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Israël tue le chef militaire du Hezbollah dans une frappe sur la banlieue de Beyrouth

Israël a tué dimanche le chef militaire du Hezbollah lors d’une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth dimanche qui a visé un immeuble d’un quartier densément peuplé, faisant cinq morts selon les autorités libanaises.C’est le plus haut responsable du Hezbollah à être tué depuis la fin il y a près d’an de la guerre …

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Des propositions citoyennes pour remettre les “temps de l’enfant” au coeur de la société

S’émanciper d’un modèle qui met les enfants sous “forte pression” en valorisant “la productivité et la performance” : la Convention citoyenne a adopté dimanche 20 propositions pour remettre l’enfant au coeur de la société.Ces propositions, portant notamment sur les rythmes scolaires avec le souhait de cinq jours d’école dès l’élémentaire ou des cours démarrant plus tard au collège et lycée, ont été adoptées à 119 voix (deux contre, quatre abstentions) en clôture des travaux de la Convention citoyenne réunie au Conseil économique, social et environnemental (Cese).”Nous allons rester vigilants” sur leur application, a conclu Patrick, l’un des 133 citoyens qui ont planché régulièrement depuis juin à la demande du précédent gouvernement Bayrou.Le constat de ces femmes et hommes âgés de 19 à 83 ans, sélectionnés pour refléter la diversité de la population (milieu urbain, rural, régions, etc) puis tirés au sort, est qu'”aujourd’hui, l’organisation des temps n’est pas construite pour les enfants, mais en fonction des contraintes professionnelles, des parents et des besoins économiques”, a résumé Kenza Occansey, vice-président du Cese.”Vous avez fait un travail qui comptera pour notre société”, leur a-t-il déclaré dimanche.Parmi les propositions: établir cinq jours d’école “pleins” par semaine dès l’élémentaire, pour mieux étaler les apprentissages.Car les “rythmes scolaires sont inadaptés aux rythmes biologiques des enfants”, constate le rapport, les enfants subissant “un modèle de société valorisant la productivité et la performance”, avec des temps libres “de plus en plus rares” et une omniprésence des écrans aux “conséquences majeures sur leur santé, leurs apprentissages, leur développement” .- Deux zones de vacances? -Le sujet est sensible: la réforme de 2013-2014, qui avait relevé la semaine de quatre jours à quatre jours et demi, fut abandonnée dès 2017 dans la plupart des écoles. Aujourd’hui 90% des communes fonctionnent sur quatre jours.Mais ce fonctionnement “entraîne des journées trop denses”, déplorent les citoyens.Si un tiers souhaitaient raccourcir les vacances, pour alléger les journées de classe, la majorité a opté pour le maintien des 16 semaines actuelles: huit l’été et huit en petites vacances. Mais ils plaident pour un regroupement des vacances de février et de Pâques sur deux zones, contre trois actuellement, avec une semaine partagée permettant “à tout le territoire d’avoir des vacances en commun en particulier les enfants de familles séparées habitant des zones différentes”. Ceci afin de se rapprocher d’une “alternance de sept semaines de cours, deux semaines de vacances”, “préconisée par les chronobiologistes”.De quoi faire réagir les professionnels du tourisme. Dans l’entourage du ministre du Tourisme Serge Papin, on se dit d’ailleurs “franchement défavorable” à cette proposition. “Alors que le tourisme est un secteur qui va bien ce n’est pas le moment de fragiliser tout ça”, selon cette source. Des travaux d’un panel de 20 adolescents ont émergé l’idée de consacrer les matinées aux cours théoriques et les après-midis aux enseignements plus pratiques. Puis, à 15h30, place aux activités extrascolaires, artistiques, sportives, puis à des devoirs allégés.Pour Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE-Unsa, de telles mesures nécessitent “un budget à la hauteur et l’implication de tous les acteurs locaux”. Et augmenter le nombre de jours de classe n’est pas conciliable avec “une rémunération très en-deçà des besoins des personnels”.- Quelle suite? -Au collège et lycée, les cours ne devraient pas commencer avant 09h00, préconise le rapport.La ministre déléguée au Numérique, Anne Le Henanff, s’est félicitée pour sa part du soutien apporté par le rapport à une majorité numérique à 15 ans. Cela “prouve que cette proposition n’est pas une lubie d’interdiction, ni une volonté arbitraire du gouvernement, mais une demande forte et structurée (de) la société civile”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Et maintenant, quelle suite étant donné que le gouvernement a changé? Le rapport doit être prochainement remis à l’exécutif, puis présenté aux parlementaires et élus locaux.Selon M. Occansey, “Matignon a passé la consigne aux différents ministères concernés” (Education, Santé, Ville, Culture, etc…), de rédiger une note sur la faisabilité des propositions du rapport, “sous deux semaines”.Venue dimanche, la Haut Commissaire à l’Enfance Sarah El-Haïry a salué la “trajectoire” fixée, sans évoquer d’engagement concret après cette Convention, troisième du nom après celles consacrées au climat et à la fin de vie.Participer aux réflexions “m’a enrichie énormément”, affirme en tout cas la jeune Fatima, de Noisy-le-Grand, tandis que Souldine, venu de Mayotte, a “réalisé qu’on pouvait améliorer un tas de choses en France”.cac-bur-ref/ 

