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Après Mohamed Amra, neuf complices présumés du narcotrafiquant écroués
Après Mohamed Amra, incarcéré mardi dans une prison normande ultra-sécurisée, onze complices présumés du narcotrafiquant dans sa sanglante évasion de mai 2024 ont été mis en examen jeudi par des juges d’instruction parisiens spécialisés et neuf écroués.Présentés à partir du milieu de journée à trois magistrats instructeurs de la Junalco (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée), ces neuf hommes et deux femmes ont été mis en examen jusqu’en début de soirée.Les neuf hommes ont été incarcérés, dont au moins quatre placés à l’isolement, et les deux femmes ont été placées sous contrôle judiciaire, ont constaté des journalistes de l’AFP à l’issue d’audiences devant des juges des libertés et de la détention (JLD).L’une de ces juges a évoqué “une soustraction majeure et gravissime à l’Administration pénitentiaire et une atteinte gravissime à l’autorité de l’Etat”. “Il n’est plus question que ça se reproduise”, a lancé la magistrate, plaçant à l’isolement l’un de ces mis en cause, petit, barbu et avec une longue doudoune noire.Ces personnes sont soupçonnées, à des degrés divers, d’avoir participé aux divers projets d’évasion de Mohamed Amra, dont celle qui a fini tragiquement à Incarville (Eure) le 14 mai 2024 avec la mort de deux agents pénitentiaires, Arnaud Garcia et Fabrice Moello, et des blessures pour trois autres. Elles sont aussi accusées d’avoir aidé le narcotrafiquant dans sa fuite. Parmi les personnes mises en examen jeudi, au moins un membre présumé du commando mais aussi Jean-Charles P., présenté par une source comme un très proche d’Amra et son possible mentor. “Il n’y a pas de problème”, a réagi cet homme à la carrure massive lorsque son isolement a été prononcé, avant de dire “au revoir” aux journalistes en levant la main.- Procédure touffue -D’autres mis en cause semblent avoir des rôles secondaires: achat d’outils pour l’un, location de voiture pour une autre, récupération d’échelles télescopiques pour un troisième, etc.Des sources proches du dossier ont évoqué une procédure complexe et touffue, nourrie d’analyses téléphoniques. L’une de ces sources a affirmé que les principaux suspects avaient été identifiés de longue date.L’arrestation de Mohamed Amra, surnommé “La Mouche”, samedi en Roumanie en vertu d’un mandat d’arrêt européen, a donné le feu vert au placement successif de 28 personnes en garde à vue en France.Le parquet de Paris et de la Junalco a indiqué jeudi soir que sept autres personnes comparaîtront vendredi devant les magistrats instructeurs. D’autres pourraient suivre dans le week-end.Par ailleurs, trois autres personnes, deux au Maroc et une en Espagne, au rôle présenté comme central par des sources proches du dossier, ont été arrêtées depuis samedi. Les formalités d’extradition ou de remise à la France “sont en cours”, selon le parquet de Paris.”Une partie des suspects” des meurtres des deux agents pénitentiaires a été appréhendée, a déclaré mercredi la procureure de Paris, Laure Beccuau. “Il me semble que toute l’équipe qui aurait aidé Monsieur Amra dans sa cavale funèbre a été appréhendée”, a assuré jeudi le Garde des Sceaux Gérald Darmanin.Mme Beccuau a évoqué des “profils extrêmement différents” avec des “fidèles” qui ont ensuite recruté des “spécialistes”, identifiés par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO).La procureure avait auparavant rattaché “un certain nombre” des mis en cause à la “Black Mafia Family” ou “Black Manjak Family”, présentée comme une organisation criminelle basée en Normandie, spécialisée dans les stupéfiants.”C’est pas la DZ Mafia” qui sévit à Marseille, a relativisé pour l’AFP un bon connaisseur de la scène criminelle locale.- “Drame créé” -Déjà mis en cause dans d’autres procédures, Mohamed Amra avait été extrait de sa cellule normande le 14 mai 2024 pour un interrogatoire devant un juge d’instruction.Un commando en avait alors profité pour attaquer, à la voiture-bélier et au fusil d’assaut, le fourgon pénitentiaire.Mardi, cet homme qui aura 31 ans le 10 mars a été mis en examen pour meurtres, tentative de meurtres, évasion, vol et recel de vol, le tout en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs.Il a été incarcéré à l’isolement dans la prison ultra-sécurisée de Condé-sur-Sarthe.Son avocat, Hugues Vigier, a dit son espoir que son client “mesure le drame qu’il a créé”.gd-clw-cor-tll-mk-edy/roc
Trump et Starmer: amabilités, détente commerciale mais rien de décisif sur l’Ukraine
