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Hong Kong: 44 morts et des centaines de disparus dans un gigantesque incendie

Un incendie dans un complexe résidentiel comprenant plusieurs tours d’habitation à Hong Kong a fait au moins 44 morts et des centaines de disparus, selon un dernier bilan des pompiers jeudi matin.Les pompiers ne venaient pas à bout du brasier qui s’est emparé mercredi après-midi du complexe Wang Fuk Court, situé dans le quartier de …

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Coup d’Etat militaire en Guinée Bissau, président arrêté et élections suspendues

Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le “contrôle total du pays”, arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives de dimanche.La Guinée-Bissau, petit pays côtier d’Afrique de l’Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), a déjà …

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Hong Kong: 44 morts et des centaines de disparus dans un gigantesque incendie

Un incendie dans un complexe résidentiel comprenant plusieurs tours d’habitation à Hong Kong a fait au moins 44 morts et des centaines de disparus, selon un dernier bilan des pompiers jeudi matin.Les pompiers ne venaient pas à bout du brasier qui s’est emparé mercredi après-midi du complexe Wang Fuk Court, situé dans le quartier de Tai Po, dans le nord de Hong Kong. Ce complexe de huit tours, comprenant 2.000 logements, était en rénovation.Un précédent bilan faisait état de 36 morts et 279 disparus, et plusieurs blessés graves. Les autorités n’ont pas évoqué dans l’immédiat les causes possibles de l’incendie. La police locale a annoncé l’arrestation de trois hommes soupçonnés d’homicide involontaire, sans autre précision.Attisé par le vent, le brasier s’est rapidement propagé d’une tour à l’autre. Les échafaudages de bambou qui entouraient les immeubles ont vraisemblablement pris feu en premier. Sur place, un reporter de l’AFP a pu voir d’énormes flammes envelopper les immeubles, sur fonds de sinistres craquement – probablement le bambou en feu. Un pompier de 37 ans, avec qui le contact avait été perdu durant une trentaine de minutes, a été retrouvé brûlé au visage et déclaré mort à son arrivée à l’hôpital, a indiqué le directeur des pompiers Andy Yeung.- Lueurs oranges -Le président chinois Xi Jinping a présenté ses condoléances aux victimes et a appelé à tout mettre en oeuvre pour minimiser les pertes humaines. “Xi Jinping a exprimé ses condoléances pour les personnes décédées dans l’incendie majeur d’un domaine résidentiel dans le district de Tai Po, dans les Nouveaux Territoires, à Hong Kong, y compris le pompier décédé dans l’exercice de ses fonctions”, a déclaré la chaîne d’Etat CCTV.Le chef de l’exécutif de Kong Kong, John Lee, s’est dit “profondément attristé” par l’incident et a assuré que tous les services gouvernementaux apportaient leur aide aux résidents touchés par l’incendie. Il a promis une enquête sur les causes de l’incendie.”C’est déchirant. On se demande avec inquiétude s’il y a des gens bloqués à l’intérieur”, a soupiré So, un habitant de Tai Po âgé de 57 ans, près du lieu du sinistre.Un habitant du quartier depuis plus de quarante ans, M. Yuen, 65 ans, a dit que nombre de ses voisins étaient âgés et à mobilité réduite. “Les fenêtres étaient fermées pour cause de travaux. Certaines personnes ignoraient qu’il y avait un l’incendie et ont dû être prévenues par téléphone par leurs voisins”, a-t-il raconté à l’AFP.Plus de 900 personnes ont été accueillies dans des abris provisoires, où des volontaires apportaient soutien moral et couvertures. Des gens y sont arrivés toute la nuit pour signaler la disparition de membres de leur famille, avec lesquels ils ont perdu contact. Certains étaient assis, hébétés, fixant avec des yeux rougis les écrans de leurs téléphones portables, espérant des nouvelles de leurs proches.Des policiers sur place ont indiqué à l’AFP ne pas savoir si des gens étaient toujours à l’intérieur, ajoutant que “les pompiers ne peuvent pas entrer” dans les immeubles en feu.Les pompiers ont continué toute la nuit à lutter contre l’incendie qui ne montre aucun signe d’affaiblissement, des flammes visibles à l’intérieur des bâtiments projetant d’effrayantes lueurs oranges.”La température sur les lieux est très élevée et il y a des étages où nous n’avons pas pu atteindre les personnes qui ont demandé de l’aide, mais nous allons continuer d’essayer”, a assuré Derek Armstrong Chan, directeur adjoint du service de lutte anti-incendies.Les autorités ont fermé certaines sections d’une autoroute voisine.Le mois dernier, l’incendie de l’échafaudage d’un immeuble du quartier central des affaires de Hong Kong avait fait quatre blessés.Hong Kong abrite des immeubles d’habitation parmi les plus hauts et les plus densément peuplés du monde.Les incendies ont longtemps été un fléau à Hong Kong, particulièrement dans les quartiers pauvres. Mais le renforcement des mesures de sécurité ces dernières décennies ont toutefois permis de les rendre plus rares.

