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La dépression Herminia joue les trouble-fête dans l’Ouest

Une crue jamais vue depuis plus de 40 ans à Rennes, des rafales à plus de 100 km/h, le village du Vendée Globe fermé, la circulation ferroviaire et routière perturbée: la dépression Herminia jouait les trouble-fête dimanche dans l’ouest du pays.Dans la capitale bretonne, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, “nous sommes aujourd’hui (dimanche) à des valeurs qui sont supérieures à celles qu’on avait constatées en 1981, qui était une année de référence d’une crue importante”, a commenté la maire, Nathalie Appéré, lors d’un point presse dimanche matin.La montée des eaux du canal de l’Ille et Rance a conduit la mairie à prendre samedi soir un arrêté d’évacuation de quatre rues. Les habitants sont appelés à trouver refuge chez des proches ou dans l’un des trois gymnases ouverts par la ville. Une cellule de crise a été ouverte à la mairie.”On a pris un arrêté d’évacuation hier (samedi) soir sur quatre rues (…), des habitations qui sont derrière une digue qui les protège normalement, et là l’eau est passée au-dessus de la digue”, a précisé Mme Appéré.Le secteur compte une centaine d’habitations, selon la maire. “La plupart des personnes sont allées chez des proches (…) et on a eu 26 personnes accueillies cette nuit” dans l’un des deux gymnases, a-t-elle ajouté.Ce quartier coincé entre le canal d’Ille et Rance et l’Ille avait les pieds dans l’eau dimanche.”Ca fait 40 ans que j’habite le quartier, je n’ai jamais vu ça”, a expliqué à l’AFP Bruno Lorandel, 47 ans. Dans ses locaux professionnel, ce producteur en audiovisuel a “des dégâts depuis hier”, avec une partie du matériel perdu. “On est en train d’écoper l’eau dans les caves”, a-t-il raconté.”La semaine dernière, c’était limite au niveau du canal et de la route. Je me suis dit que ça allait être la même chose, et au final aucune info et voilà”, a-t-il déploré.- “15 jours de précipitation” -Herminia succède à la tempête Eowyn, d’une violence exceptionnelle outre-Manche et notamment en Irlande. Elle a entrainé des pluies et des coups de vent sur le nord-ouest de la France, dans des zones où les sols sont déjà saturés d’eau.Météo-France a placé en vigilance orange vents les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées et le Rhône jusqu’à lundi. Finistère et Côtes-d’Armor ont été rétrogradés en vigilance jaune en milieu de journée.Le Morbihan passera en orange pour pluie-inondation à partir de 18H00 dimanche. Le Calvados, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne et l’Orne resteront en vigilance orange crues jusqu’à lundi.L’eau va continuer à monter dans toute la région, a averti Vigicrues. “Après une légère accalmie des précipitations, les nouvelles pluies de ce dimanche vont générer de nouvelles réactions sur de nombreux cours d’eau. Sur les cours d’eau déjà en crue, de nouvelles hausses sont attendues”, a indiqué le service d’information sur les crues dans son dernier bulletin.Pour Rennes, “c’est l’équivalent de 15 jours de précipitation” qui pourraient encore tomber, a indiqué la maire de la ville..Plus au sud, aux Sables d’Olonne, le village du Vendée Globe, installé depuis le départ du tour du monde à la voile le 10 novembre dernier, a été fermé au public.Selon une source proche de la direction de course, les mauvaises conditions pourraient obliger les skippers Benjamin Dutreux et Clarisse Crémer, attendus dimanche, à s’abriter à La Rochelle (Charente-Maritime) ou Lorient (Morbihan) une fois la ligne passée au large de la citée vendéenne car l’entrée dans le port pourrait être trop dangereuse.La dépression Herminia a également entraîné des suppressions de trains en Normandie, où des rafales pouvant atteindre 110 km/h sont attendues, a annoncé la SNCF. Le trafic, notamment entre Paris et Cherbourg et entre Caen et Rennes, devrait être perturbé dimanche et lundi, a prévenu la compagnie ferroviaire.Idem en Bretagne, avec la suspension du trafic sur les lignes entre Quimper et Landerneau depuis 8h30 et entre Rennes et Saint-Malo à partir de 21h. Des averses de neige sont tombés dans la nuit en Mayenne, perturbant la circulation routière.

