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Premier attentat mortel en Israël depuis le début de la trêve à Gaza

Une attaque au couteau qualifiée de “terroriste” par la police à fait un mort et quatre blessés lundi à Haïfa, la grande ville du nord d’Israël, premier attentat mortel dans le pays depuis le début de la trêve dans la bande de Gaza.L’attaque, dont l’auteur a été tué, est survenue dans une gare routière de cette ville côtière, au moment où la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas apparaît incertaine tandis qu’Israël bloque l’accès de l’aide humanitaire à Gaza.La police a indiqué que l’assaillant, fait extrêmement rare, était un Israélien druze récemment rentré de l’étranger. Les druzes, adeptes d’une religion ésotérique issue de l’islam, forment une minorité arabophone réputée pour son patriotisme en Israël.”Le terroriste est sorti d’un bus, a poignardé plusieurs civils, puis a été neutralisé par un agent de sécurité et un civil sur place”, a indiqué la police.Arrivés après l’évacuation des victimes dans la gare routière et ferroviaire Hamifratz, dans le centre de Haïfa, des journalistes de l’AFP ont vu le corps de l’assaillant au sol, sous une couverture, et beaucoup de sang par terre.Le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué l’attentat comme une “opération héroïque” sans pour autant la revendiquer.Les secouristes ont indiqué avoir “constaté le décès d’un homme de 70 ans” et ajouté que leurs équipes soignaient quatre blessés, un homme et une femme dans la trentaine ainsi qu’un adolescent de 15 ans, tous les trois “dans un état grave”, et “une femme de 70 ans dans un état modéré”.Ville mixte judéo-arabe, Haïfa est la plus grande agglomération du nord d’Israël.- L’aide humanitaire bloquée -L’attaque a eu lieu alors que les négociations indirectes pour la poursuite de la trêve à Gaza, qui a fait taire les armes le 19 janvier après 15 mois de guerre, semblent dans l’impasse.Israël a bloqué dimanche l’entrée de l’aide humanitaire, permise durant la première phase de la trêve qui s’est achevée samedi, après des désaccords avec le Hamas sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu.En cause, selon lui, le rejet par le Hamas d’un compromis américain prévoyant une extension de la première phase pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu’à la mi-avril.Le plan stipule, selon Israël, que “la moitié des otages” israéliens retenus à Gaza, “morts et vivants”, seraient rapatriés au premier jour de son entrée en vigueur. Les derniers otages seraient remis “à la fin, si un accord est trouvé sur un cessez-le-feu permanent”.Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a rejeté cette option et réaffirmé sa “volonté d’aller au bout des (deux) étapes restantes de l’accord” initial, soit “un cessez-le-feu global et permanent” et le “retrait complet” israélien de Gaza, avant “la reconstruction et la levée du siège” du territoire.Refusant pour l’heure de s’engager dans la deuxième étape, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé.- “Lever immédiatement” les entraves -Le Hamas a qualifié de “crime de guerre” le blocage de l’aide au territoire palestinien, dont les 2,4 millions d’habitants vivent assiégés par Israël depuis le début de la guerre.L’Allemagne a appelé lundi Israël à “lever immédiatement” les entraves à l’aide humanitaire et demandé aux deux parties de “retourner à la table des négociations”.Plusieurs pays arabes ont dénoncé une “violation flagrante de l’accord” de cessez-le-feu, accusant Israël “d’utiliser la faim comme une arme contre le peuple palestinien”.Une réunion ministérielle arabe est prévue lundi au Caire, suivie d’un sommet arabe consacré à Gaza.Négocié par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, l’accord de trêve comprend trois phases. La première a permis le retour de 33 otages, dont huit morts, en échange de la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages emmenés à Gaza durant l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 y sont toujours retenus, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.L’attaque a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.392 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Lundi, l’armée israélienne a indiqué avoir frappé un “navire” suspect au large de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, qui représentait selon elle une menace.

