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“Très heureux”: près de 2000 couples LGBT+ se marient en Thaïlande, pionnière en Asie du Sud-Est

Larmes, baisers et drapeau arc-en-ciel: près de 2000 couples  LGBT+ se sont dit “oui” en Thaïlande jeudi, à l’entrée en vigueur de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, pionnière en Asie du Sud-Est.”Aujourd’hui, c’est un jour exceptionnel. Nous avons le droit d’aimer, comme les autres”, sourit auprès de l’AFP Sappanyoo Panatkool, 38 ans, après avoir épousé son partenaire Apiwat Apiwatsayree, 49 ans, qui a essuyé une larme au cours de la cérémonie.Les deux acteurs, aux costumes beiges assortis, figurent parmi les premiers couples qui ont reçu des autorités leur certificat de mariage, bordé de rose.La Thaïlande est devenue le troisième territoire asiatique à reconnaître le mariage pour tous, après Taïwan et le Népal. Seule une quarantaine de pays dans le monde ont franchi le pas, depuis les Pays-Bas en 2001.”Nous sommes tellement heureuses. Nous attendons ce jour depuis 10 ans”, a déclaré Thanaphon Chokhongsung, 59 ans.Cette Thaïlandaise s’est unie avec sa partenaire Sumalee Sudsaynet, 64 ans, dans un arrondissement de la capitale Bangkok au nom évocateur: Bang Rak, “rak” voulant dire “amour” en thaï.Des célébrations de masse ont aussi eu lieu dans la salle des congrès de l’un des plus grands centres commerciaux de Bangkok, où des fonctionnaires se sont installés pour gérer l’afflux de demandes, dans une ambiance festive.- Consensus -Des dizaines de couples, certains en costume traditionnel, ont rempli les lieux. Le kaki de l’uniforme d’un policier s’est mêlé à cette foule bariolée.”Nous sommes très heureux. Nous n’avons plus à nous inquiéter de l’avenir de notre partenaire si quelque chose arrive à l’un d’entre nous”, s’est réjoui Pisit Sitihirunchai, le membre des forces de l’ordre, qui s’est uni avec Chanatip, employé d’une ONG.La nouvelle loi sur le mariage, promulguée par le roi Maha Vajiralongkorn en septembre, ne comporte plus de références genrées et confère aux couples homosexuels les mêmes droits en matière d’héritage, de propriété ou d’adoption qu’aux couples hétérosexuels.Le mariage gay suscite un consensus rare en Thaïlande, dans un contexte de polarisation croissante entre le bloc conservateur favorable à l’armée et au roi, et l’opposition progressiste soutenue par les jeunes générations.Le royaume bouddhique bénéficie depuis longtemps d’une réputation de tolérance envers les minorités sexuelles et de genre, qui attire des touristes de pays voisins conservateurs.L’homosexualité est illégale dans la moitié des pays d’Asie, et peut entraîner une peine de prison de plusieurs années, comme en Birmanie ou en Malaisie, frontaliers de la Thaïlande, a relevé en 2020 un rapport de l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga).- Discriminations -“Aujourd’hui, le drapeau arc-en-ciel flotte fièrement au-dessus de la Thaïlande”, a écrit la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, sur X.”Cette loi sur l’égalité devant le mariage marque le début d’une plus grande prise de conscience de la société thaïlandaise sur la diversité des genres”, a poursuivi la dirigeante, actuellement en Suisse pour le Forum de Davos.La loi reste associée à son prédécesseur Srettha Thavisin, issu du même parti, Pheu Thai, qui a accéléré le processus législatif, jusqu’à sa destitution en août.L’instabilité chronique de la vie politique thaïlandaise, entre coups d’Etat et grandes contestations populaires, avait eu raison de précédentes tentatives d’autoriser le mariage pour tous par le passé.”Récemment, le dirigeant d’un pays a dit qu’il n’y avait que deux genres. Mais je pense qu’on est plus ouverts d’esprit que ça”, a déclaré Srettha, dans une allusion au président américain Donald Trump qui a signé lundi après son investiture un décret limitant à deux, “masculin” et “féminin”, les genres reconnus par l’Etat fédéral.Malgré cette avancée sur le mariage, les personnes transgenres ou non-binaires n’ont toujours pas le droit de faire modifier la mention de leur sexe sur leurs documents d’identité en Thaïlande, prochain combat à remporter pour les militants des droits LGBT+ locaux.”Les personnes qui ne s’identifient pas à leur sexe biologique sont comme des SDF”, a déclaré Ploynaplus Chirasukon, qui a épousé à Bangkok sa partenaire de longue date. “La possibilité de changer de sexe à l’état civil permettrait une véritable égalité.”

