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Le Hamas restitue les corps de quatre otages israéliens

Le Hamas a restitué dans la nuit de mercredi à jeudi quatre corps d’otages israéliens morts à Gaza, et a affirmé qu’en contrepartie Israël libérerait plus de 600 détenus palestiniens dans le cadre du fragile cessez-le-feu après quinze mois de guerre.Selon un responsable sécuritaire israélien, les quatre corps ont été remis par le Hamas à …

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Le Hamas restitue les corps de quatre otages israéliens

Le Hamas a restitué dans la nuit de mercredi à jeudi quatre corps d’otages israéliens morts à Gaza, et a affirmé qu’en contrepartie Israël libérerait plus de 600 détenus palestiniens dans le cadre du fragile cessez-le-feu après quinze mois de guerre.Selon un responsable sécuritaire israélien, les quatre corps ont été remis par le Hamas à des responsables de la Croix-Rouge.  “Les quatre corps ont été remis il y a peu à la Croix-Rouge à Khan Younès” dans le sud de la bande de Gaza”, a déclaré cette source à l’AFP.”Les quatre corps ont été remis il y a peu de temps et nous attendons la libération des prisonniers palestiniens”, a confirmé un responsable du Hamas, en référence à l’échange d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément à l’accord de trêve.Il s’agit du dernier échange dans le cadre de la trêve négociée via la médiation de trois pays – Qatar, Egypte, Etats-Unis – et entrée en vigueur le 19 janvier dans la bande de Gaza. La première des trois phases du cessez-le-feu doit s’achever samedi.Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait plus tôt confirmé l’annonce du Hamas selon laquelle Israël recevrait dans la nuit les corps de quatre otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023 et emmenés à Gaza. “Conformément aux exigences israéliennes”, la remise se fera “sans cérémonies du Hamas”, contrairement aux précédents échanges, a-t-il souligné.Selon les médias israéliens, les quatre otages sont Ohad Yahalomi, Tsachi Idan, Itzik Elgarat et Shlomo Mansour, confirmant ainsi les identités publiées plus tôt par le Hamas.Deux responsables du mouvement islamiste palestinien ont affirmé à l’AFP que 625 prisonniers palestiniens seraient libérés en échange.L’administration pénitentiaire israélienne a indiqué mercredi soir que des “préparatifs” étaient en cours pour leur libération.Il s’agirait de 602 Palestiniens, qui auraient dû sortir de prison le 22 février, en échange de six Israéliens relâchés par le Hamas, et de 23 autres, femmes et mineurs. Tous doivent être libérés “simultanément” à la remise des corps, avait précisé à l’AFP un responsable du Hamas.Israël avait annulé au dernier moment les sorties de prison prévues samedi dernier, exigeant la fin des “cérémonies humiliantes” organisées par le Hamas quasiment à chaque remise d’otages.Ces mises en scène, avec des otages exhibés sur des podiums face à des foules de Gazaouis, ont été dénoncées à plusieurs reprises notamment par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge.La première phase de la trêve doit s’achever le 1er mars. Elle a permis jusqu’ici le retour en Israël de 29 otages, incluant quatre décédés, sur un total de 33, dont huit sont morts. Les derniers doivent être remis d’ici au 1er mars, en échange d’environ 1.100 Palestiniens, sur un total de 1.900.