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A Rome, une foule fervente continue d’honorer la mémoire du pape François

La ferveur populaire reste vive dimanche à Rome, au lendemain des funérailles grandioses du pape François, sur la tombe duquel de nombreux fidèles viennent se recueillir dans la basilique Sainte Marie Majeure. Et 200.000 personnes lui ont encore rendu hommage lors d’une messe place Saint-Pierre, avant que ne débutent les tractations sur sa succession.”C’était très émouvant”, a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada. “Il était une figure si importante en raison de son message, de son dévouement envers les pauvres, les abandonnés”, ajoute-t-elle en essuyant ses larmes.François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge et l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d’être inhumé.Depuis 05H00 GMT, des milliers de fidèles ont défilé pour rendre hommage à sa tombe, située dans la partie gauche de la nef. Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription “Franciscus” (François en latin), est accrochée la croix du “bon pasteur”, une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière. Une rose blanche posée sur la tombe rappelle son lien particulier avec Sainte Thérèse de Lisieux.- “témoin lumineux” -Beaucoup des fidèles se trouvant samedi aux funérailles du pape avaient déjà prévu d’être à Rome, notamment pour la canonisation de Carlo Acutis, adolescent décédé en 2006, reconnu pour son souci des autres et sa grande piété. Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en l’honneur de François a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents pour le Jubilé, année sainte de l’Eglise catholique.”Vous venez de partout: de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent!”, leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, sous les applaudissements de la foule.Le défunt pape “aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous”, a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le “témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés”.A 14H00 GMT, les cardinaux doivent à leur tour se recueillir sur sa tombe à Sainte Marie Majeure, et y célébrer les Vêpres. – Conclave annoncé lundi ? -Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Au terme de celles-ci, les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – seront convoqués avec pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai.Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.François “était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j’espère qu’il aura l’esprit ouvert et qu’il sera conscient des défis du monde actuel”, relève encore Tatiana Alva.Pour la Péruvienne, “l’Église doit également reconnaître les dégâts qu’elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j’espère que le prochain pape poursuivra cet héritage”.Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d’Etat, a honoré samedi la mémoire du “pape proche des gens, avec un cÅ“ur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit lors de ses funérailles place Saint-Pierre ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.- Rupture ou continuité ? -“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié samedi à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts, même si le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public.Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.”J’espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cÅ“ur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont”, espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.

“De l’abus”: la chasse aux immigrées haïtiennes clandestines enceintes inquiète en République dominicaine

