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Ukraine : Trump affirme que Zelensky est prêt à négocier

Le président américain Donald Trump a affirmé avoir reçu l’assurance de Volodymyr Zelensky qu’il était prêt à négocier en vue d’une “paix durable” avec la Russie, les regrets du président ukrainien sur leur altercation dans le Bureau ovale semblant ouvrir la voie à une reprise du dialogue.M. Trump a annoncé, mardi soir lors d’un discours devant le Congrès américain, avoir reçu une lettre de M. Zelensky qui “dit que l’Ukraine est prête à s’asseoir à la table des négociations dès que possible pour se rapprocher d’une paix durable”.Alors que la visite du président ukrainien à la Maison Blanche vendredi dernier devait permettre la signature d’un accord sur les minerais ukrainiens, elle avait tourné à sa mise en accusation par M. Trump et son vice-président JD Vance.L’incident a conduit à la suspension lundi de l’aide militaire américaine, cruciale pour l’armée ukrainienne depuis plus de trois ans d’offensive à grande échelle de la Russie.Après plusieurs jours d’intenses échanges diplomatiques avec les Européens, Volodymyr Zelensky avait exprimé publiquement mardi sa “reconnaissance” et des regrets pour l’altercation.Depuis la joute de vendredi, le président républicain accusait M. Zelensky de ne pas vouloir la paix et de se montrer irrespectueux et ingrat envers les Etats-Unis, qui représentent, selon le Kiev Institute, près de la moitié des 130 milliards d’euros d’aide militaire versée à l’Ukraine de début 2022 à fin 2024.Sur le réseau social X, Volodymyr Zelensky a assuré que l’Ukraine était “reconnaissante” pour l’aide américaine et a reconnu que sa visite de vendredi “ne s’est pas déroulée comme prévu”: “Il est regrettable que cela se soit passé ainsi. Il est temps d’arranger les choses”. Il a proposé ce qui pourrait constituer “les premières étapes pour mettre fin à la guerre”: “la libération des prisonniers et une trêve dans les airs – interdiction des missiles, des drones de longue portée, des bombes sur les infrastructures” civiles, notamment énergétiques, ainsi qu'”une trêve en mer immédiate, si la Russie fait de même”. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, grand allié de la Russie, a proposé d’accueillir à Minsk des pourparlers de paix sur l’Ukraine, lançant une invitation à ses homologues américain, russe et ukrainien, dans un entretien publié mercredi. Selon lui, “il faut se mettre d’accord” avec Volodymyr Zelensky, “puisqu’une grande partie de la société ukrainienne est derrière lui”.