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Roland-Garros: Halys au troisième tour, Mpetshi Perricard s’incline
Pour la première fois de sa carrière, à 28 ans, le Français Quentin Halys (52e) s’est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros mercredi, une marche sur laquelle Giovanni Mpetshi Perricard a lui buté.. Les fleurs d’HalysAprès la victoire de Gaël Monfils en cinq sets dans la nuit, Quentin Halys (52e) a repris le flambeau tricolore en dominant en quatre manches le Serbe Miomir Kecmanovic (46e).S’il est entré timidement dans un match brièvement interrompu par les intempéries, Halys a ensuite renversé son adversaire 4-6, 6-3, 7-6 (7/2), 7-5, lui qui sortait de cinq éliminations d’affilée au premier tour porte d’Auteuil.Le grand Bondynois (1,91 m) a sauvé 14 balles de break grâce à un bon coup droit et surtout à son service, avec 22 aces réussis. Il sera opposé au N.10 mondial Danois Holger Rune au troisième tour, tombeur dans la soirée de l’Américain Emilio Nava (137e).”J’ai été très bon dans les moments importants. Pour sauver les balles de break, j’ai souvent bien servi, j’ai été toujours très offensif”, a apprécié Halys, dans des “conditions assez difficiles” sur le court 14, avec “beaucoup de vent, un peu de soleil, ça tourbillonnait”. Autre excellent serveur, le N.3 français Giovanni Mpetshi Perricard (37e) a lui été sans idée face au Bosnien Damir Dzumhur (69e), vainqueur 7-6 (7/4), 6-3, 4-6, 6-4 sur le Suzanne-Lenglen. “Le seul coup qui a marché aujourd’hui, c’était mon service”, a soupiré “Gio” en conférence de presse. “Être aussi inefficace au retour, ce n’est pas normal”, s’est agacé un Mpetshi Perricard particulièrement abattu.Soigné au début du quatrième set après une glissade qui l’a fait se tordre de douleur, Dzumhur a malgré tout pu mener le match à son terme sans paraître trop gêné. Il affrontera le N.2 mondial Carlos Alcaraz, tenant du titre, au prochain tour.. Alcaraz puissant, Swiatek expéditiveL’Espagnol de 22 ans retrouvait mercredi le court Philippe-Chatrier, après un premier tour facilement remporté sur le Suzanne-Lenglen, et il a dominé le Hongrois Fabian Marozsan (56e) 6-1, 4-6, 6-1, 6-2. “J’ai maintenu mon niveau pendant tout le match, mais dans le deuxième set, il a atteint un niveau bien meilleur que le mien”, a estimé Alcaraz, qui s’était incliné contre lui sur terre battue, en 2023 à Rome.Sevrée de titres depuis son troisième sacre consécutif à Paris en juin 2024 et retombée au cinquième rang mondial, la Polonaise Iga Swiatek est en train de relever la tête grâce à deux victoires expéditives en 1h24 puis 1h19.Après un succès 6-3, 6-3 tout en maîtrise au premier tour, l’ex-N.1 mondiale (actuelle 5e) a enchaîné avec une autre victoire en deux sets, ne laissant que des miettes sur le Central à la Britannique Emma Raducanu (41e), balayée 6-1, 6-2. “Je me sentais bien aujourd’hui. On verra bien ce qui se passera à l’avenir mais mes deux matches ici ont été plutôt solides”, s’est réjoui la Polonaise.Accrochée dans le premier set par la Suissesse Jil Teichmann, la N.1 mondiale Aryna Sabalenka a ensuite déroulé dans la deuxième manche pour s’imposer 6-3, 6-1.”Elle a vraiment très très bien débuté et moi je ne servais pas bien. Je suis très contente d’avoir trouvé mon rythme au milieu du premier set et d’avoir réussi à lui mettre la pression”, a expliqué la Bélarusse de 27 ans qui affrontera au troisième tour la Serbe Olga Danilovic (34e).. Ruud blesséLe spécialiste norvégien de la terre battue Casper Ruud, vainqueur du Masters 1000 de Madrid et double finaliste à Roland-Garros (2022 et 2023), a quitté Paris dès le deuxième tour, battu en quatre sets par le Portugais Nuno Borges (41e).Le N.8 mondial, manifestement diminué en fin de match, a révélé après coup souffrir du genou gauche depuis le début de la saison sur terre battue.Les Italiens, eux, ont été à la fête: Lorenzo Musetti (7e) n’a concédé que huit jeux au Colombien Daniel Elahi Galan (122e), le qualifié Matteo Gigante (167e) a surpris Stefanos Tsitsipas (20e) en quatre manches et Jasmine Paolini (4e) a dominé 6-3, 6-3 l’Australienne Ajla Tomljanovic (71e).aco-ole-dga-bdu/cpb/
Israël annonce la mort de Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu’Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans le territoire palestinien dévasté par une guerre entrée dans son 600e jour. L’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a de son côté fait part à Washington d’”un très …
