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L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs

L’Union européenne va proposer une “nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros” pour la période 2025-2027 “afin de faire de l’Europe un pôle d’attraction pour les chercheurs”, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe”, a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence “Choose Europe for Science”.Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.Vantant les “investissements stables et soutenus” et l'”infrastructure” favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses “lacunes”, notamment “une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans” ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du “complément” versé aux bourses de recherche. “À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.Elle a également répété sa volonté d'”inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche”.Afin de faciliter la venue des chercheurs, “nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés” et “accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau” dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.”Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe”, a-t-elle fait valoir.

L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs

L’Union européenne va proposer une “nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros” pour la période 2025-2027 “afin de faire de l’Europe un pôle d’attraction pour les chercheurs”, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe”, a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence “Choose Europe for Science”.Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.Vantant les “investissements stables et soutenus” et l'”infrastructure” favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses “lacunes”, notamment “une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans” ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du “complément” versé aux bourses de recherche. “À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.Elle a également répété sa volonté d'”inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche”.Afin de faciliter la venue des chercheurs, “nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés” et “accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau” dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.”Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe”, a-t-elle fait valoir.

Les Britanniques célèbrent en fanfare les 80 ans de la fin de la dernière guerre mondiale

Défilé militaire, fêtes populaires et famille royale au balcon, le Royaume-Uni célèbre pendant quatre jours à partir de lundi les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.Ces célébrations doivent commencer à la mi-journée par la lecture d’extraits du discours du Premier ministre Winston Churchill le 8 Mai 1945, et par un défilé militaire de plus de 1.000 membres des forces armées britanniques, sept fanfares jouant de la musique d’époque, mais aussi des troupes de l’Otan, et en signe de soutien, des troupes ukrainiennes.Des membres de la famille royale et le Premier ministre Keir Starmer y assisteront. Plusieurs heures avant le défilé jusqu’à Buckingham palace, des centaines de personnes attendaient déjà sur le parcours, venus parfois avec leurs sièges de camping.”C’est un impératif moral d’être ici, surtout en cette période de guerre”, confie à l’AFP Patrick Beacon, 76 ans, venu avec son épouse Catherine de Coventry (centre-nord). “C’est tellement émouvant d’être là aujourd’hui, 80 ans de paix et de sérénité, je ne sais pas si nous mesurons ce que cela représente. Où serions-nous sans eux ?”, dit-il à l’AFP.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.Entouré des membres actifs de la famille royale, le roi de 76 ans, soigné depuis 15 mois pour un cancer, doit apparaître au balcon de Buckingham palace en début d’après-midi, pour admirer un survol de 23 avions anciens et modernes.Après l’interview polémique du prince Harry vendredi à la BBC, le palais a fait savoir qu’il espérait que “rien n’empêchera de célébrer avec enthousiasme cette précieuse victoire et ces âmes courageuses(…)”.Le 8 mai 1945, c’est du même balcon de Buckingham palace que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.La princesse qui avait servi durant la guerre comme conductrice et mécanicienne bénévole, était en uniforme, sa casquette initialement enfoncée jusqu’aux yeux, car, dira-t-elle, “terrifiée d’être reconnue”.- dette de gratitude -“Nous avons une dette de gratitude envers ceux prêts à faire le sacrifice ultime pour notre pays”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer sur X.Lundi, une réception à Buckingham palace célèbrera une cinquantaine d’anciens combattants et personnes de cette génération. Les Britanniques sont également invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”C’est important de se souvenir de certains des pauvres diables qui n’ont pas réussi à s’en sortir”, déclare à l’AFP Dennis Bishop, 99 ans, vétéran de la Royal Air Force.Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à midi (11H00 GMT), et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.