- “Signaux forts” pour la paix? -Donald Trump, qui a amorcé un rapprochement spectaculaire avec Moscou avec son appel du 12 février à Vladimir Poutine, a également affirmé avoir reçu “des signaux forts indiquant qu’ils (les Russes) sont prêts pour la paix”.”Cette approche est globalement positive, mais il y a des nuances”, a réagi mercredi le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, interrogé par l’AFP sur ces propos de Donald Trump lors d’un point presse.Les alliés de Kiev, réunis en sommet d’urgence dimanche à Londres, ont dit vouloir présenter des propositions pour arriver à une cessation des hostilités en Ukraine. Mais ils ont aussi répété qu’il faudrait que cela se fasse avec un soutien des Etats-Unis.Après les propos de Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron a salué une volonté de “réengager le dialogue avec les États-Unis d’Amérique”. Il devait faire une allocution télévisée mercredi soir sur l’Ukraine et la situation internationale.L’assistance américaine gelée concerne essentiellement celle déjà approuvée sous la présidence de Joe Biden et très largement soldée, mais dont il reste encore du matériel à livrer.La mesure prise par les Etats-Unis se fait d’ailleurs déjà ressentir dans le principal centre en Pologne de soutien logistique à l’Ukraine, celui de Jesionka, a rapporté mardi Varsovie.Les livraisons de l’aide américaine “sont en train de cesser, puisque des trains entiers qui étaient chargés à destination de l’Ukraine sont stoppés et interdits de se rendre à leur objectif”, a confirmé à Paris le Pemier ministre français François Bayrou.- “Quoi qu’il en coûte” -La présidence ukrainienne a indiqué mardi “discuter” avec les Europeéns pour remplacer l’aide américaine, tandis que l’UE a dévoilé le même jour un plan “pour réarmer l’Europe” qui va permettre de fournir une aide militaire “immédiate” à l’Ukraine. Cette dernière continue de subir les attaques russes, notamment sur des infrastructures civiles: des frappes nocturnes de drones et de missiles dans la nuit de mardi à mercredi ont encore fait deux morts et provoqué des coupures de courant et de chauffage dans le sud de l’Ukraine, à Odessa et à Kherson, selon les autorités ukrainiennes. Kiev a été aussi visée, mais aucun dommage n’a été signalé.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté un projet en cinq volets de 800 milliards d’euros destiné à renforcer la défense du continent, qui sera examiné au cours d’un sommet européen jeudi à Bruxelles. L’Allemagne, elle, veut débloquer des investissements sans précédent de centaines de milliards d’euros pour renforcer son armée, au vu de la fracture en cours avec les Etats-Unis, le futur chancelier Friedrich Merz disant vouloir s’affranchir de ses règles de discipline budgétaire pour cela.”Le mot d’ordre pour notre défense doit être: quoi qu’il en coûte!”, a martelé M. Merz, qui a annoncé que son pays allait débloquer trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire pour l’armée ukrainienne. 

