AFP World

Trump s’impatiente et accroît la pression sur Zelensky

Donald Trump a encore accentué lundi ses menaces contre Volodymyr Zelensky, qu’il suspecte de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie, tout en assurant qu’un accord sur les minerais ukrainiens pouvait encore être conclu.Pour sa part, le président ukrainien a martelé qu’il voulait la fin de la guerre avec Moscou “le plus vite possible”, alors que les retombées de la spectaculaire altercation avec le président américain vendredi à la Maison Blanche se font toujours sentir.”Cela ne devrait pas être si difficile de trouver un accord. Et cet accord pourrait avoir lieu très vite”, a affirmé Donald Trump lors d’un bref échange lundi avec des journalistes.”Maintenant, peut-être qu’il y a quelqu’un qui ne veut pas trouver d’accord, et si ce quelqu’un ne veut pas d’accord, je pense que cette personne ne sera plus là très longtemps”, a-t-il ajouté.Le président américain a aussi jugé que son homologue ukrainien devrait être davantage “reconnaissant” pour l’aide des Etats-Unis.Mais il a aussi estimé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que Volodymyr Zelensky était censé signer à Washington vendredi, pouvait encore être conclu.De son côté, le chef de l’Etat ukrainien a estimé sur X qu’il était “très important que nous essayions de rendre notre diplomatie vraiment substantielle pour mettre fin à cette guerre le plus vite possible.”Et, dans une vidéo publiée lundi soir, il a réitéré son appel à fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité.”C’est l’absence de garanties de sécurité pour l’Ukraine il y a 11 ans qui a permis à la Russie de commencer l’occupation de la Crimée et la guerre dans le Donbass, puis l’absence de garanties de sécurité a permis à la Russie de lancer une invasion à grande échelle”, a-t-il dit.- “La pire chose” -Réagissant plus tôt à une déclaration faite dimanche à Londres, dans laquelle M. Zelensky estimait “qu’un accord mettant fin à la guerre (était) très très lointain”, Donald Trump l’a menacé de “ne plus tolérer très longtemps” cette position. “C’est la pire chose que Zelensky pouvait dire et l’Amérique ne va plus tolérer ça très longtemps”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social. “Ce gars ne veut pas de paix tant qu’il a le soutien de l’Amérique”, a déclaré Donald Trump, qui avait menacé vendredi de “laisser tomber” l’Ukraine s’il ne se faisait pas plus conciliant.Comme en écho aux propos du président américain, le Kremlin, qui avait ordonné en février 2022 l’invasion de l’Ukraine, a assuré lundi qu’il fallait “forcer Zelensky” car “il ne veut pas la paix”.Quant aux alliés européens de Kiev, le président français Emmanuel Macron a évoqué l’idée dimanche d’une première trêve d’un mois “dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques”, une initiative sur laquelle Londres a aussitôt souligné qu’il n’y avait “pas d’accord” à ce stade.Un sommet à Bruxelles jeudi sera consacré à l’Ukraine et aux questions de sécurité européenne.Mais “ce sera un échec pour tout le monde si l’Ukraine est forcée à un cessez-le-feu sans de sérieuses garanties de sécurité”, a souligné Volodymyr Zelensky dans la nuit de dimanche à lundi.- L’avancée des Russes ralentit -Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté souligné lundi que, plus de 35 ans après la chute des régimes communistes soutenus par Moscou en Europe, “jamais le risque d’une guerre sur le continent européen, dans l’Union européenne, n’a été aussi élevé”.Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché dimanche leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.Sur le terrain, la guerre continue de semer la mort et la dévastation.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a indiqué lundi qu'”un missile balistique Iskander-M avec munitions à fragmentation” avait frappé samedi un centre d’entraînement de l’armée de terre dans la région de Dnipropetrovsk, à plus de 100 km de la ligne de front, faisant “des morts et des blessés”.Selon un blogueur militaire ukrainien, entre 30 et 40 soldats ont été tués et jusqu’à 90 ont été blessés.Par ailleurs, une infrastructure pétrolière a pris feu lundi soir dans la région russe de Rostov, frontalière de l’Ukraine, après une attaque de drones, a indiqué le gouverneur régional par intérim, Iouri Slioussar.Mais, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), l’avancée russe dans l’est de l’Ukraine a de nouveau ralenti, avec un gain de seulement 389 km2 en février, après 431 km2 en janvier, 476 km2 en décembre et un pic à 725 km2 en novembre.

