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ATP 500 de Dubaï: Tsitsipas renoue avec la victoire

Le Grec Stefanos Tsitsipas (11e mondial) a mis fin à une disette de près d’un an sans titre en s’adjugeant samedi l’ATP 500 de Dubaï, une semaine après un retour en grâce similaire d’Andrey Rublev (9e) à Doha.L’ex-N.3 mondial s’est imposé 6-3, 6-3, contre le Canadien Félix Auger-Aliassime (21e), l’un des joueurs en forme du début de saison, vainqueur des ATP 250 d’Adelaïde et de Montpellier.Un retour au premier plan de bon augure pour Tsitsipas (26 ans) à un mois du début de la saison sur terre battue, sa surface de prédilection.Le 12e titre décroché samedi est son premier depuis le Masters 1000 de Monte-Carlo, en avril 2024. C’est aussi son premier en ATP 500, troisième échelon du circuit masculin après les Grand Chelem et les Masters 1000.”Je me battais pour y parvenir depuis un bon moment. Ca a fini par arriver à Dubaï, mon jeu a parfaitement fonctionné”, s’est réjoui le vainqueur du tournoi.Une semaine plus tôt, c’est Andrey Rublev qui avait mis fin à une attente de plus de neuf mois sans titre en s’imposant à Doha.Grâce à son succès aux Emirats, Tsitsipas va effectuer son retour dans le top 10, une première depuis mai 2024.- “Fantastique de rebondir” -Sa victoire intervient après un début de saison difficile, illustré par une élimination dès le premier tour de l’Open d’Australie. La semaine dernière à Doha, le Grec avait été battu d’entrée par le jeune Serbe Hamad Medjedovic, tout frais finaliste du tournoi de Marseille mais blessé à la jambe droite et contraint de déclarer forfait au tour suivant.”J’aimerais remercier mon équipe: on a connu des moments très compliqués ces derniers mois et c’est fantastique de rebondir après ça”, a déclaré Tsitsipas.Avec seize victoires depuis le début de la saison, un total inégalé sur le circuit, Auger-Aliassime faisait figure de rival dangereux samedi. De fait, le Canadien a parfois semblé en mesure d’ébranler le Grec, passant près de prendre le service de son adversaire alors qu’il menait 2-1 dans le premier set, puis à 3-3 dans le second. Mais Tsitsipas a écÅ“uré son adversaire, sauvant sept balles de break et montrant dans les moments importants une autorité rarement vue ces derniers mois – comme au premier set, quand, sur le service d’Auger-Aliassime, il a remonté un handicap de 40-0 pour breaker et prendre le contrôle d’un match qu’il n’a plus jamais abandonné. 