Israël tue le chef militaire du Hezbollah dans une frappe sur la banlieue de Beyrouth

Israël a tué dimanche le chef militaire du Hezbollah lors d’une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth dimanche qui a visé un immeuble d’un quartier densément peuplé, faisant cinq morts selon les autorités libanaises.C’est le plus haut responsable du Hezbollah à être tué depuis la fin il y a près d’an de la guerre meurtrière qui a opposé le mouvement pro-iranien à Israël et dont il est sorti décapité.L’armée israélienne a affirmé avoir tué Haitham Ali Tabatabai dans une cinquième frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le feu. Un peu plus tard, en soirée, le mouvement islamiste a confirmé que “le grand dirigeant” Tabatabai a été tué “à la suite d’une agression israélienne”.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré qu’Israël “ne permettra pas au Hezbollah de reconstruire son pouvoir” et appelé le gouvernement libanais à “respecter son engagement à désarmer le Hezbollah” à la suite de cette attaque qui intervient une semaine avant la visite du pape Léon XIV au Liban. Tabatabai, présenté par l’armée israélienne comme “le plus important commandant du Hezbollah”, avait été promu chef militaire du Hezbollah après la mort des principaux responsables militaires du mouvement durant la guerre avec Israël.- “Comme un éclair” -Dans le quartier qui a été visé, la frappe a touché les troisième et quatrième étages d’un immeuble de neuf étages, et laissé plusieurs voitures calcinées à son pied, a constaté un journaliste de l’AFP.Il a vu les secouristes évacuer un corps enveloppé dans un sac blanc et au moins six blessés, dont trois femmes, de l’immeuble au rez-de-chaussée duquel s’alignent une pâtisserie, un magasin de jouets et une boutique d’électroménagers. “Je rendais visite à ma mère et j’étais sur le balcon”, a raconté à l’AFP un homme qui se trouvait dans un immeuble faisant face au bâtiment touché. “Il y a eu comme un éclair, puis j’ai percuté la balustrade et tout le verre s’est brisé”, a ajouté ce quadragénaire en état de choc, qui n’a pas voulu dire son nom.Cinq personnes ont été tuées et 28 blessées, selon le ministère libanais de la Santé.Benjamin Netanyahu, qui avait juré de “faire tout le nécessaire” pour empêcher un renforcement du mouvement pro-iranien, “a ordonné l’attaque sur recommandation du ministre de la Défense et du chef d’état-major”, selon ses services. Le président libanais Joseph Aoun a, lui, appelé la communauté internationale à “intervenir sérieusement et avec force pour mettre fin aux attaques contre le Liban” menées par Israël, soulignant que le Liban respectait de son côté le cessez-le-feu.- Yémen et Syrie -Israël a récemment intensifié ses frappes dans les bastions du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, où il affirme viser le mouvement chiite qu’il accuse de violer le cessez-le-feu en se réarmant et réactivant ses infrastructures. Le Hezbollah avait lancé les hostilités en ouvrant un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien du 7 octobre 2023. Un cessez-le-feu est en vigueur dans le territoire palestinien depuis le 10 octobre.”Nous continuerons à agir avec force pour prévenir toute menace contre les habitants du nord et l’Etat d’Israël. Quiconque lèvera la main contre Israël verra sa main coupée”, a martelé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. Le nom de Tabatabai, né en 1968 selon le communiqué du Hezbollah, était inconnu du grand public au Liban.Il était, avant de prendre ses fonctions, “responsable du dossier du Yémen” au sein du Hezbollah, qui soutient les rebelles houthis, selon une source proche de la formation pro-iranienne.Il avait également occupé des fonctions en Syrie où la formation soutenait militairement le pouvoir de Bachar al-Assad, selon les Etats-Unis qui l’avaient placé sur leur liste des personnes liées au terrorisme.Le Hezbollah est sorti affaibli du conflit avec Israël, qui a culminé en deux mois de guerre ouverte avant la trêve, et assure depuis respecter le cessez-le-feu. Pour leur part, les autorités libanaises accusent régulièrement Israël de violer l’accord de cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, en poursuivant ses frappes et en continuant d’occuper cinq points stratégiques du sud du territoire libanais.Les Etats-Unis font dans le même temps pression sur le gouvernement libanais pour qu’il oblige le Hezbollah à rendre ses armes, ce que le groupe a jusqu’à présent refusé de faire.bur-nad-dms-cab-at/cab/gl