“Très heureux”: près de 2000 couples LGBT+ se marient en Thaïlande, pionnière en Asie du Sud-Est

Larmes, baisers et drapeau arc-en-ciel: près de 2000 couples  LGBT+ se sont dit “oui” en Thaïlande jeudi, à l’entrée en vigueur de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, pionnière en Asie du Sud-Est.”Aujourd’hui, c’est un jour exceptionnel. Nous avons le droit d’aimer, comme les autres”, sourit auprès de l’AFP Sappanyoo Panatkool, 38 ans, après avoir épousé son partenaire Apiwat Apiwatsayree, 49 ans, qui a essuyé une larme au cours de la cérémonie.Les deux acteurs, aux costumes beiges assortis, figurent parmi les premiers couples qui ont reçu des autorités leur certificat de mariage, bordé de rose.La Thaïlande est devenue le troisième territoire asiatique à reconnaître le mariage pour tous, après Taïwan et le Népal. Seule une quarantaine de pays dans le monde ont franchi le pas, depuis les Pays-Bas en 2001.”Nous sommes tellement heureuses. Nous attendons ce jour depuis 10 ans”, a déclaré Thanaphon Chokhongsung, 59 ans.Cette Thaïlandaise s’est unie avec sa partenaire Sumalee Sudsaynet, 64 ans, dans un arrondissement de la capitale Bangkok au nom évocateur: Bang Rak, “rak” voulant dire “amour” en thaï.Des célébrations de masse ont aussi eu lieu dans la salle des congrès de l’un des plus grands centres commerciaux de Bangkok, où des fonctionnaires se sont installés pour gérer l’afflux de demandes, dans une ambiance festive.- Consensus -Des dizaines de couples, certains en costume traditionnel, ont rempli les lieux. Le kaki de l’uniforme d’un policier s’est mêlé à cette foule bariolée.”Nous sommes très heureux. Nous n’avons plus à nous inquiéter de l’avenir de notre partenaire si quelque chose arrive à l’un d’entre nous”, s’est réjoui Pisit Sitihirunchai, le membre des forces de l’ordre, qui s’est uni avec Chanatip, employé d’une ONG.La nouvelle loi sur le mariage, promulguée par le roi Maha Vajiralongkorn en septembre, ne comporte plus de références genrées et confère aux couples homosexuels les mêmes droits en matière d’héritage, de propriété ou d’adoption qu’aux couples hétérosexuels.Le mariage gay suscite un consensus rare en Thaïlande, dans un contexte de polarisation croissante entre le bloc conservateur favorable à l’armée et au roi, et l’opposition progressiste soutenue par les jeunes générations.Le royaume bouddhique bénéficie depuis longtemps d’une réputation de tolérance envers les minorités sexuelles et de genre, qui attire des touristes de pays voisins conservateurs.L’homosexualité est illégale dans la moitié des pays d’Asie, et peut entraîner une peine de prison de plusieurs années, comme en Birmanie ou en Malaisie, frontaliers de la Thaïlande, a relevé en 2020 un rapport de l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga).- Discriminations -“Aujourd’hui, le drapeau arc-en-ciel flotte fièrement au-dessus de la Thaïlande”, a écrit la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, sur X.”Cette loi sur l’égalité devant le mariage marque le début d’une plus grande prise de conscience de la société thaïlandaise sur la diversité des genres”, a poursuivi la dirigeante, actuellement en Suisse pour le Forum de Davos.La loi reste associée à son prédécesseur Srettha Thavisin, issu du même parti, Pheu Thai, qui a accéléré le processus législatif, jusqu’à sa destitution en août.L’instabilité chronique de la vie politique thaïlandaise, entre coups d’Etat et grandes contestations populaires, avait eu raison de précédentes tentatives d’autoriser le mariage pour tous par le passé.”Récemment, le dirigeant d’un pays a dit qu’il n’y avait que deux genres. Mais je pense qu’on est plus ouverts d’esprit que ça”, a déclaré Srettha, dans une allusion au président américain Donald Trump qui a signé lundi après son investiture un décret limitant à deux, “masculin” et “féminin”, les genres reconnus par l’Etat fédéral.Malgré cette avancée sur le mariage, les personnes transgenres ou non-binaires n’ont toujours pas le droit de faire modifier la mention de leur sexe sur leurs documents d’identité en Thaïlande, prochain combat à remporter pour les militants des droits LGBT+ locaux.”Les personnes qui ne s’identifient pas à leur sexe biologique sont comme des SDF”, a déclaré Ploynaplus Chirasukon, qui a épousé à Bangkok sa partenaire de longue date. “La possibilité de changer de sexe à l’état civil permettrait une véritable égalité.”

