des “menaces de mort”.”Nous ferons des erreurs. Nous ne serons pas parfaits”, a dit Elon Musk, en promettant toutefois de les réparer “rapidement”. Il a donné l’exemple suivant: “L’une des choses que nous avons accidentellement supprimées était le programme de prévention contre le virus Ebola”. Il a été selon lui “rétabli”.D’après les médias américains, les agences fédérales ont été sommées de préparer des réductions massives d’effectifs, et le président américain a d’ores et déjà fait savoir que 65% des fonctionnaires fédéraux travaillant pour l’Agence de protection de l’environnement seraient congédiés.Il a aussi assuré que les fonctionnaires ne répondant pas à un courrier électronique très critiqué d’Elon Musk les sommant de détailler cinq tâches accomplies la semaine dernière étaient “en sursis”.La réunion de lundi a permis à Donald Trump, maître incontesté du parti républicain, de montrer que la plupart de ses choix de ministres, même les plus critiqués, ont été validés sans problème par le Sénat, comme le vaccinosceptique Robert Kennedy Jr à la Santé ou l’ancien animateur télé Pete Hegseth à la Défense.- Reprise en main -Patron de Tesla ainsi que de Space X et propriétaire du réseau social X, Elon Musk a été invité en tant que chef de la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge), chargée de réduire drastiquement les dépenses de l’administration.Même si son nom en anglais comporte le mot “département”, normalement réservé aux ministères, le Doge est un organisme de conseil rattaché directement au président, et l’homme le plus riche du monde n’est pas un ministre, une fonction qui créerait des obligations légales et déontologiques particulières. Donald Trump s’est déjà posé en principal animateur de l’action gouvernementale, signant décret sur décret, avec une intention affichée d’étendre autant que possible ses prérogatives, en particulier face au Congrès.Au-delà de la présence d’Elon Musk, ce premier conseil ministériel du second mandat Trump avait une autre particularité: il se déroule après que la Maison Blanche a totalement repris en main l’accès de la presse, rompant avec un système géré depuis des décennies par les journalistes eux-mêmes.Depuis mardi, ce n’est plus l’Association des correspondants à la Maison Blanche qui décide quels journalistes sont admis au plus près du président via le “pool” présidentiel, mais l’équipe de communication de l’exécutif.
Musk en vedette du premier conseil des ministres de Trump 2.0
Les ministres sont “enchantés” de l’action d’Elon Musk, a assuré Donald Trump mercredi lors de la première réunion de son équipe gouvernementale, avec le patron de Tesla et SpaceX en invité d’honneur.Le multimilliardaire, dont la mission de réforme de l’appareil fédéral n’en finit pas de secouer Washington, a appelé à cette occasion à “agir rapidement” …
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Musk en vedette du premier conseil des ministres de Trump 2.0
Les ministres sont “enchantés” de l’action d’Elon Musk, a assuré Donald Trump mercredi lors de la première réunion de son équipe gouvernementale, avec le patron de Tesla et SpaceX en invité d’honneur.Le multimilliardaire, dont la mission de réforme de l’appareil fédéral n’en finit pas de secouer Washington, a appelé à cette occasion à “agir rapidement” pour réduire le déficit du budget national.Le “cabinet meeting” convoqué par Donald Trump n’est pas réellement comparable à un conseil des ministres hebdomadaire tel qu’il se passe en France, puisqu’aux Etats-Unis, en l’absence de Premier ministre, le président est le chef du gouvernement.Il s’agit d’un rendez-vous plus rare, au cours duquel le chef de l’Etat expose sa stratégie et vante ses accomplissements, ce dont Donald Trump ne s’est pas privé, tout en mettant en scène sa proximité avec Elon Musk à l’heure où la presse américaine fait état de tiraillements entre l’homme le plus riche du monde et certains ministres.Habillé tout en noir comme à son habitude et coiffé d’une casquette, Elon Musk a été invité par Donald Trump à s’exprimer juste après lui, devant les journalistes présents et le gouvernement au complet. Il s’est présenté comme un “modeste technicien informatique”.- “Menaces de mort” -Applaudi par les ministres, il a assuré que Donald Trump avait constitué “le meilleur gouvernement de l’histoire”, tout en disant qu'”il avait reçu des “menaces de mort”.”Nous ferons des erreurs. Nous ne serons pas parfaits”, a dit Elon Musk, en promettant toutefois de les réparer “rapidement”. Il a donné l’exemple suivant: “L’une des choses que nous avons accidentellement supprimées était le programme de prévention contre le virus Ebola”. Il a été selon lui “rétabli”.D’après les médias américains, les agences fédérales ont été sommées de préparer des réductions massives d’effectifs, et le président américain a d’ores et déjà fait savoir que 65% des fonctionnaires fédéraux travaillant pour l’Agence de protection de l’environnement seraient congédiés.Il a aussi assuré que les fonctionnaires ne répondant pas à un courrier électronique très critiqué d’Elon Musk les sommant de détailler cinq tâches accomplies la semaine dernière étaient “en sursis”.La réunion de lundi a permis à Donald Trump, maître incontesté du parti républicain, de montrer que la plupart de ses choix de ministres, même les plus critiqués, ont été validés sans problème par le Sénat, comme le vaccinosceptique Robert Kennedy Jr à la Santé ou l’ancien animateur télé Pete Hegseth à la Défense.- Reprise en main -Patron de Tesla ainsi que de Space X et propriétaire du réseau social X, Elon Musk a été invité en tant que chef de la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge), chargée de réduire drastiquement les dépenses de l’administration.Même si son nom en anglais comporte le mot “département”, normalement réservé aux ministères, le Doge est un organisme de conseil rattaché directement au président, et l’homme le plus riche du monde n’est pas un ministre, une fonction qui créerait des obligations légales et déontologiques particulières. Donald Trump s’est déjà posé en principal animateur de l’action gouvernementale, signant décret sur décret, avec une intention affichée d’étendre autant que possible ses prérogatives, en particulier face au Congrès.Au-delà de la présence d’Elon Musk, ce premier conseil ministériel du second mandat Trump avait une autre particularité: il se déroule après que la Maison Blanche a totalement repris en main l’accès de la presse, rompant avec un système géré depuis des décennies par les journalistes eux-mêmes.Depuis mardi, ce n’est plus l’Association des correspondants à la Maison Blanche qui décide quels journalistes sont admis au plus près du président via le “pool” présidentiel, mais l’équipe de communication de l’exécutif.