Ukraine : Trump affirme que Zelensky est prêt à négocier

Le président américain Donald Trump a affirmé avoir reçu l’assurance de Volodymyr Zelensky qu’il était prêt à négocier en vue d’une “paix durable” avec la Russie, les regrets du président ukrainien sur leur altercation dans le Bureau ovale semblant ouvrir la voie à une reprise du dialogue.M. Trump a annoncé, mardi soir lors d’un discours devant …

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Des nichoirs pour sauver les chouettes effraies de la “crise du logement”

Juché sur son tracteur, Hugues des Touches supervise l’installation d’une petite boite en bois sur la poutre de sa grange: au coeur du Marais poitevin, ce premier nichoir à chouettes effraies financé par le Loto de la biodiversité doit faciliter la reproduction de ce rapace nocturne, en déclin dans les campagnes françaises.D’environ cinquante centimètres de haut, l’abri n’attend plus que ses occupants. Une petite entrée cylindrique doit permettre aux oiseaux d’entrer et sortir à leur guise, et à l’intérieur, une cloison servira à isoler le nid.”Les chouettes ont besoin de noir complet dans leur chambre de ponte. Ce genre de nichoirs est très attractif pour elles”, explique M. des Touches, propriétaire avec sa femme Sophie de cette exploitation agricole entourée de prairies et de marais verdoyants.”Les fermes sont des lieux propices à l’accueil de ces rapaces: dès qu’il y a un bâtiment ouvert et tranquille, elles ne demandent qu’à s’installer. Et côté nourriture, les 280 hectares de cultures et de zones humides alentours, peuplés de rongeurs, sont un vrai garde-manger”, explique cet amoureux de la nature qui se revendique fièrement comme “paysan”.Avec environ 87.000 couples nicheurs, la chouette effraie, aussi appelée effraie des clochers, est le troisième rapace nocturne le plus commun en France.- collisions routières -Mais cette chouette, surnommée la dame blanche en raison de son masque facial immaculé en forme de coeur entourant ses yeux noirs, était autrefois d’une “banalité invraisemblable” et est aujourd’hui “victime d’une véritable +crise du logement+”, remarque M. des Touches. Les lieux qui peuvent l’accueillir sont devenus rares, menaçant la survie de l’espèce qui ne nidifie qu’une à deux fois par an et dont 75% des jeunes meurent dès la première année.La faute aux rénovations des maisons, qui bouchent les cavités et les greniers  – “si les murs sont tout lisses, elles ne s’installent pas” –  mais aussi aux “collectivités qui grillagent leurs clochers, notamment à cause des fientes de pigeons”, souligne Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), partenaire, avec l’Office français de la biodiversité, de cette opération.Intitulée “Une chouette, un village”, elle a pour objectif d’installer 3.000 nichoirs dans 60 départements. Elle fait partie des lauréats de “Mission Nature”, le Loto de la Biodiversité, qui depuis 2023 a permis de récolter environ 14 millions d’euros pour des projets de protection ou restauration de la nature.  Outre la disparition de ses habitats, l’effraie des clochers, espèce protégée, souffre également d’une mortalité élevée en raison de collisions avec les voitures. Cela tuerait “plusieurs dizaines de milliers” d’entre elles chaque année, affirme la LPO. Le changement climatique et l’usage intensif de pesticides, qui raréfie leurs sources de nourriture, contribuent également à leur raréfaction.Face à ces menaces, la ferme bio d’Hugues des Touches fait office de havre de paix: il y a cinq ans, cet ancien responsable de la LPO reconverti dans l’élevage extensif de vaches maraîchines, une race locale longtemps menacée de disparition, a déjà installé de lui-même un nichoir dans le hangar abritant ses tracteurs.Ce nid douillet est depuis occupé par un couple de chouettes qui ne quitte les lieux qu’à la nuit tombée pour aller chasser mulots et campagnols.Dans l’escalier adjacent, de nombreuses pelotes de réjection – boules noirâtres contenant les éléments non digérés comme les poils ou les os – jonchent les marches, attestant de la présence récurrente de l’animal.”Les années où il y a beaucoup de campagnols, on peut avoir jusqu’à 5-6 jeunes à l’envol”, se félicite l’agriculteur.”Dératiseurs naturels et régulateurs de rongeurs” qui ravagent les cultures, les chouettes se révèlent aussi des alliés précieux pour les agriculteurs et les écosystèmes.”L’idée c’est aussi de montrer que chacun à son niveau peut faire quelque chose pour protéger la biodiversité. Près du nichoir, je scie, je tronçonne, ça ne perturbe pas les chouettes. Ni mon activité agricole”, explique M. des Touches. Il a même réussi à tirer un petit revenu supplémentaire de la présence du rapace: à proximité du nichoir, il a installé une chambre d’affût qu’il loue à des photographes animaliers.

Trump vise le Groenland, “d’une manière ou d’une autre”

