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Trump s’en prend à nouveau à Poutine, accusé de “jouer avec le feu”

Donald Trump a une nouvelle fois laissé éclater mardi sa frustration envers Vladimir Poutine, accusé de “jouer avec le feu”, la Russie reprochant pour sa part à l’Ukraine d’intensifier ses attaques aériennes pour faire échouer les négociations entre les deux pays.Après un week-end de frappes massives en Ukraine, présentées par Moscou comme une “réponse” à …

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Congrès: les socialistes choisissent leur premier secrétaire, la présidentielle en ligne de mire

Les socialistes ont voté  mardi une première fois pour choisir leur premier secrétaire, entre le sortant Olivier Faure et ses concurrents, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et le chef des députés socialistes Boris Vallaud, avec pour principal enjeu la stratégie pour la présidentielle de 2027.La bataille devrait se jouer essentiellement entre les deux rivaux du précédent congrès de Marseille, en 2023: Nicolas Mayer-Rossignol affirme qu’il sera en tête, le camp d’Olivier Faure évoque une lutte serrée, mais table sur la victoire de son champion.Les adhérents, – quelque 40.000 comptabilisés- ont voté dans les sections de 17h à 22H, pour ce premier tour destiné à choisir le prochain texte d’orientation du parti. Les deux candidats dont les motions seront arrivées en tête seront départagés lors d’un deuxième tour le 5 juin avant un Congrès prévu du 13 au 15 juin à Nancy.Les résultats ne seront connus que tard dans la nuit, voire mercredi matin. Et risquent de faire l’objet d’accusations de tricheries, comme à Marseille.A Carmaux (Tarn), François Bouissié, 37 ans, a voté pour la motion de Boris Vallaud, “le plus à même de rassembler aujourd’hui un parti qui est trop marqué sur deux camps très distincts et assez fratricides”.Dans le 18e arrondissement de Paris, Michèle Célarié, 90 ans et militante depuis plus de 60 ans, n’a pas donné son choix, mais veut “évidemment” un candidat PS à la prochaine présidentielle, se remémorant avec émotion la victoire de François Mitterrand en 1981. “J’ai toujours l’espoir”, a-t-elle affirmé.Olivier Faure, à la tête du PS depuis 2018, défend l’union de la gauche non mélenchoniste pour la présidentielle de 2027, avec une plateforme programmatique allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin, en vue d’une candidature commune.Dans une vidéo sur X mardi, il a appelé les militants à “prolonger le travail accompli ces dernières années”, affirmant que “nous sommes redevenus centraux dans le débat politique”.Mais Nicolas Mayer-Rossignol, qui n’a jamais accepté sa défaite sur le fil en 2023, taxe celui qui a été l’un des artisans des accords de gauche Nupes (en 2022) et Nouveau Front populaire (en 2024) d'”ambiguïté” vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon, avec qui il a pourtant pris ses distances depuis plusieurs mois.Le maire de Rouen défend “l’affirmation socialiste” et prône la création d’un grand parti socialiste (un “GPS”) agrégeant “ceux qui sont au PS et ceux qui sont à l’extérieur”, comme Raphaël Glucksmann, Benoît Hamon ou Bernard Cazeneuve. De cette confédération émergera un candidat social-démocrate en vue de 2027, estime-t-il, jugeant prématuré de parler primaire avant les municipales. – Faiseur de roi -Dans une vidéo mardi, l’édile rouennais dit vouloir faire revenir au PS “toutes celles et ceux qui n’attendent que ça”, et ont quitté le parti ces dernières années, pour atteindre “100.000 militants”.  Surtout, il accuse Olivier Faure d'”une gestion clanique” et d’un manque de travail dans le parti.Les partisans du premier secrétaire sortant répondent que Nicolas Mayer-Rossignol a rassemblé autour de lui une coalition disparate de tous les “anti-Faure”, de la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy à la présidente d’Occitanie Carole Delga, en passant par le député de l’Eure Philippe Brun et le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane.  Et ils prédisent une candidature de l’ex-président François Hollande en 2027, si le maire de Rouen gagne le congrès. Le troisième homme du congrès, Boris Vallaud se veut le candidat de “la réconciliation” et de “la doctrine”. Il a notamment développé le concept de “démarchandisation” de la société, et a lancé un institut de formation et un média interne.Sur France 2, il a expliqué mardi être “le seul à faire une vraie proposition de rassemblement”, et appelé les militants à choisir “la perspective du meilleur” contre l’extrême droite. Quel que soit son score – 15 à 20% selon ses rivaux -, il pourrait être faiseur de roi, s’il décide au second tour de se ranger derrière un de ses adversaires. Le reste de la gauche scrute ce congrès. La cheffe des Écologistes Marine Tondelier, favorable à l’union de la gauche en 2027, souhaite la victoire d’Olivier Faure. A l’inverse, Raphaël Glucksmann, qui refuse toute idée de primaire, penche plus pour une victoire de M. Mayer-Rossignol. Comme Jean-Luc Mélenchon, qui trace son chemin vers la présidentielle et entend bien se présenter comme “la vraie gauche”.   

