AFP World

La tempête Eowyn frappe l’Irlande et le Royaume-Uni avec des vents records

La tempête Eowyn frappe vendredi l’Ecosse après avoir balayé l’Irlande avec des vents records, qui ont perturbé les transports et les écoles et privé d’électricité plus de 800.000 foyers. L’agence britannique de météorologie, le Met Office, a annoncé en fin de matinée avoir étendu le périmètre de l’alerte rouge en vigueur dans certaines parties de l’Ecosse.La …

La tempête Eowyn frappe l’Irlande et le Royaume-Uni avec des vents records Read More »

Bolivie: les vies suspendues à flanc de montagne de La Paz

A flanc de coteau, au bout d’une rue de La Paz plongeant abruptement dans le vide, entre des maisons effondrées où prêtes à s’écrouler, se dresse celle de Cristobal Quispe, un petit commerçant de 74 ans.En 2011, des pluies diluviennes ont provoqué la disparition d’au moins 400 habitations, dont la sienne, dans ce quartier de la capitale administrative de la Bolivie, située à plus de 3.200 mètres d’altitude.Cristobal Quispe, d’origine aymara, a reconstruit sa maison là où elle était avant le drame. Et chaque année, entre novembre et mars, pendant la saison des pluies, il craint de tout perdre à nouveau.”Cela pourrait se reproduire. Cet endroit n’est plus très sûr”, admet-il. “La mairie nous a dit que c’était une zone rouge. Mais on reste.”En face de sa maison, il ne reste qu’une moitié du parc où les enfants jouaient autrefois, l’autre ayant été emportée dans la pente.Depuis novembre, 16 personnes, dont deux bébés, sont mortes en Bolivie en raison de glissements de terrain et de débordements de rivières provoqués par de fortes pluies, après une longue période de sécheresse.En Amérique latine et dans les Caraïbes, au cours des dix dernières années, 13.878 personnes sont mortes à la suite de catastrophes naturelles, selon les données de l’Université catholique de Louvain, en Belgique.La région “est très vulnérable” au changement climatique, assure à l’AFP l’architecte Ramiro Rojas, chercheur sur les questions urbaines.”Les vulnérabilités (…) sont amplifiées par des facteurs socio-économiques comme les inégalités, la pauvreté élevée et le développement des villes sans grande planification”, observe l’expert. Les grandes métropoles abritent des zones particulièrement vulnérables au changement climatique, comme les favelas perchées de Rio de Janeiro ou les quartiers sujets aux inondations de Buenos Aires, note-t-il.Selon la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepal), 82,7% de la population de la région vit dans des zones urbaines. “La construction des villes latino-américaines s’est faite sans jamais intégrer” les questions climatiques, observe Fernando Viviescas, architecte urbaniste et professeur à l’université nationale de Colombie. À La Paz, selon les chiffres de la municipalité, 18,4% des immeubles enregistrés sont situés dans des zones à risque “élevé” ou “très élevé”. Et 44,2% occupent des zones à “risque modéré”.”Les constructions se font de plus en plus dans des zones vulnérables”, comme les bassins versants ou les bords de falaise, indique M. Rojas.Il faut dire que la situation de La Paz est particulière. La ville de quelque 800.000 habitants est enclavée entre les montagnes de l’Altiplano et traversée par plus de 300 rivières et ruisseaux.- “Nulle part où aller” -Dans un autre quartier à flanc de montagne de la capitale bolivienne, Cristina Quispe, un nom de famille courant en Bolivie, continue de tenir une petite épicerie, malgré le départ des voisins il y a quelques mois en raison d’une coulée de boue et d’un éboulement.”Je n’ai pas peur. Je suis calme”, assure la femme de 48 ans, avant d’ajouter visiblement résignée: “Il n’y a nulle part où aller”. A quelques mètres de là, les décombres de deux maisons effondrées sont encore recouvertes d’une épaisse couche de boue séchée. Une autre habitation penche dangereusement.Stephanie Weiss, chercheuse à l’Institut bolivien de planification urbaine, note que La Paz fait face à une grave pénurie de logements. Les habitants construisent ainsi leur maison là où ils le peuvent, souvent sur des terrains à risque, avant même d’en avoir reçu l’autorisation, un feu vert qui finit en règle générale par arriver. Ainsi, entre mai 2021 et juin 2024, trois constructions sur quatre approuvées par les autorités correspondaient à des logements construits sans autorisation préalable. Sur les rives de l’Irpavi, au sud de La Paz, Lucas Morales, un mécanicien de 62 ans, raconte comment il a perdu une partie de son terrain en février dernier à cause de la montée du lit de la rivière.Non loin, un énorme cube de béton penché témoigne de l’effondrement de la maison de trois étages qui se trouvait un peu plus haut.”Ils nous ont donné carte blanche pour construire, mais à tout moment la rivière peut passer ici, on ne peut pas la dévier. Aujourd’hui ça va, demain ce sera peut-être détruit”, constate, amer, Lucas Morales.

