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Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023

Un volcan sur la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l’Islande, est entré en éruption mercredi pour la neuvième fois depuis fin 2023, ont annoncé les autorités.Des images vidéo tournées en direct montrent de la lave en train de s’échapper d’une fissure dans le sol. L’éruption a commencé peu avant 04H00 GMT, selon l’Office météorologique islandais (IMO).La principale fissure court sur 2,4 km et une deuxième plus petite s’est ouverte sur 500 mètres, a précisé l’agence météo en début d’après-midi.Les habitants de la péninsule de Reykjanes sont incités à rester chez eux en raison de la pollution de l’air.Le village de pêcheurs de Grindavik, le plus proche de l’éruption, a été évacué, tout comme le célèbre site du Blue Lagoon. La plupart des 4.000 habitants de Grindavik avaient été évacués fin 2023, peu avant la première éruption volcanique dans la région. Depuis, presque toutes les maisons ont été vendues à l’Etat et la majorité des habitants sont partis.L’évacuation des quelque 100 personnes qui se trouvaient encore dans le village s’est déroulée sans difficultés, a indiqué une responsable de la police Margret Kristin Palsdottir, à la chaine publique RUV. L’accès des touristes à proximité de l’éruption a également été interdit. “Bien entendu, nous comprenons qu’il s’agit d’un événement fascinant, en particulier pour les touristes qui n’y sont pas aussi habitués que nous”, a-t-elle dit.Un spécialiste de géophysique de l’IMO, Benedikt Ofeigsson, a déclaré à la chaine RUV que l’éruption ne semblait pas aussi importante que les précédentes et qu’elle était bien située car elle ne se trouvait pas à proximité d’infrastructures.Les volcans de la péninsule n’avaient pas connu d’éruption depuis huit siècles, jusqu’en mars 2021, date à laquelle une période d’activité sismique accrue a débuté.Les volcanologues estiment que l’activité volcanique dans la région était entrée dans une nouvelle ère.Cette dernière éruption n’a pas d’impact sur les vols internationaux, selon le site de l’aéroport de Keflavík.En 2010, une éruption volcanique dans une autre partie de l’Islande avait provoqué un chaos dans les transports du monde entier, les cendres projetées dans l’atmosphère ayant entraîné des fermetures de l’espace aérien en Europe.L’Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs, soit plus que tout autre pays européen.Elle est située sur la dorsale médio-atlantique, une faille dans le plancher océanique qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine et provoque des tremblements de terre et des éruptions. 

Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023

Un volcan sur la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l’Islande, est entré en éruption mercredi pour la neuvième fois depuis fin 2023, ont annoncé les autorités.Des images vidéo tournées en direct montrent de la lave en train de s’échapper d’une fissure dans le sol. L’éruption a commencé peu avant 04H00 GMT, selon l’Office …

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Un important groupe de hackers prorusses démantelé

Les agences Europol et Eurojust ont annoncé mercredi le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant l’Ukraine et ses alliés, en ciblant notamment des infrastructures importantes en Europe.”Lors d’une journée d’action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de serveurs à travers le monde, a été démantelé et …

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Un important groupe de hackers prorusses démantelé