“Cela me tourmente”, dit, très inquiet, Santo Heredia. Il n’a plus de nouvelles de sa femme, arrêtée jeudi dans un hôpital de la République dominicaine dans le cadre du plan d’expulsion des femmes enceintes activé cette semaine pour contrôler l’immigration haïtienne.Le gouvernement du président dominicain Luis Abinader, qui a fait de la lutte contre l’immigration haïtienne un de ses chevaux de bataille, exige depuis lundi leurs papiers aux étrangers qui se rendent dans les hôpitaux. S’ils n’en ont pas, ils sont expulsés du pays après avoir été soignés, selon le nouveau protocole mis en place. La mesure a effrayé de nombreux Haïtiens et la fréquentation des hôpitaux par des Haïtiens a diminué, a déclaré à l’AFP Martin Ortiz Garcia, directeur de la Maternité et de l’Adolescence du Service national de santé. “C’est un abus, c’est très mal”, estime Miguelina Matos, fille de parents haïtiens née en République dominicaine. “Je demande à monsieur le président (Abinader) s’il est conscient et s’il a une famille, des enfants… Il pourrait (donner) 15 jours à ces femmes qui accouchent” pour qu’elles se rétablissent avant de les expulser, suggère-t-elle.Le Service de l’immigration dominicain a indiqué que “le premier jour de la mesure, 48 femmes enceintes et 39 femmes venant d’accoucher, accompagnées de 48 mineurs”, ont été arrêtées et emmenées au centre de détention de Haina, qui accueille les migrants en situation irrégulière, à environ 20 minutes de la capitale Saint-Domingue.- Contenir “l’haïtianisation” -Au premier trimestre 2025, le Service national de santé (SNS) a enregistré un total de 20.362 accouchements, dont 12.930 (63,5%) de Dominicaines et 7.387 (38%) d’Haïtiennes. “Ma femme a du sang étranger, bien sûr, je ne peux pas le nier, mais c’est une personne qui n’a jamais mis les pieds ici (au centre de détention). On ne sait pas si elle a été expulsée, elle n’a pas de famille là-bas” à Haïti, raconte Santo Heredia, un gardien de 34 ans.Bien qu’ils soient mariés et aient une fille de quatre ans, son épouse née en République dominicaine mais de parents haïtiens n’a pas de statut légal dans le pays faute d’argent pour les démarches, selon son mari. Naître en République dominicaine ne donne pas automatiquement la nationalité. Une réforme constitutionnelle de 2010 a établi que les enfants de parents en situation irrégulière n’acquièrent pas la nationalité.Même sans documents, “la prise en charge ne leur est pas refusée”, précise M. Ortiz Garcia, du SNS. “Les illégaux sont pris en charge en cas d’urgence. S’ils nécessitent une admission, ils sont admis, et ensuite, une fois leur événement médical terminé, ils passent au protocole de migration”. Au premier trimestre de 2025, les autorités se targuent d’avoir procédé à 86.406 expulsions d’Haïtiens. En 2024, elles en ont expulsé 276.215.Depuis son arrivée au pouvoir en 2020, M. Abinader a durci la politique migratoire, lançant notamment la construction d’un mur le long de la frontière. La République dominicaine et Haïti se partagent l’île d’Hispaniola. Les relations entre les deux pays sont très tendues.Luisa Zeli Teresa, une étrangère en situation régulière en République dominicaine, estime que “si les gens n’ont pas de documents, c’est très bien (qu’ils soient expulsés)”, mais elle demande à M. Abinader de permettre aux Haïtiennes de se remettre de leur césarienne. “La situation en Haïti est très mauvaise (…) C’est pour cela que les gens viennent ici”, déplore-t-elle. Des centaines de milliers d’Haïtiens tentent de quitter leur pays, miné par la pauvreté et la violence des gangs qui contrôlent près de 85 % de Port-au-Prince, la capitale de la nation la plus pauvre de la région. Lors d’une manifestation organisée jeudi par l’Ancien Ordre Dominicain, une ONG nationaliste déjà à l’origine de plusieurs rassemblements anti-migrants, les militants ont demandé au président Abinader de contenir l'”haïtianisation”. Vionalé Pier, une Haïtienne de 58 ans résidant en République dominicaine depuis 25 ans, estime qu’il est nécessaire de réduire le taux de natalité des Haïtiens: pour elle, il faut avoir “un enfant, deux enfants et c’est tout”, mais “une seule personne a cinq enfants, non, non, non”…

“De l’abus”: la chasse aux immigrées haïtiennes clandestines enceintes inquiète en République dominicaine

“Cela me tourmente”, dit, très inquiet, Santo Heredia. Il n’a plus de nouvelles de sa femme, arrêtée jeudi dans un hôpital de la République dominicaine dans le cadre du plan d’expulsion des femmes enceintes activé cette semaine pour contrôler l’immigration haïtienne.Le gouvernement du président dominicain Luis Abinader, qui a fait de la lutte contre l’immigration …

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“De l’abus”: la chasse aux immigrées haïtiennes clandestines enceintes inquiète en République dominicaine