Combats dans l’est de la RDC: le M23 aux portes de Goma, réunion d’urgence à l’ONU

Des combats intenses aux portes de la grande ville de Goma font rage dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo, entre l’armée congolaise et le groupe antigouvernemental du M23, qui est soutenu par le Rwanda et son armée. Le Conseil de Sécurité de l’ONU tient une réunion en urgence dans la journée après l’intensification …

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Combats dans l’est de la RDC: le M23 aux portes de Goma, réunion d’urgence à l’ONU

Des combats intenses aux portes de la grande ville de Goma font rage dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo, entre l’armée congolaise et le groupe antigouvernemental du M23, qui est soutenu par le Rwanda et son armée. Le Conseil de Sécurité de l’ONU tient une réunion en urgence dans la journée après l’intensification des combats, dans lesquels 13 soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués, et qui fait craindre un embrasement régional.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. Dans le centre de la ville, de lourdes détonations résonnent depuis l’aube et des hélicoptères de combat de l’armée congolaise tournent dans le ciel.Voitures et motos circulent encore mais la plupart des commerces ont fermé. A mesure que les combats se rapprochent, parfois à moins de dix kilomètres, de nouvelles colonnes de déplacés affluent. La veille, le porte-parole de l’armée a accusé le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”.Le Rwanda a “évacué” vendredi son dernier diplomate à Kinshasa, a annoncé dimanche à l’AFP le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Olivier Nduhungirehe. Kinshasa avait de son côté annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”.La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. – Crise humanitaire -L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, le président français Emmanuel Macron a appelé samedi à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais”. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”. Déjà 13 soldats étrangers, dont trois Casques bleus, ont été tués. La Mission des Nations unies en RDC (Monusco), qui compte quelque 15.000 soldats, a annoncé vendredi être “activement engagée dans des combats intenses” contre le M23 avec l’une de ses unités d’élite. Une force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est également déployée dans la région depuis fin 2023 et compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.  Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, tout comme l’Allemagne, ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais et rwandais, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/blb/ib

Combats dans l’est de la RDC: le M23 aux portes de Goma, réunion d’urgence à l’ONU

Des combats intenses aux portes de la grande ville de Goma font rage dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo, entre l’armée congolaise et le groupe antigouvernemental du M23, qui est soutenu par le Rwanda et son armée. Le Conseil de Sécurité de l’ONU tient une réunion en urgence dans la journée après l’intensification des combats, dans lesquels 13 soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués, et qui fait craindre un embrasement régional.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. Dans le centre de la ville, de lourdes détonations résonnent depuis l’aube et des hélicoptères de combat de l’armée congolaise tournent dans le ciel.Voitures et motos circulent encore mais la plupart des commerces ont fermé. A mesure que les combats se rapprochent, parfois à moins de dix kilomètres, de nouvelles colonnes de déplacés affluent. La veille, le porte-parole de l’armée a accusé le Rwanda d’être “déterminé à s’emparer de la ville de Goma”.Le Rwanda a “évacué” vendredi son dernier diplomate à Kinshasa, a annoncé dimanche à l’AFP le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Olivier Nduhungirehe. Kinshasa avait de son côté annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali “avec effet immédiat”.La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. – Crise humanitaire -L’Union européenne a appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.L’Union africaine (UA) a réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”.Lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, le président français Emmanuel Macron a appelé samedi à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais”. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”. Déjà 13 soldats étrangers, dont trois Casques bleus, ont été tués. La Mission des Nations unies en RDC (Monusco), qui compte quelque 15.000 soldats, a annoncé vendredi être “activement engagée dans des combats intenses” contre le M23 avec l’une de ses unités d’élite. Une force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est également déployée dans la région depuis fin 2023 et compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.  Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la région. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, tout comme l’Allemagne, ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais et rwandais, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/blb/ib

Corée du Sud: le président Yoon reste en prison, inculpé pour “insurrection”