En Israël, émotion et larmes aux funérailles de la famille Bibas
“Shiri, je vous demande pardon pour ne pas avoir pu vous protéger tous”, a dit Yarden Bibas, la voix brisée, aux funérailles de son épouse Shiri et de leurs deux garçonnets tués en captivité à Gaza, mercredi dans un cimetière près du kibboutz Nir Oz.Yarden Bibas, enlevé en même temps que Shiri, Ariel et Kfir, …
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En Israël, émotion et larmes aux funérailles de la famille Bibas
“Shiri, je vous demande pardon pour ne pas avoir pu vous protéger tous”, a dit Yarden Bibas, la voix brisée, aux funérailles de son épouse Shiri et de leurs deux garçonnets tués en captivité à Gaza, mercredi dans un cimetière près du kibboutz Nir Oz.Yarden Bibas, enlevé en même temps que Shiri, Ariel et Kfir, dans ce kibboutz du sud d’Israël lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, mais retenu en otage séparément et libéré le 1er février à la faveur de la trêve, a eu des mots très forts pour son épouse et ses enfants.”Shiri, tu es tout pour moi. Tu es la meilleure épouse et la meilleure mère qui soit. (…). Tu te souviens de la dernière décision que nous avons prise ensemble? Dans la pièce sécurisée, j’ai demandé si nous devions +nous battre ou nous rendre+”, a dit M. Bibas, la voix étranglée par l’émotion, en évoquant les heures de l’attaque.Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées dans le petit cimetière de Zohar, près du kibboutz Nir Oz, pour une cérémonie fermée au public mais dont la famille Bibas avait accepté que soient retransmis les discours funèbres. – “Ils ont préféré la vengeance” -La famille a demandé à tous les responsables israéliens d’assumer la responsabilité de la mort de leurs proches tués en captivité.”Ils auraient pu vous sauver mais ont préféré la vengeance”, a lancé Ofri Bibas, la soeur de Yarden. Les dépouilles de Shiri Bibas, de Kfir et d’Ariel, âgés de huit mois et demi et de quatre ans au moment de leur enlèvement, ont été restituées à Israël la semaine dernière par le Hamas, dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza en vigueur depuis le 19 janvier.La famille Bibas est devenue le symbole de la tragédie des otages en Israël. L’annonce de la restitution de leurs dépouilles avait suscité l’émotion en Israël, mais aussi à l’étranger.Avant le début des funérailles, des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées le long des routes, pour saluer le passage du cortège funéraire. Ils étaient nombreux à agiter des drapeaux israéliens, des drapeaux jaunes, couleur devenue le symbole de la solidarité avec les otages, et des ballons orange, symbole des deux garçonnets aux cheveux roux.Au départ du cortège de véhicules noirs à Rishon Letzion, une ville au sud de Tel-Aviv où les dépouilles avaient été autopsiées, la foule a entonné à mi-voix l’hymne national israélien, brisant le silence pesant, a rapporté une journaliste de l’AFP.”C’est un des moments les plus durs depuis le 7 octobre”, a dit, au bord des larmes, un commentateur de la 12, chaîne de télévision israélienne qui retransmettait la procession en direct.Le cortège a ensuite parcouru près d’une centaine de kilomètres jusqu’au cimetière.”Quand je pense au 7 octobre”, a dit à l’AFP Aviv Nahman, un habitant de Rishon Letzion, “c’est à cette famille que je pense en premier (…) Et malheureusement, ils sont revenus, mais pas vivants”.- “Tellement malade” -“Je pense que si je m’arrête pour y penser plus d’une fraction de seconde, je me sens tellement malade, tellement malade”, a déclaré à l’AFP Simi Polonasky, 38 ans, qui a fait le voyage depuis Miami, dans le sud-est des Etats-Unis, pour soutenir les familles d’otages.”Ce n’est pas une situation normale (…) vous vous sentez tellement brisé que c’est presque difficile de continuer”, a-t-elle dit à l’AFP à Rishon Letzion, en fondant en larmes.Des dizaines de personnes ont allumé des bougies au bord de la route.”Nous sommes ici pour serrer les gens dans nos bras, pour être renforcés et pour donner autant de force que possible”, a confié Mottel Gestetner, 41 ans, venu d’Australie.Avant le début de la cérémonie, le Parlement israélien à Jérusalem a observé une minute de silence à la mémoire de la famille Bibas et des autres victimes de l’attaque du 7 octobre.Sur les 251 otages enlevés ce jour-là en Israël, 62 sont toujours retenus à Gaza, dont 35 sont morts, selon l’armée israélienne.