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Israël annonce la mort de Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu’Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans le territoire palestinien dévasté par une guerre entrée dans son 600e jour. L’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a de son côté fait part à Washington d'”un très bon ressenti” sur la possibilité de parvenir à “un cessez-le-feu temporaire à Gaza et une solution à long terme”. “Nous sommes sur le point d’envoyer une nouvelle proposition”, a-t-il ajouté.Mais à Gaza, Bassam Daloul, 40 ans, ne voit aucun espoir: “Six cents jours ont passé et rien n’a changé. La mort continue et les bombardements israéliens n’arrêtent pas”, déplore-t-elle. “Nous avons (…) éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (…) Mohammed Sinouar”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au Parlement.Selon des médias israéliens, ce dirigeant du Hamas à Gaza avait été visé par une frappe israélienne le 13 mai à Khan Younès, dans le sud de Gaza. Mohammed Sinouar dirigeait, d’après les experts, la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, considérées, au même titre que leur pendant politique, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne notamment.Son frère Yahya Sinouar – l’ex-chef suprême du Hamas dépeint comme le principal architecte de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre – avait été tué à Gaza en octobre 2024.- “Hordes de gens affamés” – Mercredi soir, une foule de Palestiniens a pillé un entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) à Deir el-Balah (centre), ont constaté des journalistes de l’AFP.Selon des images de l’AFP, la foule n’a rien laissé, emportant sacs de nourriture, palettes de bois, madriers…Des hordes de gens affamés ont fait irruption dans l’entrepôt”, a déploré le PAM, appelant à un “accès humanitaire sûr et sans entraves” dans la bande de Gaza.Plus tôt, le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, avait fustigé le nouveau système promu par Israël et les Etats-Unis, déléguant la distribution d’aide à une société privée, après une distribution chaotique de nourriture ayant fait 47 blessés la veille.L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu mardi sur la foule en marge lors de cet épisode à Rafah (sud), dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée. L’opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur le site, selon des journalistes de l’AFP.”Toutes les boites d’aide ont été déchiquetées et chacun prenait ce qu’il voulait”, raconte un habitant, Qasim Chalouf, qui a pu s’emparer de “cinq sacs de pois chiches et cinq kilos de riz”.”Environ 47 personnes ont été blessées”, “la plupart par balles”, tirées par l’armée israélienne, selon le Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés.L’armée israélienne a reconnu des “tirs de sommation en l’air” de ses soldats, “à l’extérieur” du centre de la GHF, mais “en aucun cas vers les gens”.La GHF a aussi démenti tout tir vers la foule. Elle a indiqué avoir ouvert un nouveau site de distribution, et s’est targuée d’avoir acheminé huit camions d’aide et distribué plus de 840.000 repas mercredi.Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total de l’aide à Gaza imposé depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages. Depuis, le pays dit avoir laissé passer plusieurs centaines de camions humanitaires.- Soutien aux otages -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 16 personnes tuées par des frappes israéliennes mercredi. A Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi soir pour réclamer un cessez-le-feu avec le Hamas qui permettrait la libération des otages, détenus depuis 600 jours, en point d’orgue d’une mobilisation entamée dès le matin. A l’appel du Forum des familles, des centaines de personnes s’étaient réunies à des carrefours à travers le pays à 06h29 (03h29 GMT), heure du début de l’attaque du Hamas. L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Israël annonce la mort de Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu’Israël avait tué Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans le territoire palestinien dévasté par une guerre entrée dans son 600e jour. L’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a de son côté fait part à Washington d'”un très bon ressenti” sur la possibilité de parvenir à “un cessez-le-feu