Ligue des champions: le PSG dompte Tottenham malgré les mauvais tours de Kolo Muani

Le Paris SG a repris sa marche en avant en Ligue des champions en domptant Tottenham (5-3) au Parc des Princes mercredi, grâce à un triplé de Vitinha et malgré trois inspirations de son joueur prêté aux Londoniens Randal Kolo Muani.Cette victoire remet le PSG sur le podium de la phase de ligue (2e, 12 points). L’équipe arrivait escortée de quelques doutes après avoir perdu de sa superbe de champion d’Europe contre le Bayern Munich, qui l’avait dominé au Parc avant la trêve internationale (2-1), et alors que la malédiction des blessures est tenace, avec encore Achraf Hakimi et Désiré Doué sur le flanc.Et le but de Richarlison (35e) sur une remise lobée de la tête d’un certain Randal Kolo Muani, prêté par le PSG à Tottenham et venu en vengeur masqué, a achevé de congeler un stade déjà transi par le froid. Le capitaine Marquinhos, pour sa 500e sous le maillot rouge et bleu, n’a pu que constater les dégâts.Et c’est aussi le Brésilien qui a pris le boulet de canon de “RKM” en pleine tête au début du second acte (50e, 2-1), sans pouvoir le sortir du but. Kolo Muani a continué de prendre sa revanche d’avoir été exfiltré par l’entraîneur Luis Enrique, d’abord à la Juventus Turin la saison dernière puis à Tottenham cette saison, avec un raid conclu par un dribble et un tir en force (72e, 4-3).Dans tous ces cas, la surprise n’était pas totale puisque les Parisiens, avec Quentin Ndjantou (18 ans) titularisé au poste de 9 en attendant la rentrée d’Ousmane Dembélé, ne dominaient pas les débats autant qu’ils avaient écrasé l’Atalanta (4-0) ou encore le Bayer Leverkusen (7-2).- Coup de coude -Heureusement, Paris a su réagir à ces initiatives anglaises, les deux fois par des frappes lointaines de Vitinha. Juste avant la mi-temps, il s’est chauffé le pied avec une première tentative, détournée. Sur le corner qui suivit, servi superbement par Ndjantou, le Portugais a pris ses responsabilités pour aller chercher le dessous de la barre transversale (45e, 1-1).Et, à la 53e, “Viti” s’est extirpé du marquage aux abords de la surface avant d’enrouler du gauche une frappe qui ne laissa aucune chance à Guglielmo Vicario (2-2). Il a conclu son chef d’oeuvre d’un pénalty tiré sans ses feintes habituelles (76e, 5-3). Un quart d’heure plus tôt, le PSG montrait qu’il a l’un des entrejeux les plus efficaces d’Europe avec, après une récupération haute de Lucas Hernandez, une talonnade astucieuse de Joao Neves pour Fabian Ruiz, idéalement positionné pour tromper le portier londonien (59e, 3-2).Puis, sur corner (65e), le défenseur Willian Pacho a cru sceller le score et anéantir les espoirs des “Spurs”, venus se repentir de leur timidité contre Arsenal dimanche (défaite 4-1). C’était sans compter le duel à distance entre Vitinha et Kolo Muani, qui s’est étiré jusqu’en fin de match.Ultime péripétie: le carton rouge évitable de Lucas Hernandez, pour un coup de coude similaire à celui qui lui avait déjà valu une exclusion contre le Bayern au Mondial des clubs en juillet.Peu importe, après s’être fait peur, le PSG de Luis Enrique a fait une fois de plus étalage de ses ressources mentales et techniques. Il postule plus que jamais pour une place au chaud dans le top 8 directement qualificatif pour les huitièmes de finale. Prochaine étape: le déplacement à Bilbao, le 10 décembre.