“Cela me tourmente”, dit, très inquiet, Santo Heredia. Il n’a plus de nouvelles de sa femme, arrêtée jeudi dans un hôpital de la République dominicaine dans le cadre du plan d’expulsion des femmes enceintes activé cette semaine pour contrôler l’immigration haïtienne.Le gouvernement du président dominicain Luis Abinader, qui a fait de la lutte contre l’immigration haïtienne un de ses chevaux de bataille, exige depuis lundi leurs papiers aux étrangers qui se rendent dans les hôpitaux. S’ils n’en ont pas, ils sont expulsés du pays après avoir été soignés, selon le nouveau protocole mis en place. La mesure a effrayé de nombreux Haïtiens et la fréquentation des hôpitaux par des Haïtiens a diminué, a déclaré à l’AFP Martin Ortiz Garcia, directeur de la Maternité et de l’Adolescence du Service national de santé. “C’est un abus, c’est très mal”, estime Miguelina Matos, fille de parents haïtiens née en République dominicaine. “Je demande à monsieur le président (Abinader) s’il est conscient et s’il a une famille, des enfants… Il pourrait (donner) 15 jours à ces femmes qui accouchent” pour qu’elles se rétablissent avant de les expulser, suggère-t-elle.Le Service de l’immigration dominicain a indiqué que “le premier jour de la mesure, 48 femmes enceintes et 39 femmes venant d’accoucher, accompagnées de 48 mineurs”, ont été arrêtées et emmenées au centre de détention de Haina, qui accueille les migrants en situation irrégulière, à environ 20 minutes de la capitale Saint-Domingue.- Contenir “l’haïtianisation” -Au premier trimestre 2025, le Service national de santé (SNS) a enregistré un total de 20.362 accouchements, dont 12.930 (63,5%) de Dominicaines et 7.387 (38%) d’Haïtiennes. “Ma femme a du sang étranger, bien sûr, je ne peux pas le nier, mais c’est une personne qui n’a jamais mis les pieds ici (au centre de détention). On ne sait pas si elle a été expulsée, elle n’a pas de famille là-bas” à Haïti, raconte Santo Heredia, un gardien de 34 ans.Bien qu’ils soient mariés et aient une fille de quatre ans, son épouse née en République dominicaine mais de parents haïtiens n’a pas de statut légal dans le pays faute d’argent pour les démarches, selon son mari. Naître en République dominicaine ne donne pas automatiquement la nationalité. Une réforme constitutionnelle de 2010 a établi que les enfants de parents en situation irrégulière n’acquièrent pas la nationalité.Même sans documents, “la prise en charge ne leur est pas refusée”, précise M. Ortiz Garcia, du SNS. “Les illégaux sont pris en charge en cas d’urgence. S’ils nécessitent une admission, ils sont admis, et ensuite, une fois leur événement médical terminé, ils passent au protocole de migration”. Au premier trimestre de 2025, les autorités se targuent d’avoir procédé à 86.406 expulsions d’Haïtiens. En 2024, elles en ont expulsé 276.215.Depuis son arrivée au pouvoir en 2020, M. Abinader a durci la politique migratoire, lançant notamment la construction d’un mur le long de la frontière. La République dominicaine et Haïti se partagent l’île d’Hispaniola. Les relations entre les deux pays sont très tendues.Luisa Zeli Teresa, une étrangère en situation régulière en République dominicaine, estime que “si les gens n’ont pas de documents, c’est très bien (qu’ils soient expulsés)”, mais elle demande à M. Abinader de permettre aux Haïtiennes de se remettre de leur césarienne. “La situation en Haïti est très mauvaise (…) C’est pour cela que les gens viennent ici”, déplore-t-elle. Des centaines de milliers d’Haïtiens tentent de quitter leur pays, miné par la pauvreté et la violence des gangs qui contrôlent près de 85 % de Port-au-Prince, la capitale de la nation la plus pauvre de la région. Lors d’une manifestation organisée jeudi par l’Ancien Ordre Dominicain, une ONG nationaliste déjà à l’origine de plusieurs rassemblements anti-migrants, les militants ont demandé au président Abinader de contenir l'”haïtianisation”. Vionalé Pier, une Haïtienne de 58 ans résidant en République dominicaine depuis 25 ans, estime qu’il est nécessaire de réduire le taux de natalité des Haïtiens: pour elle, il faut avoir “un enfant, deux enfants et c’est tout”, mais “une seule personne a cinq enfants, non, non, non”…