Retailleau commence à dérouler sa politique contre l’immigration

“Des règles beaucoup plus strictes” pour régulariser les sans-papiers: le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau lance concrètement sa politique contre l’immigration via de nouvelles consignes qui suscitent d’ores et déjà des remous.”L’objectif, c’est de diminuer l’immigration, de lutter contre l’immigration notamment illégale et de ne pas régulariser à tour de bras”, a expliqué vendredi le locataire de la place Beauvau sur Europe 1-Cnews au lendemain de la diffusion d’un nouveau texte encadrant ces régularisations.Le très droitier ministre de l’Intérieur qui a fait de la lutte contre l’immigration sa priorité, multipliant les déclarations dans les médias depuis son arrivée au gouvernement en septembre, exige dans une nouvelle circulaire adressée aux préfets de mettre fin aux “régularisations à tour de bras” avec application immédiate.Si le texte ne change pas à proprement parler les critères pour obtenir cette “admission exceptionnelle au séjour” (AES), ce tour de vis met fin à la circulaire de son prédécesseur Manuel Valls qui laissait une marge de manÅ“uvre aux préfets qui pouvaient dénouer certaines situations en dérogeant au règles classiques des régularisations. La circulaire qui encadre l’accès aux titres de séjour des étrangers en situation irrégulière permettait ainsi depuis 2012 de régulariser quelque 30.000 personnes chaque année pour motif familial, économique, ou étudiant à “titre exceptionnel”.”Si on veut diminuer cette immigration, notamment illégale, il ne faut pas régulariser de façon trop quantitative, parce que (sinon) on donne une prime à l’irrégularité, à ceux qui ont fraudé”, a insisté vendredi le ministre.Bruno Retailleau qui doit se rendre vendredi après-midi à la préfecture des Yvelines n’a toutefois pas donné d’objectifs chiffrés.Avec ce nouveau texte, le ministre LR qui s’est vu refuser une nouvelle loi immigration, montre qu’il ne compte pas pour autant abandonner le sujet avec des premières mesures concrètes, quitte à braquer.”Je pense qu’on va trop loin”, a déploré vendredi le député Ensemble pour la République (EPR) Roland Lescure.- “Un affront à nos valeurs” -“Je pense qu’il faut vraiment se méfier de la caricature, et là on est un peu dans la caricature”, a ajouté le macroniste. “C’est un affront à toutes nos valeurs républicaines. C’est un boulevard offert aux idées et aux politiques du RN”, a réagi de son côté la députée LFI Claire Lejeune.Ce haussement de ton inquiète également du côté des entreprises alors que le dispositif permettait à des patrons qui peinent à recruter de fidéliser leurs employés en les régularisant. Dans cette nouvelle mouture du texte, la durée recommandée pour régulariser un travailleur sans papiers a été allongée à sept ans de présence en France contre cinq auparavant, voire trois dans certains cas. Si les préfets “appliquent à 100% les critères”, “ça va poser problème”, s’est inquiété sur FranceInfo le président de l’Union des métiers de l’hôtellerie-restauration (Umih) d’ÃŽle-de-France Frank Delvau.Le ministre, qui estime que “l’immigration n’est pas une chance” ne prévoit pourtant pas de s’arrêter là et a fait savoir vendredi qu’il prévoyait une prochaine circulaire sur les naturalisations “avec le même objectif”.Celui qui avait tenté de durcir en vain, lorsqu’il était patron des LR au Sénat, la loi immigration, finalement censurée en partie par le Conseil constitutionnel, bénéficie d’un contexte mondial hostile à l’immigration avec la montée des partis d’extrême droite.Quand il rencontre ses homologues européens, le ministre assure ainsi que “sur la base de leurs propos sur l’immigration”, il n’arrive plus “à distinguer celui ou celle qui appartient à un gouvernement de gauche ou de droite”.”Désormais, ce ne sont pas seulement les Français de droite. Ce sont aussi une majorité de Français de gauche qui sont pour cette politique de fermeté”, a-t-il également affirmé.Ces nouvelles restrictions “ne vont pas manquer de plonger plus encore de personnes dans une précarité qui concerne et effraie un nombre croissant de Français”, a réagi la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). 