“Très heureux”: près de 2000 couples LGBT+ se marient en Thaïlande, pionnière en Asie du Sud-Est

Larmes, baisers et drapeau arc-en-ciel: près de 2000 couples  LGBT+ se sont dit “oui” en Thaïlande jeudi, à l’entrée en vigueur de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, pionnière en Asie du Sud-Est.”Aujourd’hui, c’est un jour exceptionnel. Nous avons le droit d’aimer, comme les autres”, sourit auprès de l’AFP Sappanyoo Panatkool, …

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Royaume-Uni : Dans l’attente de sa condamnation, le meurtrier de trois fillettes perturbe l’audience

L’adolescent qui a tué trois fillettes dans une attaque au couteau fin juillet en Angleterre a dû être évacué jeudi de la salle du tribunal de Liverpool qui doit déterminer sa peine, après avoir perturbé le début de l’audience.Alex Rudakubana, 18 ans, qui est arrivé vers 12H00 GMT au tribunal portant un masque chirurgical, s’est mis à crier une fois arrivé dans le box des accusés.”Je dois parler à un médecin. Je me sens malade”, a-t-il répété, demandant au juge de ne “pas continuer”, ce qui a conduit ce dernier à le faire sortir de la salle, où l’audience se poursuit.Selon plusieurs médias, l’accusé a dû être conduit à l’hôpital pour recevoir des soins en début de journée, ce qui n’a pas été officiellement confirmé. L’audience a débuté avec une heure de retard.Axel Rudakubana a plaidé coupable lundi, à la surprise générale, des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans. Elles ont été poignardées le 29 juillet 2024 dans une attaque au couteau qui a horrifié le Royaume-Uni, et déclenché de violentes émeutes anti-immigration.Lors de sa garde à vue, il a déclaré qu’il était “heureux” que ces enfants soient mortes, selon la procureure Deanna Heer.Il risque une condamnation à une lourde peine de prison, mais pas à la perpétuité incompressible en raison de son âge, 17 ans lors des faits.L’adolescent avait attaqué ces fillettes et blessé dix autres personnes lors d’un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift dans la ville de Southport.Les aveux d’Axel Rudakubana, qui n’a donné aucune explication à ses actes, ont coupé court au procès, initialement prévu pour durer quatre semaines.”Aucun d’entre nous ne sera jamais en mesure de répondre à cette terrible question: pourquoi? (…) Pourquoi a-t-il fait ça? Pourquoi n’en a-t-il pas été empêché?”, s’est interrogé Andrew Brown, fondateur du groupe d’habitants Stand up for Southport, auprès de l’AFP.- “Loups solitaires” -Les restrictions médiatiques imposées pour lui assurer un procès équitable ont été levées lundi, et la presse britannique a révélé le passé de ce garçon violent, quasi déscolarisé à 13 ans, vivant confiné et fasciné par les tueries de masse.De nombreuses opportunités manquées pour l’empêcher de passer à l’acte ont aussi éclaté au grand jour. L’adolescent avait été signalé à trois reprises à un programme de prévention de l’extrémisme.Des armes et un manuel d’entraînement de l’organisation jihadiste Al-Qaïda ont été retrouvés chez Axel Rudakubana, qui a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine.Cette attaque n’est toutefois pas considérée comme “terroriste”, faute d’avoir décelé chez lui une idéologie.La cheffe de l’opposition conservatrice, Kemi Badenoch, et le chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage, ont dénoncé le “silence” du gouvernement sur le profil de l’assaillant.- Fascination morbide -Axel Rudakubana est né en 2006 au Pays de Galles, dans une famille chrétienne originaire du Rwanda.Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son collège après y avoir amené un couteau, mais y était retourné pour agresser ses anciens camarades avec une crosse de hockey. Il les accusait, selon le Times, de harcèlement raciste.Une fois sorti du système scolaire classique, en pleine pandémie de Covid-19, l’adolescent est devenu de plus en plus isolé.Il était fasciné par les génocides, et notamment celui au Rwanda, durant lequel des membres de sa famille élargie sont morts, selon les médias.Axel Rudakubana avait un “intérêt maladif pour la mort”, a déclaré la procureure Ursula Doyle, ajoutant que l’adolescent n’avait “montré aucun signe de remords”.Cette attaque a déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et islamophobes dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord, après la diffusion en ligne de rumeurs par des comptes d’extrême droite sur l’identité du suspect.Pendant plusieurs jours, des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile et des mosquées ont été pris pour cible. Keir Starmer, élu quelques jours auparavant, avait promis la plus grande fermeté, et à la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées pour ces violences.