Donald Trump a réaffirmé ses visées expansionnistes dans son discours au Congrès, disant notamment vouloir s’emparer du Groenland “d’une manière ou d’une autre”, mais il s’est attiré mercredi un net refus danois.”Cela ne se produira pas”, a réagi le ministre de la Défense Troels Lund Poulsen auprès de la télévision publique danoise DR, soulignant un aspect “positif” du discours de M. Trump, la mention du respect des Groenlandais à décider de leur avenir.Le président américain a en effet assuré “à l’incroyable peuple du Groenland” soutenir “fermement votre droit à déterminer votre propre avenir et, si vous le souhaitez, nous vous souhaitons la bienvenue aux Etats-Unis d’Amérique”.Il a toutefois insisté vouloir annexer ce territoire autonome danois “d’une manière ou d’une autre”.”Nous en avons vraiment besoin pour la sécurité internationale et je pense que nous allons l’obtenir. D’une manière ou d’une autre, nous l’obtiendrons”, a-t-il dit dans ce premier discours de politique générale depuis son retour au pouvoir le 20 janvier.”Nous assurerons votre sécurité, nous vous rendrons riches et, ensemble, nous mènerons le Groenland vers des sommets que vous n’auriez jamais imaginés possibles”, a-t-il déclaré.Le Groenland est sous le feu des projecteurs depuis fin décembre et le souhait répété de Donald Trump d’intégrer la plus grande île arctique aux Etats-Unis.Des élections législatives y sont prévues le 11 mars.”Des élections auront bientôt lieu au Groenland et je pense que tout le monde – y compris nous-mêmes – doit faire attention à ne pas faire toutes sortes de suppositions sur l’avenir” des Groenlandais, a dit mercredi le chef de la diplomatie danoise Lars Løkke Rasmussen à la télévision TV2.Dans la même veine, M. Trump a réitéré ses ambitions concernant le canal de Panama, le jour-même de l’annonce que deux ports détenus par le géant hongkongais Hutchison vont être cédés à un consortium américain.”Pour renforcer encore notre sécurité nationale, mon administration va reprendre le canal de Panama, et nous avons déjà commencé à le faire”, a-t-il affirmé, en faisant référence à cet accord.Donald Trump a menacé de reprendre le canal dès le jour de son investiture au motif qu’il est, selon lui, exploité par la Chine.Que ce soit à propos du Groenland, du canal de Panama ou encore de l’imposition de tarifs douaniers, y compris contre des pays alliés et voisins comme le Canada et le Mexique, le président américain montre clairement qu’il se soucie surtout de ses intérêts.- Le Lesotho ? “Jamais entendu parler” -S’il ne s’est guère attardé sur l’Ukraine, il n’en a pas moins assuré que son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui il avait eu un vif échange vendredi dans le Bureau ovale, était “prêt” à négocier avec la Russie et à signer un accord sur les minerais.Plus tôt dans la journée de mardi, le dirigeant ukrainien avait dit vouloir “arranger les choses” avec le président américain après leur accrochage.M. Zelensky était parti sans signer cet accord sur les minerais et l’administration Trump a ensuite annoncé le gel de son assistance militaire à l’Ukraine, trois ans après son invasion par la Russie.”Simultanément, nous avons eu des discussions sérieuses avec la Russie et nous avons reçu des signaux forts indiquant qu’ils sont prêts pour la paix”, a encore affirmé le président américain.”Ne serait-ce pas magnifique ?”.Donald Trump ne s’est pas non plus épanché sur le Proche-Orient, si ce n’est pour dire “nous ramenons nos otages de Gaza” et rappeler son rôle au cours de son premier mandat dans la conclusion des accords d’Abraham, entre Israël et certains pays arabes.Par ailleurs, il a promis de “faire la guerre aux cartels” mexicains de la drogue, parlant d'”une grave menace” pour la “sécurité nationale” des Etats-Unis.Justifiant enfin les coupes budgétaires massives dans l’aide des Etats-Unis à l’étranger, le président américain a énuméré une série de “gaspillages” selon lui, comme les “40 millions de dollars pour des bourses d’études sur la diversité, l’équité et l’inclusion en Birmanie”.Il a aussi cité les “huit millions de dollars pour promouvoir les LGBT+ dans la nation africaine du Lesotho, dont personne n’a jamais entendu parler”.

Trump vise le Groenland, “d’une manière ou d’une autre”

