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Général tué près de Moscou: le suspect arrêté inculpé pour “acte terroriste”

L’homme suspecté d’avoir tué un général russe dans l’explosion d’une voiture près de Moscou, dont l’arrestation a été annoncé samedi, a été inculpé pour “acte terroriste”, a indiqué dimanche le Comité d’enquête, chargé des principales investigations en Russie.”Le parquet général russe a inculpé Ignat Kouzine pour (…) acte terroriste, trafic illicite et fabrication d’explosifs et …

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Général tué près de Moscou: le suspect arrêté inculpé pour “acte terroriste”

L’homme suspecté d’avoir tué un général russe dans l’explosion d’une voiture près de Moscou, dont l’arrestation a été annoncé samedi, a été inculpé pour “acte terroriste”, a indiqué dimanche le Comité d’enquête, chargé des principales investigations en Russie.”Le parquet général russe a inculpé Ignat Kouzine pour (…) acte terroriste, trafic illicite et fabrication d’explosifs et d’engins explosifs”, a précisé le puissant Comité d’enquête dans un communiqué.Le suspect risque la prison à vie, selon le code pénal russe.D’après cet organisme, le suspect “a reconnu sa culpabilité” et a affirmé “avoir été recruté par des agents des services de sécurité ukrainiens, qui l’ont contacté en lui proposant une récompense” totale de 18.000 dollars (près de 16.000 euros).Selon son récit, rapporté par le Comité d’enquête, il est arrivé en Russie en septembre 2023 avant de se voir confier la mission d’éliminer le général Iaroslav Moskalik, chef adjoint de la Direction générale opérationnelle de l’état-major des forces armées russes.Vendredi matin, ce haut responsable de l’armée russe a été tué près de Moscou dans l’explosion d’une voiture.Les autorités russes ont dans la foulée dénoncé “une attaque terroriste”, imputée aux services spéciaux ukrainiens (SBU).L’Ukraine, qui n’a pas réagi publiquement à ces accusations, a été accusée à plusieurs reprises d’attaques ciblées contre des responsables militaires russes depuis l’offensive du Kremlin en février 2022.

Iran: le président sur les lieux de l’explosion meurtrière dans le premier port du pays

