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La justice administrative autorise la reprise du chantier de l’A69
La justice administrative a tranché: le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres, fortement contesté depuis deux ans par les écologistes, va pouvoir reprendre à partir de mi-juin, après trois mois d’arrêt.La cour administrative d’appel de Toulouse a prononcé “un sursis à l’exécution des jugements rendus le 27 février annulant les autorisations environnementales délivrées par l’Etat”.La décision “constitue un véritable soulagement”, a réagi le ministre des Transports Philippe Tabarot. “Le juge a reconnu comme sérieux l’argument en faveur de l’existence d’une raison impérative d’intérêt public majeur du projet”.”Les travaux reprendront à partir de mi-juin de manière progressive.”, a-t-il ajouté tout en appelant à rester “vigilants”, “sur la prise en compte des enjeux de protection de l’environnement”.La cour se prononçait sur un recours en urgence déposé par l’Etat, visant à redémarrer ce chantier de 53 kilomètres. Elle doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois.- “Très attendue” -Cette décision intervient cinq jours avant le vote à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi dite de “validation” adoptée au Sénat à une large majorité le 15 mai. “Cette reprise était très attendue par nos concitoyens, considère le député du Tarn Philippe Bonnecarrère. L’Assemblée nationale pourra ainsi débattre sereinement lundi de l’étape suivante: la proposition de loi de validation. Aucune obstruction ne peut maintenant se justifier”.Ce texte, contesté par les opposants qui le jugent contraire à la constitution, prévoit d’autoriser la poursuite du chantier, sans attendre que la cour d’appel administrative se prononce sur le fond, dans plusieurs mois.Le maire DVD de Castres Pascal Bugis a salué la décision et regretté “un gâchis sur un plan financier”, car l’arrêt des travaux “aura augmenté le coût du chantier”.”Une infrastructure de cette nature, a-t-il insisté, c’est important pour le développement du territoire. Preuve en est, depuis fin février, les hésitations de la part d’investisseurs potentiels”. A l’avenir, “il faudra que les recours soient purgés quand on démarre (un chantier), afin qu’il n’y ait plus d’aléas par la suite. Il faudra tirer des leçons”, a ajouté le maire de Castres.- Mobilisation annoncée -Julie Rover, une des avocates des opposants à l’A69, s’est dite “stupéfaite” et “surprise” par “l’absence de motivations” dans la décision de la cour administrative.Le 27 février, à la surprise générale, le tribunal administratif de Toulouse avait arrêté le chantier de cette autoroute entamé en 2023, faute de “raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM)” justifiant les atteintes à l’environnement.Le 21 mai, lors de l’audience devant la cour administrative d’appel, le rapporteur public, magistrat dont les avis sont en général suivis, s’était dit favorable à une reprise du chantier, estimant que l’importance des villes de Castres, Mazamet et Toulouse, justifiait “par nature qu’elles soient reliées par des infrastructures routières rapides”.”Il n’y a pas de projet qui +par nature+ disposerait” d’une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), avait répliqué Alice Terrasse, avocate de la Voie est libre, collectif d’opposants. Depuis le début des travaux en mars 2023, ces militants écologistes ont occupé des arbres pour éviter leur abattage, tenté d’installer des ZAD (“zones à défendre”) sur le tracé ou organisé des rassemblements de milliers de personnes, parfois émaillés d’incidents violents avec les forces de l’ordre.Ils ont appelé à une nouvelle mobilisation les 4, 5 et 6 juillet, ainsi qu’à des rassemblements devant les préfectures mercredi à 18H30 pour “laisser éclater leur colère”. Thomas Brail, figure de la contestation, perché à plusieurs reprises dans des arbres pour éviter leur abattage, s’est dit “atterré” et a annoncé qu’il entamerait une grève de la soif, dès la reprise des travaux.Ces derniers mois, les partisans de l’A69 se sont aussi fait entendre, notamment en manifestant en masse le 8 mars à Castres avec comme slogan: “A69, on finit!”. A l’instar de l’association Via81, ils voient dans l’autoroute une solution de désenclavement du bassin de population de Castres-Mazamet, qui compte environ 100.000 habitants.Or, pour les opposants, ce bassin n’est pas enclavé et, même s’il l’était, une autoroute ne serait certainement pas une garantie de désenclavement, fustigent-ils.L’A69 devait initialement être mise en service fin 2025, selon la société Atosca, en charge des travaux, une échéance qui ne pourra pas être respectée.Pour finaliser le chantier, Atosca doit maintenant rapatrier dans le Tarn un millier de salariés et de nombreux engins de chantier.