Porteur d’une rare invitation royale qui a sans surprise ravi Donald Trump, le Premier ministre britannique Keir Starmer a reçu jeudi en échange, de la part du président américain, une débauche d’amabilités, un espoir de trêve commerciale mais aucune garantie ferme sur l’Ukraine.”Vous avez été formidable dans nos négociations. Vous êtes très dur en affaires”, …
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Décès de Boris Spassky, le légendaire perdant du “match du siècle”
Champion du monde soviétique d’échecs, Boris Spassky, mort à 88 ans, fut une légende de la discipline, mais c’est sa défaite lors du “match du siècle”, au plus fort de la Guerre froide qui reste le fait marquant de sa carrière.La carrière de cette figure emblématique à la fois des échecs et de la confrontation Est-Ouest est restée associée dans les mémoires à un seul match: le duel de toute une époque, contre l’Américain Bobby Fischer en 1972.En réalité, Boris Spassky a eu un parcours en dents de scie, entre affrontements au sommet contre les meilleurs joueurs d’alors et périodes de quasi disparition. Né en 1937 à Leningrad, aujourd’hui Saint-Pétersbourg, il est particulièrement doué et précoce, devenant à 18 ans champion du monde junior et, à l’époque, le plus jeune grand-maître de l’histoire.Il a dit avoir appris à jouer aux échecs à cinq ans dans un orphelinat, après être parvenu à fuir avec sa famille Leningrad, victime d’un siège terrible par les nazis durant la Seconde guerre mondiale.Après la guerre, son style de jeu agressif sans crainte de sacrifices est remarqué par ses pairs et encouragé par l’Etat, qui lui fournit une bourse et un entraineur.Après avoir fait forte impression, il passe un temps au second plan face à une autre figure montante des échecs soviétiques, Mikhaïl Tal, le “magicien de Riga”.Ce n’est qu’en 1961 qu’il fait un retour remarqué en remportant le championnat d’URSS, avant de vaincre en 1969 son compatriote Tigran Petrossian pour prendre le titre mondial.”Je ne me suis jamais fixé l’objectif de devenir champion du monde. Tout a fonctionné tout seul. Je progressais à pas de géant”, expliquait Boris Spassky en 2016. – Spassky contre Fischer -Mais Boris Spassky ne conservera son titre que trois ans. En 1972, il joue le match qui marquera sa vie, en Islande, contre le prodige américain Bobby Fischer, une partie aux accents de confrontation géopolitique Est-Ouest restée dans les annales comme le “match du siècle”.Alors que l’URSS domine sans partage ce sport depuis de nombreuses années, Boris Spassky affronte alors un Américain excentrique de 29 ans, qui critique les joueurs soviétiques. Il doit gagner.C’est le contraire qui se produit: après un début désastreux pour Bobby Fischer, l’Américain défait finalement son adversaire, mettant fin à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. Pour Moscou, c’est une gifle, mais  Spassky se réjouit d’être débarrassé d’une “responsabilité colossale”.”Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’étais soulagé lorsque Fischer m’a retiré le titre. Je me suis libéré d’un très lourd fardeau et je respirais librement”, a raconté le grand-maître près de quarante ans plus tard.Ce duel emblématique de la Guerre froide a fait l’objet de nombreux films, livres et documentaires et inspiré le roman de Walter Tevis “Le Jeu de la dame”, adapté en 2020 dans une série acclamée sur Netflix.Après cette défaite, Boris Spassky tombe en disgrâce. Il s’installe en 1976 en France après avoir épousé une Française d’origine russe. Il obtient la nationalité française deux ans plus tard.Il ne retrouve l’attention du public que bien des années plus tard, en 1992 en Yougoslavie, lors d’une revanche non-officielle contre Bobby Fischer, qu’il perd également. Il se désintéresse progressivement des échecs.Les dernières années de la vie de Boris Spassky ont été marquées par un mystérieux conflit familial et un retour en Russie dans des conditions troubles.Victime de deux attaques cérébrales en 2006 puis en 2010, il disparaît deux ans plus tard de son domicile français et se retrouve à Moscou, où il apparaît vieux et affaibli à la télévision russe, cheveux blancs et traits tirés.”Je dois tout recommencer de zéro, mais je n’ai pas peur”, assure-t-il, évoquant un mystérieux “sponsor” l’ayant aidé à fuir la France contre l’avis de sa femme et sa soeur.Quelques années auparavant, en 2008, il s’était rendu sur la tombe de son ancien rival, Bobby Fischer, décédé la même année et enterré dans un petit cimetière islandais.”Pensez-vous que la place voisine est disponible?”, lance-t-il devant les journalistes, visiblement ému.