Coup d’Etat militaire en Guinée Bissau, président arrêté et élections suspendues

Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le “contrôle total du pays”, arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives de dimanche.La Guinée-Bissau, petit pays côtier d’Afrique de l’Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), a déjà connu quatre coups d’État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance en 1974.C’est aussi un nouveau coup d’Etat en Afrique de l’Ouest, qui en a déjà connu une série depuis 2020 au Mali, Burkina, Niger et en Guinée-Conakry.Le putsch a eu lieu à la mi-journée, après que des tirs ont été entendus près du palais présidentiel dans la capitale Bissau et que des hommes en tenues militaires ont pris possession de la principale artère menant vers le palais, ont constaté sur place des journalistes de l’AFP.Des centaines de personnes à pied ou dans des véhicules avaient alors fui la zone du palais présidentiel pour se mettre à l’abri tandis que des tirs nourris avaient retenti à plusieurs reprises.En début d’après-midi, le général Denis N’Canha, chef de la maison militaire de la présidence, assis derrière une table et entouré de militaires armés, a annoncé à la presse au siège de l’état-major, qu’un “Haut commandement pour la restauration de l’ordre, composé de toutes les branches de l’armée” prenait “la direction du pays jusqu’à nouvel ordre”, ont constaté les journalistes de l’AFP.Le président sortant Umaro Sissoco Embalo, qui était donné favori à la présidentielle de dimanche, est détenu mercredi “en prison à l’état-major” par des militaires et est “bien traité”, a indiqué à l’AFP un officier de l’armée. Une autre source militaire a confirmé à l’AFP l’arrestation du président Embalo aux côtés du “chef d’état-major et du ministre de l’Intérieur”.- “Rétablir l’ordre” -“Ce qui nous a poussé à le faire (le putsch, ndlr), c’est pour garantir la sécurité au niveau national et également rétablir l’ordre”, a ajouté le général N’Canha, évoquant la découverte par les “renseignements généraux” d’un “plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication des barons nationaux de la drogue”.Plus de 6.780 membres des forces de sécurité, dont des membres de la Force de stabilisation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont été déployés en Guinée-Bissau pour le scrutin et la période post-électorale. Les missions d’observation de l’Union africaine et de la CEDEAO, ainsi que le Forum des sages de l’Afrique de l’Ouest, ont exprimé leur “profonde préoccupation” dans un communiqué, déplorant ce qu’ils ont qualifié de “tentative flagrante de perturber le processus démocratique”.Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, “suit la situation avec une profonde préoccupation”, a souligné son porte-parole, et a exhorté toutes les parties prenantes à “faire preuve de retenue et à respecter l’Etat de droit”. Le Portugal – ancienne puissance coloniale – a appelé au calme et à la reprise du processus électoral.La Guinée-Bissau, pays très pauvre de 2,2 millions d’habitants, un peu plus grand que la Belgique, est affectée par des problèmes de corruption et est réputée pour être une plaque tournante du trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et l’Europe.Les renseignements généraux “ont confirmé l’introduction d’armes dans le pays pour changer l’ordre constitutionnel”, a ajouté le général N’Canha.Il a également annoncé la suspension de “tout le processus électoral”, la fermeture des frontières “terrestres, aériennes et maritimes” et l’instauration d’un “couvre-feu obligatoire”.- Opposant arrêté -En outre, le principal opposant bissau-guinéen Domingos Simoes Pereira – dirigeant du puissant PAIGC, parti historique qui a mené la Guinée-Bissau à l’indépendance – qui avait été écarté de la présidentielle de dimanche, a été arrêté mercredi, selon des proches et un collaborateur. M. Pereira a été “arrêté” et “n’est pas en sécurité”, a confirmé un membre de sa famille.Des “hommes armés” se sont présentés au siège de campagne du candidat Fernando Dias mercredi et ont lancé des gaz lacrymogènes “pour arrêter MM. Dias et Pereira” qui tenaient une réunion, a indiqué à l’AFP un responsable de son équipe de campagne.La situation de M. Dias n’était pas connue mercredi en fin de journée. Les rues à Bissau étaient désertes dans la soirée avec l’entrée en vigueur du couvre-feu et les militaires avaient pris le contrôle de toutes les grandes artères, a constaté l’AFP. Par ailleurs, la Commission nationale des élections (CNE) a été attaquée par des hommes armés non identifiés mercredi, a indiqué à l’AFP un responsable de la communication, Abdourahmane Djalo.Mardi, le camp de M. Embalo et celui du candidat de l’opposition Fernando Dias de Costa avaient chacun revendiqué la victoire à la présidentielle, alors que les résultats provisoires officiels de ces élections n’étaient attendus que jeudi. Fin octobre, l’armée bissau-guinéenne avait annoncé avoir déjoué une “tentative de subversion de l’ordre constitutionnel”, avec l’arrestation de plusieurs officiers supérieurs. La proclamation des résultats électoraux a ainsi souvent donné lieu à des mouvements de contestation dans ce pays. La précédente présidentielle, en 2019, avait débouché sur plusieurs mois de crise post-électorale, M. Embalo et son adversaire M. Pereira revendiquant tous deux la victoire.