Open d’Australie: Sinner rejoint Zverev en finale et visera le doublé à Melbourne

Le tenant du titre et N.1 mondial Jannik Sinner s’est logiquement qualifié vendredi aux dépens de l’Américain Ben Shelton (20e) pour la finale de l’Open d’Australie à Melbourne, où il affrontera dimanche son dauphin Alexander Zverev, qui a bénéficié en début de programme de l’abandon de Novak Djokovic (7e). . Zverev avec un goût d’inachevé  Après 1h20 de combat féroce, le choc des demi-finales entre Alexander Zverev et Novak Djokovic s’est arrêté brutalement à 7-6 (7/5) en faveur de l’Allemand, au grand dam du public de la Rod Laver Arena.Touché à la cuisse gauche depuis son quart de finale mercredi contre Carlos Alcaraz (3e), le champion serbe a en effet été contraint à l’abandon, vaincu par les douleurs issues de cette “déchirure musculaire”, a-t-il ensuite expliqué en conférence de presse.Là où le +Djoker+ était en quête à 37 ans d’un 25e titre record en Grand Chelem, son cadet de dix ans tentera lui de remporter son premier trophée majeur dimanche à Melbourne, après deux échecs contre Dominic Thiem en finale de l’US Open 2020 et face à Carlos Alcaraz l’an dernier à Roland-Garros. S’il y parvient, il sera le premier Allemand à remporter un tournoi du Grand Chelem depuis la victoire de Boris Becker à l’Open d’Australie en 1996 – chez les femmes, la dernière victoire allemande est nettement plus récente puisque Angelique Kerber s’est imposée à Wimbledon en 2018.Zverev n’était jusque-là jamais parvenu à battre Djokovic en Grand Chelem, ni à dépasser le stade des demi-finales à Melbourne.”Il mérite de remporter son premier Grand Chelem”, a estimé Novak Djokovic en conférence de presse. “Je le soutiendrai en finale”, a-t-il ajouté.”Je l’ai vu jouer, je me suis entraîné avec lui (en Australie), j’ai l’impression qu’il adore les conditions de jeu”, avait observé le Serbe avant la demi-finale. “C’est un adversaire extrêmement dangereux pour n’importe quel joueur sur cette surface”, a prévenu Djokovic, qui va rentrer se soigner en Europe. “Vu les circonstances, une demi-finale est un très bon résultat, mais je veux toujours me battre pour le trophée”, a conclu l’ex-N.1 mondial, qui estime avoir “très bien joué” au cours de ce premier tournoi sous la supervision directe de son ex-rival et nouvel entraîneur Andy Murray.. Sinner trop fort pour SheltonAprès une première manche accrochée, où il dû sauver deux balles de set, Jannik Sinner a déroulé son tennis pour s’imposer en trois sets 7-6 (7/2), 6-2, 6-2 contre Ben Shelton et s’est qualifié pour sa deuxième finale consécutive à Melbourne.Sinner, qui a dû se faire masser les cuisses à plusieurs reprises dans la troisième manche en raison de “crampes”, visera dimanche un troisième titre en Grand Chelem après l’Open d’Australie et l’US Open en 2024, ce qui ferait de lui l’Italien le plus titré de l’histoire en Grand Chelem.Une victoire face à Alexander Zverev, son dauphin au classement ATP, lui permettrait aussi d’asseoir sa domination au sommet de la hiérarchie, qu’il occupe depuis juin 2024.Sinner, dont la dernière défaite remonte à Pékin début octobre, aligne une vingtième victoire consécutive, la plus longue série de succès de sa carrière.Mené 4-2 dans ses confrontations avec Zverev, il s’est imposé en août 2024 lors de leur dernière opposition, en demi-finale du Masters 1000 de Cincinnati (Etats-Unis) après un long combat de plus de trois heures.”Ce sera un match très difficile, tout peut arriver. C’est un joueur incroyable, il voudra gagner son premier Grand Chelem, il va y avoir beaucoup de tensions”, a déclaré l’Italien.Shelton, invité surprise du dernier carré, s’arrête lui à nouveau au stade des demi-finales en Grand Chelem, comme lors de l’US Open 2023.