Le président iranien est arrivé dimanche dans le plus grand port commercial d’Iran, toujours en proie au feu, au lendemain d’une énorme explosion dont la cause reste inconnue, qui a fait au moins 28 morts et plus d’un millier de blessés.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, où transitent 85% des marchandises en Iran. Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas (sud), sur le détroit d’Ormuz, par où passe un cinquième de la production mondiale de pétrole, à un millier de kilomètres au sud de Téhéran.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête, est arrivé dans l’après-midi sur les lieux, selon des images de la télévision publique.Il a exprimé sa “gratitude” aux “pompiers et secouristes jusqu’aux membres des Gardiens de la Révolution et de l’armée qui sont venus prêter main forte” sur les lieux du drame.”Vingt-huit personnes sont décédées”, a déclaré le directeur du Croissant-Rouge iranien, Pirhossein Koulivand, ajoutant que “20 personnes se trouvent en soins intensifs”. Dans son nouveau bilan, le Croissant-Rouge recense aussi plus d’un millier de blessés. M. Koulivand a ajouté que des blessés avaient été transportés par avion pour être soignés à Téhéran.Le sinistre est probablement dû à un incendie dans une zone de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué des Douanes. “Seule une zone du port (…) a été touchée par un incendie, et les opérations de chargement et de déchargement de marchandises se poursuivent normalement dans plusieurs autres zones”, a déclaré la ministre du Développement urbain, Farzaneh Sadegh, selon des médias officiels.Les nombreux entrepôts du port sont répartis sur une superficie de 2.400 hectares.  Le ministère de la Défense a affirmé qu'”il n’y avait et il n’y a à l’heure actuelle aucune cargaison (…) pour le carburant militaire ou pour un usage militaire dans la zone de l’incendie”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles. “L’incendie (…) n’est toujours pas éteint”, a indiqué dimanche un correspondant de la télévision d’Etat présent sur les lieux, une épaisse fumée noire visible derrière lui.Seuls les médias iraniens ont été autorisés à prendre des photos et vidéos dans le secteur. – Trois jours de deuil -Des avions et des hélicoptères sont mobilisés pour lutter contre les flammes, selon des images de la télévision d’Etat. Au sol, les pompiers ont déployé d’immenses lances à incendie.  La Russie a ordonné l’envoi “de plusieurs avions transportant des spécialistes”, pour aider à lutter contre le feu, selon l’ambassade russe en Iran.Les autorités ont ordonné la fermeture dimanche – jour ouvré en Iran – des bureaux et établissements scolaires à Bandar Abbas, ville d’environ 650.000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs. Le ministère de la Santé a appelé les habitants à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre”. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.Les autorités ont décrété un jour de deuil national lundi, et trois jours à partir de dimanche dans la province d’Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne. – Camions soufflés -La déflagration a complètement soufflé une rangée de semi-remorques, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité. Sur d’autres images prises d’un hélicoptère, une épaisse fumée noire semble indiquer plusieurs départs de feu.L’ONU et de nombreux pays, dont l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Inde, la Turquie et la Russie, ont présenté leurs condoléances à l’Iran. Le Hezbollah libanais a exprimé sa solidarité pour ce “tragique accident”.Dans la première réaction d’un grand pays européen, l’ambassade d’Allemagne à Téhéran a publié sur Instagram le message suivant: “Bandar Abbas, nous sommes en deuil avec vous”.L’explosion a coïncidé avec la tenue à Oman de pourparlers cruciaux sur le programme nucléaire de Téhéran entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies.Israël, qui soupçonne l’Iran de vouloir de doter de l’arme nucléaire comme d’autres pays occidentaux, se livre depuis des années à une guerre de l’ombre contre son ennemi juré.Selon le Washington Post, Israël avait lancé en 2020 une cyberattaque contre le port de Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a pour l’heure pas été évoquée par Téhéran pour l’explosion de samedi.

