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Trump suspend l’aide militaire à l’Ukraine, l’Europe réagit

Le président Donald Trump a ordonné une “pause” dans l’aide militaire des Etats-Unis à l’Ukraine en guerre contre la Russie, trois jours après l’altercation à la Maison Blanche avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, poussant mardi l’Europe à réagir.L’Union européenne a ainsi dévoilé un plan, “pour réarmer l’Europe” de 800 milliards d’euros, tandis que Londres assurait rester “concentré” sur l’obtention d’une paix, que Paris toutefois s’inquiétait de voir s’éloigner. Le Kremlin de son côté s’est félicité de la suspension de l’aide militaire américaine, la “meilleure contribution” pour la paix, à laquelle Kiev n’avait pas encore réagi en matinée.”Nous faisons une pause et réexaminons notre aide pour nous assurer qu’elle contribue à la recherche d’une solution” au conflit entre l’Ukraine et la Russie, a déclaré lundi un responsable de la Maison Blanche sous couvert d’anonymat.”Le président a clairement indiqué qu’il se concentrait sur la paix. Nous avons besoin que nos partenaires s’engagent eux aussi à atteindre cet objectif”, a-t-il ajouté.Il s’agit essentiellement de l’aide militaire déjà approuvée sous l’ancienne administration de Joe Biden et très largement soldée mais dont il reste encore des équipements et armes à livrer.Donald Trump ne décolère pas contre M. Zelensky depuis leur rencontre vendredi à la Maison Blanche qui a tourné à l’affrontement verbal. Il a accentué lundi ses menaces contre le dirigeant ukrainien, qu’il suspecte de ne “pas vouloir la paix” avec la Russie.Le président américain a aussi jugé dans la journée que son homologue ukrainien devrait être davantage “reconnaissant” pour l’aide des Etats-Unis. Mais il a aussi estimé que l’accord sur l’accès aux minerais ukrainiens, que M. Zelensky était censé signer à Washington vendredi dernier, pouvait encore être conclu.Dans un entretien à la chaîne Fox News, le vice-président américain JD Vance a estimé pour sa part que le président ukrainien avait “montré un refus clair de s’engager dans le processus de paix”.A Bruxelles, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dévoilé un plan baptisé “réarmer l’Europe” qui va permettre de fournir “une aide “militaire immédiate” à l’Ukraine.Ce plan aura la capacité “de mobiliser près de 800 milliards d’euros en dépenses d’armement pour une Europe sûre et résiliente”, a-t-elle déclaré devant la presse.Le premier “pilier” de ce plan prévoit de mettre quelque 150 milliards de prêts à disposition des 27 pays de l’UE pour financer le renforcement des capacités de défense en Europe.Un sommet européen à Bruxelles jeudi sera consacré à l’Ukraine, aux questions de sécurité européenne, et examinera le nouveau plan.- “La pire chose” -A Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer reste “concentré sur l’obtention de la paix” en Ukraine et ne se laissera pas “distraire par des annonces”, a assuré mardi la numéro 2 du gouvernement Angela Rayner.”Il va continuer à dialoguer avec notre allié le plus ancien et le plus puissant, les États-Unis, et avec les partenaires européens, ainsi qu’avec l’Ukraine”, a ajouté la vice-Première ministre.Mais à Paris, le ministre français chargé de l’Europe Benjamin Haddad a estimé que la décision de Donald Trump “éloigne (la paix) parce qu’elle ne (fera) que renforcer la main de l’agresseur sur le terrain qui est la Russie”.Lundi, Volodomyr Zelensky a estimé sur X qu’il était “très important que nous essayions de “mettre fin à cette guerre le plus vite possible.” Et, dans une vidéo, il a réitéré son appel à fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité.Réagissant plus tôt à une déclaration faite dimanche à Londres, dans laquelle M. Zelensky estimait “qu’un accord mettant fin à la guerre (était) très très lointain”, Donald Trump l’avait menacé de “ne plus tolérer très longtemps” cette position. “C’est la pire chose que Zelensky pouvait dire et l’Amérique ne va plus tolérer ça très longtemps”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social. “Ce gars ne veut pas de paix tant qu’il a le soutien de l’Amérique”, a déclaré Donald Trump, qui avait menacé vendredi de “laisser tomber” l’Ukraine.- L’avancée des Russes ralentit -Sur le terrain, la guerre continue de semer la mort et la dévastation.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a indiqué lundi qu'”un missile balistique Iskander-M avec munitions à fragmentation” avait frappé samedi un centre d’entraînement de l’armée de terre dans la région de Dnipropetrovsk, à plus de 100 km de la ligne de front, faisant “des morts et des blessés”.Selon un blogueur militaire ukrainien, entre 30 et 40 soldats ont été tués et jusqu’à 90 ont été blessés.Par ailleurs, une infrastructure pétrolière a pris feu lundi soir dans la région russe de Rostov, frontalière de l’Ukraine, après une attaque de drones, a indiqué le gouverneur régional par intérim, Iouri Slioussar.Mais, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), l’avancée russe dans l’est de l’Ukraine a de nouveau ralenti, avec un gain de seulement 389 km2 en février, après 431 km2 en janvier, 476 km2 en décembre et un pic à 725 km2 en novembre.