“Défigurée” par le cyclone Garance, La Réunion face à l’ampleur des dégâts

Arbres arrachés, voitures emportées par les flots, routes et électricité coupées: l’île de La Réunion, “défigurée”, selon le préfet, par le cyclone Garance, qui a provoqué la mort de quatre personnes, a pris samedi la mesure des dégâts.C’est dans l’est et le nord de l’île de l’océan Indien que les conditions cycloniques ont été les plus dévastatrices.”55 ans que j’habite là, j’ai vécu plusieurs cyclones, je n’ai jamais vu ça”. A Bras-Panon (est), le toit de la maison de Krishna Cadivel a ainsi été emporté comme un fétu de paille. “Je suis sûr que ça a soufflé à plus de 200 km/h”, glisse ce père de famille de 55 ans.”Le toit s’est soulevé et a failli voler sur notre maison qui se trouve à l’arrière”, décrit de son côté à l’AFP Jimmy Bortel, à propos de la maison de ses parents, à Saint-Benoît. “Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie.”L’alerte rouge, ordonnant le confinement de la population, a été levée samedi à 10H00 locales (07H00 à Paris). L’aéroport Roland-Garros, à l’est de Saint-Denis (nord), a lui rouvert en fin d’après-midi.Le bilan “nous montre combien il faut être prudent alors que le danger n’est pas terminé”, a souligné vendredi soir le préfet de l’île, Patrice Latron.Le passage de ce cyclone, “brutal et violent” selon les termes du représentant de l’État, s’est en effet soldé par le décès de quatre personnes. Une femme a été emportée par les eaux à Saint-Denis et un homme tué, également dans la commune chef-lieu de La Réunion, dans un incendie d’origine électrique. Une femme a elle été ensevelie par une coulée de boue à Trois Bassins, commune de l’ouest de l’île.La préfecture a annoncé samedi matin le décès d’une quatrième personne, “un homme coincé sous un arbre” à Saint-Denis.”Pensées pour les familles des femmes et hommes à qui le cyclone Garance a arraché la vie. La Nation se tient à leurs côtés, aux côtés des blessés et de l’ensemble des Réunionnais”, a écrit Emmanuel Macron sur X. “Forces de sécurité et de secours, élus, services de l’État : la mobilisation est totale”, a-t-il ajouté.A Saint-Gilles-les-Bains, une ville balnéaire de la côte ouest de l’île, la ravine est sortie de son lit. Les flots déchaînés ont submergé la route, la faisant s’effondrer sur plusieurs mètres.”Nous n’avons plus d’électricité depuis ce moment-là, les lignes à haute tension ont été déterrées par les flots, je ne sais pas quand ça va pouvoir être réparé”, déplore Louis Fontaine, 66 ans, habitant de la commune.Une fois sorti de son lit, le cours d’eau boueux a envahi tout le centre-ville de Saint-Gilles.- “C’était méchant” -Samedi en début de soirée à La réunion, quelque 970 personnes étaient réparties dans des centres d’hébergement et 120.000 (37% des foyers) restaient privées d’électricité, selon un point de la préfecture. Plus de 310.000 habitants sont toujours privés d’eau potable. “Près de 32% des abonnés sont privés d’accès à internet et de téléphonie fixe (et) n’ont pas accès à leurs appareils, ainsi que 35 % des abonnés à la téléphonie mobile”, ajoute la préfecture, en précisant qu’ils étaient “respectivement 43 et 47% au plus fort de l’évènement”.”Il va y avoir beaucoup de travaux de remise en état: beaucoup de routes sont encombrées par des branchages, voire par des arbres en travers de la route, des routes sont inondées, des routes sont coupées, emportées, des ponts sont coupés”, décrit le préfet de l’île.Le représentant de l’Etat continue d’appeler à la “prudence” et prévient les plus de 880.000 habitants de l’île que le “monde” que “nous redécouvrirons” sera “encore défiguré par Garance”.”Ce phénomène a été plus violent que Belal”, en 2024, selon lui. Le cyclone Belal, qui s’était abattu sur La Réunion le 15 janvier 2024, avait provoqué la mort de quatre personnes et fait 100 millions d’euros de dégâts, selon les chiffres de France assureurs.Pendant le passage du cyclone vendredi, Météo-France a relevé des rafales de vent soufflant à 214 km/h à l’aéroport situé au nord de l’île et de 230 km/h sur le piton Sainte-Rose à l’extrême est. De très fortes pluies orageuses ont également balayé l’île. Dans un gymnase de Saint-Denis, où sont hébergés des habitants sinistrés, Marie-Pierrette Narsou confie sa peur: “Là c’était méchant, (…) moi ça m’a un peu traumatisée”.Le centre d’accueil se prépare à héberger plus de monde dans les prochaines heures. – Voitures emportées -Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des rues totalement inondées avec parfois des torrents d’eau dévalant les pentes, notamment à Saint-Denis et à Saint-André (est de La Réunion). D’autres vidéos montrent des voitures emportées.Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, “se rendra sur place dans les prochains jours pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts”, a fait savoir son entourage samedi.”Deux vagues de renforts” de pompiers et de personnels de sécurité civile, en provenance de la métropole et de Mayotte, sont attendus ce week-end, a annoncé de son côté sur X Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur.Floris Carpaye de la FDSEA, syndicat agricole majoritaire à La Réunion, se désole: “Toutes les filières agricoles ont été impactées, mais le maraîchage est peut être le secteur qui a été le plus touché, les serres ont volé, les plants de légumes ont été noyés, c’est une véritable catastrophe”.