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol, sous le coup d’une procédure de destitution depuis sa déclaration avortée de loi martiale, a été inculpé dimanche pour avoir pris la tête d’une “insurrection” et reste maintenu en détention.Les procureurs chargés de l’enquête ont annoncé dans un communiqué qu’ils avaient “inculpé Yoon Suk Yeol (…) sous l’accusation d’être le meneur d’une insurrection”.M. Yoon a plongé la Corée du Sud dans le chaos politique en tentant, le 3 décembre, de décréter la loi martiale, une mesure qui n’a duré que six heures avant d’être rejetée par les députés, parvenus à se réunir en urgence au Parlement. Il a été suspendu peu après et, le 15 janvier, il est devenu le premier chef d’État sud-coréen en exercice à être arrêté.Cette arrestation était intervenue après une détention de plusieurs semaines dans sa résidence, où sa garde rapprochée avait résisté aux tentatives d’incarcération. M. Yoon se trouve désormais au centre de détention de Séoul.Il a refusé de coopérer à l’enquête criminelle sur sa déclaration de la loi martiale, ses avocats faisant valoir que les enquêteurs n’ont pas d’autorité légale.Son inculpation formelle de détention signifie qu’il sera désormais maintenu derrière les barreaux jusqu’à son procès, qui doit avoir lieu dans les six mois.Son inculpation était largement attendue après qu’un tribunal a rejeté à deux reprises les demandes des procureurs visant à prolonger son mandat d’arrêt pendant la durée de l’enquête.”Après un examen approfondi des preuves obtenues au cours de l’enquête, les procureurs ont conclu qu’il était tout à fait approprié d’inculper l’accusé, ont-ils ajouté dans leur communiqué.La nécessité de maintenir M. Yoon derrière les barreaux était justifiée par un “risque continu de destruction de preuves”, ont-ils encore indiqué.L’accusation d’avoir mené une insurrection n’est pas couverte par l’immunité présidentielle, ont-ils souligné.- “Informations erronées” -L’opposition a salué cette inculpation.”Nous devons arrêter non seulement ceux qui ont comploté pour mener une insurrection illégale, mais aussi ceux qui l’ont fomentée en diffusant des informations erronées”, a déclaré Han Min-soo, membre du Parlement.Sans fournir de preuves, M. Yoon et son équipe juridique ont invoqué de prétendues fraudes électorales et un blocage législatif au sein du parlement contrôlé par l’opposition pour justifier la déclaration de loi martiale.M. Yoon a promis de “se battre jusqu’au bout”, s’attirant le soutien de ses partisans qui ont adopté la rhétorique “Stop the steal” (“Stop au vol”), emprunté aux électeurs de Donald Trump, persuadés que leur leader a été floué à l’élection présidentielle américaine qu’il a perdue en 2020.”Cette inculpation apportera un sentiment de soulagement, en réaffirmant que l’ordre constitutionnel fonctionne comme il se doit”, a déclaré Bae Kang-hoon, cofondateur du groupe de réflexion politique Valid.M. Yoon doit également faire face à une série d’audiences de la Cour constitutionnelle, qui décidera de confirmer ou non sa mise en accusation et de le priver officiellement de la présidence.Si la Cour se prononce contre lui, il perdra la présidence et une élection sera organisée dans les 60 jours.M. Yoon reste pour l’instant le chef de l’État sud-coréen malgré sa détention. 

Corée du Sud: le président Yoon reste en prison, inculpé pour “insurrection”

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol, sous le coup d’une procédure de destitution depuis sa déclaration avortée de loi martiale, a été inculpé dimanche pour avoir pris la tête d’une “insurrection” et reste maintenu en détention.Les procureurs chargés de l’enquête ont annoncé dans un communiqué qu’ils avaient “inculpé Yoon Suk Yeol (…) sous l’accusation …