Au Pakistan, finie la lune de miel: le changement climatique tue fleurs et abeilles

Sous un ciel bas et brumeux, Malik Hussain Khan charge délicatement ses ruches dans un camion: au Pakistan, où la pluie se fait rare, les apiculteurs voyagent désormais des centaines de kilomètres pour trouver les fleurs qui feront le miel de leurs abeilles.”On déplace nos ruches là où la météo permet aux fleurs de s’épanouir”, explique à l’AFP l’homme originaire du Pendjab frontalier de l’Inde et qui s’apprête à rallier le Cachemire, à 500 km au nord.Autour de lui, les orangeraies sont déjà dégarnies: cette année, les fleurs sont arrivées plusieurs semaines en retard et toutes ont fané en quelques jours.Au Pakistan, traditionnellement, les apiculteurs pendjabis quittent leur province au climat tempéré pour passer l’été au Khyber-Pakhtunkhwa, de l’autre côté du pays, près de l’Afghanistan.Mais ils sont désormais forcés de se déplacer plus souvent pour éviter records mondiaux de pollution et épisodes météo de plus en plus extrêmes, froids ou chauds, dans l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique.Cette année, au Pendjab, ils ont dû affronter un épais brouillard de pollution, le smog qui empêche les abeilles de localiser les fleurs. Et une baisse de la pluviométrie de 42% qui fait redouter la sécheresse aux cultivateurs. – Smog meurtrier -“Quasiment la moitié de mes abeilles sont mortes quand le smog et le brouillard sont arrivés cet hiver parce qu’elles ne pouvaient plus voler”, raconte M. Khan, qui n’est pas resté au même endroit plus de quelques semaines d’affilée pendant la floraison, qui se terminera en mars.La production des 27.000 apiculteurs pakistanais a longtemps fait la fierté du pays en pots de miel, ingrédient pour la médecine traditionnelle ou transformée en sucreries et offerte pour les grandes occasions.Mais elle a chuté de 15% depuis 2022, selon l’Institut de la recherche sur le miel.”La pluie et la grêle abîment les fleurs et, avant cela, leur développement peut être arrêté en hiver par des pluies imprévisibles et des températures plus élevées que les normales”, explique Muhammad Khalid, chercheur de cet institut public.”Quand les fleurs disparaissent, le nombre d’abeilles diminue car elles ne trouvent plus de nectar et tout cela fait baisser la production du miel”, poursuit-il.Partout sur le globe, les abeilles sont menacées par le changement climatique, l’usage intensif des pesticides et la surexploitation des terres.Sans ces pollinisateurs, c’est la sécurité alimentaire qui est menacée, prévient l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), car un tiers de la production mondiale de nourriture dépend d’eux.Avec des floraisons raccourcies, le Pakistan a perdu la moitié de ses 22 variétés de miel. Quant à ses quatre espèces d’abeilles, trois sont désormais en danger.- Défi -“Les endroits où l’on trouvait de la verdure il y a 30 ans n’existent plus”, se lamente Sherzaman Momaan, 52 ans, qui lui aussi dit devoir déplacer ses ruches “beaucoup plus qu’avant” à cause de la déforestation.Surtout, il a dû quasiment repartir de zéro en 2010, lorsque des pluies de mousson ont submergé près d’un cinquième du pays et fait 2.000 morts.Depuis 30 ans, Youssef Khan et son frère produisaient leur miel en se déplaçant d’Islamabad vers des régions proches dans le Pendjab.”Maintenant, on doit aller jusque