Premier attentat mortel en Israël depuis le début de la trêve à Gaza

Une attaque au couteau qualifiée de “terroriste” par la police à fait un mort et quatre blessés lundi à Haïfa, la grande ville du nord d’Israël, premier attentat mortel dans le pays depuis le début de la trêve dans la bande de Gaza.L’attaque, dont l’auteur a été tué, est survenue dans une gare routière de cette ville côtière, au moment où la poursuite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas apparaît incertaine tandis qu’Israël bloque l’accès de l’aide humanitaire à Gaza.La police a indiqué que l’assaillant, fait extrêmement rare, était un Israélien druze récemment rentré de l’étranger. Les druzes, adeptes d’une religion ésotérique issue de l’islam, forment une minorité arabophone réputée pour son patriotisme en Israël.”Le terroriste est sorti d’un bus, a poignardé plusieurs civils, puis a été neutralisé par un agent de sécurité et un civil sur place”, a indiqué la police.Arrivés après l’évacuation des victimes dans la gare routière et ferroviaire Hamifratz, dans le centre de Haïfa, des journalistes de l’AFP ont vu le corps de l’assaillant au sol, sous une couverture, et beaucoup de sang par terre.Le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué l’attentat comme une “opération héroïque” sans pour autant la revendiquer.Les secouristes ont indiqué avoir “constaté le décès d’un homme de 70 ans” et ajouté que leurs équipes soignaient quatre blessés, un homme et une femme dans la trentaine ainsi qu’un adolescent de 15 ans, tous les trois “dans un état grave”, et “une femme de 70 ans dans un état modéré”.Ville mixte judéo-arabe, Haïfa est la plus grande agglomération du nord d’Israël.- L’aide humanitaire bloquée -L’attaque a eu lieu alors que les négociations indirectes pour la poursuite de la trêve à Gaza, qui a fait taire les armes le 19 janvier après 15 mois de guerre, semblent dans l’impasse.Israël a bloqué dimanche l’entrée de l’aide humanitaire, permise durant la première phase de la trêve qui s’est achevée samedi, après des désaccords avec le Hamas sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu.En cause, selon lui, le rejet par le Hamas d’un compromis américain prévoyant une extension de la première phase pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu’à la mi-avril.Le plan stipule, selon Israël, que “la moitié des otages” israéliens retenus à Gaza, “morts et vivants”, seraient rapatriés au premier jour de son entrée en vigueur. Les derniers otages seraient remis “à la fin, si un accord est trouvé sur un cessez-le-feu permanent”.Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a rejeté cette option et réaffirmé sa “volonté d’aller au bout des (deux) étapes restantes de l’accord” initial, soit “un cessez-le-feu global et permanent” et le “retrait complet” israélien de Gaza, avant “la reconstruction et la levée du siège” du territoire.Refusant pour l’heure de s’engager dans la deuxième étape, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé.- “Lever immédiatement” les entraves -Le Hamas a qualifié de “crime de guerre” le blocage de l’aide au territoire palestinien, dont les 2,4 millions d’habitants vivent assiégés par Israël depuis le début de la guerre.L’Allemagne a appelé lundi Israël à “lever immédiatement” les entraves à l’aide humanitaire et demandé aux deux parties de “retourner à la table des négociations”.Plusieurs pays arabes ont dénoncé une “violation flagrante de l’accord” de cessez-le-feu, accusant Israël “d’utiliser la faim comme une arme contre le peuple palestinien”.Une réunion ministérielle arabe est prévue lundi au Caire, suivie d’un sommet arabe consacré à Gaza.Négocié par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, l’accord de trêve comprend trois phases. La première a permis le retour de 33 otages, dont huit morts, en échange de la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages emmenés à Gaza durant l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 y sont toujours retenus, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.L’attaque a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.392 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Lundi, l’armée israélienne a indiqué avoir frappé un “navire” suspect au large de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, qui représentait selon elle une menace.