L’ADN, espoir des apiculteurs européens pour détecter les fraudeurs

Au coeur du Tyrol autrichien, un laboratoire de recherche utilise désormais l’ADN pour démasquer le faux miel importé dans l’UE, une méthode qui pourrait protéger les apiculteurs d’une concurrence déloyale.Fondée en 2018 à Voels, aux portes d’Innsbruck, l’entreprise Sinsoma est l’une des rares en Europe à certifier de cette manière la composition de la substance sirupeuse. Une compétence dont elle se sert maintenant pour dénicher les nombreuses fraudes.”C’est vraiment quelque chose de nouveau pour le marché du miel”, explique à l’AFP la cofondatrice Corinna Wallinger, pour qui la “technologie” se doit d’avoir un temps d’avance sur les tricheurs variant sans cesse leurs pratiques.- Coupé au sirop -L’Union européenne (UE) est sur le qui-vive: entre 2021 et 2022, 46% des 320 lots testés dans 18 Etats lors de leur importation étaient potentiellement falsifiés, des analyses révélant notamment l’adjonction non étiquetée de sucre. Le chiffre n’était que de 14% entre 2015 et 2017. Parmi les lots suspects, 74% provenaient de Chine, premier producteur mondial, et 93% des palettes turques étaient douteuses. Or il est interdit de couper le miel avec de l’eau ou des sirops bon marché pour gonfler les marges. Face à la difficulté de détection de cette fraude, Bruxelles a mandaté un groupe d’experts pour l’aider à “harmoniser les méthodes” d’ici à l’horizon 2028. Le test ADN pourrait être une partie de la solution selon les autorités de sécurité alimentaire autrichiennes, qui l’ont utilisé pour la première fois cette année et attendent les résultats.Tous les acteurs s’en emparent, à l’image de la chaîne de supermarchés Spar, qui a retiré provisoirement en fin d’année dernière sa gamme des rayons après un scandale pour la passer au peigne fin.L’enjeu est considérable: l’UE est le second importateur mondial après les Etats-Unis et en plus de tromper le consommateur, ce faux miel coulant à flot fragilise la filière apicole.- Nouveau label -“Avec nos produits artisanaux authentiques, impossible de rivaliser” en termes de prix, déplore Matthias Kopetzky, chemise à carreaux, lunettes et barbe blanche, qui gère près de 350 ruches à Vienne. En montrant l’une d’elles sur les hauteurs de la capitale, qu’il manie sans protection et à mains nues, il explique que le sirop de glucose est quatre à cinq fois moins cher que ce qu’il remplace.Mais comment détecter l’intrus au fond du pot? Qu’il soit importé d’Ukraine ou d’Argentine – les autres gros fournisseurs de l’UE – “le miel regorge de traces d’ADN provenant des plantes butinées”, détaille Corinna Wallinger, dont la société facture 94 euros le test le plus basique.Donc si un échantillon n’en présente pas beaucoup ou qu’il y a de l’ADN provenant du riz, boudé par les abeilles, il y a de fortes chances pour qu’il se fasse passer pour ce qu’il n’est pas. Reste à savoir si la méthode sera l’alpha et l’oméga: des experts pointent de possibles lacunes et appellent à la mise en place d’un processus rigoureux pour en garantir la fiabilité.”C’est tout le problème”, selon Mme Wallinger. “A procrastiner pour généraliser un procédé, on perd du terrain face aux fraudeurs”.En attendant, une récente directive européenne impose de nouvelles règles d’étiquetage: à partir de la mi-2026, les principaux pays producteurs devront figurer sur les bocaux, avec la part en pourcentage de chaque origine.Enfin un peu de justice pour l’apiculteur autrichien qui, lui, affiche déjà la provenance viennoise de ses produits pour attirer une clientèle en quête de qualité. 