- “Beaucoup de progrès” -Mais l’incertitude pèse sur la suite du cessez-le-feu, très fragile et plusieurs fois mis en péril par des accusations mutuelles de violation. L’armée israélienne a indiqué mercredi avoir frappé des postes de lancement de projectiles à Gaza, après avoir identifié plus tôt un tir, retombé dans le territoire palestinien. Les termes de la deuxième étape, censée débuter le 2 mars et déboucher sur la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages encore retenus à Gaza, n’ont toujours pas été négociés.Mardi soir, l’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a cependant fait état de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers. Il a annoncé qu’Israël envoyait une équipe de négociateurs “soit à Doha soit au Caire, où les négociations vont commencer”.Israël n’a pas confirmé cette information.Après la suspension des libérations de prisonniers palestiniens, le mouvement islamiste avait accusé Israël de “mettre en grave danger tout l’accord de trêve”, appelant les pays médiateurs à intervenir.Le Hamas s’était auparavant dit prêt à remettre à Israël tous les otages restant “en une seule fois” durant cette deuxième phase. Sur les 251 otages enlevés le 7-Octobre en Israël, 62 sont toujours retenus à Gaza, dont 35 morts, selon l’armée israélienne.- “Ils sont revenus, mais pas vivants” -En Israël, des dizaines de milliers de personnes ont salué le long des routes le passage du cortège funéraire de Shiri Bibas et ses deux petits garçons, tués en captivité à Gaza et devenus le symbole de la tragédie des otages. La semaine dernière, le retour de leurs dépouilles avait profondément ému en Israël et au-delà.”Shiri, je vous demande pardon pour ne pas avoir pu vous protéger”, a lancé son époux, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, dans son éloge funèbre empreint d’émotion, dans un cimetière près du kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël, où la famille avait été enlevée.Lors des funérailles, la famille a demandé à tous les responsables israéliens d’assumer la responsabilité de la mort de leurs proches en captivité. “Ils auraient pu vous sauver mais ont préféré la vengeance”, a lancé Ofri Bibas, belle-sÅ“ur de Shiri.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.215 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. Au total, 251 personnes avaient été enlevées.L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Coupe de France: sans pitié à Saint-Brieuc, le PSG file en demi-finale