Zelensky propose un sommet trilatéral avec Trump et Poutine
Volodymyr Zelensky a proposé une rencontre trilatérale avec les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine pour faire avancer les discussions de paix après plus de trois ans d’invasion russe de l’Ukraine, qui a lancé pendant la nuit une importante attaque de drones contre la Russie.Le président russe avait rejeté l’appel de M. Zelensky, qui l’avait sommé à se rencontrer en Turquie à la mi-mai, et le Kremlin a déclaré qu’une telle rencontre n’aurait lieu qu’après la conclusion d’un “accord”.”Nous sommes prêts au format Trump-Poutine-moi”, a de son côté lancé mardi Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse sous embargo jusqu’à mercredi matin.”Si Poutine n’est pas à l’aise avec une réunion bilatérale, ou si tout le monde souhaite une réunion trilatérale, cela ne me dérange pas. Je suis prêt à tout format”, a-t-il ajouté. M. Zelensky est arrivé à Berlin mercredi pour rencontrer le nouveau chancelier Friedrich Merz, un de ses plus fervents soutiens, au moment où Washington durcit le ton face à la poursuite des bombardements russes de l’Ukraine.Les deux dirigeants doivent donner une conférence de presse vers 13H30 (11H30 GMT). Le président américain a exprimé sa frustration envers Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, qu’il juge trop lents à trouver un accord pour mettre fin aux combats.Après avoir déjà estimé dimanche que Vladimir Poutine était “devenu complètement fou”, Donald Trump s’est à nouveau agacé mardi.”Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c’est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu!”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.- Vaste attaque de drones contre la Russie -Pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et déjà fait au total des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.Cette attaque a notamment visé Moscou et perturbé le trafic de plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs. Elle est survenue après des bombardements russes sans précédent de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts pendant le week-end. Le ministère russe de la Défense a annoncé sur Telegram que sa défense anti-aérienne avait “détruit et intercepté 296 drones ukrainiens” entre 18H00 GMT mardi et 04H00 GMT mercredi.Le président ukrainien a par ailleurs exhorté Washington à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui a rejeté jusqu’à présent l’idée d’un cessez-le-feu de 30 jours proposée par les Etats-Unis et soutenue par Kiev. “Nous attendons des sanctions des Etats-Unis”, surtout contre “le secteur énergétique et le système bancaire” russes, a déclaré M. Zelensky. Selon des médias américains, Donald Trump pourrait en annoncer de nouvelles dès cette semaine.- 50.000 soldats russes -Selon le président ukrainien, Kiev n’a pas encore reçu de Moscou le “mémorandum” évoqué la semaine dernière par la Russie et censé exposer les conditions russes pour un accord de paix durable. “Nous lirons leurs propositions et nous y répondrons certainement” une fois qu’on les aura reçues, a-t-il dit.La diplomatie russe avait dit qu’elle transmettrait ce document à Kiev une fois finalisé le vaste échange de prisonniers, qui a eu lieu le week-end dernier.Volodymyr Zelensky a par ailleurs affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d’une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer “une zone tampon” pour prévenir des incursions de Kiev.”Actuellement, ils massent des troupes dans la direction de Soumy. Plus de 50.000″, a-t-il déclaré. La Russie veut “repousser nos troupes de (sa) région de Koursk” située en face, de l’autre côté de la frontière, “et préparer une offensive sur celle de Soumy”, a-t-il souligné tout en assurant que les troupes ukrainiennes allaient “rester” à Koursk “au moins” jusqu’à une trêve durable.L’armée ukrainienne avait lancé en août dernier une offensive surprise dans la région russe de Koursk mais a perdu depuis la quasi-totalité du territoire qu’elle contrôlait.