Un premier Oscar à Hollywood et le carnaval de Rio s’enflamme

Samba et cinéma se sont unis dans une formidable explosion de joie dimanche au carnaval de Rio lorsque le Brésil a remporté son premier Oscar à Hollywood avec “Je suis toujours là” au moment où les danseurs défilaient au rythme endiablé des percussions dans le sambodrome.  “On a l’Oscar!”. Des hurlements de joie et des embrassades enfiévrées ont accueilli l’annonce faite par haut-parleurs dans le sambodrome où 70.000 spectateurs assistaient sur les gradins aux défilés des écoles de samba du carnaval le plus célèbre du monde.Une ferveur comparable à celle des soirées de Coupe du monde a gagné danseurs et spectateurs, dans ce pays qui n’avait jusqu’ici jamais remporté la moindre statuette lors de la cérémonie-phare du cinéma à Hollywood.La coïncidence des deux événements planétaires à Los Angeles et à Rio de Janeiro avait fait monter la température, d’autant que les chances du long métrage de Walter Salles de remporter l’Oscar du meilleur film international avaient semblé augmenter ces dernières semaines.”C’est totalement dingue! On était au sambodrome quand on a appris qu’on avait gagné, c’était énorme! Longue vie au cinéma brésilien!”, a déclaré à l’AFP l’acteur brésilien Wesley Torquato.Le long-métrage, tiré de l’histoire de Rubens Paiva, ex-député enlevé par des agents du régime en 1971, à Rio de Janeiro, retrace les années de plomb de la dictature au Brésil.”C’est le jour où on peut être encore plus fier d’être brésilien. Fiers de notre cinéma, de nos artistes et, surtout, de notre démocratie”, s’est félicité sur X le président Luiz Inacio Lula da Silva après l’annonce à Los Angeles.Des scènes de liesse ont également été observées dans les villes de Sao Paulo, Recife et Belo Horizonte, elles aussi en pleine célébration du carnaval, à l’annonce du prix.- Paillettes et chars extravagants -“Il n’y a pas de meilleur jour qu’un dimanche de carnaval pour remporter un Oscar”, avait assuré auprès de l’AFP Rebecca Maria Darakjian Batoni, une avocate de 25 ans venue admirer la parade.Dimanche, les premières écoles de samba ont commencé à défiler pour la première des deux nuits du carnaval. Reines de batterie, danseurs à paillettes et chars extravagants ont défilé aux rythmes des percussions assourdissantes le long du sambodrome, une avenue de 700 mètres bordée de gradins à ciel ouvert.Jusqu’à mardi matin, les 12 meilleures écoles de samba de la “ville merveilleuse” s’affrontent dans l’espoir d’être sacrée championne au plus grand carnaval du monde dont les images sont retransmises à des millions de téléspectateurs dans le monde entier.Dans les rues de Rio, des panneaux et posters vantaient Fernanda Torres, l’actrice principale du film, et de nombreuses personnes avaient acheté des statuettes dorées des Oscars en plastique aux marchands ambulants. L’actrice de 59 ans, fille de la légendaire actrice Fernanda Montenegro, s’est dite “très fière” de voir son portrait partout dans les rues. Dans les défilés de rue entourant le carnaval, de nombreux fêtards avaient revêtu le costume d’Eunice Paiva, incarnée par Fernanda Torres, cette mère de famille courageuse qui affronte dans le film le régime militaire qui a régné sur le pays de 1964 à 1985, pour retrouver son mari.”Fernanda Torres est un exemple, une idole pour le Brésil”, s’enthousiasme Cristina Leite de Moraes, médecin de 25 ans. “Qu’elle représente le Brésil est un rêve, nous sommes en liesse”, se félicite auprès de l’AFP Fernanda Ziegler, une autre festivalière.”Je suis toujours là” avait été auréolé auparavant du prix du meilleur scénario à la Mostra de Venise, et Fernanda Torres a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique.La villa où a été tourné le film, dans le quartier d’Urca, donnant sur la baie de Rio, est devenu un lieu de pèlerinage pour les fans. Le film, lui, continue de remplir les salles de cinéma où il a attiré plus de quatre millions de spectateurs, au moment où la Cour suprême a décidé récemment de rouvrir le dossier sur la disparition de Rubens Paiva. Les autorités espèrent que l’engouement pour les Oscars pourrait augmenter les revenus générés par le carnaval, estimés à près d’un milliard d’euros cette année.