Les agences Europol et Eurojust ont annoncé mercredi le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant l’Ukraine et ses alliés, en ciblant notamment des infrastructures importantes en Europe.”Lors d’une journée d’action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de serveurs à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie”, ont déclaré les agences européennes dans un communiqué.Un botnet est un réseau de machines piratées pour mener des opérations malveillantes.L’opération a impliqué douze pays et entraîné l’arrestation de deux personnes, une en France et une en Espagne, ont précisé les agences.Par ailleurs, “l’Allemagne a émis six mandats d’arrêt contre des suspects résidant en Fédération de Russie. Deux d’entre eux sont accusés d’être les principaux instigateurs des activités de NoName057(16)”, a indiqué Europol, l’agence européenne de coordination policière.Au total, les autorités ont émis sept mandats d’arrêt, visant six personnes basées en Russie.”Vingt-quatre perquisitions ont également été réalisées chez des affiliés du groupe dont une en France. De nombreuses preuves ont été saisies et sont actuellement en cours d’analyse”, a déclaré le parquet de Paris dans un communiqué.L’infrastructure du serveur central du groupe a été découverte et mise hors ligne, a-t-il précisé.Les pirates informatiques ont procédé par déni de service distribué (DDoS), qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles.- 230 organisations touchées -Le groupe de hackers est responsable de multiples attaques visant des infrastructures importantes telles que des fournisseurs d’électricité et des transports publics en Europe, selon les agences européennes.”NoName057(16) a affiché son soutien à la Fédération de Russie depuis le début de la guerre d’agression contre l’Ukraine”, a souligné Eurojust.”Le groupe a mené plusieurs attaques DDoS contre des infrastructures critiques lors d’événements (politiques) de premier plan”, a ajouté l’agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale.Selon les agences européennes, le groupe a mené 14 attaques en Allemagne, certaines ayant duré plusieurs jours et ayant touché environ 230 organisations, dont des usines d’armement, des fournisseurs d’électricité et des organisations gouvernementales.”Les campagnes DDoS organisées peuvent avoir de graves conséquences, notamment sur le sentiment de sécurité de la population. Elles doivent donc être systématiquement poursuivies et, si possible, empêchées”, a déclaré dans un communiqué Holger Münch, chef de la police criminelle allemande (BKA).Selon la BKA, l’objectif principal des attaques contre des cibles allemandes était “d’attirer l’attention des médias et d’influencer ainsi les décisions politiques ou sociales en Allemagne”.Des attaques ont également été menées partout en Europe lors des élections européennes.En Suède, des sites web d’autorités et de banques ont été ciblés, tandis qu’en Suisse, plusieurs attaques ont été menées lors d’un message vidéo du président ukrainien au Parlement européen en juin 2023 et lors du Sommet de la paix pour l’Ukraine en juin 2024.Plus récemment, les Pays-Bas ont été ciblés lors du sommet de l’Otan fin juin selon ces mêmes sources.burs-cvo/jpa

Un important groupe de hackers prorusses démantelé

Les agences Europol et Eurojust ont annoncé mercredi le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant l’Ukraine et ses alliés, en ciblant notamment des infrastructures importantes en Europe.”Lors d’une journée d’action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de serveurs à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie”, ont déclaré les agences européennes dans un communiqué.Un botnet est un réseau de machines piratées pour mener des opérations malveillantes.L’opération a impliqué douze pays et entraîné l’arrestation de deux personnes, une en France et une en Espagne, ont précisé les agences.Par ailleurs, “l’Allemagne a émis six mandats d’arrêt contre des suspects résidant en Fédération de Russie. Deux d’entre eux sont accusés d’être les principaux instigateurs des activités de NoName057(16)”, a indiqué Europol, l’agence européenne de coordination policière.Au total, les autorités ont émis sept mandats d’arrêt, visant six personnes basées en Russie.”Vingt-quatre perquisitions ont également été réalisées chez des affiliés du groupe dont une en France. De nombreuses preuves ont été saisies et sont actuellement en cours d’analyse”, a déclaré le parquet de Paris dans un communiqué.L’infrastructure du serveur central du groupe a été découverte et mise hors ligne, a-t-il précisé.Les pirates informatiques ont procédé par déni de service distribué (DDoS), qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles.- 230 organisations touchées -Le groupe de hackers est responsable de multiples attaques visant des infrastructures importantes telles que des fournisseurs d’électricité et des transports publics en Europe, selon les agences européennes.”NoName057(16) a affiché son soutien à la Fédération de Russie depuis le début de la guerre d’agression contre l’Ukraine”, a souligné Eurojust.”Le groupe a mené plusieurs attaques DDoS contre des infrastructures critiques lors d’événements (politiques) de premier plan”, a ajouté l’agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale.Selon les agences européennes, le groupe a mené 14 attaques en Allemagne, certaines ayant duré plusieurs jours et ayant touché environ 230 organisations, dont des usines d’armement, des fournisseurs d’électricité et des organisations gouvernementales.”Les campagnes DDoS organisées peuvent avoir de graves conséquences, notamment sur le sentiment de sécurité de la population. Elles doivent donc être systématiquement poursuivies et, si possible, empêchées”, a déclaré dans un communiqué Holger Münch, chef de la police criminelle allemande (BKA).Selon la BKA, l’objectif principal des attaques contre des cibles allemandes était “d’attirer l’attention des médias et d’influencer ainsi les décisions politiques ou sociales en Allemagne”.Des attaques ont également été menées partout en Europe lors des élections européennes.En Suède, des sites web d’autorités et de banques ont été ciblés, tandis qu’en Suisse, plusieurs attaques ont été menées lors d’un message vidéo du président ukrainien au Parlement européen en juin 2023 et lors du Sommet de la paix pour l’Ukraine en juin 2024.Plus récemment, les Pays-Bas ont été ciblés lors du sommet de l’Otan fin juin selon ces mêmes sources.burs-cvo/jpa