Nouvelle opération de l’armée israélienne dans le nord de la Cisjordanie

L’armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d’une nouvelle opération contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée, où des journalistes de l’AFP ont vu des soldats déployés dans la ville et le gouvernorat de Toubas.Le Croissant-Rouge palestinien n’a fait état d’aucune victime de tirs mais selon lui, au moins dix personnes ont été blessées après avoir été battues par des soldats dans la zone. Interrogée par l’AFP sur ces allégations, l’armée israélienne n’a pas répondu.L’opération a été lancée dans la nuit de mardi à mercredi. Disant agir sur la base de renseignements, l’armée israélienne affirme qu’elle est destinée à empêcher “des tentatives d’établir des bastions terroristes” dans la région.Le déploiement des soldats a été précédé de frappes aériennes, selon un communiqué militaire.L’armée a également déclaré avoir abattu un “terroriste (qui) a lancé un explosif vers des troupes (israéliennes) opérant dans la région de Qabatiya”, dans le gouvernorat de Jénine qui jouxte celui de Toubas.Joint par téléphone dans la matinée, le gouverneur palestinien de Toubas, Ahmad Assaad, a fait état de raids israéliens dans la ville même de Toubas, mais aussi dans les localités de Tammoun, Tayassir et dans le camp de réfugiés palestinien de Faraa.A Faraa, a dit le gouverneur, les Israéliens ont utilisé un “aéronef de combat” et ont ouvert le feu “avec des mitrailleuses lourdes sur (…) des immeubles résidentiels”.Des journalistes de l’AFP ont vu des soldats israéliens déployés dans la ville de Toubas, patrouillant dans les rues, où la plupart des magasins étaient fermés.A Tammoun, un peu plus au sud, les militaires ont établi des barrages aux entrées de la ville.Selon l’armée, les forces israéliennes ont fouillé “des dizaines de structures et ont interrogé des suspects”.- “Fonds confisqués” -“Une salle de contrôle d’observation a été localisée et des fonds terroristes ont été confisqués”, indique un communiqué militaire qui ne fait toutefois état d’aucune arrestation.Le gouvernorat de Toubas est une région majoritairement agricole dans le nord-est de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), “plus de deux douzaines de familles ont été contraintes d’évacuer leurs maisons”, occupées par des troupes israéliennes.Le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Jihad islamique palestinien ont condamné cette nouvelle opération militaire estimant qu’elle entrait dans le cadre d’un projet d’annexion de la Cisjordanie, projet ouvertement revendiqué par certains ministres israéliens d’extrême droite.En février, l’armée israélienne avait mené une opération sur le camp de réfugiés de Faraa, au sud de Toubas, et les autorités locales avaient alors dénoncé le déplacement de centaines d’habitants.En septembre, l’armée avait également mené des opérations dans cette région, à l’issue desquelles elle avait déclaré avoir tué des hommes armés préparant, selon elle, une attaque.Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël. Depuis le 7-Octobre, plus d’un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants mais aussi beaucoup de civils y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l’AFP à partir de données de l’Autorité palestinienne.Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.Les violences n’ont pas cessé en Cisjordanie depuis l’entrée en vigueur de la trêve à Gaza le 10 octobre.Ocha a recensé en octobre un pic des “attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux” en près de deux décennies de collecte de données dans ce territoire palestinien.Le 10 novembre, un Israélien a été tué et trois autres ont été blessés lors d’une attaque au couteau menée par deux Palestiniens rapidement abattus par des soldats près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.