Un premier Oscar à Hollywood et le carnaval de Rio s’enflamme

Samba et cinéma se sont unis dans une formidable explosion de joie dimanche au carnaval de Rio lorsque le Brésil a remporté son premier Oscar à Hollywood avec “Je suis toujours là” au moment où les danseurs défilaient au rythme endiablé des percussions dans le sambodrome.  “On a l’Oscar!”. Des hurlements de joie et des embrassades enfiévrées ont accueilli l’annonce faite par haut-parleurs dans le sambodrome où 70.000 spectateurs assistaient sur les gradins aux défilés des écoles de samba du carnaval le plus célèbre du monde.Une ferveur comparable à celle des soirées de Coupe du monde a gagné danseurs et spectateurs, dans ce pays qui n’avait jusqu’ici jamais remporté la moindre statuette lors de la cérémonie-phare du cinéma à Hollywood.La coïncidence des deux événements planétaires à Los Angeles et à Rio de Janeiro avait fait monter la température, d’autant que les chances du long métrage de Walter Salles de remporter l’Oscar du meilleur film international avaient semblé augmenter ces dernières semaines.”C’est totalement dingue! On était au sambodrome quand on a appris qu’on avait gagné, c’était énorme! Longue vie au cinéma brésilien!”, a déclaré à l’AFP l’acteur brésilien Wesley Torquato.Le long-métrage, tiré de l’histoire de Rubens Paiva, ex-député enlevé par des agents du régime en 1971, à Rio de Janeiro, retrace les années de plomb de la dictature au Brésil.”C’est le jour où on peut être encore plus fier d’être brésilien. Fiers de notre cinéma, de nos artistes et, surtout, de notre démocratie”, s’est félicité sur X le président Luiz Inacio Lula da Silva après l’annonce à Los Angeles.Des scènes de liesse ont également été observées dans les villes de Sao Paulo, Recife et Belo Horizonte, elles aussi en pleine célébration du carnaval, à l’annonce du prix.- Paillettes et chars extravagants -“Il n’y a pas de meilleur jour qu’un dimanche de carnaval pour remporter un Oscar”, avait assuré auprès de l’AFP Rebecca Maria Darakjian Batoni, une avocate de 25 ans venue admirer la parade.Dimanche, les premières écoles de samba ont commencé à défiler pour la première des deux nuits du carnaval. Reines de batterie, danseurs à paillettes et chars extravagants ont défilé aux rythmes des percussions assourdissantes le long du sambodrome, une avenue de 700 mètres bordée de gradins à ciel ouvert.Jusqu’à mardi matin, les 12 meilleures écoles de samba de la “ville merveilleuse” s’affrontent dans l’espoir d’être sacrée championne au plus grand carnaval du monde dont les images sont retransmises à des millions de téléspectateurs dans le monde entier.Dans les rues de Rio, des panneaux et posters vantaient Fernanda Torres, l’actrice principale du film, et de nombreuses personnes avaient acheté des statuettes dorées des Oscars en plastique aux marchands ambulants. L’actrice de 59 ans, fille de la légendaire actrice Fernanda Montenegro, s’est dite “très fière” de voir son portrait partout dans les rues. Dans les défilés de rue entourant le carnaval, de nombreux fêtards avaient revêtu le costume d’Eunice Paiva, incarnée par Fernanda Torres, cette mère de famille courageuse qui affronte dans le film le régime militaire qui a régné sur le pays de 1964 à 1985, pour retrouver son mari.”Fernanda Torres est un exemple, une idole pour le Brésil”, s’enthousiasme Cristina Leite de Moraes, médecin de 25 ans. “Qu’elle représente le Brésil est un rêve, nous sommes en liesse”, se félicite auprès de l’AFP Fernanda Ziegler, une autre festivalière.”Je suis toujours là” avait été auréolé auparavant du prix du meilleur scénario à la Mostra de Venise, et Fernanda Torres a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique.La villa où a été tourné le film, dans le quartier d’Urca, donnant sur la baie de Rio, est devenu un lieu de pèlerinage pour les fans. Le film, lui, continue de remplir les salles de cinéma où il a attiré plus de quatre millions de spectateurs, au moment où la Cour suprême a décidé récemment de rouvrir le dossier sur la disparition de Rubens Paiva. Les autorités espèrent que l’engouement pour les Oscars pourrait augmenter les revenus générés par le carnaval, estimés à près d’un milliard d’euros cette année.