Royaume-Uni : Dans l’attente de sa condamnation, le meurtrier de trois fillettes perturbe l’audience

L’adolescent qui a tué trois fillettes dans une attaque au couteau fin juillet en Angleterre a dû être évacué jeudi de la salle du tribunal de Liverpool qui doit déterminer sa peine, après avoir perturbé le début de l’audience.Alex Rudakubana, 18 ans, qui est arrivé vers 12H00 GMT au tribunal portant un masque chirurgical, s’est mis à crier une fois arrivé dans le box des accusés.”Je dois parler à un médecin. Je me sens malade”, a-t-il répété, demandant au juge de ne “pas continuer”, ce qui a conduit ce dernier à le faire sortir de la salle, où l’audience se poursuit.Selon plusieurs médias, l’accusé a dû être conduit à l’hôpital pour recevoir des soins en début de journée, ce qui n’a pas été officiellement confirmé. L’audience a débuté avec une heure de retard.Axel Rudakubana a plaidé coupable lundi, à la surprise générale, des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans. Elles ont été poignardées le 29 juillet 2024 dans une attaque au couteau qui a horrifié le Royaume-Uni, et déclenché de violentes émeutes anti-immigration.Lors de sa garde à vue, il a déclaré qu’il était “heureux” que ces enfants soient mortes, selon la procureure Deanna Heer.Il risque une condamnation à une lourde peine de prison, mais pas à la perpétuité incompressible en raison de son âge, 17 ans lors des faits.L’adolescent avait attaqué ces fillettes et blessé dix autres personnes lors d’un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift dans la ville de Southport.Les aveux d’Axel Rudakubana, qui n’a donné aucune explication à ses actes, ont coupé court au procès, initialement prévu pour durer quatre semaines.”Aucun d’entre nous ne sera jamais en mesure de répondre à cette terrible question: pourquoi? (…) Pourquoi a-t-il fait ça? Pourquoi n’en a-t-il pas été empêché?”, s’est interrogé Andrew Brown, fondateur du groupe d’habitants Stand up for Southport, auprès de l’AFP.- “Loups solitaires” -Les restrictions médiatiques imposées pour lui assurer un procès équitable ont été levées lundi, et la presse britannique a révélé le passé de ce garçon violent, quasi déscolarisé à 13 ans, vivant confiné et fasciné par les tueries de masse.De nombreuses opportunités manquées pour l’empêcher de passer à l’acte ont aussi éclaté au grand jour. L’adolescent avait été signalé à trois reprises à un programme de prévention de l’extrémisme.Des armes et un manuel d’entraînement de l’organisation jihadiste Al-Qaïda ont été retrouvés chez Axel Rudakubana, qui a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine.Cette attaque n’est toutefois pas considérée comme “terroriste”, faute d’avoir décelé chez lui une idéologie.La cheffe de l’opposition conservatrice, Kemi Badenoch, et le chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage, ont dénoncé le “silence” du gouvernement sur le profil de l’assaillant.- Fascination morbide -Axel Rudakubana est né en 2006 au Pays de Galles, dans une famille chrétienne originaire du Rwanda.Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son collège après y avoir amené un couteau, mais y était retourné pour agresser ses anciens camarades avec une crosse de hockey. Il les accusait, selon le Times, de harcèlement raciste.Une fois sorti du système scolaire classique, en pleine pandémie de Covid-19, l’adolescent est devenu de plus en plus isolé.Il était fasciné par les génocides, et notamment celui au Rwanda, durant lequel des membres de sa famille élargie sont morts, selon les médias.Axel Rudakubana avait un “intérêt maladif pour la mort”, a déclaré la procureure Ursula Doyle, ajoutant que l’adolescent n’avait “montré aucun signe de remords”.Cette attaque a déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et islamophobes dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord, après la diffusion en ligne de rumeurs par des comptes d’extrême droite sur l’identité du suspect.Pendant plusieurs jours, des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile et des mosquées ont été pris pour cible. Keir Starmer, élu quelques jours auparavant, avait promis la plus grande fermeté, et à la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées pour ces violences.