Le PSG, remanié mais sérieux, a été sans pitié (7-0) face au stade Briochin, club de National 2, et a filé facilement en demi-finale de Coupe de France grâce à un triplé de Gonçalo Ramos.Le parcours du petit poucet de la compétition, Saint-Brieuc, s’est donc terminé au stade des quarts de finale au Roazhon Park à Rennes, rempli de supporters locaux.Les Bretons auront créé l’exploit d’éliminer deux clubs de Ligue 1, d’abord Le Havre en 32e de finale puis Nice en 8e de finale. Mais Paris a été trop fort, comme pour tous les clubs qu’il rencontre depuis 2025, à domicile ou ailleurs.Toutes compétitions confondues, le PSG reste sur neuf victoires de rang à l’extérieur. Paris, qui cherche à finir la saison invaincu en championnat, connaitra jeudi son adversaire du dernier carré de la Coupe de France, et a le choix entre Dunkerque (L2) – qui a éliminé mercredi Brest -, Cannes (N2) et Reims, seul club de L1.Pour cette rencontre, au coeur d’un mois de février intense et une semaine avant le choc face à Liverpool en 8e de finale aller de Ligue des champions, Luis Enrique a procédé à son habituel turn-over, avec Dembélé, Barcola, Marquinhos et Nuno Mendes sur le banc au coup d’envoi et Vitinha, Lee et Donnarumma restés à Paris. – Retour de Zaïre-Emery -Après une photo commune prise entre les deux équipes et les arbitre, Paris a tout de suite été sans pitié, sans lâcher le ballon. En totale maitrise, les Parisiens n’ont laissé aucun suspens, sans vraiment forcer leur talent. Le PSG version 2025 ne fait aucun cadeau à ses adversaires, même les plus faibles. Dans les buts, Matvey Safonov a eu très peu à s’employer (15e), et idem pour la défense, qui a eu peu de chose à gérer, ce qui a permis l’entrée à l’heure de jeu de Presnel Kimpembe. Côté attaque, ce fut un nouveau festival.Aligné à la pointe de l’attaque, Gonçalo Ramos, qui a désormais le rôle de “super-sub”, a inscrit un triplé, son premier sous les couleurs parisiennes: d’abord d’une frappe au second poteau (2-0, 36e), sur pénalty – provoqué par “Kvara” (3-0, 49e), puis a bien suivi un mouvement initié par Désiré Doué (5-0, 58e). Il a été tout proche du quadruplé mais sa tête a touché la barre (76e).Avant cela, son compatriote portugais de l’entre-jeu, Joao Neves, avait ouvert le score (1-0, 16e) en réceptionnant une frappe sur la barre de Désiré Doué.Le Français, auteur de deux passes décisives, a aussi marqué après un super enchainement (55e, 4-0). Le gardien breton a été battu une sixième fois, par le “titi” Senny Mayulu, servi par Doué (66e, 6-0), puis une septième fois par une frappe d’Ousmane Dembélé, rentré à l’heure de jeu (7-0, 85e).Faciles mais assoiffés de buts, les Parisiens ont géré parfaitement ce match et les temps de jeu, avant de retrouver le championnat samedi contre Lille puis Liverpool, le vrai objectif de la saison.Autre bonne nouvelle pour le PSG avant la Ligue des champions, c’est l’entrée de Warren Zaïre-Emery, qui a engrangé ses premières minutes (25) depuis le 29 janvier et son entorse à la cheville gauche. 