A Barcelone, un Salon du mobile tout à l’IA

Frénésie autour de l’intelligence artificielle (IA) d’un côté, droits de douane américains de l’autre: le Salon mondial du mobile (MWC) s’est ouvert lundi à Barcelone dans une atmosphère optimiste, malgré l’incertitude que fait planer la menace de guerre commerciale.La foule s’est pressée dès le début de matinée pour participer à cette grand-messe annuelle de l’industrie des smartphones et des services connectés, qui accueillera pendant quatre jours quelques 100.000 professionnels. Les prises de parole de plusieurs dirigeants, durant la traditionnelle conférence d’ouverture, se sont concentrées sur les opportunités offertes par l’IA, et la volonté répétée de voir naître des conglomérats européens. “Nous pensons qu’il est temps que les grandes entreprises de télécommunications européennes soient autorisées à se consolider et à se développer”, a déclaré le PDG du géant des télécoms espagnols Telefonica, Marc Murtra. Une demande relayée par le dirigeant du groupe indien Bharti Airtel, Sunil Bharti Mitall, qui a également plaidé pour abaisser la régulation. “Aux gouvernements, aux régulateurs, s’il vous plait, baissez les taxes sur ce secteur. S’il vous plait, allouez davantage de fréquences à des prix abordables”, a-t-il clamé. Un message répété par une industrie qui plaide régulièrement pour un meilleur partage des bénéfices, notamment avec les grandes entreprises de la tech. Dans les prises de parole comme dans les allées du Salon, l’intelligence artificielle, déjà en tête d’affiche de l’édition précédente, est omniprésente. “Nous ne sommes qu’au début” de cette révolution technologique, a martelé depuis la scène principale du MWC la dirigeante de l’entreprise australienne Telstra, Vicky Brady.- De l’IA “très concrète”  -Malgré la menace de nouveaux droits de douane américains sur les produits chinois, qui devraient entrer en vigueur mardi et relever de 10% les taxes à l’importation qui ont déjà été augmentées de 10% depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, les marques chinoises semblent davantage concentrées à vanter leurs innovations.Présentes en force au MWC aux côtés d’autres poids lourds mondiaux des télécoms, elles ont axé leurs présentations organisées en amont du salon sur les nouveautés de l’année et leurs annonces d’investissement. Le fabricant de smartphones Honor a ainsi annoncé entrer dans une nouvelle phase de son développement avec une stratégie axée sur l’IA, baptisée “Honor Alpha Plan”, en détaillant un partenariat avec deux géants américains, Google cloud et Qualcomm.Le géant Xiaomi, troisième fabricant mondial derrière Apple et Samsung, a lui dévoilé une nouvelle gamme de smartphones, Xiaomi 15, représentative du développement croissant sur le marché de modèles premium et de l’intégration massive d’outils d’IA. Depuis l’arrivée de ChatGPT et le développement de l’intelligence artificielle générative, cette technologie s’est largement invitée chez les fabricants et sera cette année à nouveau au cÅ“ur des innovations mises en avant pendant le MWC.”L’IA était déjà présente l’année dernière. Mais la grande différence est que cette année elle sera très concrète”, souligne Cédric Foray, qui s’attend à de nombreuses annonces concernant les réseaux de télécommunications, mais aussi les terminaux.Un défi pour les entreprises de la tech et des télécommunications, lancées dans un course à l’innovation pour mettre au point des usages concrets de l’IA, comme des “agents” capables d’exécuter des tâches du quotidien, afin de doper leurs ventes. Après deux années compliquées, le secteur des smartphones a renoué l’an dernier avec la croissance: selon le cabinet spécialisé IDC, 1,24 milliard d’appareils ont ainsi été vendus dans le monde l’an dernier, soit 6,3% de plus qu’en 2023.Et les fabricants restent optimistes pour 2025, dans l’attente de précisions sur les droits de douane américains.”La forte croissance de 2024 prouve la résilience du marché des smartphones car elle s’est produite malgré des défis macroéconomiques persistants”, souligne Nabila Popal, directrice de la recherche chez IDC, qui insiste sur le dynamisme du secteur dans les pays émergents.