Zelensky propose un sommet trilatéral avec Trump et Poutine
Volodymyr Zelensky a proposé une rencontre trilatérale avec les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine pour faire avancer les discussions de paix après plus de trois ans d’invasion russe de l’Ukraine, qui a lancé pendant la nuit une importante attaque de drones contre la Russie.Le président russe avait rejeté l’appel de M. Zelensky, qui l’avait sommé à se rencontrer en Turquie à la mi-mai, et le Kremlin a déclaré qu’une telle rencontre n’aurait lieu qu’après la conclusion d’un “accord”.”Nous sommes prêts au format Trump-Poutine-moi”, a de son côté lancé mardi Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse sous embargo jusqu’à mercredi matin.”Si Poutine n’est pas à l’aise avec une réunion bilatérale, ou si tout le monde souhaite une réunion trilatérale, cela ne me dérange pas. Je suis prêt à tout format”, a-t-il ajouté. M. Zelensky est arrivé à Berlin mercredi pour rencontrer le nouveau chancelier Friedrich Merz, un de ses plus fervents soutiens, au moment où Washington durcit le ton face à la poursuite des bombardements russes de l’Ukraine.Les deux dirigeants doivent donner une conférence de presse vers 13H30 (11H30 GMT). Le président américain a exprimé sa frustration envers Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, qu’il juge trop lents à trouver un accord pour mettre fin aux combats.Après avoir déjà estimé dimanche que Vladimir Poutine était “devenu complètement fou”, Donald Trump s’est à nouveau agacé mardi.”Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c’est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu!”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.- Vaste attaque de drones contre la Russie -Pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et déjà fait au total des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.Cette attaque a notamment visé Moscou et perturbé le trafic de plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs. Elle est survenue après des bombardements russes sans précédent de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts pendant le week-end. Le ministère russe de la Défense a annoncé sur Telegram que sa défense anti-aérienne avait “détruit et intercepté 296 drones ukrainiens” entre 18H00 GMT mardi et 04H00 GMT mercredi.Le président ukrainien a par ailleurs exhorté Washington à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui a rejeté jusqu’à présent l’idée d’un cessez-le-feu de 30 jours proposée par les Etats-Unis et soutenue par Kiev. “Nous attendons des sanctions des Etats-Unis”, surtout contre “le secteur énergétique et le système bancaire” russes, a déclaré M. Zelensky. Selon des médias américains, Donald Trump pourrait en annoncer de nouvelles dès cette semaine.- 50.000 soldats russes -Selon le président ukrainien, Kiev n’a pas encore reçu de Moscou le “mémorandum” évoqué la semaine dernière par la Russie et censé exposer les conditions russes pour un accord de paix durable. “Nous lirons leurs propositions et nous y répondrons certainement” une fois qu’on les aura reçues, a-t-il dit.La diplomatie russe avait dit qu’elle transmettrait ce document à Kiev une fois finalisé le vaste échange de prisonniers, qui a eu lieu le week-end dernier.Volodymyr Zelensky a par ailleurs affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d’une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer “une zone tampon” pour prévenir des incursions de Kiev.”Actuellement, ils massent des troupes dans la direction de Soumy. Plus de 50.000″, a-t-il déclaré. La Russie veut “repousser nos troupes de (sa) région de Koursk” située en face, de l’autre côté de la frontière, “et préparer une offensive sur celle de Soumy”, a-t-il souligné tout en assurant que les troupes ukrainiennes allaient “rester” à Koursk “au moins” jusqu’à une trêve durable.L’armée ukrainienne avait lancé en août dernier une offensive surprise dans la région russe de Koursk mais a perdu depuis la quasi-totalité du territoire qu’elle contrôlait.
