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“Douleur dans l’âme”: la Bosnie commémore le génocide de Srebrenica, 30 ans après

Des milliers de personnes endeuillées ont commémoré vendredi à Srebrenica le génocide commis il y a trente ans par les forces serbes de Bosnie, l’un des pires massacres perpétrés sur le sol européen depuis la Deuxième Guerre mondiale.Les restes de sept victimes ont été inhumés pendant les commémorations de cet épisode le plus sanglant du …

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Droits de douane: le Canada de nouveau ciblé par Trump

Le président américain Donald Trump a de nouveau ciblé jeudi le Canada, en lui imposant 35% de surtaxe, l’un des taux les plus élevés annoncés depuis le début de la semaine, reprochant au deuxième partenaire commercial des Etats-Unis d’avoir riposté à ses droits de douane.Dans un courrier adressé au Premier ministre canadien, Mark Carney, M. Trump a accusé le Canada de ne pas “travailler avec les Etats-Unis” et d’avoir “riposté avec ses propres droits de douane”Mark Carney a affirmé jeudi soir sur X qu'”au cours des négociations commerciales actuelles avec les Etats-Unis, le gouvernement canadien (défendait) sans relâche nos travailleurs et nos entreprises”.Le président américain a estimé vendredi devant la presse que cette hausse avait “été plutôt bien reçue” par Ottawa, ajoutant que c’est “ce dont nous avons besoin mais nous verrons ce qu’il va se passer”.Comme pour chaque courrier envoyé à plus d’une vingtaine de pays depuis lundi, le président américain a précisé que ces droits de douane s’ajouteront à ceux visant des secteurs d’activité particuliers, tels l’acier, l’aluminium ou l’automobile, qui sont parmi les principales exportations canadiennes vers les Etats-Unis.Une source proche a cependant confirmé à l’AFP qu’en l’état, cette surtaxe ne s’appliquerait pas aux produits entrant aux Etats-Unis dans le cadre de l’accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM), même si aucune décision finale n’était pour l’instant prise.Un peu plus tôt dans la soirée, M. Trump a annoncé dans un entretien téléphonique à NBC qu’il comptait envoyer une missive à l’Union européenne (UE) “aujourd’hui ou demain”.”Je discute avec l’UE qui correspond, comme vous le savez, à plusieurs pays, ainsi qu’avec le Canada. Nous devrions les envoyer (les courriers, ndlr) dans les prochaines heures”.Autre incertitude: il a assuré que les pays qui n’ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques se verraient imposer une surtaxe plancher de 15 à 20%, sans préciser si cette surtaxe s’ajouterait aux droits dits “de base” de 10%, qui visent la plupart des produits entrant aux Etats-Unis depuis avril.- Négociations tendues -Le Canada a été, avec le Mexique, la première cible des droits de douane: M. Trump a accusé ses deux voisins de ne pas lutter suffisamment contre l’immigration illégale ou encore le trafic de fentanyl, puissant opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis. Les autorités canadiennes soulignent que moins de 1% du fentanyl entrant aux Etats-Unis vient du Canada.   Le président américain a imposé 25% sur les produits importés depuis les deux pays, avant d’en suspendre une bonne part.Depuis, Ottawa et Washington tentent de négocier un accord commercial mais les discussions sont tendues entre les deux partenaires, qui ne veulent pas donner le sentiment de céder dans des négociations considérées comme des enjeux de souveraineté.Dernière étape en date, le Canada a annoncé fin juin renoncer à sa taxe sur les services numériques, décidée en 2024 et qui devait entrer en vigueur au 1er juillet, après que M. Trump a rompu les discussions, qualifiant cette taxe de “coup direct et évident” porté aux Etats-Unis.Mais ces tensions commerciales ont un impact sur les échanges entre les deux pays. La part des Etats-Unis dans les exportations canadiennes est passée en mai à 68,3%, “l’une des proportions les plus faibles jamais enregistrées”, selon les autorités canadiennes.Une vingtaine de pays ont déjà reçu un courrier depuis le début de la semaine, principalement des pays asiatiques, avec 25% appliqués aux produits provenant de partenaires tels que le Japon ou la Corée du Sud et jusqu’à 40% pour certains pays d’Asie du sud-est.C’est le Brésil, jusqu’ici non visé par des surtaxes au-delà de 10%, qui a connu la plus forte hausse des droits de douane appliqués à ses produits, le président américain annonçant 50% en réponse aux poursuites engagées contre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d’Etat.Après un premier report, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, mais M. Trump a signé lundi un décret pour les repousser au 1er août.Après l’acier, l’aluminium et l’automobile, et alors que des annonces sont attendues pour le bois de construction, les semiconducteurs et les produits pharmaceutiques, le président américain a également annoncé mercredi que le cuivre importé se verrait appliquer à compter du 1er août une surtaxe de 50%.