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Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol, sous le coup d’une procédure de destitution depuis sa déclaration avortée de loi martiale, a été inculpé dimanche pour avoir pris la tête d’une “insurrection” et reste maintenu en détention.Les procureurs chargés de l’enquête ont annoncé dans un communiqué qu’ils avaient “inculpé Yoon Suk Yeol (…) sous l’accusation d’être le meneur d’une insurrection”.M. Yoon a plongé la Corée du Sud dans le chaos politique en tentant, le 3 décembre, de décréter la loi martiale, une mesure qui n’a duré que six heures avant d’être rejetée par les députés, parvenus à se réunir en urgence au Parlement. Il a été suspendu peu après et, le 15 janvier, il est devenu le premier chef d’État sud-coréen en exercice à être arrêté.Cette arrestation était intervenue après une détention de plusieurs semaines dans sa résidence, où sa garde rapprochée avait résisté aux tentatives d’incarcération. M. Yoon se trouve désormais au centre de détention de Séoul.Il a refusé de coopérer à l’enquête criminelle sur sa déclaration de la loi martiale, ses avocats faisant valoir que les enquêteurs n’ont pas d’autorité légale.Son inculpation formelle de détention signifie qu’il sera désormais maintenu derrière les barreaux jusqu’à son procès, qui doit avoir lieu dans les six mois.Son inculpation était largement attendue après qu’un tribunal a rejeté à deux reprises les demandes des procureurs visant à prolonger son mandat d’arrêt pendant la durée de l’enquête.”Après un examen approfondi des preuves obtenues au cours de l’enquête, les procureurs ont conclu qu’il était tout à fait approprié d’inculper l’accusé, ont-ils ajouté dans leur communiqué.La nécessité de maintenir M. Yoon derrière les barreaux était justifiée par un “risque continu de destruction de preuves”, ont-ils encore indiqué.L’accusation d’avoir mené une insurrection n’est pas couverte par l’immunité présidentielle, ont-ils souligné.- “Informations erronées” -L’opposition a salué cette inculpation.”Nous devons arrêter non seulement ceux qui ont comploté pour mener une insurrection illégale, mais aussi ceux qui l’ont fomentée en diffusant des informations erronées”, a déclaré Han Min-soo, membre du Parlement.Sans fournir de preuves, M. Yoon et son équipe juridique ont invoqué de prétendues fraudes électorales et un blocage législatif au sein du parlement contrôlé par l’opposition pour justifier la déclaration de loi martiale.M. Yoon a promis de “se battre jusqu’au bout”, s’attirant le soutien de ses partisans qui ont adopté la rhétorique “Stop the steal” (“Stop au vol”), emprunté aux électeurs de Donald Trump, persuadés que leur leader a été floué à l’élection présidentielle américaine qu’il a perdue en 2020.”Cette inculpation apportera un sentiment de soulagement, en réaffirmant que l’ordre constitutionnel fonctionne comme il se doit”, a déclaré Bae Kang-hoon, cofondateur du groupe de réflexion politique Valid.M. Yoon doit également faire face à une série d’audiences de la Cour constitutionnelle, qui décidera de confirmer ou non sa mise en accusation et de le priver officiellement de la présidence.Si la Cour se prononce contre lui, il perdra la présidence et une élection sera organisée dans les 60 jours.M. Yoon reste pour l’instant le chef de l’État sud-coréen malgré sa détention. 

L'”horreur” de l’Holocauste ne peut pas être “oubliée ni niée” dit le pape

L'”horreur” de l’Holocauste ne peut pas être “oubliée ni niée” et le monde entier doit lutter “pour affaiblir la plaie de l’antisémitisme”, a déclaré le pape François dimanche, à la veille du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.”Demain est la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, 80 ans après la libération du camp de concentration d’Auschwitz. L’horreur de l’extermination de millions de personnes juives et d’autres religions dans ces années ne peut être ni oubliée ni niée”, a-t-il dit à l’issue de la prière dominicale de l’Angélus.Il a invité le monde entier à “collaborer pour affaiblir la plaie de l’antisémitisme, ainsi que de toute force de discrimination et de persécution religieuse”.”Construisons ensemble un monde plus fraternel, plus juste en enseignant aux jeunes à avoir un coeur ouvert à tous, dans la logique de la fraternité, du pardon et de la paix”, a conclu le pape.Auschwitz-Birkenau est devenu le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie sur six millions de Juifs européens, dont un million sont morts sur le site entre 1940 et 1945, ainsi que plus de 100.000 non-Juifs. Lundi, une cérémonie officielle en présence d’une cinquantaine de survivants et de 54 délégations internationales, marquera le 80e anniversaire de la libération de ce site.

L'”horreur” de l’Holocauste ne peut pas être “oubliée ni niée” dit le pape

L’”horreur” de l’Holocauste ne peut pas être “oubliée ni niée” et le monde entier doit lutter “pour affaiblir la plaie de l’antisémitisme”, a déclaré le pape François dimanche, à la veille du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.”Demain est la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, 80 ans après …

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