Corée du Sud: le parti d’opposition désigne son candidat pour la présidentielle du 3 juin

Le parti démocrate, principal parti d’opposition de Corée du Sud, a nommé Lee Jae-myung candidat à l’élection présidentielle du 3 juin, scrutin qui fait suite à la la destitution du président Yoon Suk Yeol après sa déclaration de loi martiale.”Le peuple m’a confié la mission de reprendre le pouvoir par une victoire écrasante, pour tourner …

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Corée du Sud: le parti d’opposition désigne son candidat pour la présidentielle du 3 juin

Le parti démocrate, principal parti d’opposition de Corée du Sud, a nommé Lee Jae-myung candidat à l’élection présidentielle du 3 juin, scrutin qui fait suite à la la destitution du président Yoon Suk Yeol après sa déclaration de loi martiale.”Le peuple m’a confié la mission de reprendre le pouvoir par une victoire écrasante, pour tourner la page de l’ancienne ère de l’insurrection et de la régression”, a déclaré Lee Jae-myung, chef du parti démocrate (centre-gauche) lors d’un congrès du parti à Goyang, à l’ouest de Séoul.M. Lee a remporté l’investiture du parti avec un score écrasant de 89,7 %.”Je ne vais pas décevoir les espoirs placés en moi, nous allons construire une véritable nouvelle nation, une République de Corée authentique, débordante d’espoir et de passion”, a ajouté l’homme de 60 ans.En 2022, M. Lee avait perdu la présidence face à M. Yoon par la plus petite marge de l’Histoire du pays.Depuis sa défaite, M. Lee a fait l’objet de plusieurs enquêtes, notamment pour corruption et violations du droit électoral, qu’il a dénoncées comme politiques.Les derniers sondages le placent largement en tête, lui accordant 38 % des intentions de vote, tandis que ses adversaires sont tous en-dessous des 10 %.Ayant frôlé la mort en janvier 2024, après avoir été poignardé au cou dans une rue de Busan par un individu qui se faisait passer pour un de ses partisans, il dû être opéré d’urgence.Le parti de l’ancien président, M. Yoon, le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) doit désigner son candidat samedi.La Corée du Sud organise une élection présidentielle le 3 juin pour élire un successeur à M. Yoon, après plusieurs mois de turbulences politiques provoquées par sa tentative d’instaurer la loi martiale en décembre.Par ce décret, M. Yoon, ancien procureur, avait tenté d’imposer un régime militaire à la démocratie sud-coréenne, interdisant l’activité politique et soumettant les médias à la censure.L’ancien président, a été officiellement démis de toutes ses fonctions début avril par la Cour constitutionnelle, qui a confirmé la motion de destitution votée par le Parlement.

Corée du Sud: le parti d’opposition désigne son candidat pour la présidentielle du 3 juin

Le parti démocrate, principal parti d’opposition de Corée du Sud, a nommé Lee Jae-myung candidat à l’élection présidentielle du 3 juin, scrutin qui fait suite à la la destitution du président Yoon Suk Yeol après sa déclaration de loi martiale.”Le peuple m’a confié la mission de reprendre le pouvoir par une victoire écrasante, pour tourner la page de l’ancienne ère de l’insurrection et de la régression”, a déclaré Lee Jae-myung, chef du parti démocrate (centre-gauche) lors d’un congrès du parti à Goyang, à l’ouest de Séoul.M. Lee a remporté l’investiture du parti avec un score écrasant de 89,7 %.”Je ne vais pas décevoir les espoirs placés en moi, nous allons construire une véritable nouvelle nation, une République de Corée authentique, débordante d’espoir et de passion”, a ajouté l’homme de 60 ans.En 2022, M. Lee avait perdu la présidence face à M. Yoon par la plus petite marge de l’Histoire du pays.Depuis sa défaite, M. Lee a fait l’objet de plusieurs enquêtes, notamment pour corruption et violations du droit électoral, qu’il a dénoncées comme politiques.Les derniers sondages le placent largement en tête, lui accordant 38 % des intentions de vote, tandis que ses adversaires sont tous en-dessous des 10 %.Ayant frôlé la mort en janvier 2024, après avoir été poignardé au cou dans une rue de Busan par un individu qui se faisait passer pour un de ses partisans, il dû être opéré d’urgence.Le parti de l’ancien président, M. Yoon, le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) doit désigner son candidat samedi.La Corée du Sud organise une élection présidentielle le 3 juin pour élire un successeur à M. Yoon, après plusieurs mois de turbulences politiques provoquées par sa tentative d’instaurer la loi martiale en décembre.Par ce décret, M. Yoon, ancien procureur, avait tenté d’imposer un régime militaire à la démocratie sud-coréenne, interdisant l’activité politique et soumettant les médias à la censure.L’ancien président, a été officiellement démis de toutes ses fonctions début avril par la Cour constitutionnelle, qui a confirmé la motion de destitution votée par le Parlement.