L’ONU inquiète d’une reprise de la guerre à Gaza au dernier jour de la première phase

L’ONU a averti samedi qu’une reprise de la guerre dans la bande de Gaza serait “catastrophique”, au dernier jour de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un compromis restant encore à trouver pour la prochaine étape.L’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés dans le sud d’Israël à partir du territoire palestinien voisin.Arraché par les médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- après des mois de discussions compliquées, il comprend initialement trois phases et prévoit notamment le retour de tous les otages israéliens enlevés le 7-Octobre en échange de centaines de Palestiniens détenus par Israël.Mais les négociations pour la suite du processus s’annoncent ardues.Le Hamas campe sur son refus de discuter d’autre chose que d’une mise en oeuvre de la deuxième phase de l’accord censée garantir la fin définitive de la guerre et le retrait israélien de Gaza, ainsi que la libération des otages encore retenus -une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts.Il a réaffirmé samedi, dans un message adressé aux participants au sommet de la Ligue arabe devant se tenir le 4 mars au Caire, sa “volonté d’aller au bout des étapes restantes de l’accord (devant mener) à un cessez-le-feu global et permanent, au retrait complet des forces d’occupation” de Gaza, “à la reconstruction et à la levée du siège”.Israël souhaite, de son côté, faire libérer davantage d’otages dans le cadre d’une prolongation de la première phase. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de dire qu’il se réserve le droit de reprendre les hostilités à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.- “Propagande du Hamas” -Des négociations au Caire entre une délégation israélienne et les médiateurs n’ont encore abouti sur aucune annonce.”Il est impératif que tous les efforts soient faits pour empêcher un retour des hostilités, ce qui serait catastrophique”, a déclaré dans un communiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.”Un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages sont essentiels pour éviter une escalade et davantage de conséquences dévastatrices pour les civils”, a-t-il ajouté.”La deuxième phase est censée commencer demain, dimanche”, a déclaré un haut responsable du Hamas à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, accusant Israël de continuer “à jouer la montre et à violer l’accord”.Dans ce contexte, la branche armée du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo de ce qui semble être un groupe d’Israéliens otages à Gaza. L’AFP n’est pas en mesure de l’authentifier dans l’immédiat.Les images montrent trois personnes à visage découvert dont deux semblent être des otages libérés en février. Un troisième appelle en hébreu le gouvernement israélien à le libérer.A la fin de la vidéo, un message avertit que “seul un accord de cessez-le-feu les ramènera vivants”.”Israël ne se laissera pas intimider par la propagande du Hamas”, par une vidéo “dans laquelle nos otages sont contraints de réciter un discours de guerre psychologique”, a réagi dans la foulée le bureau de Benjamin Netanyahu.”Nous continuerons à agir sans relâche pour ramener tous nos otages et atteindre tous les objectifs de guerre d’Israël.”- “Craintes” -Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Ce dernier, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. En représailles, Israël a lancé une vaste offensive à Gaza qui a fait au moins 48.388 morts, la plupart des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et détruit ou endommagé la majorité des bâtiments.Les quelque 2,4 millions d’habitants du petit territoire assiégé ont été déplacés dans leur quasi-totalité, vivant dans des conditions catastrophiques. L’ONU avait évoqué une menace de famine.Lors de la première phase de la trêve, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit à Israël, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages capturés le 7-Octobre, 58 se trouvent encore à Gaza dont 34 sont morts selon l’armée israélienne.Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines.Les tractations autour de la trêve coïncident avec le début du ramadan, le mois de jeûne musulman. “Nous sommes assis au milieu des décombres, ne sachant pas comment gérer nos vies”, déplore Omar al-Madhoun à Jabalia (nord). “Nous craignons également que la guerre ne revienne, apportant encore plus de destruction.”Dans ce climat d’incertitudes, Washington a annoncé avoir approuvé la vente de munitions, de bulldozers et d’autres équipements pour un montant de trois milliards de dollars à son allié israélien qui a utilisé des armes américaines dans la guerre à Gaza.