temporaire à Gaza et une solution à long terme”. “Nous sommes sur le point d’envoyer une nouvelle proposition”, a-t-il ajouté.Mais à Gaza, Bassam Daloul, 40 ans, ne voit aucun espoir: “Six cents jours ont passé et rien n’a changé. La mort continue et les bombardements israéliens n’arrêtent pas”, déplore-t-elle. “Nous avons (…) éliminé des dizaines de milliers de terroristes, éliminé (…) Mohammed Sinouar”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, au Parlement.Selon des médias israéliens, ce dirigeant du Hamas à Gaza avait été visé par une frappe israélienne le 13 mai à Khan Younès, dans le sud de Gaza. Mohammed Sinouar dirigeait, d’après les experts, la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, considérées, au même titre que leur pendant politique, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne notamment.Son frère Yahya Sinouar – l’ex-chef suprême du Hamas dépeint comme le principal architecte de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre – avait été tué à Gaza en octobre 2024.- “Hordes de gens affamés” – Mercredi soir, une foule de Palestiniens a pillé un entrepôt du Programme alimentaire mondial (PAM) à Deir el-Balah (centre), ont constaté des journalistes de l’AFP.Selon des images de l’AFP, la foule n’a rien laissé, emportant sacs de nourriture, palettes de bois, madriers…Des hordes de gens affamés ont fait irruption dans l’entrepôt”, a déploré le PAM, appelant à un “accès humanitaire sûr et sans entraves” dans la bande de Gaza.Plus tôt, le responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, avait fustigé le nouveau système promu par Israël et les Etats-Unis, déléguant la distribution d’aide à une société privée, après une distribution chaotique de nourriture ayant fait 47 blessés la veille.L’armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu mardi sur la foule en marge lors de cet épisode à Rafah (sud), dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une société privée. L’opération a tourné au chaos lorsque des milliers de Palestiniens se sont rués sur le site, selon des journalistes de l’AFP.”Toutes les boites d’aide ont été déchiquetées et chacun prenait ce qu’il voulait”, raconte un habitant, Qasim Chalouf, qui a pu s’emparer de “cinq sacs de pois chiches et cinq kilos de riz”.”Environ 47 personnes ont été blessées”, “la plupart par balles”, tirées par l’armée israélienne, selon le Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés.L’armée israélienne a reconnu des “tirs de sommation en l’air” de ses soldats, “à l’extérieur” du centre de la GHF, mais “en aucun cas vers les gens”.La GHF a aussi démenti tout tir vers la foule. Elle a indiqué avoir ouvert un nouveau site de distribution, et s’est targuée d’avoir acheminé huit camions d’aide et distribué plus de 840.000 repas mercredi.Israël a partiellement levé la semaine dernière le blocus total de l’aide à Gaza imposé depuis le 2 mars, officiellement pour contraindre le Hamas à relâcher ses derniers otages. Depuis, le pays dit avoir laissé passer plusieurs centaines de camions humanitaires.- Soutien aux otages -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 16 personnes tuées par des frappes israéliennes mercredi. A Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi soir pour réclamer un cessez-le-feu avec le Hamas qui permettrait la libération des otages, détenus depuis 600 jours, en point d’orgue d’une mobilisation entamée dès le matin. A l’appel du Forum des familles, des centaines de personnes s’étaient réunies à des carrefours à travers le pays à 06h29 (03h29 GMT), heure du début de l’attaque du Hamas. L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Pédocriminalité: peine maximale de 20 ans de réclusion pour Le Scouarnec, des victimes en colère
L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec a été condamné mercredi à la peine maximale de 20 ans de réclusion pour violences sexuelles sur près de 300 victimes, dont beaucoup ont exprimé leur colère et leur déception que la cour n’ait pas assorti cette peine d’une mesure de rétention de sûreté.”Il a été tenu compte du fait que les infractions commises par l’accusé sont d’une particulière gravité, à la fois en raison du nombre de victimes, de leur jeune âge, du caractère obsessionnel voire compulsif des agissements” de l’ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l’issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.Joël Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu de sa “volonté de réparer” et de son âge, a-t-elle annoncé.Vêtu d’une veste noire, l’homme qualifié de “diable” par l’avocat général a écouté le verdict debout dans le box, sans ciller. Il ne fera pas appel “pour ne pas imposer un nouveau procès aux parties civiles”, a annoncé l’un de ses avocats, Me Maxime Tessier.Sa peine, assortie d’un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, inclut également une interdiction définitive d’exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs, conformément aux réquisitions de l’avocat général Stéphane Kellenberger.L’ex-chirurgien, condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014, avait été arrêté en 2017. Il a déjà été condamné en 2020 à une peine de 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants. – “Humiliée” -Le verdict de la cour a été accueilli par des cris “Honte à la justice” dans la salle de retransmission dédiée aux victimes.Certaines, regroupées devant le tribunal, se sont prises dans les bras, en pleurs sur les marches du bâtiment. “Quelle déception”, a déclaré Manon Lemoine, porte-parole d’un collectif de victimes de Joël Le Scouarnec, devant un parterre de caméras et de micros.Egalement victime, Amélie Lévêque se sent “humiliée par ce verdict”.”On est 300 victimes. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout, prononcer la rétention de sûreté? Il en faut combien des victimes, mille?”, a-t-elle dénoncé auprès de l’AFP.”Il sortira dès 2032″, selon le calcul de Me Gwendoline Tenier, en déduisant sa détention provisoire et en prenant en compte la confusion avec sa précédente peine. “Les victimes sont dans l’incompréhension et presque dans l’idée d’avoir été de nouveau abusées (…) car stratégiquement parlant, Le Scouarnec a fait exactement ce qu’il fallait.””Il est inexact de dire qu’en 2032 il serait remis en liberté”, a opposé Me Tessier, précisant à l’AFP que “c’est la date à laquelle (sa peine) serait aménageable” et nullement “une remise en liberté automatique”.- “L’impensé” -D’autres avocates de parties civiles, comme Me Cécile de Oliveira, ont salué un verdict “adapté d’une façon très fine à la situation psychiatrique de M. Le Scouarnec”. “La rétention de sûreté doit rester une peine totalement exceptionnelle”, a-t-elle jugé. “Tout cela apparaît complet, cohérent, précis et extrêmement adapté.”Au long de trois mois d’audience, le septuagénaire a reconnu l’ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l’une par overdose et l’autre par suicide.Il a aussi inlassablement présenté ses excuses aux victimes, “une volonté de réparer”, a argué sa défense.Des mots prononcés à l’identique par Aude Buresi, qui a motivé sa décision en soulignant que “Joël Le Scouarnec a tenu à répondre quotidiennement à l’ensemble des questions qui lui étaient posées (…) sans chercher à se dérober ou à éviter la confrontation.” “Il a tenu à assumer ses actes (…) ce qui atteste de sa volonté de réparer les conséquences de ses actes, a estimé la présidente de la cour, avec une certaine émotion dans sa voix.Et “rien ne permet d’affirmer qu’il présentera à l’issue de sa peine (…) une +probabilité très élevée de récidive+.”Au-delà de la seule culpabilité du médecin, la cour a aussi souhaité rappeler qu’il avait agi pendant des décennies en toute impunité.”Vous avez été l’impensé du monde médical à tel point que vos confrères, les soignants, les directeurs de cliniques et d’hôpitaux, les autorités administratives et ordinales ont été incapables de faire cesser vos agissements”, a dit Mme Buresi. “Même ceux qui ont vu ou entendu leurs enfants parler ont été incapables d’y croire.”Mais, a-t-elle souligné, “il serait démagogique et illusoire de leur faire croire qu'(il) est possible” que le condamné finisse ses jours en prison. “En l’état, le droit ne le permet pas.”Le Conseil national de l’ordre des médecins, décrié dans ce dossier, “appelle à un travail concerté avec les pouvoirs publics afin de faire émerger des actions concrètes (…) telles que la consultation systématique du bulletin n°2 du casier judiciaire et du FIJAIS (fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes”, selon un communiqué. “L’Ordre s’engage à faire toutes les réformes nécessaires et indispensables pour que plus jamais, un tel drame ne puisse se produire”, est-il précisé.Concernant l’indemnisation des parties civiles, une audience civile est prévue les 13 et 14 novembre. all-ban-mb-laf/et/cbn