Réseaux sociaux: deux ans plus tard, l’opération pro-russe “Doppelgänger” prospère toujours

L’opération de désinformation et d’influence pro-russse Doppelgänger, dénoncée depuis 2022 par des chercheurs et des autorités de plusieurs pays occidentaux, continue de se déployer sur les réseaux sociaux y compris sous forme de publicités, qui ont rapporté plusieurs centaines de milliers de dollars à Meta, selon des chercheurs.Caricatures moquant des hommes politiques français, messages hostiles …

Réseaux sociaux: deux ans plus tard, l’opération pro-russe “Doppelgänger” prospère toujours Read More »

A Hong Kong, une bourgade frontalière se revitalise grâce au tourisme

Kuk Po, village vieux de trois cent ans, ses manoirs abandonnés et ses champs de roseaux. Dans cette bourgade tout au nord de Hong Kong, qui offre un répit au rythme effréné de l’ancienne colonie britannique, le gouvernement local tente de développer un tourisme durable.Ce village de bord de mer était habité traditionnellement par les Hakkas, un peuple venu du sud de la Chine, avant d’être progressivement abandonné pendant les dernières décennies, au moment où des gratte-ciel étincelants sortaient de terre dans la ville toute proche de Shenzhen, de l’autre côté de la frontière chinoise.Mais aujourd’hui, le gouvernement local de Hong Kong encourage les visiteurs à sortir des sentiers battus en assouplissant les restrictions d’entrée pour le quartier de Sha Tau Kok, tout au nord, espérant rendre la venue à Kuk Po, accessible en hors-bord, plus aisé.Lors d’un weekend de janvier, les touristes abondent autour des sites pittoresques du village, entouré de trois côtés par des vallées.”Quand on parle de Hong Kong, on évoque des gratte-ciel, le côté citadin, le hub financier”, déclare Kevin Choy, un étudiant en échange venu de Singapour à l’AFP.”Il est très rare que l’on parle de la campagne (…) je n’ai jamais pensé à cet aspect de Hong Kong”.Lilian Lee, dont la famille est originaire de Kuk Po, raconte que ses parents y sont retournés pendant la pandémie de Covid pour profiter des charmes d’une vie de village.En 2022, elle a commencé à accueillir des visiteurs dans la maison familiale de deux étages, construite il y a presque un siècle.”Le monde extérieur est vraiment stressant et chaotique, mais ici, on peut se détendre”, déclare la jeune femme de 30 ans à l’AFP.”C’est un bel environnement qui devrait être chéri, notre famille voudrait partager cet endroit avec plus de gens”. Les Hakkas, dont le nom signifie “invités”, ont transformé Kuk Po en ville marchande, avant de voir leur nombre diminuer après l’urbanisation de Hong Kong dans les années 1960.”Quand le public s’intéresse,cela créé un cercle vertueux pour restaurer des maisons et des monuments et pour raviver les cultures”, explique Paul Chan, un organisateur de voyage. Kuk Po fait partie des communes rurales répertoriées dans un projet de politique touristique le mois dernier.Cependant, malgré l’intérêt grandissant pour Kuk Po, Lilian Lee explique qu’il est difficile financer les efforts de revitalisation, à savoir des visites, des dégustations et des ateliers.Elle espère que la ville investira davantage dans un tourisme durable. “Il y a beaucoup de villages à Hong Kong dont le passé a disparu”, regrette-t-elle.”J’aimerais que le village ne devienne pas une simple attraction touristique, mais qu’on puisse y apprendre sur sa culture et son histoire”. 

A Hong Kong, une bourgade frontalière se revitalise grâce au tourisme

Kuk Po, village vieux de trois cent ans, ses manoirs abandonnés et ses champs de roseaux. Dans cette bourgade tout au nord de Hong Kong, qui offre un répit au rythme effréné de l’ancienne colonie britannique, le gouvernement local tente de développer un tourisme durable.Ce village de bord de mer était habité traditionnellement par les …

A Hong Kong, une bourgade frontalière se revitalise grâce au tourisme Read More »