Charles III défend la souveraineté du Canada face aux menaces de Trump

Le roi Charles III a défendu mardi à Ottawa la souveraineté du Canada, pays dont il est le chef d’Etat et qui traverse une crise sans précédent en raison des menaces d’annexion de Donald Trump. “La démocratie, le pluralisme, la primauté du droit, l’autodétermination et la liberté sont des valeurs chères aux yeux des Canadiens et …

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Dans la bande de Gaza affamée, la foule se rue sur un centre de distribution d’aide

Des milliers de personnes se sont ruées mardi sur un nouveau centre de distribution d’aide d’une fondation soutenue par Israël et les Etats-Unis dans le sud de la bande de Gaza, provoquant des scènes de chaos, ont rapporté des journalistes de l’AFP. L’épisode est intervenu alors qu’Israël, qui a intensifié à la mi-mai son offensive dans …

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Dans la bande de Gaza affamée, la foule se rue sur un centre de distribution d’aide

Des milliers de personnes se sont ruées mardi sur un nouveau centre de distribution d’aide d’une fondation soutenue par Israël et les Etats-Unis dans le sud de la bande de Gaza, provoquant des scènes de chaos, ont rapporté des journalistes de l’AFP. L’épisode est intervenu alors qu’Israël, qui a intensifié à la mi-mai son offensive dans le territoire palestinien, affamé et dévasté par 19 mois de guerre, y met en place un nouveau système de distribution d’aide, contesté par la communauté humanitaire.  Selon la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), récemment créée de toutes pièces et organisatrice de la distribution à Rafah, dans l’extrême-sud de la bande de Gaza, “les opérations normales ont repris” après l’incident. Sous fortes pressions internationales, Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total des livraisons humanitaires qu’il avait imposé le 2 mars au territoire palestinien, y aggravant les pénuries de nourriture et médicaments.  “Je me tenais dans la file à un point de distribution d’aide à Rafah avec des centaines de citoyens, et soudain un grand nombre de personnes ont commencé à pousser et entrer de façon totalement aléatoire”, a déclaré à l’AFP Ayman Abou Zaïd, un déplacé.”C’était dû au manque d’aide et au retard dans la distribution, alors ils ont essayé de rentrer pour prendre tout ce qu’ils pouvaient”, a-t-il ajouté.À un moment donné, a-t-il poursuivi, “les forces israéliennes ont commencé à tirer, le son était très effrayant, et les gens ont commencé à se disperser, mais certains ont continué à essayer de prendre l’aide malgré le danger”. – “Scènes déchirantes” -Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu,  a reconnu “une perte de contrôle momentanée” sur le site, après que l’armée israélienne a déclaré que ses troupes avaient “effectué des tirs d’avertissement dans la zone située à l’extérieur de l’enceinte”.”Le contrôle de la situation a été rétabli, les opérations de distribution de nourriture devraient se poursuivre comme prévu et la sécurité des troupes de l’armée israélienne n’a pas été compromise”, a ajouté l’armée.  