L’acteur américain Gene Hackman et sa femme retrouvés morts dans des circonstances “suspectes”
Gene Hackman, géant oscarisé du cinéma connu pour ses rôles dans “Bonnie and Clyde” et “French Connection”, a été retrouvé mort mercredi aux côtés de son épouse, dans des circonstances que la police estime “suspectes”.Les corps de l’acteur américain de 95 ans et de la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été découverts à …
L’acteur américain Gene Hackman et sa femme retrouvés morts dans des circonstances “suspectes”
Gene Hackman, géant oscarisé du cinéma connu pour ses rôles dans “Bonnie and Clyde” et “French Connection”, a été retrouvé mort mercredi aux côtés de son épouse, dans des circonstances que la police estime “suspectes”.Les corps de l’acteur américain de 95 ans et de la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été découverts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, avec le cadavre d’un de leurs chiens.Le bureau du shérif du comté de Sante Fe a indiqué ne pas avoir trouvé de trace d’acte criminel. Mais “la mort des deux individus est suffisamment suspecte pour mener des recherches et une investigation approfondies”, selon un mandat de perquisition.La personne ayant découvert les corps a trouvé la porte de la maison du couple, marié depuis 1991, ouverte. Des pilules étaient éparpillées près du corps de Betsy Arakawa, situé dans la salle de bain, avec un radiateur d’appoint près de sa tête. Le cadavre était en décomposition, peut-on lire dans le document.Quant au corps de Gene Hackman, il a été trouvé dans la pièce d’à côté, habillé et lunettes de soleil à proximité, selon la même source. Leur fille, Elizabeth Jean, a évoqué jeudi un potentiel empoisonnement au monoxyde de carbone auprès de TMZ.Mais les premiers tests n’ont pas révélé un niveau élevé de gaz, selon le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza.”Nous n’écartons aucune piste”, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, en ajoutant qu’il n’y avait pas de signe de lutte. “Je pense que l’autopsie nous en dira beaucoup.” – Figure du “Nouvel Hollywood” –”La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration: Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution”, lui a rendu hommage jeudi sur Instagram le cinéaste américain Francis Ford  Coppola, avec lequel il avait collaboré pour le film “Conversation Secrète” (1974).”Il n’y avait pas de meilleur acteur que Gene. Intense et instinctif. Jamais de fausse note”, a salué Clint Eastwood, dans un communiqué au magazine Varitety. “C’était aussi un ami très cher qui me manquera beaucoup.”Gene Hackman était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film “Bienvenue à Mooseport” (2004) et avait annoncé officiellement son départ à la retraite en 2008.Né le 30 janvier 1930, l’acteur était devenu dans les années 70 une figure phare du “Nouvel Hollywood”, mouvement de renouveau créatif du cinéma américain entre 1960 et 1980 marqué par des films emblématiques tels qu'”Easy Rider” de Dennis Hopper, “Orange Mécanique” de Stanley Kubrick ou encore “Taxi Driver” de Martin Scorsese.À l’époque, Gene Hackman arbore déjà moustache, rondeurs et calvitie, trois signes distinctifs qui contribueront à faire de lui l’incarnation du “dur à cuire”. À l’orée de la quarantaine, coup de chance, Arthur Penn l’engage en 1967 pour “Bonnie et Clyde”, qui le rend célèbre et lui vaut une première nomination aux Oscars. Sans remporter la célèbre statuette, du moins cette fois-là . Car Gene Hackman va gagner par la suite deux Oscars, notamment celui du meilleur acteur en 1971  pour son rôle dans “French  Connection”, où il campait le légendaire flic Jimmy “Popeye” Doyle. Il se voit remettre sa seconde statuette en 1993 avec l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance dans “Impitoyable”, de Clint Eastwood. Il y campait un ancien tueur devenu shérif d’une petite ville du Wyoming.– Deux Oscars, quatre Golden Globes –Au total, l’acteur a été nommé cinq fois aux Oscars. Il a par ailleurs reçu huit nominations aux Golden Globes, pour quatre victoires.Au fil des années, l’acteur star avait travaillé avec de nombreux grands noms du cinéma, notamment Francis Ford Coppola dans le film “Conversation secrète”, Christopher Reeve dans Superman en 1978, et Al Pacino dans le film méconnu “L’Épouvantail”, dont Gene Hackman disait qu’il était le préféré de toute sa carrière.Discret, Gene Hackman n’accordait que peu d’entretiens à la presse et fréquentait encore moins le monde en vase clos d’Hollywood. “A Hollywood, tout tourne autour du cinéma: les conversations, les gens que l’on voit, la vie de tous les jours. C’est totalement narcissique. On finit par oublier pourquoi on fait ce métier”, disait-il à L’Express.