Royaume-Uni : Dans l’attente de sa condamnation, le meurtrier de trois fillettes perturbe l’audience

L’adolescent qui a tué trois fillettes dans une attaque au couteau fin juillet en Angleterre a dû être évacué jeudi de la salle du tribunal de Liverpool qui doit déterminer sa peine, après avoir perturbé le début de l’audience.Alex Rudakubana, 18 ans, qui est arrivé vers 12H00 GMT au tribunal portant un masque chirurgical, s’est …

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Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), …

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Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), en Suisse, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin libertarien Javier Milei, a joué les vedettes jeudi matin.Il a affirmé dans son discours que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté” et que “c’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”.Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, tels Donald Trump, la Première ministre italienne Georgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele. “Lentement s’est formée une alliance inernationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté”, a-t-il estimé.Loin des valeurs d’ouverture défendues depuis des décennies par le WEF, il a dénoncé le “virus mental de l’idéologie woke”. “C’est la grande épidémie de notre époque, qui doit être soignée. C’est le cancer qui doit être extirpé”, a-t-il insisté.M. Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, accusé par certains d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington, ce que ce dernier réfute.Elon Musk a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent, qui signifie uniquement (…) sa gratitude envers les gens”, a assuré M. Milei.- Davos “gelé dans l’incertitude” -Javier Milei avait déjà salué mercredi à Davos “l’âge d’or” que promet Donald Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”.Davos attend avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, chantre de “l’Amérique d’abord” qui menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des tarifs douaniers et d’un protectionnisme accru.Karen Harris, économiste au cabinet Bain, décrit à l’AFP une ambiance un peu particulière cette année dans la station suisse, où tout le monde semble “gelé dans l’incertitude”.   Depuis le début du WEF, le 47e président des Etats-Unis s’est invité dans beaucoup de conversations, des tables rondes officielles aux soirées, et même jusque dans les minibus faisant la navette avec les villages voisins.”Trump adore provoquer, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’université américaine Harvard et habitué de la réunion de Davos.L’intervention de Donald Trump doit durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons, d’après le programme établi par le Forum économique mondial, organisateur de la réunion dans la station des Alpes suisses.Le Français Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier TotalEnergies, sera l’un des patrons qui dialoguera avec le président américain. Doivent également participer Ana Botín, la présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander, Stephen Schwarzman, PDG du fonds d’investissement américain Blackstone, et Brian Moynihan, le PDG de Bank of America.Donald Trump, lui-même un homme d’affaires milliardaire, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique Julie Teigland, partenaire du cabinet EY. “Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens.”Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.Les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.

Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), en Suisse, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin libertarien Javier Milei, a joué les vedettes jeudi matin.Il a affirmé dans son discours que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté” et que “c’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”.Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, tels Donald Trump, la Première ministre italienne Georgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele. “Lentement s’est formée une alliance inernationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté”, a-t-il estimé.Loin des valeurs d’ouverture défendues depuis des décennies par le WEF, il a dénoncé le “virus mental de l’idéologie woke”. “C’est la grande épidémie de notre époque, qui doit être soignée. C’est le cancer qui doit être extirpé”, a-t-il insisté.M. Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, accusé par certains d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington, ce que ce dernier réfute.Elon Musk a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent, qui signifie uniquement (…) sa gratitude envers les gens”, a assuré M. Milei.- Davos “gelé dans l’incertitude” -Javier Milei avait déjà salué mercredi à Davos “l’âge d’or” que promet Donald Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”.Davos attend avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, chantre de “l’Amérique d’abord” qui menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des tarifs douaniers et d’un protectionnisme accru.Karen Harris, économiste au cabinet Bain, décrit à l’AFP une ambiance un peu particulière cette année dans la station suisse, où tout le monde semble “gelé dans l’incertitude”.   Depuis le début du WEF, le 47e président des Etats-Unis s’est invité dans beaucoup de conversations, des tables rondes officielles aux soirées, et même jusque dans les minibus faisant la navette avec les villages voisins.”Trump adore provoquer, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’université américaine Harvard et habitué de la réunion de Davos.L’intervention de Donald Trump doit durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons, d’après le programme établi par le Forum économique mondial, organisateur de la réunion dans la station des Alpes suisses.Le Français Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier TotalEnergies, sera l’un des patrons qui dialoguera avec le président américain. Doivent également participer Ana Botín, la présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander, Stephen Schwarzman, PDG du fonds d’investissement américain Blackstone, et Brian Moynihan, le PDG de Bank of America.Donald Trump, lui-même un homme d’affaires milliardaire, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique Julie Teigland, partenaire du cabinet EY. “Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens.”Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.Les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.