Trump s’impatiente et accroît la pression sur Zelensky

Donald Trump a encore accentué lundi ses menaces contre Volodymyr Zelensky, qu’il suspecte de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie, tout en assurant qu’un accord sur les minerais ukrainiens pouvait encore être conclu.Pour sa part, le président ukrainien a martelé qu’il voulait la fin de la guerre avec Moscou “le plus vite possible”, alors que les retombées de la spectaculaire altercation avec le président américain vendredi à la Maison Blanche se font toujours sentir.”Cela ne devrait pas être si difficile de trouver un accord. Et cet accord pourrait avoir lieu très vite”, a affirmé Donald Trump lors d’un bref échange lundi avec des journalistes.”Maintenant, peut-être qu’il y a quelqu’un qui ne veut pas trouver d’accord, et si ce quelqu’un ne veut pas d’accord, je pense que cette personne ne sera plus là très longtemps”, a-t-il ajouté.Le président américain a aussi jugé que son homologue ukrainien devrait être davantage “reconnaissant” pour l’aide des Etats-Unis.Mais il a aussi estimé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que Volodymyr Zelensky était censé signer à Washington vendredi, pouvait encore être conclu.De son côté, le chef de l’Etat ukrainien a estimé sur X qu’il était “très important que nous essayions de rendre notre diplomatie vraiment substantielle pour mettre fin à cette guerre le plus vite possible.”Et, dans une vidéo publiée lundi soir, il a réitéré son appel à fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité.”C’est l’absence de garanties de sécurité pour l’Ukraine il y a 11 ans qui a permis à la Russie de commencer l’occupation de la Crimée et la guerre dans le Donbass, puis l’absence de garanties de sécurité a permis à la Russie de lancer une invasion à grande échelle”, a-t-il dit.- “La pire chose” -Réagissant plus tôt à une déclaration faite dimanche à Londres, dans laquelle M. Zelensky estimait “qu’un accord mettant fin à la guerre (était) très très lointain”, Donald Trump l’a menacé de “ne plus tolérer très longtemps” cette position. “C’est la pire chose que Zelensky pouvait dire et l’Amérique ne va plus tolérer ça très longtemps”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social. “Ce gars ne veut pas de paix tant qu’il a le soutien de l’Amérique”, a déclaré Donald Trump, qui avait menacé vendredi de “laisser tomber” l’Ukraine s’il ne se faisait pas plus conciliant.Comme en écho aux propos du président américain, le Kremlin, qui avait ordonné en février 2022 l’invasion de l’Ukraine, a assuré lundi qu’il fallait “forcer Zelensky” car “il ne veut pas la paix”.Quant aux alliés européens de Kiev, le président français Emmanuel Macron a évoqué l’idée dimanche d’une première trêve d’un mois “dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques”, une initiative sur laquelle Londres a aussitôt souligné qu’il n’y avait “pas d’accord” à ce stade.Un sommet à Bruxelles jeudi sera consacré à l’Ukraine et aux questions de sécurité européenne.Mais “ce sera un échec pour tout le monde si l’Ukraine est forcée à un cessez-le-feu sans de sérieuses garanties de sécurité”, a souligné Volodymyr Zelensky dans la nuit de dimanche à lundi.- L’avancée des Russes ralentit -Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté souligné lundi que, plus de 35 ans après la chute des régimes communistes soutenus par Moscou en Europe, “jamais le risque d’une guerre sur le continent européen, dans l’Union européenne, n’a été aussi élevé”.Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché dimanche leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.Sur le terrain, la guerre continue de semer la mort et la dévastation.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a indiqué lundi qu'”un missile balistique Iskander-M avec munitions à fragmentation” avait frappé samedi un centre d’entraînement de l’armée de terre dans la région de Dnipropetrovsk, à plus de 100 km de la ligne de front, faisant “des morts et des blessés”.Selon un blogueur militaire ukrainien, entre 30 et 40 soldats ont été tués et jusqu’à 90 ont été blessés.Par ailleurs, une infrastructure pétrolière a pris feu lundi soir dans la région russe de Rostov, frontalière de l’Ukraine, après une attaque de drones, a indiqué le gouverneur régional par intérim, Iouri Slioussar.Mais, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), l’avancée russe dans l’est de l’Ukraine a de nouveau ralenti, avec un gain de seulement 389 km2 en février, après 431 km2 en janvier, 476 km2 en décembre et un pic à 725 km2 en novembre.