Les Britanniques célèbrent en fanfare les 80 ans de la fin de la dernière guerre mondiale

Défilé militaire, fêtes populaires et famille royale au balcon, le Royaume-Uni célèbre pendant quatre jours à partir de lundi les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.Ces célébrations doivent commencer à la mi-journée par la lecture d’extraits du discours du Premier ministre Winston Churchill le 8 Mai 1945, et par un défilé militaire de plus de 1.000 membres des forces armées britanniques, sept fanfares jouant de la musique d’époque, mais aussi des troupes de l’Otan, et en signe de soutien, des troupes ukrainiennes.Des membres de la famille royale et le Premier ministre Keir Starmer y assisteront. Plusieurs heures avant le défilé jusqu’à Buckingham palace, des centaines de personnes attendaient déjà sur le parcours, venus parfois avec leurs sièges de camping.”C’est un impératif moral d’être ici, surtout en cette période de guerre”, confie à l’AFP Patrick Beacon, 76 ans, venu avec son épouse Catherine de Coventry (centre-nord). “C’est tellement émouvant d’être là aujourd’hui, 80 ans de paix et de sérénité, je ne sais pas si nous mesurons ce que cela représente. Où serions-nous sans eux ?”, dit-il à l’AFP.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.Entouré des membres actifs de la famille royale, le roi de 76 ans, soigné depuis 15 mois pour un cancer, doit apparaître au balcon de Buckingham palace en début d’après-midi, pour admirer un survol de 23 avions anciens et modernes.Après l’interview polémique du prince Harry vendredi à la BBC, le palais a fait savoir qu’il espérait que “rien n’empêchera de célébrer avec enthousiasme cette précieuse victoire et ces âmes courageuses(…)”.Le 8 mai 1945, c’est du même balcon de Buckingham palace que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.La princesse qui avait servi durant la guerre comme conductrice et mécanicienne bénévole, était en uniforme, sa casquette initialement enfoncée jusqu’aux yeux, car, dira-t-elle, “terrifiée d’être reconnue”.- dette de gratitude -“Nous avons une dette de gratitude envers ceux prêts à faire le sacrifice ultime pour notre pays”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer sur X.Lundi, une réception à Buckingham palace célèbrera une cinquantaine d’anciens combattants et personnes de cette génération. Les Britanniques sont également invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”C’est important de se souvenir de certains des pauvres diables qui n’ont pas réussi à s’en sortir”, déclare à l’AFP Dennis Bishop, 99 ans, vétéran de la Royal Air Force.Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à midi (11H00 GMT), et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.