L’ONU inquiète d’une reprise de la guerre à Gaza au dernier jour de la première phase

L’ONU a averti samedi qu’une reprise de la guerre dans la bande de Gaza serait “catastrophique”, au dernier jour de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un compromis restant encore à trouver pour la prochaine étape.L’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après 15 mois d’une …

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L’ONU inquiète d’une reprise de la guerre à Gaza au dernier jour de la première phase

L’ONU a averti samedi qu’une reprise de la guerre dans la bande de Gaza serait “catastrophique”, au dernier jour de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un compromis restant encore à trouver pour la prochaine étape.L’accord de trêve est entré en vigueur le 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés dans le sud d’Israël à partir du territoire palestinien voisin.Arraché par les médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- après des mois de discussions compliquées, il comprend initialement trois phases et prévoit notamment le retour de tous les otages israéliens enlevés le 7-Octobre en échange de centaines de Palestiniens détenus par Israël.Mais les négociations pour la suite du processus s’annoncent ardues.Le Hamas campe sur son refus de discuter d’autre chose que d’une mise en oeuvre de la deuxième phase de l’accord censée garantir la fin définitive de la guerre et le retrait israélien de Gaza, ainsi que la libération des otages encore retenus -une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts.Il a réaffirmé samedi, dans un message adressé aux participants au sommet de la Ligue arabe devant se tenir le 4 mars au Caire, sa “volonté d’aller au bout des étapes restantes de l’accord (devant mener) à un cessez-le-feu global et permanent, au retrait complet des forces d’occupation” de Gaza, “à la reconstruction et à la levée du siège”.Israël souhaite, de son côté, faire libérer davantage d’otages dans le cadre d’une prolongation de la première phase. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de dire qu’il se réserve le droit de reprendre les hostilités à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.- “Propagande du Hamas” -Des négociations au Caire entre une délégation israélienne et les médiateurs n’ont encore abouti sur aucune annonce.”Il est impératif que tous les efforts soient faits pour empêcher un retour des hostilités, ce qui serait catastrophique”, a déclaré dans un communiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.”Un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages sont essentiels pour éviter une escalade et davantage de conséquences dévastatrices pour les civils”, a-t-il ajouté.”La deuxième phase est censée commencer demain, dimanche”, a déclaré un haut responsable du Hamas à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, accusant Israël de continuer “à jouer la montre et à violer l’accord”.Dans ce contexte, la branche armée du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo de ce qui semble être un groupe d’Israéliens otages à Gaza. L’AFP n’est pas en mesure de l’authentifier dans l’immédiat.Les images montrent trois personnes à visage découvert dont deux semblent être des otages libérés en février. Un troisième appelle en hébreu le gouvernement israélien à le libérer.A la fin de la vidéo, un message avertit que “seul un accord de cessez-le-feu les ramènera vivants”.”Israël ne se laissera pas intimider par la propagande du Hamas”, par une vidéo “dans laquelle nos otages sont contraints de réciter un discours de guerre psychologique”, a réagi dans la foulée le bureau de Benjamin Netanyahu.”Nous continuerons à agir sans relâche pour ramener tous nos otages et atteindre tous les objectifs de guerre d’Israël.”- “Craintes” -Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé. Ce dernier, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, insiste pour y rester.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. En représailles, Israël a lancé une vaste offensive à Gaza qui a fait au moins 48.388 morts, la plupart des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU, et détruit ou endommagé la majorité des bâtiments.Les quelque 2,4 millions d’habitants du petit territoire assiégé ont été déplacés dans leur quasi-totalité, vivant dans des conditions catastrophiques. L’ONU avait évoqué une menace de famine.Lors de la première phase de la trêve, le Hamas a libéré 25 otages et rendu les corps de huit à Israël, qui en échange a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages capturés le 7-Octobre, 58 se trouvent encore à Gaza dont 34 sont morts selon l’armée israélienne.Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire palestinien en ruines.Les tractations autour de la trêve coïncident avec le début du ramadan, le mois de jeûne musulman. “Nous sommes assis au milieu des décombres, ne sachant pas comment gérer nos vies”, déplore Omar al-Madhoun à Jabalia (nord). “Nous craignons également que la guerre ne revienne, apportant encore plus de destruction.”Dans ce climat d’incertitudes, Washington a annoncé avoir approuvé la vente de munitions, de bulldozers et d’autres équipements pour un montant de trois milliards de dollars à son allié israélien qui a utilisé des armes américaines dans la guerre à Gaza.