Zelensky et ses alliés européens affinent leur réponse à Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi travailler avec ses alliés européens à des “positions communes” pour tenter de convaincre le président américain Donald Trump de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie.”(Nous) allons définir nos positions communes — ce que nous voulons obtenir, et ce qui n’est pas négociable. Ces positions seront présentées à nos partenaires américains”, a-t-il déclaré sur Telegram après une rencontre à Londres dimanche avec ses alliés.La priorité est de parvenir à “une paix solide et durable, et (à un) bon accord concernant le fin de la guerre”, a souligné le chef d’Etat ukrainien. Ebranlés par le rapprochement entre Washington et Moscou et sonnés par les virulentes attaques dont M. Zelensky a fait l’objet vendredi en mondovision à la Maison Blanche, les alliés de Kiev ont tenté dimanche de resserrer les rangs.Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.Vendredi à la Maison Blanche, devant les caméras du monde entier, M. Zelensky s’était vu accuser par M. Trump de “s’être mis en très mauvaise posture” et sommer de pactiser avec la Russie, faute de quoi les Etats-Unis le laisseraient “tomber”.- Accord sur les minerais -En réponse, M. Zelensky avait écourté son séjour à Washington et l’accord sur une exploitation des minerais ukrainiens par les Etats-Unis, qui devait être signé à cette occasion, ne l’a finalement pas été.Les dirigeants européens, rejoints à Londres par la Turquie, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, ont convenu dimanche de la nécessité de tenter de conserver les Etats-Unis à leurs côtés.M. Zelensky s’est à cet effet redit prêt à signer l’accord sur les minerais “si toutes les parties sont prêtes”.”Je suis prêt à tous les formats constructifs dans les relations avec les Etats-Unis. Je pense que nous avons tout ce qu’il faut”, a-t-il souligné face à la presse, ajoutant toutefois qu’il faut “comprendre certaines lignes rouges” ukrainiennes.Kiev exige notamment des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu, que Washington a jusqu’à présent refusé de lui accorder.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a accusé dimanche soir M. Zelensky d’avoir “tout fait capoter” en refusant de signer l’accord en l’état.Dans ce contexte, les alliés européens de l’Ukraine ont tenté dimanche de reprendre l’initiative. Paris et Londres ont proposé une trêve partielle d’un mois en Ukraine.Il s’agit d’une trêve “dans les airs, sur les mers” et concernant les frappes sur “les infrastructures énergétiques”, a détaillé M. Macron dans le quotidien Le Figaro.L’avantage d’une telle trêve, qui exclut les opérations terrestres, c’est qu'”on sait la mesurer” alors que le front est immense, “l’équivalent de la ligne Paris-Budapest”, a-t-il ajouté.M. Starmer a de son côté souligné qu'”un certain nombre de pays” avaient dit vouloir rejoindre “une coalition des bonnes volontés” pour défendre un futur accord de paix.”L’Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les Etats-Unis”, a-t-il souligné.- “Pas l’intention de capituler” -Insistant elle aussi sur les “garanties de sécurité globales” pour l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dit vouloir présenter un plan pour “réarmer l’Europe” jeudi lors d’un sommet spécial de l’UE prévu à Bruxelles.”Davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense”, a assuré M. Rutte, saluant une “très bonne nouvelle”.L’Ukraine est “victime des agressions russes, et cette vérité demeure inébranlable pour tous”, a martelé M. Scholz, dont le pays est le deuxième fournisseur d’aide à Kiev depuis l’invasion russe, derrière les Etats-Unis, avec un total de 44 milliards d’euros.Face au président russe Vladimir Poutine, il s’agit d’envoyer le message “que l’Occident n’a pas l’intention de capituler devant son chantage et son agression”, a déclaré de son homologue polonais Donald Tusk.Dimanche, Washington a encore fait monter la pression sur M. Zelensky, en laissant planer l’idée qu’il pourrait devoir partir. “Nous avons besoin d’un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre”, a déclaré, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz.Le président ukrainien a répliqué qu’il ne serait “pas si facile” de le remplacer, “vu ce qui se passe, vu le soutien” dont il bénéficie.”Il ne s’agirait pas juste d’organiser des élections. Il faudrait aussi m’empêcher de candidater”, a-t-il ajouté, répétant être toutefois disposé à quitter son poste en échange d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan.Washington et Moscou, qui se réjouit du changement radical de la politique américaine, ont entamé le mois dernier — sans inviter l’Ukraine ni les Européens –, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer le président russe Vladimir Poutine comme responsable.Evoquant les craintes provoquées par ce rapprochement, M. Trump a jugé dimanche soir sur son réseau Truth Social que “nous devrions passer moins de temps à nous inquiéter de Poutine, et plus de temps à nous inquiéter des gangs de migrants violeurs” notamment.