dans le Sindh”, la province côtière à un millier de kilomètres plus au sud, “pour trouver des températures plus chaudes et échapper à la rudesse de l’hiver”, dit-il, en couvant du regard ses ruches.Mais chaque déplacement est un défi: “s’il fait trop chaud ou si la distance est trop grande, des abeilles peuvent mourir, ça m’est déjà arrivé”, raconte M. Khan.En plus, il faut trouver des aliments artificiels pour nourrir les abeilles en transhumance et veiller à les maintenir à température en couvrant les ruches de tissus épais contre le froid ou de fins filets si le thermomètre grimpe. – Ruches climatisées -A cela s’ajoutent le coût de l’essence qui a augmenté de plus de 55% depuis 2022 quand le pays a frôlé le défaut de paiement et fortement réduit les subventions sur le carburant –et les ennuis avec des agriculteurs furieux de voir débarquer des ruches dans leurs champs.Sur un terrain pelé au Khyber Pakhtunkhwa, Goul Badchah regarde ses abeilles revenir à la ruche sans avoir trouvé aucune fleur à butiner.”Elles se battent et se tuent entre elles si la météo ne leur convient pas”, dit celui qui a aussi perdu tous ses essaims en 2010 puis en 2022, lors d’inondations encore plus importantes.Mais lui ne fait plus de voyages. “Il n’y nulle part où aller”, assène-t-il.Et les problèmes ne s’arrêteront pas avec la fin de la floraison, anticipe Abdullah Chaudry. En s’inspirant de ses collègues turcs ou australiens, cet apiculteur a introduit au Pakistan des ruches avec ventilation intégrée.Avec ses ruches à 30 dollars –deux fois plus que les ruches traditionnelles– il promet 10% de production en plus.”En innovant avec des ruches et des trajectoires de migrations différentes, nous allons continuer à nous adapter et à découvrir de nouvelles façon de préserver ce secteur”, veut-il croire.”La lutte continue”.

Le pape se repose après deux crises respiratoires aiguës

Le pape François, hospitalisé pour une pneumonie des deux poumons avec un pronostic vital qui reste “réservé”, “a dormi toute la nuit et continue de se reposer” après avoir subi la veille deux épisodes de crise respiratoire sévère, a annoncé mardi matin le Vatican.Le souverain pontife de 88 ans est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février. Il n’a fait depuis aucune apparition publique.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.François a connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise. “Il y a des hauts et des bas”, a reconnu une source vaticane.Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un dagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  

Le pape se repose après deux crises respiratoires aiguës

Le pape François, hospitalisé pour une pneumonie des deux poumons avec un pronostic vital qui reste “réservé”, “a dormi toute la nuit et continue de se reposer” après avoir subi la veille deux épisodes de crise respiratoire sévère, a annoncé mardi matin le Vatican.Le souverain pontife de 88 ans est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février. Il n’a fait depuis aucune apparition publique.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.François a connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise. “Il y a des hauts et des bas”, a reconnu une source vaticane.Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un dagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  

