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Le Salon du mobile de Barcelone entre course à l’IA et tensions géopolitiques

La course à l’innovation va-t-elle effacer les tensions géopolitiques dans le secteur de la tech? Séduite par les promesses de l’intelligence artificielle (IA), l’industrie des télécoms a affiché son optimisme lundi au Salon du mobile (MWC) de Barcelone, malgré quelques signes de crispation.La grand-messe annuelle de l’industrie des smartphones et des services connectés, qui devrait accueillir quelque 100.000 professionnels jusqu’à jeudi, a une nouvelle fois déroulé le tapis rouge à l’IA, ce qui n’a pas empêché quelques frictions géopolitiques de s’inviter dans les débats.”J’ai une certaine inquiétude à l’égard de l’approche que l’Europe adopte”, a ainsi déclaré Brendan Carr, patron de la puissante agence fédérale américaine des communications (FCC), en attaquant le règlement européen sur les services numériques (DSA) lors d’une table rondeEntrée en vigueur l’an dernier, cette réglementation vise à faire respecter au sein de l’UE les limites à la liberté d’expression, généralement définies par le droit national, comme l’interdiction des insultes racistes. Elle fait l’objet de vives critiques de la part de l’administration américaine et des géants de la tech. “Il y a un risque que ce régime réglementaire impose des règles excessives en matière de liberté d’expression”, a martelé M. Carr. Ces propos, qui font écho à ceux tenus par le vice-président américain JD Vance mi-février lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, surviennent dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes liées notamment aux droits de douane américains sur les produits chinois.Déjà relevées de 10% depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, ces taxes à l’importation doivent être à nouveau augmentées de 10% mardi. Ces mesures tarifaires, que le président américain menace d’étendre à d’autres partenaires, dont l’UE, pourraient avoir des conséquences sur l’ensemble du marché de la tech et des smartphones.”Nous vivons dans un contexte géopolitique assez difficile”, a reconnu la directrice générale adjointe des réseaux de communication au sein de la Commission européenne, Renate Nikolay. “Dans ce contexte, il est crucial d’assurer notre souveraineté technologique et notre autonomie stratégique”, a-t-elle insisté.- “L”IA va tout transformer” -Dans les allées du salon, où une foule dense s’est pressée toute la journée pour découvrir les gadgets et les innovations présentés au public, la question des droits de douane est cependant passée au second plan.”Nos clients s’interrogent sur l’impact des évolutions des politiques internationales, y compris américaines”, mais “il n’y a pas de mouvement de panique (…) à ce stade”, a estimé auprès de l’AFP Clotilde Bégon-Lours, du cabinet de conseil BCG. “Malgré les tensions géopolitiques en cours, l’état d’esprit reste positif”, a abondé Cédric Foray, responsable du secteur des télécoms au sein de EY. Un optimisme lié, selon lui, à l’essor de l’IA et à ses applications “concrètes” pour la filière télécoms.Le géant coréen Samsung a ainsi vanté lundi les capacités de l’outil intégré à son dernier modèle de smartphone sorti en début d’année, qui permet de réaliser des tâches simples dictées par l’utilisateur en “langage naturel”. Le fabriquant chinois Honor a quant à lui présenté un outil de détection des “deepfakes”, des images générées avec l’IA, destiné à protéger les utilisateurs contre les mauvais usages de cette technologie.”Si vous vous baladez sur les stands des opérateurs télécoms et des vendeurs de tech, on est vraiment dans la démonstration d’application concrète de l’IA”, a souligné Clotilde Bégon-Lours.Depuis l’arrivée de ChatGPT en 2022 et le développement de l’intelligence artificielle générative, cette technologie s’est largement invitée chez les fabricants, qui ont développé des outils directement intégrés aux smartphones.”L’IA va tout transformer, partout”, a assuré l’ex-ingénieur de Google et futurologue Ray Kurzweil, qui s’est exprimé en visioconférence sur la scène principale.Dans ce contexte d’euphorie, susceptible de rebattre les cartes du marché, les principaux opérateurs européens ont de nouveau appelé Bruxelles à lever les freins réglementaires qui empêchent, selon eux, l’émergence de poids lourds au sein de l’UE.”Il est temps que les grandes entreprises de télécommunications européennes soient autorisées à se consolider et à se développer”, a lancé le PDG du géant des télécoms espagnols Telefonica, Marc Murtra.