Le taux du Livret A baissera à 1,7% au 1er août

Le taux du Livret A va de nouveau baisser cette année, à 1,7% à partir du 1er août, contre 2,4% actuellement, a annoncé mercredi le ministère de l’Economie, conséquence du niveau d’inflation relativement faible au premier semestre.Cette baisse, inédite par son ampleur depuis 2009, est la deuxième cette année, commencée avec un taux à 3%. Le taux du Livret A est aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).Les Français cumulent plus de 600 milliards d’euros d’épargne sur le Livret A et le LDDS, plafonnés respectivement à 22.950 euros et 12.000 euros. Ces livrets leur permettent de conserver une épargne garantie, disponible et défiscalisée.Le taux du Livret A est calculé tous les six mois, mi-janvier et mi-juillet, à partir du taux moyen d’inflation (hors tabac) et d’un taux moyen d’intérêt interbancaire dépendant de la politique monétaire européenne, sur le semestre qui vient de s’écouler. Or ces deux éléments sont en baisse depuis le début de l’année.Bercy, comme plus tôt dans la journée le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a choisi de s’en tenir au strict calcul de la formule.”Le taux du livret A restera nettement plus élevé que l’inflation, qui a significativement baissé au cours de l’année écoulée”, a souligné le ministère de l’Economie dans un communiqué.”La fixation du taux du Livret A à 1,7% continuera donc à protéger le pouvoir d’achat de ses détenteurs”, a écrit de son côté la Banque de France, dans un communiqué publié peu de temps avant celui du ministère.Ce nouveau taux offre un bol d’air aux acteurs du logement social, qui empruntent au taux du Livret A, et aux banques, qui auront moins d’intérêts à verser aux épargnants en fin d’année.Éminemment politique, le taux du Livret A a fait l’objet de fréquentes dérogations ces dernières années, principalement au désavantage des épargnants.La cheffe des députés Rassemblement national, Marine Le Pen, a qualifié cette baisse de mesure “désastreuse et confiscatoire pour les classes moyennes et populaires”.- Ménages modestes et nucléaire -Le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, passera quant à lui de 3,5% à 2,7%, a également annoncé le ministère de l’Economie mercredi.Ce taux a fait l’objet d’un “coup de pouce”, car sa formule théorique le faisait ressortir à 2,2%.”Avec ces nouveaux taux (du Livret A et du LEP, NDLR), nous protégeons l’épargne des Français”, a insisté Bercy.”Les mesures de soutien régulières pour promouvoir le LEP ont porté leurs fruits”, se félicite par ailleurs la Banque de France, avec “presque 12 millions” de LEP ouverts.Ce total, loin des 19 millions éligibles, reste aussi sous l’objectif de 12,5 millions que la Banque de France s’était fixé pour l’été dernier.L’argent placé sur les Livret A et LDDS est réparti entre les banques (40,5%) et la Caisse des dépôts et consignations (59,5%). Les banques le transforment principalement en crédits à destination des PME et des TPE.La Caisse des dépôts et consignations (CDC), bras financier de l’Etat, scinde, au sein du Fonds d’épargne, son enveloppe en deux. Une moitié est dédiée à des prêts de long terme au logement social et à destination de la politique de la ville. L’autre moitié est investie dans des titres de dette (principalement d’Etat) et dans des actions de sociétés cotées.Depuis fin 2024, l’argent du Fonds d’épargne est aussi fléché, via les banques, vers des prêts dédiés à la transition énergétique et écologique. Il pourrait également être mis à contribution pour financer la relance du nucléaire en France. Et “même si nous finançons les (réacteurs nucléaires) EPR, on aura toujours assez d’argent pour financer le logement social ou les collectivités locales”, expliquait le 19 juin sur Franceinfo le nouveau directeur général de la “Caisse”, Olivier Sichel. En attendant, les livrets d’épargne réglementée peinent à se remplir: les Livret A, LDDS et LEP n’ont gonflé que de 0,4% depuis le début de l’année, six fois moins que l’an dernier à la même période.