Argentine: le sac à dos d’un alpiniste décédé il y a 40 ans libéré des glaces par ses filles

Deux filles d’un alpiniste argentin décédé il y a 40 ans sur les pentes d’un volcan ont récupéré son sac à dos jusqu’ici prisonnier des glaces et des rouleaux de film Super 8 qui leur ont permis d’en savoir plus sur les derniers instants de leur père, ont-elle raconté à l’AFP. Guillermo Vieiro avait 44 ans lors de sa mort en 1985 en descendant les pentes enneigées du volcan argentin Tupungato, haut de plus de 6.500 mètres à la frontière chilienne. Son corps et celui de son accompagnateur avaient été récupérés, mais pas toutes leurs affaires. L’année dernière, l’alpiniste Gabriela Cavallaro a repéré un sac à dos prisonnier des glaces dont elle n’a pu extraire qu’une caméra Super 8 et un piolet. L’identifiant comme ayant appartenu à Guillermo Vieiro, elle a alors contacté les filles de l’alpiniste, connu pour avoir notamment gravi à plusieurs reprises les pentes de l’Aconcagua, point culminant de la cordillère des Andes, à 6.962 mètres.En février, à la faveur de l’été austral, Guadalupe et Azul Vieiro, 40 et 44 ans, se sont lancées dans une expédition filmée de 11 jours pour récupérer le sac réapparu à 6.100 mètres d’altitude. “Dans ma famille, le mot +montagne+ a toujours été interdit. Ma mère ne veut rien avoir à faire avec la découverte de ce sac à dos. C’est une famille qui a été brisée par le chagrin, par le vide”, a déclaré à l’AFP Azul Viero, qui n’avait que quatre ans à la mort de son père. Dans le sac à dos, ont été retrouvés une veste, un sac de couchage, une gourde, de l’aspirine, des comprimés de vitamine C, des couteaux et deux bobines de film de caméra Super 8.- “Un signe” -“Spirituellement, cela était comme un signe +Je suis toujours là, j’existe. Vous n’êtes pas seules+, estime Azul Vieiro. Les soeurs disent avoir appris davantage de ce père qu’elle n’ont que peu connu.”Ma mère ne nous a jamais vraiment dit qui il était. Nous savions qu’il était mort en montagne et qu’il était alpiniste, mais pas grand-chose de plus. Donc, c’était comme redécouvrir son histoire”, poursuit Azul. Les images ont montré que Guillermo Vieiro et son partenaire de cordée Leonardo Rabal, 20 ans, avaient été les premiers alpinistes à atteindre le sommet du Tupungato par sa face est, la plus difficile. “Cette pente n’a jamais été gravie à nouveau”, affirme Gabriela Cavallaro à l’AFP. “Ce qu’ils ont accompli a une réelle valeur historique pour l’alpinisme argentin et international”. Les deux soeurs vont offrir les affaires retrouvées de leur père à un musée afin de “partager un morceau de l’histoire de l’alpinisme argentin”. 