Macron et von der Leyen appellent les chercheurs étrangers à choisir l’Europe

Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen font un appel du pied aux chercheurs étrangers, particulièrement menacés aux Etats-Unis par les politiques de l’administration Trump, en organisant lundi la conférence Choose Europe for Science, avec à la clef de possibles incitations financières pour les attirer.”Nous devons tirer avec lucidité les conséquences de ces bouleversements” et “mettre en place les conditions nécessaires à une politique d’accueil et de recherche ambitieuse, exigeante et solidaire”, a déclaré la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Elisabeth Borne, lors du discours d’ouverture.L’Union européenne accueille déjà “25% des chercheurs mondiaux” et “chaque euro investi aujourd’hui à travers le programme-cadre Horizon Europe générera 11 euros de gain de PIB d’ici 2045”, a rappelé à sa suite la Commissaire européenne pour la Recherche Ekaterina Zaharieva.L’événement sera clôturé en fin de matinée par le président français et celle de la Commission européenne, dans les locaux du prestigieux campus universitaire de La Sorbonne, au cÅ“ur de Paris.Le président avait annoncé la tenue de la conférence mi-avril, au moment où était lancée une plateforme Choose France for Science. Avant l’annonce d’une initiative similaire du Centre national de la recherche française (CNRS), premier organisme européen en nombre de chercheurs.Il s’agit de montrer “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son administration, entre libertés académique et de recherche minées, financements sabrés.- “Choisir l’Europe” -La conférence de lundi doit donner lieu à des annonces et réflexions sur l’avenir. Pour la France, “il y a des crédits, des montants” qui seront annoncés, éventuellement sous forme d’incitations fiscales, a précisé un conseiller de l’Elysée. La plateforme Choose France for Science indique que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% de certains projets de recherche, au mérite. Mais les opérateurs attendent une annonce sur l’enveloppe globale.L’initiative fait grincer les dents des syndicats français de l’enseignement supérieur et de la recherche qui la jugent “choquante, voire indécente”. Ils dénoncent le “sous-financement chronique” du secteur, des “regroupements forcés” d’établissements, mais aussi “des atteintes quasi incessantes à la liberté académique”, en rappelant les polémiques sur le wokisme à l’université. Pour le directeur de l’Inserm, Didier Samuel, “il y a eu un réinvestissement sur la recherche” ces dernières années mais “on n’a pas encore comblé le trou”.Il “faut qu’on maintienne” cette dynamique” et qu'”on l’amplifie”, a-t-il estimé sur franceinfo.Rien n’a encore filtré des mesures que pourrait annoncer Ursula von der Leyen, qui a fait savoir mardi que Bruxelles ferait des “propositions pour aider les scientifiques et les chercheurs à +Choisir l’Europe+”.Il s’agit de rendre plus attractifs la France et le Vieux Continent, où les rémunérations et les montants consacrés à la recherche sont très en-deçà des Etats-Unis. Même si le continent dispose d’atouts en la matière, que ce soit dans la qualité des infrastructures de recherche pour leurs travaux ou dans le cadre d’accueil pour leurs familles.- Dépendances européennes -La conférence comprend deux tables rondes, incluant des universitaires et industriels américains. L’une sur le thème de la liberté académique et de la contribution de la recherche aux biens publics mondiaux. Comme notamment les bases de données, dont beaucoup sont internationales, et dont l’accès à certaines pourrait être menacé par des décisions de l’administration américaine. La deuxième sur les moyens de lutter contre les dépendances européennes en matière de recherche, alors que le désengagement américain de nombreux partenariats “peut avoir des conséquences sur notre sécurité, notamment en matière de veille sanitaire, et sur des grands programmes de coopération”, comme ceux liés au climat, selon l’Elysée.La journée se poursuivra avec une réunion de ministres européens de la Recherche, à l’invitation de leur homologue français Philippe Baptiste qui accueillera des présidents d’universités et grands instituts de recherche européens. Représentée par son ambassadrice, l’Italie a fait savoir qu’elle considérait la liberté de la recherche comme un “fondement essentiel de tout progrès scientifique et culturel”.Pour autant, la réunion européenne prévue le 23 mai à Bruxelles reste “le format institutionnel le plus approprié” pour “définir ensemble – et non uniquement dans une perspective nationale – des politiques communes concrètes”, a indiqué l’ambassade d’Italie en France. pcl-fff-mep-ber/chl/pta