Donald Trump a réaffirmé ses visées expansionnistes dans son discours au Congrès, disant notamment vouloir s’emparer du Groenland “d’une manière ou d’une autre”, mais il s’est attiré mercredi un net refus danois.”Cela ne se produira pas”, a réagi le ministre de la Défense Troels Lund Poulsen auprès de la télévision publique danoise DR, soulignant un aspect “positif” du discours de M. Trump, la mention du respect des Groenlandais à décider de leur avenir.Le président américain a en effet assuré “à l’incroyable peuple du Groenland” soutenir “fermement votre droit à déterminer votre propre avenir et, si vous le souhaitez, nous vous souhaitons la bienvenue aux Etats-Unis d’Amérique”.Il a toutefois insisté vouloir annexer ce territoire autonome danois “d’une manière ou d’une autre”.”Nous en avons vraiment besoin pour la sécurité internationale et je pense que nous allons l’obtenir. D’une manière ou d’une autre, nous l’obtiendrons”, a-t-il dit dans ce premier discours de politique générale depuis son retour au pouvoir le 20 janvier.”Nous assurerons votre sécurité, nous vous rendrons riches et, ensemble, nous mènerons le Groenland vers des sommets que vous n’auriez jamais imaginés possibles”, a-t-il déclaré.Le Groenland est sous le feu des projecteurs depuis fin décembre et le souhait répété de Donald Trump d’intégrer la plus grande île arctique aux Etats-Unis.Des élections législatives y sont prévues le 11 mars.”Des élections auront bientôt lieu au Groenland et je pense que tout le monde – y compris nous-mêmes – doit faire attention à ne pas faire toutes sortes de suppositions sur l’avenir” des Groenlandais, a dit mercredi le chef de la diplomatie danoise Lars Løkke Rasmussen à la télévision TV2.Dans la même veine, M. Trump a réitéré ses ambitions concernant le canal de Panama, le jour-même de l’annonce que deux ports détenus par le géant hongkongais Hutchison vont être cédés à un consortium américain.”Pour renforcer encore notre sécurité nationale, mon administration va reprendre le canal de Panama, et nous avons déjà commencé à le faire”, a-t-il affirmé, en faisant référence à cet accord.Donald Trump a menacé de reprendre le canal dès le jour de son investiture au motif qu’il est, selon lui, exploité par la Chine.Que ce soit à propos du Groenland, du canal de Panama ou encore de l’imposition de tarifs douaniers, y compris contre des pays alliés et voisins comme le Canada et le Mexique, le président américain montre clairement qu’il se soucie surtout de ses intérêts.- Le Lesotho ? “Jamais entendu parler” -S’il ne s’est guère attardé sur l’Ukraine, il n’en a pas moins assuré que son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui il avait eu un vif échange vendredi dans le Bureau ovale, était “prêt” à négocier avec la Russie et à signer un accord sur les minerais.Plus tôt dans la journée de mardi, le dirigeant ukrainien avait dit vouloir “arranger les choses” avec le président américain après leur accrochage.M. Zelensky était parti sans signer cet accord sur les minerais et l’administration Trump a ensuite annoncé le gel de son assistance militaire à l’Ukraine, trois ans après son invasion par la Russie.”Simultanément, nous avons eu des discussions sérieuses avec la Russie et nous avons reçu des signaux forts indiquant qu’ils sont prêts pour la paix”, a encore affirmé le président américain.”Ne serait-ce pas magnifique ?”.Donald Trump ne s’est pas non plus épanché sur le Proche-Orient, si ce n’est pour dire “nous ramenons nos otages de Gaza” et rappeler son rôle au cours de son premier mandat dans la conclusion des accords d’Abraham, entre Israël et certains pays arabes.Par ailleurs, il a promis de “faire la guerre aux cartels” mexicains de la drogue, parlant d'”une grave menace” pour la “sécurité nationale” des Etats-Unis.Justifiant enfin les coupes budgétaires massives dans l’aide des Etats-Unis à l’étranger, le président américain a énuméré une série de “gaspillages” selon lui, comme les “40 millions de dollars pour des bourses d’études sur la diversité, l’équité et l’inclusion en Birmanie”.Il a aussi cité les “huit millions de dollars pour promouvoir les LGBT+ dans la nation africaine du Lesotho, dont personne n’a jamais entendu parler”.