Face à l’épidémie mondiale d’obésité, une étude plaide pour une action urgente

Sans une action forte et immédiate des gouvernements, une épidémie mondiale inédite de surpoids et d’obésité touchera six adultes sur dix et un enfant et adolescent sur trois d’ici 2050, plombant les systèmes de santé, affirme une étude.Publiée mardi dans la revue The Lancet, cette étude qui comprend des données de 204 pays et territoires dans le monde, se base sur les chiffres du Global Burden of Disease, un vaste programme financé par la Fondation Bill & Melinda Gates, visant à compiler les données de santé de la plupart des pays.Les auteurs estiment que l’inaction des gouvernements face à la crise croissante de l’obésité et du surpoids ces 30 dernières années a entraîné une explosion alarmante du nombre de personnes concernées. Entre 1990 et 2021, ce nombre a presque triplé chez les adultes de plus de 25 ans, passant de 731 millions à 2,11 milliards, et plus que doublé chez les enfants et adolescents de 5 à 24 ans, passant de 198 à 493 millions.”Sans réforme urgente des politiques et actions concrètes, 60% des adultes soit 3,8 milliards de personnes et près d’un tiers (31%) des enfants et adolescents, soit 746 millions, devraient être en surpoids ou obèses d’ici 2050″ selon l’étude.Pour faire face à “l’un des plus grands défis sanitaires du XXIe siècle”, il convient d’adopter des plans d’action de cinq ans (2025-2030) avec des mesures phares: “réglementer la publicité des aliments ultra-transformés, intégrer des infrastructures sportives et des terrains de jeux dans les écoles, encourager l’allaitement maternel et les régimes alimentaires équilibrés dès la grossesse et développer des politiques de nutrition adaptées à chaque pays”, disent ses auteurs.- Courte fenêtre d’action -“En 2050, un jeune sur trois souffrant d’obésité soit 130 millions, vivra dans deux régions: l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, suivies par l’Amérique latine et les Caraïbes, avec des conséquences sanitaires, économiques et sociales graves”, notent-ils.L’obésité chez les jeunes devrait bondir de 121% à l’échelle mondiale, avec un total de 360 millions d’enfants et adolescents obèses d’ici 2050. Les premiers touchés, avec une forte hausse attendue dès 2022-2030 à l’échelle mondiale, sont les garçons âgés de 5 à 14 ans: en 2030, on devrait compter dans cette catégorie davantage d’obèses (16,5%) que de jeunes en surpoids (12,9%).Cette épidémie d’obésité va aggraver la pression sur les systèmes de santé déjà surchargés, notamment dans les pays à faibles ressources, puisqu’en 2050, près d’un quart des adultes obèses dans le monde devraient avoir 65 ans ou plus.”La prévention de l’obésité doit être au premier plan des politiques dans les pays à revenu faible et intermédiaire”, estime ainsi la Dr Jessica Kerr de l’institut Murdoch de recherche sur les enfants en Australie, l’une des coauteurs principaux de l’étude.Elle appelle à “un engagement politique beaucoup plus fort” en faveur de “stratégies globales qui améliorent la nutrition, l’activité physique et l’environnement de vie des personnes”, jugeant courte la fenêtre d’action.Des enfants et des adolescents en surpoids dans une grande partie de l’Europe et de l’Asie du sud doivent faire l’objet de stratégies préventives, tandis qu’une intervention urgente est nécessaire en faveur de nombreuses adolescentes en voie de devenir obèses en Amérique du Nord, Australie, Océanie, Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Amérique latine.Plus de la moitié des adultes en surpoids ou obèses vivent aujourd’hui dans seulement huit pays: la Chine (402 millions), l’Inde (180 millions), les États-Unis (172 millions), le Brésil (88 millions), la Russie (71 millions), le Mexique (58 millions), l’Indonésie (52 millions) et l’Égypte (41 millions), selon des données de 2021.