Droits de douane: le Canada de nouveau ciblé par Trump

Le président américain Donald Trump a de nouveau ciblé jeudi le Canada, en lui imposant 35% de surtaxe, l’un des taux les plus élevés annoncés depuis le début de la semaine, reprochant au deuxième partenaire commercial des Etats-Unis d’avoir riposté à ses droits de douane.Dans un courrier adressé au Premier ministre canadien, Mark Carney, M. …

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Tour de France: encore une journée “presque parfaite” pour Pogacar

Vainqueur facile à Mûr-de-Bretagne, Tadej Pogacar a encore vécu une journée “presque parfaite” vendredi sur le Tour de France, si ce n’est la lourde chute de son principal lieutenant, Joao Almeida, qui souffre d’une fracture à une côte mais devrait continuer.Intouchable dans ce genre de final, au sommet d’un mur bien raide, le champion du monde a réglé au sprint un groupe de huit coureurs pour s’imposer sans discussion possible devant Jonas Vingegaard et reprendre le maillot jaune à Mathieu van der Poel, absent des débats.Il y a quatre ans, le Néerlandais avait vécu une journée magique en levant les bras au sommet de cet “Alpe d’Huez breton”, devant Pogacar, pour endosser le maillot jaune que son grand-père Raymond Poulidor, décédé quelques mois plus tôt, n’avait jamais réussi à prendre.Mais, vendredi, au lendemain de ses gros efforts fournis dans l’échappée vers Vire, le triple vainqueur de Paris-Roubaix était complètement à sec, se garant dès le pied de la montée. “Je me doutais bien que j’allais perdre le maillot jaune aujourd’hui mais c’était quand même spécial de revenir ici”, a-t-il dit.L’absence de “MVDP” a ouvert un boulevard à Pogacar, qui regrettait presque de ne pas avoir eu droit à sa revanche à la régulière. “Il avait sans doute laissé trop de forces” la veille, a constaté le Slovène.Pour lui, en revanche, “tout a marché comme prévu”, a-t-il ajouté, face à l’évidence de son attaque irrésistible aux 200 mètres. Elle a laissé tout le monde sur place, même si Vingegaard a lui aussi semblé très à l’aise pour repousser Remco Evenepoel et les jeunes loups Oscar Onley et Kévin Vauquelin, à nouveau présents dans le final.- “Un luxe” d’avoir Almeida -“Je suis super content de gagner dans cette montée emblématique”, a ajouté Pogacar, déjà vainqueur mardi à Rouen, qui signe en Bretagne sa 101e victoire, la 19e sur le Tour, creusant son avance en tête du classement général – 54 secondes sur Evenepoel, 1:11 sur Vauquelin et 1:17 sur Vingegaard.”Une journée presque parfaite”, a-t-il résumé.Seulement “presque” car une grosse ombre a obscurci la fin d’après-midi de l’équipe UAE avec la chute de Joao Almeida. Le Portugais a violemment tapé le bitume dans une descente à six kilomètres de l’arrivée en compagnie d’une dizaine de coureurs dont Jack Haig, contraint à l’abandon, et Louis Barré, qui a fini la fesse gauche complètement en sang.Almeida, qui a franchi la ligne avec plus de dix minutes de retard, souffre d’une “fracture sans complications à une côte” ainsi que d'”abrasions profondes sur le corps”, a annoncé son équipe en début de soirée. “Les prochains jours seront difficiles pour lui mais, à ce stade, il devrait être en mesure de prendre le départ de l’étape demain”, a ajouté l’équipe.Reste que cette chute élimine le Portugais de la course au podium pour lequel il était un candidat sérieux. Cela prive la formation UAE d’un atout susceptible de brouiller les cartes dans sa guéguerre avec l’équipe Visma de Vingegaard, où Matteo Jorgenson occupe une fonction similaire, à la fois meilleur équipier et principal leurre.”C’était un luxe de l’avoir dans la discussion pour le général, d’autant qu’il était en grande forme”, a déploré Pogacar.- Costiou s’est fait plaisir -Même s’il n’a peut-être besoin de personne tellement il domine, le Slovène sait qu’il peut s’appuyer sur une armada redoutable et a longuement chanté les louanges de ses coéquipiers.Tim Wellens? “Un formidable capitaine de route, un gars unique sur le vélo et en dehors.” Jhonatan Narvaez? “Précieux dans le dernier kilomètre.” L’Allemand Nils Politt? “Une machine à contrôler l’échappée, même quand elle roule aussi vite qu’aujourd’hui.”L’étape, courue devant une foule immense, a de fait été avalée à toute vitesse par le peloton qui a atteint une moyenne de plus de 50 km/h lors des deux premières heures.Une échappée de cinq coureurs a fini par se dégager avec Alex Baudin, Geraint Thomas, le doyen de ce Tour, Marco Haller, Ivan Garcia Cortina et le Breton Ewen Costiou.Ce dernier s’est fait plaisir en sortant de l’échappée pour faire seul en tête la première ascension du mur final, devant un public en ébullition, avant d’être repris.Les deux prochaines étapes, promises aux sprinteurs, devraient être “plus calmes”, a espéré Remco Evenepoel, selon qui “le Tour n’est pas encore fini”.Mais Pogacar est quand même bien lancé et comme le disait le sprinteur érythréen Biniam Girmay: “A ce rythme il devient aussi le favori pour le maillot vert.”