Rubio et le bras droit de Zelensky saluent les “bons progrès” dans les pourparlers en Suisse sur l’Ukraine

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le négociateur ukrainien Andriï Iermak ont salué dimanche les “bons progrès” dans leurs pourparlers en cours en Suisse sur le plan de Donald Trump pour mettre fin à la guerre avec la Russie.Les délégations de l’Ukraine et des Etats-Unis sont réunies depuis plusieurs heures au sein de la Représentation américaine à Genève. Côté américain, sont notamment présents Jared Kushner, gendre du président, et le commandant suprême des forces de l’Otan en Europe, le général Alexus Grynkewich.M. Rubio a évoqué devant les journalistes “la réunion la plus productive et significative jusqu’à présent dans tout ce processus”, mais a reconnu qu'”il reste encore du travail”.”Nous avons fait de très bons progrès”, a déclaré à ses côtés M. Iermak, bras droit du président ukrainien, avant de repartir négocier.Ils n’ont toutefois donné aucun détail. Les discussions portent sur ce plan américain en 28 points, qui vise à mettre fin au conflit provoqué par près de quatre ans d’invasion russe.Donald Trump avait donné jusqu’au 27 novembre à son homologue ukrainien pour répondre, avant d’indiquer samedi que le plan de ne constituait pas sa “dernière offre” pour régler le conflit.La version initiale du document avait suscité l’opposition de Kiev et de ses alliés européens, venus dimanche à Genève pour éviter une paix en forme de capitulation.- Reconnaissant envers Trump -Salué par le président russe Vladimir Poutine, le texte initial reprend plusieurs exigences clés de Moscou: que l’Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à intégrer l’Otan. Tout en offrant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.Le texte propose aussi la fin de l’isolement de la Russie à l’égard du monde occidental, avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions.Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il était “personnellement” reconnaissant envers Donald Trump, après la publication par le président américain d’un message sur les réseaux sociaux accusant une nouvelle fois Kiev de ne faire preuve “d’aucune gratitude”.”Les responsables ukrainiens n’ont exprimé aucune gratitude pour nos efforts”, a écrit le président américain sur Truth Social, affirmant avoir “hérité d’une guerre qui n’aurait jamais dû arriver”.- le rôle “central” de l’UE -A Genève, les délégations américaine, ukrainienne et de pays européens, dont la France, ont multiplié dimanche les rencontres, les Européens cherchant à ne pas être tenus à l’écart des tractations autour du plan.Le président français Emmanuel Macron, en déplacement en Afrique, s’est lui entretenu au téléphone avec son homologue ukrainien, tandis que le chancelier allemand Friedrich Merz s’est dit “sceptique” sur les chances de parvenir à un accord sur le plan d’ici le 27 novembre.”La tâche consiste désormais à faire du plan (…) un document viable”, a encore déclaré M. Merz, lors du sommet du G20 à Johannesburg. Il a indiqué avoir fait une proposition, actuellement en discussion à Genève, qui pourrait permettre de “faire au moins un premier pas jeudi”.Le président finlandais Alexander Stubb a lui indiqué à l’AFP avoir appelé dimanche son homologue américain, avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni, pour discuter du plan pour l’Ukraine.Depuis le sommet du G20 à Johannesburg, Giorgia Meloni a déclaré qu’il n’était pas nécessaire de présenter une “contre-proposition complète” au plan américain. Mme Meloni a affirmé que les discussions étaient à “un stade très délicat” et constituaient un “test de maturité” pour l’Europe.”L’Ukraine doit avoir la liberté et le droit souverain de choisir son propre destin. Elle a choisi un destin européen”, a affirmé quant à elle la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, soulignant que le rôle “central” de l’Union européenne doit être “pleinement reconnu” dans tout plan de paix sur l’Ukraine.Réunis au sommet du G20 à Johannesburg, 11 pays principalement européens ont estimé samedi dans une déclaration que le plan américain “requerra du travail supplémentaire”, craignant qu’il ne laisse l’Ukraine “vulnérable à de futures attaques”.Une réunion sur l’Ukraine des dirigeants des pays de l’UE est prévue lundi, en marge d’un sommet avec des dirigeants africains en Angola, et le président français a annoncé une réunion mardi en visioconférence des pays soutenant l’Ukraine.burs-apo/nl/dth