Japon: la pluie offre un répit face au pire incendie de forêt depuis 50 ans

Les autorités continuent mercredi de lutter contre le pire incendie de forêt au Japon depuis un demi-siècle, qui a fait un mort et forcé près de 4.000 personnes à évacuer, espérant que la pluie qui a commencé à tomber dans le nord du pays soulagera leur tâche.L’incendie, qui frappe la région d’Iwate (nord-est), déjà durement touchée par le tsunami meurtrier de mars 2011, a embrasé quelque 2.900 hectares, selon l’agence de gestion des incendies et des catastrophes, soit l’équivalent de plus du quart de la superficie de Paris.Plus de 2.000 pompiers sont mobilisés, pour la plupart déployés depuis d’autres régions du pays.”Nous nous efforçons (…) d’éteindre l’incendie avec la plus grande capacité possible de lutte”, a déclaré mercredi Kiyoshi Fuchigami, maire d’Ofunato, le chef-lieu local, disant avoir de “grands espoirs” que la neige et la pluie aideront à éteindre l’incendie.Des colonnes de fumée blanche s’échappaient d’une montagne sous la pluie et la neige mercredi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un temps encore plus humide est prévu jusqu’à jeudi.Près de 4.000 personnes vivant à proximité des zones en proie aux flammes avaient fui la zone en fin de journée mardi, sur les quelque 4.500 personnes ayant reçu l’avis d’évacuation émis par les autorités.”Je n’avais jamais vu un tel incendie. Il était gigantesque et se propageait rapidement”, raconte Mitsuo Otsubo, un habitant de 85 ans qui a fui la région pour se réfugier chez un proche.”Il n’a ni plu, ni neigé cette année. Heureusement, il a plu aujourd’hui. Je ne peux qu’espérer que cela permette de contenir la situation”, ajoute ce producteur d’algues et de coquilles Saint-Jacques dans la région.- Solidarité -Des tentes de fortune ont été installées dans une mairie où environ 270 personnes se sont réfugiées, avec des bouteilles d’eau et des réserves de nourriture étalées sur des tables.”Les incendies sont la catastrophe la plus effrayante, car ils se propagent d’un endroit à l’autre, de sorte que l’on ne sait pas où courir”, a déclaré mercredi à l’AFP Fumiko Tanaka, une évacuée de 69 ans.Dans la région, des initiatives locales de solidarité ont vu le jour face à l’ampleur de l’incendie. “En voyant tous ces gens qui fuyaient la catastrophe s’entasser dans des abris sans pouvoir se laver correctement, je me suis dit que je voulais les aider à profiter d’un grand bain chaud”, témoigne le propriétaire de l’établissement thermale “Ofunato onsen”, Toyoshige Shida, lui-même survivant du tsunami de 2011 qui avait submergé l’une des auberges qu’il tenait à l’époque.Au lendemain du début de l’incendie, cet homme de 60 ans a décidé de venir en aide aux évacués d’un refuge à proximité des zones incendiées, et de les amener dans son établissement.Depuis, une navette a été mise en place par la ville d’Ofunato et transporte chaque jour des centaines de personnes évacuées entre le refuge et les thermes de M. Shida.”J’espère qu’elle (la pluie) empêchera le feu de se propager davantage, mais je me demande toutefois dans quelle mesure elle peut aider à l’éteindre”, a-t-il ajouté.- Sécheresse -Les feux de forêts font rage dans la région d’Iwate, alors que le Japon a connu son été le plus chaud jamais enregistré et que le changement climatique fait grimper les températures sur le globe.Il s’agit au Japon de l’incendie de forêt le plus dévastateur depuis 1975, date à laquelle 2.700 hectares avaient brûlé à Kushiro, dans le nord de l’île de Hokkaido.A Ofunato, les précipitations ont seulement atteint 2,5 millimètres en février, battant ainsi à la baisse le précédent record de 4,4 millimètres en 1967 et se situant en dessous de la moyenne habituelle de 41 millimètres.”À mesure que la planète se réchauffe, on peut s’attendre à voir apparaître des incendies dans des endroits où ils n’ont jamais posé de problème auparavant”, a expliqué mercredi à l’AFP Greg Mullins, ex-agent des services d’incendie et de secours de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud.Cet incendie et les récents feux de forêt de Los Angeles sont “très inhabituels” parce qu’ils se sont produits en hiver, ajoutant qu’il “s’agit là d’un effet secondaire courant du changement climatique”.Selon M. Mullins, l’un des fondateurs du groupe Urgences et action pour le climat (Emergency Leaders for Climate Action), “dans les deux cas, les incendies ont été précédés d’étés chauds, qui ont augmenté l’évaporation et le dessèchement de la végétation, suivis d’importants déficits pluviométriques qui ont desséché le paysage”.”Le fait que les équipes de pompiers soient renforcées chaque jour et que l’incendie dure depuis une semaine montre l’ampleur de la sécheresse et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés”, a confirmé M. Fuchigami, le maire d’Ofunato.