Sur les bords du lac Tanganyika, des Burundais impuissants face à la montée des eaux
D’élégants vestiges de Gatumba rappellent des jours prospères mais pour beaucoup de Burundais, les lieux évoquent surtout des souvenirs douloureux : un bébé sauvé des eaux in extremis, une maison qui s’écroule, la vie qui s’arrête et reste suspendue aux crues du lac Tanganyika.”Nous sommes sous l’eau depuis des années”, résume auprès de l’AFP Asha, une mère de quatre enfants de 32 ans chaussée de bottes de caoutchouc, dans son salon à nouveau immergé.Le réchauffement climatique a aggravé les crues du deuxième lac africain, au-dessus de son niveau normal depuis 2018, empêchant souvent la rivière Ruzizi de s’y jeter, selon des experts. En conséquence, le cours d’eau et son embouchure débordent, inlassablement.En 2023, de lourdes pluies ont provoqué des inondations qui ont poussé des milliers de personnes, dont la famille d’Asha, à chercher refuge sur des sites temporaires à proximité. Mais ces sites ont eux-mêmes été inondés un an plus tard.Certains ont été déplacés dans des camps plus loin. Asha et sa famille ont alors choisi de rentrer à Gatumba.Cette ville à la périphérie de Bujumbura, la capitale burundaise, se développait tous azimuts il y a quelques années encore, grâce à ses terres fertiles et à son dynamisme économique lié à sa proximité avec la frontière congolaise.Mais les eaux ont depuis avalé de nombreux quartiers, devenus fantomatiques. Des enfants naviguent au milieu de nombreuses maisons désaffectées sur des radeaux faits de bouteilles en plastique. Les crues qui arrivaient “jusqu’à la taille” ont également détruit les cultures et les écoles, raconte Asha, qui vivait autrefois de ses récoltes. Aujourd’hui, sa famille a souvent faim, soupire-t-elle, et ses enfants sont coincés à la maison. “Ce n’est pas que nous ne voulons pas déménager. Nous ne pouvons pas nous le permettre à cause du manque d’emplois”, explique-t-elle.- “Tout perdu” -Le Burundi est l’un des pays les plus pauvres du monde, classé 187e sur 193 par l’ONU pour son indice de développement humain. Il est aussi particulièrement fragilisé par les effets du réchauffement climatique, avec de lourdes conséquences pour sa population.Environ 16.000 Burundais sont actuellement déplacés en raison de catastrophes naturelles, estime le chef de mission de l’ONG Save the Children dans le pays, Geoffrey Kirenga, interrogé par l’AFP, soulignant que le chiffre varie régulièrement.En 2024, des pluies diluviennes, aggravées par le phénomène climatique El Niño, avaient fait près de 100.000 déplacés et emporté des vies humaines, bien qu’aucun bilan n’avait été donné.Ariella, mère de sept enfants, fait partie de ces sinistrés climatiques. Sa famille et elle vivent dans le camp de Gateri, situé sur une zone vallonnée dans le nord du pays. Egalement originaire de Gatumba, elle raconte avoir “tout perdu” en 2020. Sa maison s’est écroulée, l’un de ses bébés – heureusement rattrapé de justesse – a manqué d’être emporté par les flots. Sa famille a ensuite été déplacée dans deux camps successifs. Où “l’eau est revenue”, souffle-t-elle.Elle vit désormais plus loin de la Ruzizi, et à l’abri des crues, mais les terres sont plus pauvres et l’argent manque, tandis que des coupes drastiques dans l’aide humanitaire commencent à se faire sentir, notamment dans les rations alimentaires. “Nous nous demandons souvent à quoi ressemblera notre avenir”, raconte Ariella, qui se refuse à retourner à Gatumba, car, dit-elle, l’eau y cache hippopotames et crocodiles. “Ce sera sans aucun doute très difficile.”- Choléra -L’augmentation du niveau du lac est cyclique, souligne le professeur burundais Bernard Sindayihebura, mais le réchauffement climatique l’a aggravée, tandis que la construction “anarchique” dès l’époque coloniale dans le pays l’a rendu particulièrement vulnérable. A Bujumbura même, sur la rive nord du lac Tanganyika, des parties de routes et bâtiments sont immergés. M. Sindayihebura croit encore à l’avenir de ces quartiers, à condition de construire des digues. Mais il faut pour cela que le niveau du lac “extrêmement déréglé” retourne à la normale. Ce qui prendra “10 ans au minimum”, estime-t-il.Face à ce problème insoluble, Save the Children demande des fonds pour continuer à aider les plus vulnérables, alors que l’administration Trump a suspendu 83% des projets humanitaires américains, quand les Etats-Unis fournissaient jusqu’ici 40% du total de l’aide mondiale. A Gatumba, certains, comme Asha, tentent de vivre avec les crues. Son mari Claude, 30 ans, raconte que des résidents ont construit l’année dernière une digue artisanale – à l’efficacité limitée. D’autres ont installé des tentes sur leurs toits pour échapper aux eaux et aux herbes hautes ayant pris possession de nombreux bâtiments. Les habitants restant font ce qu’ils peuvent, remarque Jean-Marie Niyonkuru, chef du quartier de 42 ans. Mais la vie dans les crues n’est pas sans conséquences : “les enfants souffrent de diarrhée car l’eau s’est mélangée aux eaux des toilettes, inondant ainsi les rues. Il y a beaucoup de choléra”.