Est de la RDC: le M23 remet 20 rebelles hutu FDLR au Rwanda

Vingt combattants présumés des FDLR, groupé armé fondé dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994, ont été remis samedi par le M23, groupe armé congolais soutenu par Kigali, aux autorités rwandaises.Ces membres des Forces de libération démocratique du Rwanda (FLDR) ont été remis par le M23 à l’armée rwandaise (RDF) à la “Grande barrière” séparant les villes de Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda).La présence active des FDLR dans des zones de l’est de la RDC, frontalières du Rwanda, est une des raisons avancées par Kigali pour justifier la présence de ses troupes aux côtés du M23, groupe armé de RDC, qui a repris en 2021 les armes contre le gouvernement de Kinshasa et s’est rendu maître depuis fin janvier notamment de Goma et Bukavu, grandes villes de l’est congolais.Le plus haut gradé des FDLR remis samedi est le général Ezéchiel Gakwerere, accusé par plusieurs rapports internationaux d’avoir pris une part active au génocide des Tutsi, d’avril à juillet 1994, dans la ville de Butare (sud du Rwanda).Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) cite à plusieurs reprises son nom dans l’acte d’accusation du capitaine Ildephonse Nizeyimana, surnommé le “boucher de Butare”, condamné à 35 ans de prison en 2014.Autre gradé remis samedi, le commandant Gilbert Ndayambaje, avait été condamné en 2018 à la perpétuité par un tribunal de RDC pour crimes contre l’humanité pour des meurtres et tortures commis par des membres des FDLR. – “En traquer d’autres” -“Ils sont au total 20 militaires FDLR commandés par un général. Nous continuons à en traquer d’autres qui se cachent dans la ville de Goma”, a déclaré à la presse Oscar Balinda, porte-parole adjoint du M23.Escortés jusqu’au poste-frontière par des combattants du M23, la vingtaine de membres du FDLR, vêtus d’uniformes portant le drapeau de la RDC, certains trop jeunes pour avoir participé au génocide de 1994, ont ensuite été méthodiquement fouillés par des policiers rwandais.Les rebelles seront “remis aux autorités chargées de leur dossier, après quoi ils seront poursuivis un par un”, a déclaré au radiodiffuseur rwandais RBA le colonel Joseph Mwesigye. “S’il y en a qui ont commis des crimes de génocide, ils seront traduits devant la justice”, a martelé le Rwandais, déclarant que leur arrestation consistait une “confirmation absolue de ce que le gouvernement du Rwanda a toujours dit.” A savoir que les FDLR combattent aux côtés des forces congolaises et “qu’ils ont travaillé avec toute la coalition”, a-t-il ajouté, citant notamment les Burundais, la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), et les miliciens “wazalendo”.L’acte d’accusation devant le TPIR du capitaine Nizeyimana – notamment déclaré coupable d’avoir ordonné le meurtre de la reine Rosalie Gicanda – cite Ezekiel Gakwerere parmi les subordonnés ayant agi “de concert” avec lui dans des faits constitutifs de génocide, crimes contre l’humanité (extermination, assassinats, viols…) et crimes de guerre.Le TPIR affirme notamment qu’Ezekiel Gakwerere a “mis à contribution de nombreux militaires” des Forces armées rwandaises (FAR) et des élèves sous-officiers pour entraîner des miliciens hutus Interahamwe, qui ont pris une part active aux massacres.Le M23, en remettant le groupe arrêté “sur le champ de bataille”, effectue le travail “que la communauté internationale pharisaïque (hypocrite, ndlr) aurait dû faire au cours des 30 dernières années,” a réagi sur X le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe. 