Nouvelles frappes américaines au Yémen, 16 blessés selon les Houthis

Les Etats-Unis ont mené lundi avant l’aube de nouvelles frappes sur la capitale du Yémen, ont indiqué les rebelles houthis qui ont revendiqué un tir de missile inédit la veille contre le principal aéroport international d’Israël.C’est la première fois qu’un missile tiré par les Houthis frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv, selon un porte-parole militaire israélien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de riposter contre les Houthis et l’Iran, leur allié.Principal soutien d’Israël, les Etats-Unis ont intensifié leurs attaques contre les Houthis depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche. Le Pentagone a affirmé fin avril avoir frappé un millier de cibles des Houthis au Yémen depuis le 15 mars et tué de nombreux combattants et dirigeants rebelles.Avant l’aube, les rebelles yéménites ont affirmé qu’une dizaine de frappes américaines avaient visé la capitale Sanaa, aux mains des Houthis qui contrôlent aussi de larges pans du pays en guerre.”Seize citoyens ont été blessés dans l’attaque américaine sur Sanaa”, a affirmé l’agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1.800 km, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés par l’armée israélienne.Ils ont aussi mené des attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, au large du Yémen, des voies essentielles pour le commerce maritime.- Attaque inédite contre Ben Gourion -Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs contre les navires.Dimanche, les Houthis ont revendiqué une attaque inédite contre l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, affirmant l’avoir visé “avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Ils ont assuré qu’ils comptaient à nouveau “cibler les aéroports israéliens” et appelé “l’ensemble des compagnies aériennes internationales” à prendre au sérieux leurs menaces “en annulant leurs vols vers les aéroports de l’ennemi” israélien.Le trafic aérien a été brièvement interrompu à l’aéroport Ben Gourion. Plusieurs compagnies, dont Lufthansa, Air India et Air France ont suspendu leurs vols temporairement.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours israéliens ont fait état de six blessés légers.Après enquête, l’armée israélienne a précisé qu’il n’y avait eu “aucune défaillance de détection et d’interception” mais un “problème technique de l’intercepteur”.- “Beaucoup de boums” -Benjamin Netanyahu a promis de riposter à cette attaque, alors qu’Israël a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen. “Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir mais je ne peux pas détailler (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a-t-il averti.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a-t-il ajouté.L’Iran a nié lundi toute aide militaire aux Houthis, déclarant que “l’action des Yéménites en faveur du peuple palestinien était une décision indépendante menée en solidarité” avec les Palestiniens, selon un communiqué des Affaires étrangères. 

Nouvelles frappes américaines au Yémen, 16 blessés selon les Houthis

Les Etats-Unis ont mené lundi avant l’aube de nouvelles frappes sur la capitale du Yémen, ont indiqué les rebelles houthis qui ont revendiqué un tir de missile inédit la veille contre le principal aéroport international d’Israël.C’est la première fois qu’un missile tiré par les Houthis frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv, selon un porte-parole militaire israélien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de riposter contre les Houthis et l’Iran, leur allié.Principal soutien d’Israël, les Etats-Unis ont intensifié leurs attaques contre les Houthis depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche. Le Pentagone a affirmé fin avril avoir frappé un millier de cibles des Houthis au Yémen depuis le 15 mars et tué de nombreux combattants et dirigeants rebelles.Avant l’aube, les rebelles yéménites ont affirmé qu’une dizaine de frappes américaines avaient visé la capitale Sanaa, aux mains des Houthis qui contrôlent aussi de larges pans du pays en guerre.”Seize citoyens ont été blessés dans l’attaque américaine sur Sanaa”, a affirmé l’agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1.800 km, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés par l’armée israélienne.Ils ont aussi mené des attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, au large du Yémen, des voies essentielles pour le commerce maritime.- Attaque inédite contre Ben Gourion -Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs contre les navires.Dimanche, les Houthis ont revendiqué une attaque inédite contre l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, affirmant l’avoir visé “avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Ils ont assuré qu’ils comptaient à nouveau “cibler les aéroports israéliens” et appelé “l’ensemble des compagnies aériennes internationales” à prendre au sérieux leurs menaces “en annulant leurs vols vers les aéroports de l’ennemi” israélien.Le trafic aérien a été brièvement interrompu à l’aéroport Ben Gourion. Plusieurs compagnies, dont Lufthansa, Air India et Air France ont suspendu leurs vols temporairement.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours israéliens ont fait état de six blessés légers.Après enquête, l’armée israélienne a précisé qu’il n’y avait eu “aucune défaillance de détection et d’interception” mais un “problème technique de l’intercepteur”.- “Beaucoup de boums” -Benjamin Netanyahu a promis de riposter à cette attaque, alors qu’Israël a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen. “Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir mais je ne peux pas détailler (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a-t-il averti.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a-t-il ajouté.L’Iran a nié lundi toute aide militaire aux Houthis, déclarant que “l’action des Yéménites en faveur du peuple palestinien était une décision indépendante menée en solidarité” avec les Palestiniens, selon un communiqué des Affaires étrangères.Â