Iran: le président sur les lieux de l’explosion meurtrière dans le premier port du pays

Le président iranien est arrivé dimanche dans le plus grand port commercial d’Iran, toujours en proie au feu, au lendemain d’une énorme explosion dont la cause reste inconnue, qui a fait au moins 28 morts et plus d’un millier de blessés.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, où transitent 85% des marchandises en Iran. Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas (sud), sur le détroit d’Ormuz, par où passe un cinquième de la production mondiale de pétrole, à un millier de kilomètres au sud de Téhéran.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête, est arrivé dans l’après-midi sur les lieux, selon des images de la télévision publique.Il a exprimé sa “gratitude” aux “pompiers et secouristes jusqu’aux membres des Gardiens de la Révolution et de l’armée qui sont venus prêter main forte” sur les lieux du drame.”Vingt-huit personnes sont décédées”, a déclaré le directeur du Croissant-Rouge iranien, Pirhossein Koulivand, ajoutant que “20 personnes se trouvent en soins intensifs”. Dans son nouveau bilan, le Croissant-Rouge recense aussi plus d’un millier de blessés. M. Koulivand a ajouté que des blessés avaient été transportés par avion pour être soignés à Téhéran.Le sinistre est probablement dû à un incendie dans une zone de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué des Douanes. “Seule une zone du port (…) a été touchée par un incendie, et les opérations de chargement et de déchargement de marchandises se poursuivent normalement dans plusieurs autres zones”, a déclaré la ministre du Développement urbain, Farzaneh Sadegh, selon des médias officiels.Les nombreux entrepôts du port sont répartis sur une superficie de 2.400 hectares.  Le ministère de la Défense a affirmé qu'”il n’y avait et il n’y a à l’heure actuelle aucune cargaison (…) pour le carburant militaire ou pour un usage militaire dans la zone de l’incendie”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles. “L’incendie (…) n’est toujours pas éteint”, a indiqué dimanche un correspondant de la télévision d’Etat présent sur les lieux, une épaisse fumée noire visible derrière lui.Seuls les médias iraniens ont été autorisés à prendre des photos et vidéos dans le secteur. – Trois jours de deuil -Des avions et des hélicoptères sont mobilisés pour lutter contre les flammes, selon des images de la télévision d’Etat. Au sol, les pompiers ont déployé d’immenses lances à incendie.  La Russie a ordonné l’envoi “de plusieurs avions transportant des spécialistes”, pour aider à lutter contre le feu, selon l’ambassade russe en Iran.Les autorités ont ordonné la fermeture dimanche – jour ouvré en Iran – des bureaux et établissements scolaires à Bandar Abbas, ville d’environ 650.000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs. Le ministère de la Santé a appelé les habitants à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre”. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.Les autorités ont décrété un jour de deuil national lundi, et trois jours à partir de dimanche dans la province d’Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne. – Camions soufflés -La déflagration a complètement soufflé une rangée de semi-remorques, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité. Sur d’autres images prises d’un hélicoptère, une épaisse fumée noire semble indiquer plusieurs départs de feu.L’ONU et de nombreux pays, dont l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Inde, la Turquie et la Russie, ont présenté leurs condoléances à l’Iran. Le Hezbollah libanais a exprimé sa solidarité pour ce “tragique accident”.Dans la première réaction d’un grand pays européen, l’ambassade d’Allemagne à Téhéran a publié sur Instagram le message suivant: “Bandar Abbas, nous sommes en deuil avec vous”.L’explosion a coïncidé avec la tenue à Oman de pourparlers cruciaux sur le programme nucléaire de Téhéran entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies.Israël, qui soupçonne l’Iran de vouloir de doter de l’arme nucléaire comme d’autres pays occidentaux, se livre depuis des années à une guerre de l’ombre contre son ennemi juré.Selon le Washington Post, Israël avait lancé en 2020 une cyberattaque contre le port de Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a pour l’heure pas été évoquée par Téhéran pour l’explosion de samedi.