Zelensky et ses alliés européens affinent leur réponse à Trump

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi travailler avec ses alliés européens à des “positions communes” pour tenter de convaincre le président américain Donald Trump de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie.”(Nous) allons définir nos positions communes — ce que nous voulons obtenir, et ce qui n’est pas négociable. Ces positions seront présentées à nos partenaires américains”, a-t-il déclaré sur Telegram après une rencontre à Londres dimanche avec ses alliés.La priorité est de parvenir à “une paix solide et durable, et (à un) bon accord concernant le fin de la guerre”, a souligné le chef d’Etat ukrainien. Ebranlés par le rapprochement entre Washington et Moscou et sonnés par les virulentes attaques dont M. Zelensky a fait l’objet vendredi en mondovision à la Maison Blanche, les alliés de Kiev ont tenté dimanche de resserrer les rangs.Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.Vendredi à la Maison Blanche, devant les caméras du monde entier, M. Zelensky s’était vu accuser par M. Trump de “s’être mis en très mauvaise posture” et sommer de pactiser avec la Russie, faute de quoi les Etats-Unis le laisseraient “tomber”.- Accord sur les minerais -En réponse, M. Zelensky avait écourté son séjour à Washington et l’accord sur une exploitation des minerais ukrainiens par les Etats-Unis, qui devait être signé à cette occasion, ne l’a finalement pas été.Les dirigeants européens, rejoints à Londres par la Turquie, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, ont convenu dimanche de la nécessité de tenter de conserver les Etats-Unis à leurs côtés.M. Zelensky s’est à cet effet redit prêt à signer l’accord sur les minerais “si toutes les parties sont prêtes”.”Je suis prêt à tous les formats constructifs dans les relations avec les Etats-Unis. Je pense que nous avons tout ce qu’il faut”, a-t-il souligné face à la presse, ajoutant toutefois qu’il faut “comprendre certaines lignes rouges” ukrainiennes.Kiev exige notamment des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu, que Washington a jusqu’à présent refusé de lui accorder.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a accusé dimanche soir M. Zelensky d’avoir “tout fait capoter” en refusant de signer l’accord en l’état.Dans ce contexte, les alliés européens de l’Ukraine ont tenté dimanche de reprendre l’initiative. Paris et Londres ont proposé une trêve partielle d’un mois en Ukraine.Il s’agit d’une trêve “dans les airs, sur les mers” et concernant les frappes sur “les infrastructures énergétiques”, a détaillé M. Macron dans le quotidien Le Figaro.L’avantage d’une telle trêve, qui exclut les opérations terrestres, c’est qu'”on sait la mesurer” alors que le front est immense, “l’équivalent de la ligne Paris-Budapest”, a-t-il ajouté.M. Starmer a de son côté souligné qu'”un certain nombre de pays” avaient dit vouloir rejoindre “une coalition des bonnes volontés” pour défendre un futur accord de paix.”L’Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les Etats-Unis”, a-t-il souligné.- “Pas l’intention de capituler” -Insistant elle aussi sur les “garanties de sécurité globales” pour l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dit vouloir présenter un plan pour “réarmer l’Europe” jeudi lors d’un sommet spécial de l’UE prévu à Bruxelles.”Davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense”, a assuré M. Rutte, saluant une “très bonne nouvelle”.L’Ukraine est “victime des agressions russes, et cette vérité demeure inébranlable pour tous”, a martelé M. Scholz, dont le pays est le deuxième fournisseur d’aide à Kiev depuis l’invasion russe, derrière les Etats-Unis, avec un total de 44 milliards d’euros.Face au président russe Vladimir Poutine, il s’agit d’envoyer le message “que l’Occident n’a pas l’intention de capituler devant son chantage et son agression”, a déclaré de son homologue polonais Donald Tusk.Dimanche, Washington a encore fait monter la pression sur M. Zelensky, en laissant planer l’idée qu’il pourrait devoir partir. “Nous avons besoin d’un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre”, a déclaré, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz.Le président ukrainien a répliqué qu’il ne serait “pas si facile” de le remplacer, “vu ce qui se passe, vu le soutien” dont il bénéficie.”Il ne s’agirait pas juste d’organiser des élections. Il faudrait aussi m’empêcher de candidater”, a-t-il ajouté, répétant être toutefois disposé à quitter son poste en échange d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan.Washington et Moscou, qui se réjouit du changement radical de la politique américaine, ont entamé le mois dernier — sans inviter l’Ukraine ni les Européens –, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer le président russe Vladimir Poutine comme responsable.Evoquant les craintes provoquées par ce rapprochement, M. Trump a jugé dimanche soir sur son réseau Truth Social que “nous devrions passer moins de temps à nous inquiéter de Poutine, et plus de temps à nous inquiéter des gangs de migrants violeurs” notamment.