L’UE cherche un difficile équilibre entre compétitivité et ambitions climatiques

L’Union européenne a proposé mercredi de mettre un coup de frein à certains de ses projets sur le climat pour donner un peu d’air aux entreprises, soumises à une concurrence féroce venant des Etats-Unis et de la Chine.Sous la pression d’industriels, de Paris et de Berlin, mais au grand dam des ONG, la Commission européenne …

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L’UE cherche un difficile équilibre entre compétitivité et ambitions climatiques

L’Union européenne a proposé mercredi de mettre un coup de frein à certains de ses projets sur le climat pour donner un peu d’air aux entreprises, soumises à une concurrence féroce venant des Etats-Unis et de la Chine.Sous la pression d’industriels, de Paris et de Berlin, mais au grand dam des ONG, la Commission européenne a proposé la modification de plusieurs textes très ambitieux, dont certains ont été adoptés il y a quelques mois à peine.En faisant cela, l’Europe montre qu’elle “sait se réformer”, a affirmé le commissaire européen Stéphane Séjourné. “Sans tronçonneuse mais avec des hommes et des femmes compétents, qui écoutent les acteurs économiques”, a-t-il lancé, en clin d’oeil à Elon Musk et au président argentin Javier Milei.L’exécutif européen souhaite très concrètement:-  Le report d’un an et la révision du “droit de vigilance” imposé aux industriels. Ce texte exigeait des entreprises qu’elles préviennent et remédient aux violations de droits humains et dommages environnementaux tout au long de leur chaîne de valeur, y compris chez leurs fournisseurs et sous-traitants.- Faire passer de 50.000 à 10.000 le nombre d’entreprises devant se plier à une sorte de comptabilité verte. Le but de cette règle était d’harmoniser la manière dont les entreprises publient leurs données de “durabilité”, mais elle était très critiquée par les lobbies patronaux.La cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen avait placé la lutte contre le changement climatique au coeur de son premier mandat. Mais face au risque d’une guerre commerciale avec l’Amérique de Donald Trump, qui menace d’imposer de nouveaux droits de douane au Vieux Continent, elle tourne son attention vers les entreprises.”La France salue le diagnostic clair de la Commission sur les difficultés de l’industrie européenne et les idées novatrices qu’elle propose pour y répondre”, a réagi en soirée le ministère français de l’Economie et des Finances: “le Clean Industrial Deal trace la voie du rebond européen (…) il faut maintenant accélérer son déploiement.”L’organisation patronale française Medef a été moins enthousiaste, qualifiant les annonces d'”insuffisantes”.- Bataille au Parlement – Les propositions de Bruxelles seront soumises à l’approbation du Parlement européen et des Etats membres.Au Parlement, la bataille s’annonce “très difficile”, prédit la centriste Marie-Pierre Vedrenne. Illustration du virage pris par Bruxelles, l’eurodeputée française soutenait il y a encore quelques mois les textes, qu’elle veut aujourd’hui modifier.”Il est vrai qu’en tant qu’élue, quand tu as travaillé pendant cinq ans sur un dossier, ce n’est pas très facile de dire que tu t’es trompée”, confie-t-elle. “Mais je pense que le monde a complètement changé depuis”, assure l’élue.Dans une lettre publiée la semaine dernière, les socialistes ont exhorté la Commission à “revoir” sa copie. Tout comme les ONG environnementales, vent debout contre cette proposition.”C’est du pur délire”, dénonce Amandine Van Den Berghe, de l’ONG ClientEarth. “Changer de cap maintenant pénaliserait fortement les grandes entreprises qui se sont engagées dans la voie du développement durable et qui ont commencé à investir de l’argent et des ressources pour se conformer à la législation”, assure-t-elle.- Mobiliser “jusqu’à 100 milliards d’euros” -L’Europe rétorque qu’elle n’entend pas remettre en cause la lutte contre le changement climatique, ni même son ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.”Nos objectifs climatiques et sociaux restent inchangés”, a assuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans un discours prononcé face à des industriels, réunis à Anvers.C’est d’ailleurs pourquoi elle a également dévoilé mercredi une stratégie pour soutenir la décarbonation de l’industrie européenne, baptisée “Pacte pour une industrie propre”.Dans ce document d’une vingtaine de pages figurent peu de propositions chiffrées, à part l’objectif de “mobiliser jusqu’à 100 milliards d’euros” pour des projets d’industrie propre. Il comprend aussi une ribambelle d’incitations pour investir dans l’énergie verte, avec une emphase sur le “Made in Europe”.L’UE propose aussi des achats groupés de matières premières essentielles pour l’électronique et les technologies propres, un peu à la manière de ce qu’elle a fait avec les vaccins durant la pandémie.Bruxelles pense avoir une carte à jouer dans ce secteur, face au climatoscepticisme de Donald Trump.”Le fait que les Etats-Unis s’éloignent maintenant de leur programme climatique ne signifie pas que nous devrions faire de même. Au contraire. Cela signifie que nous devons aller de l’avant”, veut croire le commissaire européen à l’Energie, Dan Jørgensen.