L’acteur américain Gene Hackman et sa femme retrouvés morts dans des circonstances “suspectes”
Gene Hackman, géant oscarisé du cinéma connu pour ses rôles dans “Bonnie and Clyde” et “French Connection”, a été retrouvé mort mercredi aux côtés de son épouse, dans des circonstances que la police estime “suspectes”.Les corps de l’acteur américain de 95 ans et de la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été découverts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, avec le cadavre d’un de leurs chiens.Le bureau du shérif du comté de Sante Fe a indiqué ne pas avoir trouvé de trace d’acte criminel. Mais “la mort des deux individus est suffisamment suspecte pour mener des recherches et une investigation approfondies”, selon un mandat de perquisition.La personne ayant découvert les corps a trouvé la porte de la maison du couple, marié depuis 1991, ouverte. Des pilules étaient éparpillées près du corps de Betsy Arakawa, situé dans la salle de bain, avec un radiateur d’appoint près de sa tête. Le cadavre était en décomposition, peut-on lire dans le document.Quant au corps de Gene Hackman, il a été trouvé dans la pièce d’à côté, habillé et lunettes de soleil à proximité, selon la même source. Leur fille, Elizabeth Jean, a évoqué jeudi un potentiel empoisonnement au monoxyde de carbone auprès de TMZ.Mais les premiers tests n’ont pas révélé un niveau élevé de gaz, selon le shérif du comté de Santa Fe, Adan Mendoza.”Nous n’écartons aucune piste”, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, en ajoutant qu’il n’y avait pas de signe de lutte. “Je pense que l’autopsie nous en dira beaucoup.” – Figure du “Nouvel Hollywood” –”La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration: Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution”, lui a rendu hommage jeudi sur Instagram le cinéaste américain Francis Ford  Coppola, avec lequel il avait collaboré pour le film “Conversation Secrète” (1974).”Il n’y avait pas de meilleur acteur que Gene. Intense et instinctif. Jamais de fausse note”, a salué Clint Eastwood, dans un communiqué au magazine Varitety. “C’était aussi un ami très cher qui me manquera beaucoup.”Gene Hackman était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film “Bienvenue à Mooseport” (2004) et avait annoncé officiellement son départ à la retraite en 2008.Né le 30 janvier 1930, l’acteur était devenu dans les années 70 une figure phare du “Nouvel Hollywood”, mouvement de renouveau créatif du cinéma américain entre 1960 et 1980 marqué par des films emblématiques tels qu'”Easy Rider” de Dennis Hopper, “Orange Mécanique” de Stanley Kubrick ou encore “Taxi Driver” de Martin Scorsese.À l’époque, Gene Hackman arbore déjà moustache, rondeurs et calvitie, trois signes distinctifs qui contribueront à faire de lui l’incarnation du “dur à cuire”. À l’orée de la quarantaine, coup de chance, Arthur Penn l’engage en 1967 pour “Bonnie et Clyde”, qui le rend célèbre et lui vaut une première nomination aux Oscars. Sans remporter la célèbre statuette, du moins cette fois-là . Car Gene Hackman va gagner par la suite deux Oscars, notamment celui du meilleur acteur en 1971  pour son rôle dans “French  Connection”, où il campait le légendaire flic Jimmy “Popeye” Doyle. Il se voit remettre sa seconde statuette en 1993 avec l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance dans “Impitoyable”, de Clint Eastwood. Il y campait un ancien tueur devenu shérif d’une petite ville du Wyoming.– Deux Oscars, quatre Golden Globes –Au total, l’acteur a été nommé cinq fois aux Oscars. Il a par ailleurs reçu huit nominations aux Golden Globes, pour quatre victoires.Au fil des années, l’acteur star avait travaillé avec de nombreux grands noms du cinéma, notamment Francis Ford Coppola dans le film “Conversation secrète”, Christopher Reeve dans Superman en 1978, et Al Pacino dans le film méconnu “L’Épouvantail”, dont Gene Hackman disait qu’il était le préféré de toute sa carrière.Discret, Gene Hackman n’accordait que peu d’entretiens à la presse et fréquentait encore moins le monde en vase clos d’Hollywood. “A Hollywood, tout tourne autour du cinéma: les conversations, les gens que l’on voit, la vie de tous les jours. C’est totalement narcissique. On finit par oublier pourquoi on fait ce métier”, disait-il à L’Express.