Le pape victime d’une nouvelle crise respiratoire

Le pape François, hospitalisé à Rome pour une pneumonie des deux poumons, a été victime d’une nouvelle crise respiratoire sévère lundi et les médecins restent réservés sur l’évolution de son état de santé.François est hospitalisé depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome, date depuis laquelle il n’a plus fait d’apparition publique. Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Le pronostic vital du pontife de 88 ans reste “réservé”, a précisé le Vatican.François a connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi “une crise asthmatique prolongée” le 22 février qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de broncospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise.”Il y a des hauts et des bas”, a indiqué une source vaticane.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.- “Je prie pour vous” -Dimanche, le jésuite argentin a remercié dans une lettre les fidèles du monde entier pour leurs prières et leur “affection”, grâce auxquelles il se sent “soutenu”.”Moi aussi je prie pour vous”, a assuré le chef des 1,4 milliard de catholiques. “Je prie surtout pour la paix. D’ici, la guerre apparaît encore plus absurde. Prions pour l’Ukraine martyrisée, pour la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie, le Soudan, le Kivu”.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.Ses soucis de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  Réfractaire aux vacances, Jorge Bergoglio a tenu à maintenir une cadence effrénée au Vatican malgré les mises en garde de ses médecins et affiche ces dernières années une santé chancelante, fragilisée par des alertes à répétition.En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.A l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.

Le pape victime d’une nouvelle crise respiratoire

Le pape François, hospitalisé à Rome pour une pneumonie des deux poumons, a été victime d’une nouvelle crise respiratoire sévère lundi et les médecins restent réservés sur l’évolution de son état de santé.François est hospitalisé depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome, date depuis laquelle il n’a plus fait d’apparition publique. Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Le pronostic vital du pontife de 88 ans reste “réservé”, a précisé le Vatican.François a connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi “une crise asthmatique prolongée” le 22 février qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de broncospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise.”Il y a des hauts et des bas”, a indiqué une source vaticane.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.- “Je prie pour vous” -Dimanche, le jésuite argentin a remercié dans une lettre les fidèles du monde entier pour leurs prières et leur “affection”, grâce auxquelles il se sent “soutenu”.”Moi aussi je prie pour vous”, a assuré le chef des 1,4 milliard de catholiques. “Je prie surtout pour la paix. D’ici, la guerre apparaît encore plus absurde. Prions pour l’Ukraine martyrisée, pour la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie, le Soudan, le Kivu”.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.Ses soucis de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  Réfractaire aux vacances, Jorge Bergoglio a tenu à maintenir une cadence effrénée au Vatican malgré les mises en garde de ses médecins et affiche ces dernières années une santé chancelante, fragilisée par des alertes à répétition.En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.A l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.

Le pape victime d’une nouvelle crise respiratoire

Le pape François, hospitalisé à Rome pour une pneumonie des deux poumons, a été victime d’une nouvelle crise respiratoire sévère lundi et les médecins restent réservés sur l’évolution de son état de santé.François est hospitalisé depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome, date depuis laquelle il n’a plus fait d’apparition publique. Aucune indication …

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Nouveau report du premier lancement commercial de la fusée Ariane 6

Nouveau report, de dernière minute: la fusée Ariane 6 qui devait emporter dans l’espace un satellite militaire français pour sa première mission commerciale ne décollera pas lundi en raison d’une “anomalie au sol”. “La seule décision possible maintenant est de repousser le lancement” qui “n’aura pas lieu aujourd’hui”, a déclaré le patron d’Arianespace David Cavaillolès, trente …

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