Trump s’impatiente et accroît la pression sur Zelensky

Donald Trump a encore accentué lundi ses menaces contre Volodymyr Zelensky, qu’il suspecte de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie, tout en assurant qu’un accord sur les minerais ukrainiens pouvait encore être conclu.Pour sa part, le président ukrainien a martelé qu’il voulait la fin de la guerre avec Moscou “le plus vite possible”, …

Trump s’impatiente et accroît la pression sur Zelensky Read More »

Menaces de Netanyahu contre le Hamas en plein blocage de l’accord de trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé lundi le Hamas de conséquences qu’il ne peut “imaginer” s’il ne libérait pas les otages toujours captifs à Gaza, en plein blocage des négociations sur la suite de l’accord de cessez-le-feu. “Il est temps de laisser aux habitants de Gaza la liberté de partir”, a ajouté devant le Parlement M. Netanyahu, qui avait apporté son soutien au plan de Donald Trump d’une prise de contrôle américaine de Gaza et de l’expulsion de sa population palestinienne.Mardi au Caire, un sommet extraordinaire arabe doit se pencher sur un projet pour l’avenir de Gaza, alternatif à celui du président américain, décrié à l’international.”Je dis au Hamas: si vous ne libérez pas nos otages, il y aura des conséquences que vous ne pouvez pas imaginer”, a déclaré M. Netanyahu, conspué par des proches d’otages retenus à Gaza lors d’une session parlementaire chahutée.Le Hamas a de son côté accusé Israël d’avoir oeuvré pour un “effondrement” de l’accord de trêve fragile, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’ attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Sur les 251 otages enlevés ce jour là, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.Après l’expiration samedi de la première phase de l’accord de trêve, Israël et le Hamas s’opposent sur la suite du processus.Première conséquence directe: le blocage israélien depuis dimanche de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, dont les 2,4 millions d’habitants assiégés sont confrontés à une crise humanitaire majeure.- “L’accord s’effondre” -Le gouvernement israélien soutient un compromis américain prévoyant une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et une accélération des libérations d’otages.A son terme, selon le bureau de M. Netanyahu, les derniers captifs à Gaza seraient libérés en cas d’accord “sur un cessez-le-feu permanent”.”Si le Hamas ne libère pas bientôt les otages, les portes de Gaza se fermeront et les portes de l’enfer s’ouvriront”, a aussi menacé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. Le Hamas campe lui sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l’accord initial, négocié par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, et prévoyant selon lui “un cessez-le-feu global et permanent” et le “retrait complet” israélien de Gaza, avant “la reconstruction et la levée du siège” du territoire.Refusant pour l’heure de s’engager dans la deuxième étape, le gouvernement Netanyahu exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé.Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas, a dénoncé une “tentative flagrante d’éviter d’entrer dans des négociations pour la deuxième phase”. “Israël veut que l’accord s’effondre et a travaillé dur pour y parvenir.”- Attentat meurtrier à Haïfa – Selon Kan, la radio-télévision publique israélienne, M. Netanyahu, dans l’attente d’une visite de l’émissaire américain Steve Witkoff, a élaboré un plan de “pression maximale” pour faire céder le Hamas, incluant des déplacements forcés de Gazaouis, avant une possible reprise des combats.Cet accès de tension intervient après qu’une attaque au couteau qualifiée de “terroriste” par la police a fait un mort et quatre blessés lundi dans une gare routière de la ville mixte judéo-arabe de Haïfa dans le nord d’Israël. L’assaillant, qui a été tué, était, fait extrêmement rare, un Israélien membre de la minorité arabophone druze réputée pour son patriotisme en Israël.Le Hamas a salué une “opération héroïque” à Haïfa, mais sans la revendiquer.Les secouristes ont fait état du décès “d’un homme de 70 ans” et de quatre blessés, dont trois dans un état grave. – “Ennemi” – Dans le territoire palestinien, après le blocage de l’aide, “les gens ont très peur, beaucoup de gens achètent de la nourriture et les prix ont grimpé”, témoigne Belal al-Helou, un commerçant de Gaza-ville.En Israël, les funérailles d’Itzik Elgarat, otage mort en captivité à Gaza, ont donné lieu lundi à de vives critiques de M. Netanyahu. “L’ennemi qui a causé ta mort n’est pas celui qui t’a enlevé, mais celui qui t’a abandonné”, a lancé Dani Elgarat, dans son éloge funèbre. L’attaque a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Menaces de Netanyahu contre le Hamas en plein blocage de l’accord de trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé lundi le Hamas de conséquences qu’il ne peut “imaginer” s’il ne libérait pas les otages toujours captifs à Gaza, en plein blocage des négociations sur la suite de l’accord de cessez-le-feu. “Il est temps de laisser aux habitants de Gaza la liberté de partir”, a ajouté devant le …