L’UE cherche un difficile équilibre entre compétitivité et ambitions climatiques

L’Union européenne a proposé mercredi de mettre un coup de frein à certains de ses projets sur le climat pour donner un peu d’air aux entreprises, soumises à une concurrence féroce venant des Etats-Unis et de la Chine.Sous la pression d’industriels, de Paris et de Berlin, mais au grand dam des ONG, la Commission européenne a proposé la modification de plusieurs textes très ambitieux, dont certains ont été adoptés il y a quelques mois à peine.En faisant cela, l’Europe montre qu’elle “sait se réformer”, a affirmé le commissaire européen Stéphane Séjourné. “Sans tronçonneuse mais avec des hommes et des femmes compétents, qui écoutent les acteurs économiques”, a-t-il lancé, en clin d’oeil à Elon Musk et au président argentin Javier Milei.L’exécutif européen souhaite très concrètement:-  Le report d’un an et la révision du “droit de vigilance” imposé aux industriels. Ce texte exigeait des entreprises qu’elles préviennent et remédient aux violations de droits humains et dommages environnementaux tout au long de leur chaîne de valeur, y compris chez leurs fournisseurs et sous-traitants.- Faire passer de 50.000 à 10.000 le nombre d’entreprises devant se plier à une sorte de comptabilité verte. Le but de cette règle était d’harmoniser la manière dont les entreprises publient leurs données de “durabilité”, mais elle était très critiquée par les lobbies patronaux.La cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen avait placé la lutte contre le changement climatique au coeur de son premier mandat. Mais face au risque d’une guerre commerciale avec l’Amérique de Donald Trump, qui menace d’imposer de nouveaux droits de douane au Vieux Continent, elle tourne son attention vers les entreprises.”La France salue le diagnostic clair de la Commission sur les difficultés de l’industrie européenne et les idées novatrices qu’elle propose pour y répondre”, a réagi en soirée le ministère français de l’Economie et des Finances: “le Clean Industrial Deal trace la voie du rebond européen (…) il faut maintenant accélérer son déploiement.”L’organisation patronale française Medef a été moins enthousiaste, qualifiant les annonces d'”insuffisantes”.- Bataille au Parlement – Les propositions de Bruxelles seront soumises à l’approbation du Parlement européen et des Etats membres.Au Parlement, la bataille s’annonce “très difficile”, prédit la centriste Marie-Pierre Vedrenne. Illustration du virage pris par Bruxelles, l’eurodeputée française soutenait il y a encore quelques mois les textes, qu’elle veut aujourd’hui modifier.”Il est vrai qu’en tant qu’élue, quand tu as travaillé pendant cinq ans sur un dossier, ce n’est pas très facile de dire que tu t’es trompée”, confie-t-elle. “Mais je pense que le monde a complètement changé depuis”, assure l’élue.Dans une lettre publiée la semaine dernière, les socialistes ont exhorté la Commission à “revoir” sa copie. Tout comme les ONG environnementales, vent debout contre cette proposition.”C’est du pur délire”, dénonce Amandine Van Den Berghe, de l’ONG ClientEarth. “Changer de cap maintenant pénaliserait fortement les grandes entreprises qui se sont engagées dans la voie du développement durable et qui ont commencé à investir de l’argent et des ressources pour se conformer à la législation”, assure-t-elle.- Mobiliser “jusqu’à 100 milliards d’euros” -L’Europe rétorque qu’elle n’entend pas remettre en cause la lutte contre le changement climatique, ni même son ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.”Nos objectifs climatiques et sociaux restent inchangés”, a assuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans un discours prononcé face à des industriels, réunis à Anvers.C’est d’ailleurs pourquoi elle a également dévoilé mercredi une stratégie pour soutenir la décarbonation de l’industrie européenne, baptisée “Pacte pour une industrie propre”.Dans ce document d’une vingtaine de pages figurent peu de propositions chiffrées, à part l’objectif de “mobiliser jusqu’à 100 milliards d’euros” pour des projets d’industrie propre. Il comprend aussi une ribambelle d’incitations pour investir dans l’énergie verte, avec une emphase sur le “Made in Europe”.L’UE propose aussi des achats groupés de matières premières essentielles pour l’électronique et les technologies propres, un peu à la manière de ce qu’elle a fait avec les vaccins durant la pandémie.Bruxelles pense avoir une carte à jouer dans ce secteur, face au climatoscepticisme de Donald Trump.”Le fait que les Etats-Unis s’éloignent maintenant de leur programme climatique ne signifie pas que nous devrions faire de même. Au contraire. Cela signifie que nous devons aller de l’avant”, veut croire le commissaire européen à l’Energie, Dan Jørgensen.