Nouveaux échanges de coups de feu à la frontière entre l’Inde et le Pakistan

La tension reste vive dimanche entre l’Inde et le Pakistan, dont les soldats ont échangé des coups de feu pour la troisième nuit consécutive depuis un attentat meurtrier au Cachemire, malgré les efforts diplomatiques.Les relations entre New Delhi et Islamabad sont retombées au plus bas depuis que mardi un groupe armé a tué 26 civils …

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Nouveaux échanges de coups de feu à la frontière entre l’Inde et le Pakistan

La tension reste vive dimanche entre l’Inde et le Pakistan, dont les soldats ont échangé des coups de feu pour la troisième nuit consécutive depuis un attentat meurtrier au Cachemire, malgré les efforts diplomatiques.Les relations entre New Delhi et Islamabad sont retombées au plus bas depuis que mardi un groupe armé a tué 26 civils à Pahalgam, dans la partie sous administration indienne du territoire contesté.Sans attendre de revendication, l’Inde a imputé au Pakistan la responsabilité de cette attaque, la plus meurtrière visant des civils commise dans la région à majorité musulmane depuis 2000.Le Pakistan ne cesse depuis de démentir toute implication. Son Premier ministre Shehbaz Sharif s’est dit “prêt” samedi à participer à une “enquête neutre” pour le prouver.Dimanche, Islamabad a renvoyé la balle à New Delhi. Rapportant avoir tué “54 jihadistes” qui tentaient d’entrer sur son sol depuis l’Afghanistan, l’armée pakistanaise a pointé du doigt les “maîtres étrangers” de ces assaillants. Les deux puissances nucléaires se livrent depuis une guerre des sanctions qui inclut la suspension des visas pour les ressortissants de leur voisin, priés de quitter leur sol avant la fin du mois.Au poste-frontière d’Attari-Wagah, désormais fermé, des familles déchirées font leurs adieux aux épouses, cousins ou enfants forcés de rester côté pakistanais.Rencontré par l’AFP, un médecin indien de 37 ans, Vikram Udasi, dont l’épouse pakistanaise et l’enfant sont bloqués, plaide pour que soit accordé un visa de long séjour “à ceux qui ont une famille”.La Ligne de contrôle (LoC), frontière de facto entre les deux voisins, concentre toutes les inquiétudes.- “Riposte appropriée” -Les forces de sécurité indiennes et pakistanaises y ont à nouveau échangé des coups de feu dans la nuit de samedi à dimanche, selon l’armée indienne.Ces tirs d’armes légères “non provoqués” venus du Pakistan ont visé des positions indiennes, a-t-elle rapporté. “Nos troupes ont riposté avec les armes légères appropriées”, a détaillé la même source, sans faire état de victimes.A Islamabad, le ministre de l’Information Ataullah Tarar a dit ne pas avoir de “confirmation officielle” de tels tirs.Dans cette ambiance de poudrière, l’ONU a appelé à la “retenue maximale” les deux pays, qui se sont déjà livré trois guerres depuis leur partition meurtrière en 1947.De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc.”Personne n’aime la guerre”, a confié KT Ramesh, un Indien de 57 ans venu de l’Etat du Kerala (sud) assister à la fameuse relève de la garde à Attari-Wagah. “Mais cette fois, il faut donner (aux Pakistanais) une leçon”.Dimanche, la marine indienne a opportunément publié des images d’essais de missiles anti-navire conduits par plusieurs de ses bâtiments.”Il y aura des représailles militaires, nous sommes prêts”, a confié au quotidien Indian Express une source gouvernementale.En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait mené un raid aérien sur le sol du Pakistan, qui avait riposté.L’Arabie saoudite a fait savoir qu’elle menait des “démarches pour éviter une escalade” entre les deux pays. L’Iran aussi a proposé sa médiation.- Enquête fédérale -Le Cachemire a été partagé entre l’Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Mais les deux rivaux continuent depuis à réclamer la souveraineté de l’ensemble du territoire himalayen.Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d’une rébellion séparatiste. Les combats entre insurgés et les 500.000 soldats indiens déployés sur place ont causé des dizaines de milliers de morts.Sur le terrain, les forces de sécurité indiennes ont lancé mardi une vaste traque pour tenter de retrouver les auteurs de la fusillade.La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux ressortissants pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan déjà soupçonné des attaques qui ont fait 166 morts dans la mégapole de Bombay en 2008.Dimanche, le ministère de l’Intérieur a confié toutes les investigations à la police fédérale indienne, l’Agence nationale d’investigation (NIA).”Tous les témoins sont interrogés dans les moindres détails pour reconstituer les événements qui ont conduit à l’une des pires attaques qu’ait connu le Cachemire”, a assuré la NIA dans une déclaration.Parallèlement à cette enquête, l’armée indienne a détruit à l’explosif neuf maisons appartenant à des suspects de l’attaque, a rapporté à l’AFP un policier sous couvert d’anonymat.Lors de son allocution radiophonique mensuelle, le Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi a une nouvelle fois promis aux victimes de l’attaque que “justice leur sera rendue”. burs-pa/gge/mr       