Le Kremlin se dit prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec Trump

Le Kremlin s’est dit jeudi prêt à un dialogue “dans le respect mutuel” avec le président américain Donald Trump, qui a menacé de nouvelles sanctions si la Russie ne conclut pas d’accord avec l’Ukraine pour mettre fin au conflit.Depuis sa réélection, le monde occidental, la Russie et l’Ukraine attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible dirigeant américain, notamment sur l’aide militaire cruciale pour l’Ukraine, et quelles concessions il réclamera de Moscou et Kiev, d’autant qu’il se vante d’avoir une bonne relation avec le président russe Vladimir Poutine. Après plusieurs jours de silence, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a dit jeudi ne voir “rien de particulièrement nouveau” dans les premiers propos du milliardaire sur le sujet.Donald Trump, déjà à la Maison Blanche de 2017 à 2021, “a été le président américain qui a le plus eu recours à ces méthodes de sanctions”, a-t-il ajouté.”Nous restons prêts au dialogue, à un dialogue sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel”, a néanmoins assuré M. Peskov.”Lors de sa première présidence, il y avait eu un tel dialogue entre Poutine et lui”, a estimé le porte-parole russe, selon lequel le Kremlin attend toujours “des signaux” en ce sens de la Maison Blanche.Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il se préparait à parler au président russe, mais sans donner de date.Vladimir Poutine s’est lui aussi dit prêt à une entrevue ou une discussion avec son homologue américain.Donald Trump a cependant menacé mercredi la Russie de nouvelles sanctions si elle ne conclut pas “maintenant” un accord avec l’Ukraine, pour mettre fin au conflit lancé par Moscou il y a bientôt trois ans.”Si nous ne parvenons pas à un accord, rapidement, je n’aurai pas d’autre choix que d’augmenter les taxes, droits de douane et sanctions contre tout ce qui peut être vendu par la Russie aux États-Unis, ainsi que dans les différents pays qui s’y associeront”, a insisté le président américain.- Intentions floues -Et lundi, jour de son investiture, Donald Trump avait sommé Vladimir Poutine de trouver un “accord” de paix, car selon lui le président russe “est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement” au conflit.Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de mettre fin au conflit en Ukraine “en 24 heures”, sans jamais expliquer comment.Il a nommé l’ex-général Keith Kellogg, qui a appelé Kiev à plusieurs concessions, comme émissaire chargé du dossier.Le retour au pouvoir de M. Trump est perçu comme un tournant potentiel pour le conflit, même si ses intentions restent floues. Les États-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine. Donald Trump avait critiqué cette aide pendant sa campagne, mais depuis son investiture il n’a pas signifié clairement s’il entendait la maintenir ou y mettre fin.L’Ukraine craint néanmoins d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est en difficulté sur le front, et d’être contrainte à céder ses territoires occupés par la Russie.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une publication sur Telegram jeudi résumant son interview avec l’agence Bloomberg, a posé comme condition aux pourparlers l’obtention de réelles garanties de ses alliés.”La question est de savoir si l’Ukraine sera seule (…) ou si l’Ukraine sera avec ses alliés”, a-t-il dit, jugeant que c’était sur cela que reposait la tenue “de négociations équitables”.Volodymyr Zelensky a notamment évoqué plus tôt cette semaine la présence d’un contingent de troupes occidentales en cas de trêve.L’armée russe ne cesse d’avancer dans l’est de l’Ukraine, face à des troupes ukrainiennes épuisées et moins bien équipées.Le ministère russe de la Défense a revendiqué jeudi la prise du petit village de Soloné, dans la région de Donetsk où se concentrent les combats.Les États-Unis ont déjà imposé plusieurs salves de sanctions et d’embargos sur les importations depuis la Russie, qui se sont très nettement réduites, passant de 4,3 milliards de dollars de janvier à novembre 2023, à 2,9 milliards sur la même période l’an dernier, soit désormais moins de 0,1% des importations entrant dans le pays.Parmi les produits importés aux États-Unis figurent en particulier des engrais et des métaux.