Trump au Texas, ravagé par des inondations meurtrières

Donald Trump est arrivé vendredi au Texas, Etat du Sud américain meurtri par des inondations ayant causé la mort d’au moins 120 personnes, au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.Le président américain et son épouse Melania effectuent une visite de quelques heures, une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants.C’est là que Donald Trump est arrivé vendredi, pour “être auprès de certaines des super familles” de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant de s’envoler de Washington, qualifiant la catastrophe naturelle d'”horrible”.Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.- Obstacles bureaucratiques -La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l’impact des coupes budgétaires, voulues par l’administration Trump, sur les systèmes d’alerte et de secours.Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s’il avait toujours l’intention de supprimer progressivement l’Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n’était pas le moment d’en parler.Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu’en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales.La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l’Etat fédéral “a été rapide et efficace”, a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Code rouge” -Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté “autour de 4 ou 5 heures du matin” par des appels aux services de secours.Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l’envoi d’alertes “code rouge”, un message d’urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.Or d’après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d’attendre, le temps d’obtenir l’autorisation d’un supérieur.Les alertes “code rouge” auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6H du matin, et le message a mis jusqu’à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche.Plus de 2.000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l’inondation, selon les autorités.

Trump au Texas, ravagé par des inondations meurtrières

Donald Trump est arrivé vendredi au Texas, Etat du Sud américain meurtri par des inondations ayant causé la mort d’au moins 120 personnes, au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.Le président américain et son épouse Melania effectuent une visite de quelques heures, une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants.C’est là que Donald Trump est arrivé vendredi, pour “être auprès de certaines des super familles” de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant de s’envoler de Washington, qualifiant la catastrophe naturelle d'”horrible”.Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.- Obstacles bureaucratiques -La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l’impact des coupes budgétaires, voulues par l’administration Trump, sur les systèmes d’alerte et de secours.Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s’il avait toujours l’intention de supprimer progressivement l’Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n’était pas le moment d’en parler.Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu’en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales.La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l’Etat fédéral “a été rapide et efficace”, a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Code rouge” -Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté “autour de 4 ou 5 heures du matin” par des appels aux services de secours.Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l’envoi d’alertes “code rouge”, un message d’urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.Or d’après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d’attendre, le temps d’obtenir l’autorisation d’un supérieur.Les alertes “code rouge” auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6H du matin, et le message a mis jusqu’à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche.Plus de 2.000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l’inondation, selon les autorités.

Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières

Donald Trump a quitté vendredi Washington pour un déplacement de quelques heures au Texas, Etat du Sud meurtri par des inondations ayant causé la mort d’au moins 120 personnes, au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.Le président américain et son épouse Melania sont attendus sur place une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants.C’est là que Donald Trump se rend vendredi, pour “être auprès de certaines des super familles” de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant d’embarquer à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qualifiant la catastrophe naturelle d'”horrible”.Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.- Obstacles bureaucratiques -La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l’impact des coupes budgétaires, voulues par l’administration Trump, sur les systèmes d’alerte et de secours.Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s’il avait toujours l’intention de supprimer progressivement l’Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n’était pas le moment d’en parler.Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu’en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales.La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l’Etat fédéral “a été rapide et efficace”, a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Code rouge” -Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté “autour de 4 ou 5 heures du matin” par des appels aux services de secours.Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l’envoi d’alertes “code rouge”, un message d’urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.Or d’après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d’attendre, le temps d’obtenir l’autorisation d’un supérieur.Les alertes “code rouge” auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6H du matin, et le message a mis jusqu’à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche.Plus de 2.000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l’inondation, selon les autorités.

Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières

Donald Trump a quitté vendredi Washington pour un déplacement de quelques heures au Texas, Etat du Sud meurtri par des inondations ayant causé la mort d’au moins 120 personnes, au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.Le président américain et son épouse Melania sont attendus sur place une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants.C’est là que Donald Trump se rend vendredi, pour “être auprès de certaines des super familles” de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant d’embarquer à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qualifiant la catastrophe naturelle d'”horrible”.Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.- Obstacles bureaucratiques -La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l’impact des coupes budgétaires, voulues par l’administration Trump, sur les systèmes d’alerte et de secours.Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s’il avait toujours l’intention de supprimer progressivement l’Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n’était pas le moment d’en parler.Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu’en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales.La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l’Etat fédéral “a été rapide et efficace”, a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Code rouge” -Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté “autour de 4 ou 5 heures du matin” par des appels aux services de secours.Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l’envoi d’alertes “code rouge”, un message d’urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.Or d’après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d’attendre, le temps d’obtenir l’autorisation d’un supérieur.Les alertes “code rouge” auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6H du matin, et le message a mis jusqu’à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche.Plus de 2.000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l’inondation, selon les autorités.