Japon: la pluie offre un répit face au pire incendie de forêt depuis 50 ans

Les autorités continuent mercredi de lutter contre le pire incendie de forêt au Japon depuis un demi-siècle, qui a fait un mort et forcé près de 4.000 personnes à évacuer, espérant que la pluie qui a commencé à tomber dans le nord du pays soulagera leur tâche.L’incendie, qui frappe la région d’Iwate (nord-est), déjà durement touchée par le tsunami meurtrier de mars 2011, a embrasé quelque 2.900 hectares, selon l’agence de gestion des incendies et des catastrophes, soit l’équivalent de plus du quart de la superficie de Paris.Plus de 2.000 pompiers sont mobilisés, pour la plupart déployés depuis d’autres régions du pays.”Nous nous efforçons (…) d’éteindre l’incendie avec la plus grande capacité possible de lutte”, a déclaré mercredi Kiyoshi Fuchigami, maire d’Ofunato, le chef-lieu local, disant avoir de “grands espoirs” que la neige et la pluie aideront à éteindre l’incendie.Des colonnes de fumée blanche s’échappaient d’une montagne sous la pluie et la neige mercredi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un temps encore plus humide est prévu jusqu’à jeudi.Près de 4.000 personnes vivant à proximité des zones en proie aux flammes avaient fui la zone en fin de journée mardi, sur les quelque 4.500 personnes ayant reçu l’avis d’évacuation émis par les autorités.”Je n’avais jamais vu un tel incendie. Il était gigantesque et se propageait rapidement”, raconte Mitsuo Otsubo, un habitant de 85 ans qui a fui la région pour se réfugier chez un proche.”Il n’a ni plu, ni neigé cette année. Heureusement, il a plu aujourd’hui. Je ne peux qu’espérer que cela permette de contenir la situation”, ajoute ce producteur d’algues et de coquilles Saint-Jacques dans la région.- Solidarité -Des tentes de fortune ont été installées dans une mairie où environ 270 personnes se sont réfugiées, avec des bouteilles d’eau et des réserves de nourriture étalées sur des tables.”Les incendies sont la catastrophe la plus effrayante, car ils se propagent d’un endroit à l’autre, de sorte que l’on ne sait pas où courir”, a déclaré mercredi à l’AFP Fumiko Tanaka, une évacuée de 69 ans.Dans la région, des initiatives locales de solidarité ont vu le jour face à l’ampleur de l’incendie. “En voyant tous ces gens qui fuyaient la catastrophe s’entasser dans des abris sans pouvoir se laver correctement, je me suis dit que je voulais les aider à profiter d’un grand bain chaud”, témoigne le propriétaire de l’établissement thermale “Ofunato onsen”, Toyoshige Shida, lui-même survivant du tsunami de 2011 qui avait submergé l’une des auberges qu’il tenait à l’époque.Au lendemain du début de l’incendie, cet homme de 60 ans a décidé de venir en aide aux évacués d’un refuge à proximité des zones incendiées, et de les amener dans son établissement.Depuis, une navette a été mise en place par la ville d’Ofunato et transporte chaque jour des centaines de personnes évacuées entre le refuge et les thermes de M. Shida.”J’espère qu’elle (la pluie) empêchera le feu de se propager davantage, mais je me demande toutefois dans quelle mesure elle peut aider à l’éteindre”, a-t-il ajouté.- Sécheresse -Les feux de forêts font rage dans la région d’Iwate, alors que le Japon a connu son été le plus chaud jamais enregistré et que le changement climatique fait grimper les températures sur le globe.Il s’agit au Japon de l’incendie de forêt le plus dévastateur depuis 1975, date à laquelle 2.700 hectares avaient brûlé à Kushiro, dans le nord de l’île de Hokkaido.A Ofunato, les précipitations ont seulement atteint 2,5 millimètres en février, battant ainsi à la baisse le précédent record de 4,4 millimètres en 1967 et se situant en dessous de la moyenne habituelle de 41 millimètres.”À mesure que la planète se réchauffe, on peut s’attendre à voir apparaître des incendies dans des endroits où ils n’ont jamais posé de problème auparavant”, a expliqué mercredi à l’AFP Greg Mullins, ex-agent des services d’incendie et de secours de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud.Cet incendie et les récents feux de forêt de Los Angeles sont “très inhabituels” parce qu’ils se sont produits en hiver, ajoutant qu’il “s’agit là d’un effet secondaire courant du changement climatique”.Selon M. Mullins, l’un des fondateurs du groupe Urgences et action pour le climat (Emergency Leaders for Climate Action), “dans les deux cas, les incendies ont été précédés d’étés chauds, qui ont augmenté l’évaporation et le dessèchement de la végétation, suivis d’importants déficits pluviométriques qui ont desséché le paysage”.”Le fait que les équipes de pompiers soient renforcées chaque jour et que l’incendie dure depuis une semaine montre l’ampleur de la sécheresse et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés”, a confirmé M. Fuchigami, le maire d’Ofunato.