Accord conditionnel de Kiev pour de nouveaux pourparlers lundi à Istanbul avec Moscou
L’Ukraine s’est dite prête mercredi à des pourparlers lundi à Istanbul avec la Russie, si Moscou, à qui revient cette initiative, fournit à l’avance ses conditions en vue d’une paix pour que la rencontre donne des résultats. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté expliqué au téléphone à son homologue américain …
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Nucléaire: Trump met en garde Israël contre toute frappe sur l’Iran
Les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre toute frappe sur l’Iran qui risquerait de faire dérailler les pourparlers sur le nucléaire, tandis que Téhéran se dit prêt autoriser une visite d’inspecteurs américains de l’AIEA.”Si des questions sont soulevées, si un accord est conclu et si les demandes de l’Iran sont prises en compte, alors nous reconsidérerons la possibilité d’accepter des inspecteurs américains” de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont entamé le 12 avril, via une médiation du sultanat d’Oman, des discussions sur l’épineux dossier du programme nucléaire iranien.Les deux capitales ont publiquement affiché leur désaccord sur la question sensible de l’enrichissement d’uranium. L’annonce de M. Eslami survient au moment où le président iranien Massoud Pezeshkian est en visite à Oman et où un responsable de l’AIEA doit se rendre dans les prochains jours en Iran.Dans ce contexte, le président américain Donald Trump a mis en garde le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, contre toute frappe sur l’Iran qui risquerait de faire dérailler les pourparlers sur le nucléaire.- “Très proches d’une solution” -“Je lui ai dit que je ne pensais pas que ce serait pertinent maintenant parce que nous sommes très proches d’une solution”, a déclaré M. Trump mercredi pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale, évoquant sa récente conversation téléphonique avec le dirigeant israélien.Le président américain a assuré que les délicates discussions avec Téhéran étaient “très bonnes”, les Etats-Unis et l’Iran venant de boucler à Rome un cinquième cycle de pourparlers, sans trouver un accord mais assurant être prêts à poursuivre le dialogue.Les négociations achoppent jusqu’ici sur la question de l’enrichissement d’uranium : les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, ce qu’il refuse catégoriquement, mettant en avant un droit à se doter de capacités nucléaires civiles.Pendant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait unilatéralement retiré son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu avec Téhéran en 2015 et rétabli de lourdes sanctions à l’encontre de l’Iran.Depuis, “nous avons toujours refusé les inspecteurs de pays hostiles (envers l’Iran) et qui se sont comportés sans principes”, a souligné Mohammad Eslami, se disant prêt à revoir cette position. Les Etats occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent les Iraniens de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires.- “Ligne rouge” -Selon l’AIEA, ce pays enrichit l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord de 2015 conclu avec les grandes puissances. Téhéran dit s’être affranchi de ses engagements en représailles au retrait américain.Les experts estiment qu’à partir de 20%, l’uranium enrichi peut avoir des applications militaires. Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%. L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène les discussions pour Washington, a estimé que les Etats-Unis “ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement” à l’Iran. Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, considère cette exigence comme une “ligne rouge”, contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l’Iran est signataire.De son côté, le bureau du Premier ministre israélien a démenti mercredi un article du New York Times affirmant que Benjamin Netanyahu menace de faire échouer les négociations irano-américaines en frappant les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran. Il s’agit de “fake news” a affirmé le bureau de M. Netanyahu. Le quotidien américain fait mention d’au moins un échange téléphonique tendu entre MM. Trump et Netanyahu au sujet de ces menaces israéliennes. Les responsables américains craignent notamment qu’Israël ne décide de frapper l’Iran sans préavis, ajoute l’article. sbr-rkh-mj-cab/cm/ial/bds