Face à l’épidémie mondiale d’obésité, une étude plaide pour une action urgente

Sans une action forte et immédiate des gouvernements, une épidémie mondiale inédite de surpoids et d’obésité touchera six adultes sur dix et un enfant et adolescent sur trois d’ici 2050, plombant les systèmes de santé, affirme une étude.Publiée mardi dans la revue The Lancet, cette étude qui comprend des données de 204 pays et territoires dans le monde, se base sur les chiffres du Global Burden of Disease, un vaste programme financé par la Fondation Bill & Melinda Gates, visant à compiler les données de santé de la plupart des pays.Les auteurs estiment que l’inaction des gouvernements face à la crise croissante de l’obésité et du surpoids ces 30 dernières années a entraîné une explosion alarmante du nombre de personnes concernées. Entre 1990 et 2021, ce nombre a presque triplé chez les adultes de plus de 25 ans, passant de 731 millions à 2,11 milliards, et plus que doublé chez les enfants et adolescents de 5 à 24 ans, passant de 198 à 493 millions.”Sans réforme urgente des politiques et actions concrètes, 60% des adultes soit 3,8 milliards de personnes et près d’un tiers (31%) des enfants et adolescents, soit 746 millions, devraient être en surpoids ou obèses d’ici 2050″ selon l’étude.Pour faire face à “l’un des plus grands défis sanitaires du XXIe siècle”, il convient d’adopter des plans d’action de cinq ans (2025-2030) avec des mesures phares: “réglementer la publicité des aliments ultra-transformés, intégrer des infrastructures sportives et des terrains de jeux dans les écoles, encourager l’allaitement maternel et les régimes alimentaires équilibrés dès la grossesse et développer des politiques de nutrition adaptées à chaque pays”, disent ses auteurs.- Courte fenêtre d’action -“En 2050, un jeune sur trois souffrant d’obésité soit 130 millions, vivra dans deux régions: l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, suivies par l’Amérique latine et les Caraïbes, avec des conséquences sanitaires, économiques et sociales graves”, notent-ils.L’obésité chez les jeunes devrait bondir de 121% à l’échelle mondiale, avec un total de 360 millions d’enfants et adolescents obèses d’ici 2050. Les premiers touchés, avec une forte hausse attendue dès 2022-2030 à l’échelle mondiale, sont les garçons âgés de 5 à 14 ans: en 2030, on devrait compter dans cette catégorie davantage d’obèses (16,5%) que de jeunes en surpoids (12,9%).Cette épidémie d’obésité va aggraver la pression sur les systèmes de santé déjà surchargés, notamment dans les pays à faibles ressources, puisqu’en 2050, près d’un quart des adultes obèses dans le monde devraient avoir 65 ans ou plus.”La prévention de l’obésité doit être au premier plan des politiques dans les pays à revenu faible et intermédiaire”, estime ainsi la Dr Jessica Kerr de l’institut Murdoch de recherche sur les enfants en Australie, l’une des coauteurs principaux de l’étude.Elle appelle à “un engagement politique beaucoup plus fort” en faveur de “stratégies globales qui améliorent la nutrition, l’activité physique et l’environnement de vie des personnes”, jugeant courte la fenêtre d’action.Des enfants et des adolescents en surpoids dans une grande partie de l’Europe et de l’Asie du sud doivent faire l’objet de stratégies préventives, tandis qu’une intervention urgente est nécessaire en faveur de nombreuses adolescentes en voie de devenir obèses en Amérique du Nord, Australie, Océanie, Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Amérique latine.Plus de la moitié des adultes en surpoids ou obèses vivent aujourd’hui dans seulement huit pays: la Chine (402 millions), l’Inde (180 millions), les États-Unis (172 millions), le Brésil (88 millions), la Russie (71 millions), le Mexique (58 millions), l’Indonésie (52 millions) et l’Égypte (41 millions), selon des données de 2021.