Pour Trump, l’Europe vise à “entuber” les Etats-Unis

Les pères fondateurs de l’Europe ont dû se retourner dans leurs tombes.En assenant mercredi que la construction européenne visait à “entuber” les Etats-Unis, Donald Trump s’en est de nouveau pris à des alliés historiques, tout en les menaçant de droits de douane de 25%.”J’aime les pays d’Europe. J’aime tous ces pays, vraiment, tous différents. Mais l’UE (Union européenne) a été conçue pour entuber les Etats-Unis. C’était l’objectif et ils y sont parvenus”, a lancé le président républicain en réunissant pour la première fois son cabinet à la Maison Blanche.Comme à son habitude, Donald Trump s’embarrasse peu de l’histoire ni des détails, faisant fi par exemple du fait que le projet européen a été historiquement soutenu par Washington ou que la construction européenne a été promue comme une réponse aux deux conflits mondiaux qui ont ravagé le continent.M. Trump a applaudi le Royaume-Uni lorsqu’il a quitté l’Union européenne et a adopté une politique de “l’Amérique d’abord”, s’engageant à poursuivre l’intérêt des Etats-Unis au-dessus de tout autre concept ou partenariat.Le président américain, qui se décrit lui-même comme un pur négociateur, a une approche transactionnelle de la diplomatie et se méfie par principe de tous les formats multilatéraux. Pour lui, l’Union européenne est, avant tout, un adversaire sur le plan commercial.Depuis son retour au pouvoir, il ne cesse d’attaquer les Européens avec une rare virulence.Peu lui importe que le président français Emmanuel Macron se soit rendu lundi à Washington, où il a redoublé d’amabilités, tout en exhortant son homologue à ne pas lancer de guerre commerciale.”Nous avons pris la décision, et nous l’annoncerons prochainement, ce sera 25%”, a assuré le président américain à propos des futurs droits de douane sur les produits européens entrant aux Etats-Unis, soit le niveau auquel les produits canadiens et mexicains devraient également être taxés à partir de début avril.La Commission européenne a aussitôt réagi en affirmant que “l’UE a été une aubaine pour les Etats-Unis”, et qu’elle réagira “fermement et immédiatement” à de nouvelles taxes douanières, selon un communiqué.- Garanties de sécurité -Mi-février à Munich, le vice-président américain JD Vance avait sidéré les Européens en critiquant avec virulence leurs modèles politiques.Il avait en particulier reproché aux pays européens un “recul” de la liberté d’expression et d’avoir un “gros problème d’immigration”, épousant les vues de partis d’extrême droite dans un discours qui avait laissé de côté les menaces liées à la Russie ou à la Chine.Mercredi, Donald Trump a lui répété ses griefs à l’encontre de l’UE, estimant que les Européens “n’acceptaient pas (les) voitures ou (les) produits agricoles” venus des Etats-Unis.Le président américain a aussi une nouvelle fois reproché aux Européens de ne pas avoir suffisamment contribué à l’aide à l’Ukraine, tout en saluant la proposition franco-britannique d’envoi de “forces de maintien de la paix” dans le pays, une fois le conflit avec la Russie terminé. Il a martelé que c’était aux Européens, pas aux Etats-Unis, de fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine dans le cadre d’un règlement de la guerre, à l’avant-veille d’une visite à Washington du président Volodymyr Zelensky.”Nous allons demander à l’Europe de le faire parce que, vous savez, l’Europe est leur voisin immédiat, mais nous allons nous assurer que tout se passe bien”, a-t-il dit devant les caméras.A l’ONU lundi, les Etats-Unis s’étaient rangés avec la Russie pour faire adopter une résolution appelant à une fin rapide de la guerre en Ukraine mais sans mention de son intégrité territoriale, s’opposant ainsi aux Européens.Entretemps, la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas, actuellement en visite à Washington, ne rencontrera finalement pas le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio en raison de “problèmes d’agenda”, a indiqué l’UE mercredi.Mme Kallas avait annoncé lundi qu’elle se rendrait aux Etats-Unis “pour rencontrer Marco Rubio et d’autres représentants”, estimant qu’il était important d’avoir “autant d’interactions que possible avec la nouvelle administration américaine”.

Pour Trump, l’Europe vise à “entuber” les Etats-Unis

Les pères fondateurs de l’Europe ont dû se retourner dans leurs tombes.En assenant mercredi que la construction européenne visait à “entuber” les Etats-Unis, Donald Trump s’en est de nouveau pris à des alliés historiques, tout en les menaçant de droits de douane de 25%.”J’aime les pays d’Europe. J’aime tous ces pays, vraiment, tous différents. Mais …

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Pour Trump, l’Europe vise à “entuber” les Etats-Unis