Est de la RDC: le M23 remet 20 rebelles hutu FDLR au Rwanda

Vingt combattants présumés des FDLR, groupé armé fondé dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994, ont été remis samedi par le M23, groupe armé congolais soutenu par Kigali, aux autorités rwandaises.Ces membres des Forces de libération démocratique du Rwanda (FLDR) ont été remis par le M23 à l’armée rwandaise (RDF) à la “Grande barrière” séparant les villes de Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda).La présence active des FDLR dans des zones de l’est de la RDC, frontalières du Rwanda, est une des raisons avancées par Kigali pour justifier la présence de ses troupes aux côtés du M23, groupe armé de RDC, qui a repris en 2021 les armes contre le gouvernement de Kinshasa et s’est rendu maître depuis fin janvier notamment de Goma et Bukavu, grandes villes de l’est congolais.Le plus haut gradé des FDLR remis samedi est le général Ezéchiel Gakwerere, accusé par plusieurs rapports internationaux d’avoir pris une part active au génocide des Tutsi, d’avril à juillet 1994, dans la ville de Butare (sud du Rwanda).Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) cite à plusieurs reprises son nom dans l’acte d’accusation du capitaine Ildephonse Nizeyimana, surnommé le “boucher de Butare”, condamné à 35 ans de prison en 2014.Autre gradé remis samedi, le commandant Gilbert Ndayambaje, avait été condamné en 2018 à la perpétuité par un tribunal de RDC pour crimes contre l’humanité pour des meurtres et tortures commis par des membres des FDLR. – “En traquer d’autres” -“Ils sont au total 20 militaires FDLR commandés par un général. Nous continuons à en traquer d’autres qui se cachent dans la ville de Goma”, a déclaré à la presse Oscar Balinda, porte-parole adjoint du M23.Escortés jusqu’au poste-frontière par des combattants du M23, la vingtaine de membres du FDLR, vêtus d’uniformes portant le drapeau de la RDC, certains trop jeunes pour avoir participé au génocide de 1994, ont ensuite été méthodiquement fouillés par des policiers rwandais.Les rebelles seront “remis aux autorités chargées de leur dossier, après quoi ils seront poursuivis un par un”, a déclaré au radiodiffuseur rwandais RBA le colonel Joseph Mwesigye. “S’il y en a qui ont commis des crimes de génocide, ils seront traduits devant la justice”, a martelé le Rwandais, déclarant que leur arrestation consistait une “confirmation absolue de ce que le gouvernement du Rwanda a toujours dit.” A savoir que les FDLR combattent aux côtés des forces congolaises et “qu’ils ont travaillé avec toute la coalition”, a-t-il ajouté, citant notamment les Burundais, la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), et les miliciens “wazalendo”.L’acte d’accusation devant le TPIR du capitaine Nizeyimana – notamment déclaré coupable d’avoir ordonné le meurtre de la reine Rosalie Gicanda – cite Ezekiel Gakwerere parmi les subordonnés ayant agi “de concert” avec lui dans des faits constitutifs de génocide, crimes contre l’humanité (extermination, assassinats, viols…) et crimes de guerre.Le TPIR affirme notamment qu’Ezekiel Gakwerere a “mis à contribution de nombreux militaires” des Forces armées rwandaises (FAR) et des élèves sous-officiers pour entraîner des miliciens hutus Interahamwe, qui ont pris une part active aux massacres.Le M23, en remettant le groupe arrêté “sur le champ de bataille”, effectue le travail “que la communauté internationale pharisaïque (hypocrite, ndlr) aurait dû faire au cours des 30 dernières années,” a réagi sur X le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe. 