Début en Chine de l’événement politique de l’année, en pleine guerre commerciale

Plus grand événement politique de l’année en Chine, les réunions parlementaires ont débuté mardi à Pékin, avec pour objectif de répondre aux derniers droits de douane de Donald Trump, qui visent une économie chinoise déjà affaiblie.Les travaux ont débuté à 15H00 (07H00 GMT) avec l’ouverture de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), en présence du président chinois Xi Jinping, a constaté une journaliste de l’AFP. Des milliers de délégués participent dans la capitale chinoise aux “Deux Sessions” qui se tiennent en parallèle – celle du Parlement proprement dit et celle d’une assemblée consultative.Si ces réunions donnent lieu à des votes à la quasi-unanimité de textes pré-approuvés par le Parti communiste chinois (PCC), elles offrent également un rare aperçu des priorités chinoises.L’ouverture des “Deux sessions” coïncide avec l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane américains supplémentaires visant les produits chinois. Pékin a annoncé des contre-mesures. Nombre d’observateurs s’attendent ces prochains jours à l’annonce de mesures de relance pour stimuler la demande intérieure, nécessaires pour compenser une possible baisse des exportations frappées par ces taxes américaines.Lors d’une conférence de presse mardi, Lou Qinjian, le porte-parole de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois, a reconnu que l’économie nationale était confrontée à “de nombreuses difficultés et défis”.”L’incertitude économique et politique au niveau mondial s’accroît (…), la demande intérieure est insuffisante et certaines entreprises sont confrontées à des difficultés en matière de production et d’exploitation”, a-t-il souligné.Mais il a assuré que la Chine avait “une forte résilience et un grand potentiel”.- “Propagande” -Organe consultatif, la CCPPC qui s’est ouverte mardi n’a qu’un poids relatif par rapport à l’ANP, qui elle débutera mercredi et verra le Premier ministre Li Qiang dévoiler les ambitions économiques chinoises pour 2025.Des analystes sondés par l’AFP s’attendent à ce que Pékin se fixe un objectif de croissance d’environ 5% — comme l’an passé.Beaucoup d’analystes sont dans l’attente d’annonces et de mesures de la part de la Chine pour relancer la consommation des ménages, toujours atone, qui alimente une spirale déflationniste.L’économie chinoise, confrontée à une crise prolongée du secteur immobilier et à un taux de chômage élevé chez les jeunes, peine à pleinement retrouver son élan depuis la pandémie.Les investisseurs suivront également de près tout signe de soutien supplémentaire au secteur privé, après une rare réunion mi-février entre le président chinois Xi Jinping et des grands patrons de la tech chinoise. Les dirigeants chinois tenteront de transmettre le message selon lequel le pays “se porte encore bien”, déclare Alfred Wu, professeur à l’Ecole de politique publique Lee Kuan Yew, à Singapour.Selon lui, aucune mesure spécifique ne devrait toutefois être annoncée durant les “Deux Sessions” et l’influence sur les marchés boursiers devrait donc être “limitée”.- Budget militaire -“Dans le passé, la réunion de l’ANP, c’était une manière de définir les priorités politiques (des prochains mois). Dorénavant, elle consiste davantage à envoyer un message et à faire de la propagande”, estime M. Wu. Les “Deux Sessions” donnent en tout cas l’occasion à Pékin d’afficher sa position face à Washington, qui a défini la Chine comme un rival stratégique.De retour à la Maison Blanche depuis janvier, Donald Trump chamboule déjà l’ordre international.”Les gens observent comment Xi va réagir face aux incertitudes et à l’imprévisibilité générées par l’administration Trump”, estime Chong Ja Ian, professeur à l’Université nationale de Singapour.Selon des analystes, la pression américaine pourrait inciter Pékin à intensifier ses mesures de soutien à l’économie, déjà observées l’an passé: réduction de taux d’intérêt, allègement de la pression sur la dette des collectivités locales ou encore subventions sur les biens de consommation pour aider les ménages.La Chine doit également annoncer mercredi son budget militaire pour 2025. Il devrait augmenter, comme c’est le cas depuis plusieurs décennies.Les observateurs de la vie politique chinoise vont également “scruter qui est susceptible de monter en grade au sein du PCC, étant donné que la direction actuelle vieillit”, note M. Chong.Enfin, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, doit tenir une conférence de presse cette semaine.