MotoGP/Espagne: un Marquez peut en cacher un autre, Quartararo sur le podium

Un Marquez peut en cacher un autre ! Alex est sorti de l’ombre de son frère Marc pour enfin décrocher son premier succès en MotoGP dimanche au Grand Prix d’Espagne à Jerez, où le Français Fabio Quartararo a obtenu une prometteuse deuxième place.Très souvent derrière son frère cette saison, le cadet a profité de la chute de son aîné pour obtenir son premier succès dans la catégorie reine où il disputait son 94e Grand Prix depuis son arrivée en 2020.Devant des dizaines de milliers de supporters espagnols déchaînés, Alex Marquez est enfin entré dans la lumière, lui qui compte pourtant deux titres mondiaux en Moto3 (2014) et Moto2 (2019).Le Catalan, qui a fêté ses 29 ans mercredi, s’est même offert la tête du championnat du monde avec seulement 1 petit point d’avance sur son grand frère et 20 sur Bagnaia.”C’est un mélange de sentiments, il y a énormément de joie, beaucoup d’émotions. Si on m’avait demandé où je voulais gagner ma première course, j’aurais dit Jerez ! Quand Marc est parti à la faute, je me suis dit que la victoire était pour moi aujourd’hui (dimanche). J’ai eu un peu de mal à doubler Fabio (Quartararo) et ensuite je suis resté bien concentré”, a expliqué le pilote Ducati-Gresini au micro de Canal+.- Quartararo très solide -Derrière lui, Fabio Quartararo a retrouvé la lumière après deux dernières saisons très difficiles. Le champion du monde 2021, qui avait décroché la pole position à la surprise générale samedi devant Marc Marquez, a été très solide dimanche.Alors qu’il avait chuté dès le deuxième tour de la course sprint samedi, le Niçois de 26 ans a gardé la tête jusqu’au 11e tour dimanche avant d’être dépassé par Alex Marquez. Mais au guidon de sa Yamaha, il a ensuite résisté brillamment à Francesco Bagnaia, malgré la supériorité de la Ducati de l’Italien.Quartararo, qui n’a plus gagné depuis juillet 2022 en Allemagne, n’était plus monté sur le podium depuis le GP d’Indonésie en octobre 2023 et n’avait plus terminé deuxième depuis août 2022 (Autriche).”Il y avait une petite pression après la chute hier (samedi). Je savais que je devais rester en tête le plus longtemps possible car on a vu quand Alex m’a doublé que je ne pouvais pas le suivre. Ce podium ne change rien pour la moto car on a gardé la même base. Mais mentalement ça change énormément. Le podium est tombé à pic pour arriver au top au Grand Prix de France” dans deux semaines, a savouré le Français, très heureux et soulagé au micro de Canal+.- Nouvelle erreur pour Marc Marquez -Au championnat, “El Diablo” remonte à la sixième place avec 50 unités au compteur, soit le double de l’an dernier à la même époque. Malgré la présence de six Ducati sur la grille, il semble avoir désormais les armes pour lutter plus régulièrement pour le Top 5 voire le podium, d’autant que sa Yamaha a progressé en qualifications. Malgré sa frustrante troisième place, Bagnaia a repris 12 points à Marc Marquez, qui est parvenu à terminer 12e et à grappiller quelques points malgré sa chute.Le sextuple champion du monde, qui a remporté les cinq sprints disputés cette saison ainsi que trois GP, a commis une deuxième erreur après sa chute aux États-Unis et devra se montrer encore plus régulier pour décrocher enfin une septième couronne.”J’étais en confiance dans les premiers tours, on s’est bien bagarré et j’ai juste perdu l’avant… C’est une erreur de ma part. Il faut continuer de travailler car c’est embêtant de tomber deux fois en cinq courses”, a souligné le Catalan de 32 ans.L’autre Français, Johann Zarco (Honda-LCR), a pris la 11e place. Parti en dixième position, il avait grimpé au sixième rang après un excellent départ, mais il a rapidement été en difficulté et a perdu beaucoup de places avant de se stabiliser à proximité du Top 10. L’Avignonnais pointe au sixième rang du championnat avec 43 points.