Les images de la scène qui ont circulé sont “déchirantes”, a réagi le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, alors que les Nations unies ont exclu de collaborer avec la GHF. Selon cette organisation, l’affluence a été telle que son équipe “s’est repliée pour permettre à un petit nombre de Gazaouis de recevoir de l’aide en toute sécurité [avant de] de se disperser.”Des images de l’AFP ont montré des foules sortant de la zone mardi chargées de fournitures, y compris dans des boîtes marquées du sigle GHF. La Fondation a également accusé des “barrages imposés par le Hamas” d’avoir entraîné des retards dans la distribution de l’aide à Rafah, l’un des deux centres qu’elle a ouvert mardi, sur un total de quatre annoncés à court terme dans le centre et le sud de la bande de Gaza.L'”invasion” du centre “par des milliers d’affamés” prouve que les efforts d’Israël pour distribuer de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza en contournant les Nations unies ont “lamentablement échoué”, a estimé de son côté le bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza.- “462.000 repas” -La GHF a aussi indiqué avoir distribué jusqu’à présent environ “8.000 colis de nourriture” représentant “un total de 462.000 repas”, pour une population de 2,4 millions de personnes. Israël, qui accuse le Hamas de détourner les livraisons humanitaires, ce que le mouvement islamiste palestinien nie, a apporté son soutien aux activités de cette organisation. Mais la GHF est accusée au sein de la communauté humanitaire internationale d’aider Israël à atteindre ses objectifs militaires à Gaza, en violation des principes humanitaires, de contourner l’ONU et d’exclure les Palestiniens. “Nous et nos partenaires disposons d’un plan détaillé, fondé sur des principes et solide sur le plan opérationnel, soutenu par les Etats membres, pour acheminer l’aide aux populations désespérées”, a rappelé M. Dujarric.Washington a de son côté qualifié de “comble de l’hypocrisie” les critiques de l’ONU sur les activités de la GHF. Enregistrée à Genève en février, la GHF n’a ni bureaux ni représentants connus dans cette ville, siège des organisations humanitaires internationales.Et son ancien directeur exécutif, Jake Wood, a annoncé sa démission dimanche, estimant impossible de faire son travail en suivant les principes humanitaires de neutralité et d’indépendance.Le COGAT, l’organe du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens, a lui affirmé que “95 camions de l’ONU et la communauté internationale” étaient entrés mardi à Gaza, où des centaines d’autres attendent d’être pris en charge par l’ONU. “Ne vous laissez pas abuser par la désinformation”, a-t-il écrit sur X, “l’ONU refuse toujours de faire son travail”. 