Avec le conservateur Christian Stocker, un improbable chancelier pour l’Autriche

Il y a quelques semaines à peine, personne n’aurait parié sur lui : le conservateur Christian Stocker devient lundi à 64 ans chancelier sur le tard en Autriche, couronnement d’une carrière longue mais dans l’ombre.Il a officiellement prêté serment en fin de matinée sous les ors du palais Hofburg devant le président écologiste Alexandre Van der Bellen, qui a souligné l’importance d’avoir un gouvernement stable par “les temps difficiles dans lesquels nous vivons”.  “Surtout après le week-end dernier”, a-t-il dit en référence aux réactions suscitées en Europe par la violente altercation dans le Bureau ovale entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.”L’Union européenne est une grande puissance économique. Beaucoup semblent l’avoir oublié”, a insisté le chef d’Etat, appelant le bloc à “l’unité” pour afficher sa “force”.Bruxelles pourra désormais compter sur le gouvernement pro-européen de M. Stocker, qui va diriger le pays de 9,2 millions d’habitants avec les sociaux-démocrates et les libéraux, une partition à trois composée dans la douleur. L’extrême droite, arrivée en tête des législatives fin septembre, est réléguée sur les bancs de l’opposition après avoir manqué l’occasion historique de décrocher pour la première fois la chancellerie.- Volte-face -Costume classique et ton affable, les Autrichiens n’ont vraiment découvert M. Stocker qu’en janvier, lorsque le chancelier sortant Karl Nehammer a jeté l’éponge sans trouver de majorité.Est alors apparu en pleine lumière le secrétaire général du parti ÖVP, qui sidéra d’abord ses compatriotes en balayant en 24 heures une promesse de campagne: celle de ne pas pactiser avec le parti nationaliste FPÖ, fondé par d’anciens nazis. La situation était nouvelle, dit cet enfant de la balle – son père déjà siégeait au Parlement -, les négociations avec la gauche et les libéraux ayant tourné court.Une volte-face dont les électeurs, “qui oublient vite”, ne devraient pas lui tenir rigueur, estime le politologue Peter Hajek. Celui qu’on n’attendait pas s’est alors montré tacticien, laissant le chef du FPÖ Herbert Kickl, qui avait la main, s’enfermer dans ses positions maximalistes. Avant de faire apparaître son parti – numéro deux des élections – comme un rempart contre une dérive autoritaire.Et les laborieuses discussions menées par son prédécesseur sont, sous sa gouvernance, allées très vite, accélérées par les bouleversements géopolitiques rapides. – Pêche à la mouche -“L’ÖVP a su faire preuve de souplesse” en laissant le ministère des Finances aux sociaux-démocrates, souligne l’analyste, Christian Stocker “renforçant graduellement sa crédibilité et aiguisant son profil public”.C’est ainsi qu’un ancien avocat originaire de Basse-Autriche, amateur de pêche à la mouche, est devenu le nouveau visage du parti, loin de la notoriété de Sebastian Kurz, chancelier star entre 2017 et 2021. Pour quel CV ? Dans les années 2000, Christian Stocker était responsable local de section et adjoint au maire dans sa ville natale de Wiener Neustadt (est), où il a durant un quart de siècle organisé des rencontres citoyennes autour d’une bonne bière.Marié, deux enfants, il n’a succédé qu’en 2019 à son père sur le banc des députés. Remarqué pour avoir bien mené la barque de l’ÖVP lors d’une épineuse commission parlementaire sur une affaire de corruption, il est nommé secrétaire général trois ans plus tard, délaissant les terrains de golf et son saxophone, deux de ses autres passe-temps.Mais est-il taillé pour le poste? Le plus “improbable” chancelier d’après-guerre en Autriche – le mot est de l’hebdomadaire Profil – a de nombreux défis qui l’attendent : immigration, inflation, récession.

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