Début en Chine de l’événement politique de l’année, en pleine guerre commerciale

Plus grand événement politique de l’année en Chine, les réunions parlementaires ont débuté mardi à Pékin, avec pour objectif de répondre aux derniers droits de douane de Donald Trump, qui visent une économie chinoise déjà affaiblie.Les travaux ont débuté à 15H00 (07H00 GMT) avec l’ouverture de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), en présence du président chinois Xi Jinping, a constaté une journaliste de l’AFP. Des milliers de délégués participent dans la capitale chinoise aux “Deux Sessions” qui se tiennent en parallèle – celle du Parlement proprement dit et celle d’une assemblée consultative.Si ces réunions donnent lieu à des votes à la quasi-unanimité de textes pré-approuvés par le Parti communiste chinois (PCC), elles offrent également un rare aperçu des priorités chinoises.L’ouverture des “Deux sessions” coïncide avec l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane américains supplémentaires visant les produits chinois. Pékin a annoncé des contre-mesures. Nombre d’observateurs s’attendent ces prochains jours à l’annonce de mesures de relance pour stimuler la demande intérieure, nécessaires pour compenser une possible baisse des exportations frappées par ces taxes américaines.Lors d’une conférence de presse mardi, Lou Qinjian, le porte-parole de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois, a reconnu que l’économie nationale était confrontée à “de nombreuses difficultés et défis”.”L’incertitude économique et politique au niveau mondial s’accroît (…), la demande intérieure est insuffisante et certaines entreprises sont confrontées à des difficultés en matière de production et d’exploitation”, a-t-il souligné.Mais il a assuré que la Chine avait “une forte résilience et un grand potentiel”.- “Propagande” -Organe consultatif, la CCPPC qui s’est ouverte mardi n’a qu’un poids relatif par rapport à l’ANP, qui elle débutera mercredi et verra le Premier ministre Li Qiang dévoiler les ambitions économiques chinoises pour 2025.Des analystes sondés par l’AFP s’attendent à ce que Pékin se fixe un objectif de croissance d’environ 5% — comme l’an passé.Beaucoup d’analystes sont dans l’attente d’annonces et de mesures de la part de la Chine pour relancer la consommation des ménages, toujours atone, qui alimente une spirale déflationniste.L’économie chinoise, confrontée à une crise prolongée du secteur immobilier et à un taux de chômage élevé chez les jeunes, peine à pleinement retrouver son élan depuis la pandémie.Les investisseurs suivront également de près tout signe de soutien supplémentaire au secteur privé, après une rare réunion mi-février entre le président chinois Xi Jinping et des grands patrons de la tech chinoise. Les dirigeants chinois tenteront de transmettre le message selon lequel le pays “se porte encore bien”, déclare Alfred Wu, professeur à l’Ecole de politique publique Lee Kuan Yew, à Singapour.Selon lui, aucune mesure spécifique ne devrait toutefois être annoncée durant les “Deux Sessions” et l’influence sur les marchés boursiers devrait donc être “limitée”.- Budget militaire -“Dans le passé, la réunion de l’ANP, c’était une manière de définir les priorités politiques (des prochains mois). Dorénavant, elle consiste davantage à envoyer un message et à faire de la propagande”, estime M. Wu. Les “Deux Sessions” donnent en tout cas l’occasion à Pékin d’afficher sa position face à Washington, qui a défini la Chine comme un rival stratégique.De retour à la Maison Blanche depuis janvier, Donald Trump chamboule déjà l’ordre international.”Les gens observent comment Xi va réagir face aux incertitudes et à l’imprévisibilité générées par l’administration Trump”, estime Chong Ja Ian, professeur à l’Université nationale de Singapour.Selon des analystes, la pression américaine pourrait inciter Pékin à intensifier ses mesures de soutien à l’économie, déjà observées l’an passé: réduction de taux d’intérêt, allègement de la pression sur la dette des collectivités locales ou encore subventions sur les biens de consommation pour aider les ménages.La Chine doit également annoncer mercredi son budget militaire pour 2025. Il devrait augmenter, comme c’est le cas depuis plusieurs décennies.Les observateurs de la vie politique chinoise vont également “scruter qui est susceptible de monter en grade au sein du PCC, étant donné que la direction actuelle vieillit”, note M. Chong.Enfin, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, doit tenir une conférence de presse cette semaine.

Début en Chine de l’événement politique de l’année, en pleine guerre commerciale

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