Eto’o, Adebayor et Okocha jouent en Somalie pour “changer la perception” du pays

A l’énoncé de leurs noms, le stade national de Mogadiscio a chaviré. Trois anciennes gloires africaines du football, Samuel Eto’o, Emmanuel Adebayor et  Jay-Jay Okocha ont participé mardi à un match de gala en Somalie destiné à “changer la perception” extérieure du pays, plombée par une insécurité et une pauvreté persistantes.Le dispositif sécuritaire était renforcé avant la partie, alors que plusieurs attentats ont frappé ces derniers mois la capitale somalienne. Des forces de sécurité étaient déployées sur toute la route menant à l’enceinte sportive et chaque spectateur était scrupuleusement fouillé avant de pouvoir y entrer.Mais ces contrôles passés, la joie était intense chez les milliers de fans présents, dans un stade de 65.000 places par ailleurs plutôt vide. Des centaines de drapeaux somaliens étaient brandis dans les travées, où a fréquemment résonné l’hymne national somalien.”C’est un peu comme si j’étais assis dans le stade de Barcelone”, s’est réjoui Mowlid Ali, un supporteur de Samuel Eto’o, le plus titré des trois anciennes stars présentes mardi. Avec son équipe nationale, le Camerounais a remporté deux CAN (2000 et 2002) mais aussi quatre Ligues de champions, trois avec le Barça et une avec l’Inter Milan.”Je me souviens quand je le regardais jouer pour le FC Barcelone entre 2004 et 2009, ajoute-t-il. Je suis très chanceux qu’il soit là et que je puisse le voir jouer.”- “Jour historique” -“Pouvez-vous imaginer regarder Jay-Jay Okocha alors qu’il dribble dans le stade de Mogadiscio ?”, s’est enthousiasmé Abdirahman Dhere, un fan du Nigérian passé notamment par le Paris SG, Fenerbahçe et Bolton.”Il ne s’agit pas d’une simple partie de football, a-t-il estimé. “Ce match démontrera certainement comment la Somalie se relève de la guerre qui l’a ravagée pendant longtemps”.Les autorités somaliennes sont au diapason. Le ministère des Sports a vu dans cet évènement un “jour historique pour la communauté sportive du pays”.”Cela montre d’abord que la sécurité dans le pays s’est améliorée, et que des joueurs renommés d’Afrique et du monde peuvent venir dans la capitale Mogadiscio et jouer”, s’est félicité un cadre du ministère de la Sécurité, Mohamed Ali Haga, depuis le stade.La Somalie, pays pauvre, situé dans l’une des régions du monde les plus vulnérables au réchauffement climatique, subit pourtant depuis des mois une résurgence des attentats des rebelles islamistes shebab, qui multiplient les avancées.Mi-mai, ce groupe armé lié à Al-Qaïda actif depuis 2006 a mené un attentat suicide contre une caserne de Mogadiscio, tuant plusieurs personnes. En mars, les shebab ont revendiqué l’explosion d’une bombe qui a raté de peu le cortège présidentiel dans la capitale, avant de tirer début avril plusieurs obus près de son aéroport.- “Incroyable” -La rencontre du jour obéit à “la nécessité de changer la perception du monde envers la Somalie et de montrer que des personnes très en vue dans le sport peuvent venir et jouer”, a encore commenté Mohamed Ali Haga.”Nous avons besoin que cet endroit soit un foyer pour nos joueurs nationaux plutôt que de jouer dans d’autres pays, et de montrer au monde que Mogadiscio est paisible et peut accueillir d’autres matchs africains”, a-t-il ajouté.La sélection somalienne, pour des raisons de sécurité, joue ses matches internationaux hors de ses frontières, récemment au Maroc.Son stade national, rouvert en 2020, avait notamment servi de base aux shebab, avant d’accueillir des troupes de maintien de la paix de l’Union africaine.”Etre ici aujourd’hui est incroyable, a commenté Emmanuel Adebayor, ancien international togolais ayant joué notamment à Monaco, Arsenal et Manchester City, particulièrement applaudi pendant la rencontre de 40 minutes, durant laquelle il n’a pas ménagé ses efforts. Nous prions juste Dieu pour qu’il vous donne la paix, pour que vous puissiez reconstruire votre pays”.L’équipe des stars, dont faisaient aussi partie les ministres somaliens des Sports et de la Sécurité, l’a finalement emporté 8 buts à 4 face à d’anciens internationaux du pays. Un résultat finalement assez anecdotique eu regard des enjeux du match.

Eto’o, Adebayor et Okocha jouent en Somalie pour “changer la perception” du pays

A l’énoncé de leurs noms, le stade national de Mogadiscio a chaviré. Trois anciennes gloires africaines du football, Samuel Eto’o, Emmanuel Adebayor et  Jay-Jay Okocha ont participé mardi à un match de gala en Somalie destiné à “changer la perception” extérieure du pays, plombée par une insécurité et une pauvreté persistantes.Le dispositif sécuritaire était renforcé …

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