Pakistan: le bilan des attaques à la voiture bélier grimpe à 13 civils et cinq soldats tués, selon l’armée

Les attaques à la voiture bélier menées mardi soir par un groupe pro-taliban contre une caserne dans le nord-ouest du Pakistan ont causé la mort de 13 civils et de cinq soldats, indique mercredi l’armée, qui affirme que 16 “terroristes” ont été abattus.”Les explosions ont également endommagé cinq maisons et une mosquée, faisant 32 blessés”, notamment touchés par l’effondrement de murs ou de plafonds, a de son côté rapporté à l’AFP Pakhtoun Yar Khan, ministre du gouvernement provincial.Parmi les morts de cette attaque menée peu après le repas de rupture du jeûne du ramadan, se trouvent “quatre enfants et trois femmes”, a-t-il ajouté.L’armée ajoute que “16 terroristes, dont quatre kamikazes” ont mené l’attaque avant d’être tous abattus.”Les terroristes sont entrés dans le complexe de la caserne de Bannu depuis deux directions et il a fallu une opération intense qui a duré jusqu’au matin pour tous les éliminer”, a précisé le ministre Khan.Mardi, plusieurs kamikazes du groupe Hafiz Gul Bahadur, une organisation qui soutient les talibans au pouvoir en Afghanistan voisin et partage leur idéologie, avaient lancé deux voitures béliers sur la caserne de Bannu.Le Premier ministre Shehbaz Sharif avait dénoncé des “terroristes lâches qui ciblent des civils innocents pendant le mois sacré du ramadan” et “ne méritent aucune clémence” après ce nouvel attentat dans la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan.Quelques jours plus tôt, six personnes avaient été tuées dans l’école coranique historique des talibans, dans la même province. Le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad estime que l’année 2024 a été la plus meurtrière en près d’une décennie au Pakistan avec plus de 1.600 morts dans des attaques, dont 685 membres des forces de sécurité.Les attaques se sont multipliées au Pakistan depuis le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan en août 2021.Islamabad accuse les nouveaux maîtres de Kaboul de ne pas éliminer les militants se réfugiant sur le sol afghan pour préparer des attaques contre le Pakistan.Le gouvernement taliban nie ces accusations et accuse en retour le Pakistan d’héberger des cellules “terroristes” sur son sol, pointant notamment du doigt la branche régionale du groupe Etat islamique, l’EI-K.De nouveau mercredi, l’armée a évoqué des “rapports du renseignement qui confirment sans aucune équivoque l’implication physique de ressortissants afghans” et des “commanditaires qui opèrent depuis l’Afghanistan”. “Le Pakistan attend du gouvernement afghan qu’il prenne ses responsabilités”, ajoute l’armée qui dit se “réserver le droit de prendre les mesures nécessaires pour répondre à ces menaces venant de l’autre côté de la frontière”.Le gouvernement taliban n’a pas commenté dans l’immédiat.