Iran: 28 morts et un millier de blessés dans l’explosion qui a dévasté le premier port du pays

Les flammes continuent à ravager dimanche une partie du plus grand port commercial d’Iran, au lendemain d’une énorme explosion dont la cause est encore inconnue, qui a fait au moins 28 morts et plus d’un millier de blessés.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, par où transitent 85% des marchandises en Iran. Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz, par où passe un cinquième de la production mondiale de pétrole, à environ un millier de kilomètres au sud de Téhéran.”Malheureusement, 28 personnes sont décédées”, a déclaré dans une vidéo publiée sur le site du gouvernement le directeur du Croissant-Rouge iranien, Pirhossein Koulivand, ajoutant que “20 personnes se trouvent en soins intensifs”. Dans son nouveau bilan, le Croissant-Rouge recense aussi plus d’un millier de blessés. Le président Massoud Pezeshkian a ordonné l’ouverture d’une enquête pour établir les causes de la catastrophe.Celle-ci est probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué des Douanes repris par la télévision d’Etat. Le ministère de la Défense a affirmé qu'”il n’y avait et il n’y a à l’heure actuelle aucune cargaison (…) pour le carburant militaire ou pour un usage militaire dans la zone de l’incendie”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles. “L’incendie est sous contrôle mais n’est toujours pas éteint”, a indiqué dimanche un correspondant de la télévision d’Etat présent sur les lieux, une épaisse fumée noire visible derrière lui.Seuls les médias iraniens ont été autorisés à prendre des photos et vidéos dans le secteur du sinistre. – Trois jours de deuil -Des avions bombardiers d’eau et des hélicoptères sont mobilisés pour lutter contre les flammes, 24H après l’explosion, selon des images de la télévision d’Etat. Au sol, d’immenses lances à incendie ont été déployées par les pompiers. Les autorités ont ordonné la fermeture dimanche – jour ouvré en Iran – des bureaux et établissements scolaires à Bandar Abbas, ville d’environ 650.000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs, selon un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh. Le ministère de la Santé a appelé les habitants à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre” et porter des masques s’ils doivent impérativement sortir.Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.Les autorités ont décrété trois jours de deuil à compter de dimanche dans la province d’Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne. Le nombre d’employés présents sur le port au moment de l’explosion n’est pas connu. Les opérations de dédouanement et de chargement des conteneurs ont repris, a déclaré dimanche à la télévision le ministre de l’Intérieur, Eskandar Momeni, dépêché sur les lieux.- Camions soufflés -L’agence officielle Irna a publié des photos montrant un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids lourd. La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité.Sur d’autres images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel semble indiquer plusieurs départs de feu.L’ONU et de nombreux pays, dont l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Inde, la Turquie et la Russie, ont présenté leurs condoléances à l’Iran.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des pourparlers cruciaux sur le nucléaire entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies, se déroulaient à Oman.Israël, qui soupçonne l’Iran de vouloir de doter de l’arme nucléaire comme d’autres pays occidentaux, se livre depuis des années à une guerre de l’ombre contre l’Iran, son ennemi juré.Selon le quotidien américain Washington Post, Israël avait lancé en mai 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï.La thèse d’un sabotage n’a pour l’heure pas été évoquée par les autorités iraniennes pour l’explosion de samedi.