Est de la RDC: le M23 remet 20 rebelles hutu FDLR au Rwanda

Vingt combattants présumés des FDLR, groupé armé fondé dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994, ont été remis samedi par le M23, groupe armé congolais soutenu par Kigali, aux autorités rwandaises.Ces membres des Forces de libération démocratique du Rwanda (FLDR) ont été …

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Le soutien de Trump reste “crucial” pour l’Ukraine, dit Zelensky avant de rencontrer Starmer

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait “crucial” pour l’Ukraine et qu’il était prêt “à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité”, au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le Premier ministre britannique Keir Starmer.Le président ukrainien a affirmé sur X que le soutien du président américain restait “crucial” pour son pays et que “l’aide de l’Amérique a été vitale pour nous aider à survivre”. Il a aussi assuré que Kiev était prêt “à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité”.Arrivé à Londres en milieu d’après-midi, M. Zelensky doit y rencontrer M. Starmer à 17H15 GMT, puis dimanche le roi Charles III et les autres dirigeants européens, a indiqué aux journalistes son porte-parole, Serguiï Nykyforov.Dès vendredi soir, le Premier ministre britannique avait fait part de son “soutien indéfectible” au dirigeant ukrainien, après que celui-ci eut été chassé de la Maison Blanche par un Donald Trump furieux qui a menacé de le “laisser tomber” s’il ne faisait pas la paix avec la Russie.- “Infamie” -A l’inverse, Moscou a applaudi l’épisode. La visite de M. Zelensky à Washington a été un “échec politique et diplomatique complet”, a raillé samedi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, accusant le dirigeant ukrainien de “refuser la paix”.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte a affirmé samedi avoir demandé à M. Zelensky de “réparer” sa relation avec Donald Trump. “Nous devons rester ensemble, les Etats-Unis, l’Ukraine et l’Europe pour apporter à l’Ukraine une paix durable”, a-t-il insisté.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a demandé de son côté à l’UE d’amorcer des négociations avec la Russie, menaçant le prochain sommet de blocage, dans une lettre envoyée samedi au président du Conseil européen Antonio Costa, obtenue par l’AFP.Abasourdis par la spectaculaire altercation vendredi dans le Bureau ovale, qui a entraîné le départ prématuré de M. Zelensky de la Maison Blanche sans signer l’accord sur les minerais pour lequel il était venu, la plupart des dirigeants européens se sont empressés de défendre le président ukrainien.”Il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi”, a exhorté la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.”Une nouvelle ère d’infamie a commencé (…) dans laquelle nous devons plus que jamais défendre l’ordre international fondé sur des règles et la force du droit contre la loi du plus fort”, a déclaré samedi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock.Dans cette perspective, le sommet dimanche à Londres doit réunir une quinzaine de dirigeants européens autour de questions liées à la sécurité européenne et à l’Ukraine. Y seront représentés, outre l’Otan et l’UE, l’Ukraine, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Finlande, la Suède, le Danemark, la République tchèque, la Pologne, la Roumanie et la Turquie.Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, qui participera au sommet, s’est entretenu samedi avec son homologue russe Sergueï Lavrov, selon ses services.La Turquie, qui a abrité des négociations russo-ukrainiennes au début de la guerre il y a trois ans, est prête à jouer à nouveau ce rôle, rappelant son attachement à “l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance” de l’Ukraine, selon une source diplomatique à Ankara.D’après Downing Street, la réunion de Londres doit s’inscrire “dans la continuité” de celle de Paris mi-février, et se concentrera sur “le renforcement de la position de l’Ukraine aujourd’hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie”.- Dissuasion européenne -Les participants discuteront également de “la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense”, face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.Le président français Emmanuel Macron s’est dit prêt à “ouvrir la discussion” sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan lâchée par Washington.Ukraine et Europe suivent avec inquiétude le rapprochement entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine. Moscou et Washington ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Des craintes qui ne sont pas près de s’apaiser après l’altercation hallucinante de vendredi dans le Bureau ovale, devant les caméras du monde entier.Pendant de longues minutes, Donald Trump a reproché à Volodymyr Zelensky de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui a lancé qu’il “n’avait pas les cartes en main”. Il l’a menacé: “Concluez un accord ou nous vous laissons tomber”.Il a ensuite demandé à M. Zelensky de partir, annulant la conférence de presse conjointe et le déjeuner de travail initialement prévus. “Il pourra revenir quand il sera prêt à la paix”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