Les pères fondateurs de l’Europe ont dû se retourner dans leurs tombes.En assenant mercredi que la construction européenne visait à “entuber” les Etats-Unis, Donald Trump s’en est de nouveau pris à des alliés historiques, tout en les menaçant de droits de douane de 25%.”J’aime les pays d’Europe. J’aime tous ces pays, vraiment, tous différents. Mais l’UE (Union européenne) a été conçue pour entuber les Etats-Unis. C’était l’objectif et ils y sont parvenus”, a lancé le président républicain en réunissant pour la première fois son cabinet à la Maison Blanche.Comme à son habitude, Donald Trump s’embarrasse peu de l’histoire ni des détails, faisant fi par exemple du fait que le projet européen a été historiquement soutenu par Washington ou que la construction européenne a été promue comme une réponse aux deux conflits mondiaux qui ont ravagé le continent.M. Trump a applaudi le Royaume-Uni lorsqu’il a quitté l’Union européenne et a adopté une politique de “l’Amérique d’abord”, s’engageant à poursuivre l’intérêt des Etats-Unis au-dessus de tout autre concept ou partenariat.Le président américain, qui se décrit lui-même comme un pur négociateur, a une approche transactionnelle de la diplomatie et se méfie par principe de tous les formats multilatéraux. Pour lui, l’Union européenne est, avant tout, un adversaire sur le plan commercial.Depuis son retour au pouvoir, il ne cesse d’attaquer les Européens avec une rare virulence.Peu lui importe que le président français Emmanuel Macron se soit rendu lundi à Washington, où il a redoublé d’amabilités, tout en exhortant son homologue à ne pas lancer de guerre commerciale.”Nous avons pris la décision, et nous l’annoncerons prochainement, ce sera 25%”, a assuré le président américain à propos des futurs droits de douane sur les produits européens entrant aux Etats-Unis, soit le niveau auquel les produits canadiens et mexicains devraient également être taxés à partir de début avril.La Commission européenne a aussitôt réagi en affirmant que “l’UE a été une aubaine pour les Etats-Unis”, et qu’elle réagira “fermement et immédiatement” à de nouvelles taxes douanières, selon un communiqué.- Garanties de sécurité -Mi-février à Munich, le vice-président américain JD Vance avait sidéré les Européens en critiquant avec virulence leurs modèles politiques.Il avait en particulier reproché aux pays européens un “recul” de la liberté d’expression et d’avoir un “gros problème d’immigration”, épousant les vues de partis d’extrême droite dans un discours qui avait laissé de côté les menaces liées à la Russie ou à la Chine.Mercredi, Donald Trump a lui répété ses griefs à l’encontre de l’UE, estimant que les Européens “n’acceptaient pas (les) voitures ou (les) produits agricoles” venus des Etats-Unis.Le président américain a aussi une nouvelle fois reproché aux Européens de ne pas avoir suffisamment contribué à l’aide à l’Ukraine, tout en saluant la proposition franco-britannique d’envoi de “forces de maintien de la paix” dans le pays, une fois le conflit avec la Russie terminé. Il a martelé que c’était aux Européens, pas aux Etats-Unis, de fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine dans le cadre d’un règlement de la guerre, à l’avant-veille d’une visite à Washington du président Volodymyr Zelensky.”Nous allons demander à l’Europe de le faire parce que, vous savez, l’Europe est leur voisin immédiat, mais nous allons nous assurer que tout se passe bien”, a-t-il dit devant les caméras.A l’ONU lundi, les Etats-Unis s’étaient rangés avec la Russie pour faire adopter une résolution appelant à une fin rapide de la guerre en Ukraine mais sans mention de son intégrité territoriale, s’opposant ainsi aux Européens.Entretemps, la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas, actuellement en visite à Washington, ne rencontrera finalement pas le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio en raison de “problèmes d’agenda”, a indiqué l’UE mercredi.Mme Kallas avait annoncé lundi qu’elle se rendrait aux Etats-Unis “pour rencontrer Marco Rubio et d’autres représentants”, estimant qu’il était important d’avoir “autant d’interactions que possible avec la nouvelle administration américaine”.