Menaces de Netanyahu contre le Hamas en plein blocage de l’accord de trêve à Gaza Read More »

Menaces de Netanyahu contre le Hamas en plein blocage de l’accord de trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé lundi le Hamas de conséquences qu’il ne peut “imaginer” s’il ne libérait pas les otages toujours captifs à Gaza, en plein blocage des négociations sur la suite de l’accord de cessez-le-feu. “Il est temps de laisser aux habitants de Gaza la liberté de partir”, a ajouté devant le Parlement M. Netanyahu, qui avait apporté son soutien au plan de Donald Trump d’une prise de contrôle américaine de Gaza et de l’expulsion de sa population palestinienne.Mardi au Caire, un sommet extraordinaire arabe doit se pencher sur un projet pour l’avenir de Gaza, alternatif à celui du président américain, décrié à l’international.”Je dis au Hamas: si vous ne libérez pas nos otages, il y aura des conséquences que vous ne pouvez pas imaginer”, a déclaré M. Netanyahu, conspué par des proches d’otages retenus à Gaza lors d’une session parlementaire chahutée.Le Hamas a de son côté accusé Israël d’avoir oeuvré pour un “effondrement” de l’accord de trêve fragile, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’ attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Sur les 251 otages enlevés ce jour là, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.Après l’expiration samedi de la première phase de l’accord de trêve, Israël et le Hamas s’opposent sur la suite du processus.Première conséquence directe: le blocage israélien depuis dimanche de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, dont les 2,4 millions d’habitants assiégés sont confrontés à une crise humanitaire majeure.- “L’accord s’effondre” -Le gouvernement israélien soutient un compromis américain prévoyant une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et une accélération des libérations d’otages.A son terme, selon le bureau de M. Netanyahu, les derniers captifs à Gaza seraient libérés en cas d’accord “sur un cessez-le-feu permanent”.”Si le Hamas ne libère pas bientôt les otages, les portes de Gaza se fermeront et les portes de l’enfer s’ouvriront”, a aussi menacé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. Le Hamas campe lui sur la mise en oeuvre des deux étapes restantes de l’accord initial, négocié par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, et prévoyant selon lui “un cessez-le-feu global et permanent” et le “retrait complet” israélien de Gaza, avant “la reconstruction et la levée du siège” du territoire.Refusant pour l’heure de s’engager dans la deuxième étape, le gouvernement Netanyahu exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé.Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas, a dénoncé une “tentative flagrante d’éviter d’entrer dans des négociations pour la deuxième phase”. “Israël veut que l’accord s’effondre et a travaillé dur pour y parvenir.”- Attentat meurtrier à Haïfa – Selon Kan, la radio-télévision publique israélienne, M. Netanyahu, dans l’attente d’une visite de l’émissaire américain Steve Witkoff, a élaboré un plan de “pression maximale” pour faire céder le Hamas, incluant des déplacements forcés de Gazaouis, avant une possible reprise des combats.Cet accès de tension intervient après qu’une attaque au couteau qualifiée de “terroriste” par la police a fait un mort et quatre blessés lundi dans une gare routière de la ville mixte judéo-arabe de Haïfa dans le nord d’Israël. L’assaillant, qui a été tué, était, fait extrêmement rare, un Israélien membre de la minorité arabophone druze réputée pour son patriotisme en Israël.Le Hamas a salué une “opération héroïque” à Haïfa, mais sans la revendiquer.Les secouristes ont fait état du décès “d’un homme de 70 ans” et de quatre blessés, dont trois dans un état grave. – “Ennemi” – Dans le territoire palestinien, après le blocage de l’aide, “les gens ont très peur, beaucoup de gens achètent de la nourriture et les prix ont grimpé”, témoigne Belal al-Helou, un commerçant de Gaza-ville.En Israël, les funérailles d’Itzik Elgarat, otage mort en captivité à Gaza, ont donné lieu lundi à de vives critiques de M. Netanyahu. “L’ennemi qui a causé ta mort n’est pas celui qui t’a enlevé, mais celui qui t’a abandonné”, a lancé Dani Elgarat, dans son éloge funèbre. L’attaque a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.397 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Allemagne : un forcené fonce sur des piétons et tue deux personnes

Un forcené a lancé sa voiture lundi sur une foule en plein centre de Mannheim en Allemagne, tuant deux personnes et en blessant onze autres avant d’être arrêté par la police, qui exclut “un mobile politique” et met en avant des des problèmes psychiques. Cette acte de violence intervient à la suite de plusieurs attentats à …

Allemagne : un forcené fonce sur des piétons et tue deux personnes Read More »