Le soutien de Trump reste “crucial” pour l’Ukraine, dit Zelensky avant de rencontrer Starmer

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait “crucial” pour l’Ukraine et qu’il était prêt “à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité”, au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le Premier ministre britannique Keir Starmer.Le président ukrainien a affirmé sur X que le soutien du président américain restait “crucial” pour son pays et que “l’aide de l’Amérique a été vitale pour nous aider à survivre”. Il a aussi assuré que Kiev était prêt “à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité”.Arrivé à Londres en milieu d’après-midi, M. Zelensky doit y rencontrer M. Starmer à 17H15 GMT, puis dimanche le roi Charles III et les autres dirigeants européens, a indiqué aux journalistes son porte-parole, Serguiï Nykyforov.Dès vendredi soir, le Premier ministre britannique avait fait part de son “soutien indéfectible” au dirigeant ukrainien, après que celui-ci eut été chassé de la Maison Blanche par un Donald Trump furieux qui a menacé de le “laisser tomber” s’il ne faisait pas la paix avec la Russie.- “Infamie” -A l’inverse, Moscou a applaudi l’épisode. La visite de M. Zelensky à Washington a été un “échec politique et diplomatique complet”, a raillé samedi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, accusant le dirigeant ukrainien de “refuser la paix”.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte a affirmé samedi avoir demandé à M. Zelensky de “réparer” sa relation avec Donald Trump. “Nous devons rester ensemble, les Etats-Unis, l’Ukraine et l’Europe pour apporter à l’Ukraine une paix durable”, a-t-il insisté.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a demandé de son côté à l’UE d’amorcer des négociations avec la Russie, menaçant le prochain sommet de blocage, dans une lettre envoyée samedi au président du Conseil européen Antonio Costa, obtenue par l’AFP.Abasourdis par la spectaculaire altercation vendredi dans le Bureau ovale, qui a entraîné le départ prématuré de M. Zelensky de la Maison Blanche sans signer l’accord sur les minerais pour lequel il était venu, la plupart des dirigeants européens se sont empressés de défendre le président ukrainien.”Il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi”, a exhorté la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.”Une nouvelle ère d’infamie a commencé (…) dans laquelle nous devons plus que jamais défendre l’ordre international fondé sur des règles et la force du droit contre la loi du plus fort”, a déclaré samedi la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock.Dans cette perspective, le sommet dimanche à Londres doit réunir une quinzaine de dirigeants européens autour de questions liées à la sécurité européenne et à l’Ukraine. Y seront représentés, outre l’Otan et l’UE, l’Ukraine, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Finlande, la Suède, le Danemark, la République tchèque, la Pologne, la Roumanie et la Turquie.Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, qui participera au sommet, s’est entretenu samedi avec son homologue russe Sergueï Lavrov, selon ses services.La Turquie, qui a abrité des négociations russo-ukrainiennes au début de la guerre il y a trois ans, est prête à jouer à nouveau ce rôle, rappelant son attachement à “l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance” de l’Ukraine, selon une source diplomatique à Ankara.D’après Downing Street, la réunion de Londres doit s’inscrire “dans la continuité” de celle de Paris mi-février, et se concentrera sur “le renforcement de la position de l’Ukraine aujourd’hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie”.- Dissuasion européenne -Les participants discuteront également de “la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense”, face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.Le président français Emmanuel Macron s’est dit prêt à “ouvrir la discussion” sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan lâchée par Washington.Ukraine et Europe suivent avec inquiétude le rapprochement entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine. Moscou et Washington ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Des craintes qui ne sont pas près de s’apaiser après l’altercation hallucinante de vendredi dans le Bureau ovale, devant les caméras du monde entier.Pendant de longues minutes, Donald Trump a reproché à Volodymyr Zelensky de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui a lancé qu’il “n’avait pas les cartes en main”. Il l’a menacé: “Concluez un accord ou nous vous laissons tomber”.Il a ensuite demandé à M. Zelensky de partir, annulant la conférence de presse conjointe et le déjeuner de travail initialement prévus. “Il pourra revenir quand il sera prêt à la paix”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.