En Chine, une capitale du thé cède sa tasse au café

Dans son café entouré de collines verdoyantes dans le sud-ouest de la Chine, Liao Shihao transforme ses précieux grains en tasses fumantes du précieux breuvage, qui gagne du terrain face au thé, culture traditionnelle de la région.Depuis des siècles, les agriculteurs de Pu’er, dans la province du Yunnan, cultivent un thé fermenté au goût profond, parfois orthographié “pu-erh”, célèbre dans toute l’Asie de l’Est et au-delà.Mais avec des jeunes Chinois désormais friands de cafés américains, “latte” et autres “flat whites”, les producteurs locaux se tournent de plus en plus vers la culture des caféiers.”Les gens viennent essayer notre café filtre (…) et apprécier toutes les saveurs qu’il révèle”, déclare à l’AFP M. Liao, âgé de 25 ans.”Avant, ils buvaient surtout du café commercial et n’osaient pas tester les variétés d’exception”, ajoute-t-il.Sa famille cultive la plantation Xiaowazi (“La petite vallée”) depuis trois générations.Perdue dans une vallée ombragée, la ferme aligne ses caféiers sur des pentes abruptes, où les cerises de café sèchent sur des clayettes en bois.Dans le café, des touristes viennent déguster des grands crus locaux.”C’est excellent”, s’enthousiasme Cai Shuwen, 21 ans, installé sur un tabouret pour goûter différents échantillons.”Certains grains sont plus astringents que je pensais, mais d’autres sont meilleurs que j’imaginais.”Chaque année, les producteurs de cafés de Pu’er (prononcer “Pou-âr”) vendent des dizaines de milliers de tonnes de grains dans les grandes villes chinoises, selon les statistiques gouvernementales.- “Personne ne connaissait” -Dans les métropoles comme Pékin et Shanghai, une scène café dynamique a émergé ces dernières années, portée par les 20-40 ans.Pour Liao Shihao, torréfacteur et barista, le café de sa région offre “une saveur crémeuse et une texture soyeuse et veloutée en bouche”.Les grandes plantations modernes ne sont apparues à Pu’er que dans les années 1980. La région reste bien plus célèbre pour son commerce de thé, qui date de plusieurs siècles.Le grand-père de Liao Shihao, Liao Xiugui, se souvient: “Personne ne connaissait le café” ici à son arrivée il y a quelques décennies.A l’époque, il était l’un des rares en Chine à avoir étudié la culture du café.Mais l’altitude relativement élevée et le climat tempéré se sont avérés parfaitement adaptés à cette culture alors méconnue, explique l’octogénaire âgé de 83 ans.”Notre café a un corps puissant, sans amertume excessive, avec des notes parfumées qui restent discrètes et une touche d’acidité fruitée”, ajoute-t-il.Cultivé sans pesticides artificiels et en polyculture pour préserver la biodiversité, la plantation produit environ 500 tonnes par an de cerises de café.Le grand-père, Liao Xiugui, en consomme deux à trois tasses quotidiennes et attribue au breuvage sa bonne forme et sa vitalité, malgré son grand âge.”Le café rajeunit, améliore la santé (…) et retarde le vieillissement!”, affirme-t-il, avant de glisser malicieusement: “Aujourd’hui, avec la fatigue professionnelle (…) tout le monde a besoin de stimuler ses neurones!”- Boom des revenus -La production chinoise de café a connu une croissance spectaculaire ces dernières années, bien qu’elle reste loin derrière des géants comme le Brésil, le Vietnam ou la Colombie.Le Yunnan, frontalier de trois pays d’Asie du Sud-Est, concentre l’essentiel de la production nationale, notamment autour de Pu’er.Lors d’une visite dans la province en mars, le président Xi Jinping a salué le café local comme un produit pouvant désormais “représenter la Chine” à l’étranger.Soucieux de développer la filière, les autorités ont mis en place des politiques pour optimiser la production, attirer les investissements et dynamiser les exportations.Ils tentent aussi d’associer café et tourisme pour attirer de nouveaux visiteurs, notamment pour stimuler la consommation intérieure, grande priorité nationale pour redynamiser l’économie.Productrice de 51 ans, Yu Dun a diversifié ses revenus avec des visites de plantation, des chambres d’hôtes et un restaurant mariant café et cuisine dai – le groupe ethnique dont elle fait partie.Ses perspectives sont radieuses: elle affirme avoir “multiplié par 10″ le revenu issu de ses grains depuis qu’elle les torréfie elle-même.”Avant, on disait que le café, c’était juste pour les riches. Aujourd’hui, tout a changé”, dit-elle en souriant.

En Chine, une capitale du thé cède sa tasse au café

Dans son café entouré de collines verdoyantes dans le sud-ouest de la Chine, Liao Shihao transforme ses précieux grains en tasses fumantes du précieux breuvage, qui gagne du terrain face au thé, culture traditionnelle de la région.Depuis des siècles, les agriculteurs de Pu’er, dans la province du Yunnan, cultivent un thé fermenté au goût profond, …

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