AFP World

La délégation arabe devant visiter la Cisjordanie dénonce l'”interdiction” israélienne

Une délégation ministérielle arabe qui devait se rendre dimanche en Cisjordanie occupée a dénoncé samedi l’”interdiction” par Israël de cette visite, après qu’un responsable israélien a dit que son pays “ne coopérera pas” à cette initiative.Israël contrôle les frontières et l’espace aérien de ce territoire palestinien qu’il occupe depuis 1967, ce qui signifie que son …

La délégation arabe devant visiter la Cisjordanie dénonce l’”interdiction” israélienne Read More »

La délégation arabe devant visiter la Cisjordanie dénonce l'”interdiction” israélienne

Une délégation ministérielle arabe qui devait se rendre dimanche en Cisjordanie occupée a dénoncé samedi l'”interdiction” par Israël de cette visite, après qu’un responsable israélien a dit que son pays “ne coopérera pas” à cette initiative.Israël contrôle les frontières et l’espace aérien de ce territoire palestinien qu’il occupe depuis 1967, ce qui signifie que son approbation est nécessaire pour que les diplomates étrangers puissent y entrer.Dans une déclaration commune, la délégation a condamné “la décision d’Israël d’interdire la visite du comité à Ramallah et la rencontre avec le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas”, a indiqué le ministère jordanien des Affaires étrangères.Ce comité est dirigé par Fayçal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, et comprend notamment ses homologues de Jordanie, de Bahreïn, d’Egypte ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit.Ce groupe a décidé de reporter la visite à Ramallah car Israël “a refusé son rentrée en Cisjordanie occupée par voie aérienne, un espace contrôlé par Israël”.La délégation a affirmé que cette décision reflétait le “mépris du droit international” par Israël.A Ramallah, le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a exprimé sa “profonde inquiétude” et qualifié la décision d’Israël de “violation flagrante de ses obligations en vertu du droit international en tant que puissance occupante”. – “Réunion provocatrice” -Un responsable israélien avait annoncé auparavant que son pays “ne coopérera pas” à cette visite.”L’Autorité palestinienne qui, à ce jour, refuse de condamner le massacre du 7 octobre, comptait accueillir à Ramallah une réunion provocatrice (…) pour discuter de la promotion de l’établissement d’un Etat palestinien”, a déclaré le responsable.”Un tel Etat deviendrait sans aucun doute un Etat terroriste au cœur de la Terre d’Israël. Israël ne coopérera pas avec de telles initiatives (…)”, a-t-il ajouté.Avant la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l’Arabie saoudite avait entamé des discussions avec Washington incluant une normalisation avec Israël, en échange d’un accord de sécurité et un soutien à son programme nucléaire civil. Mais elle a conditionné depuis une telle démarche à l’établissement d’un Etat palestinien, éloignant la perspective d’un accord dans le contexte actuel.- “Confrontation” -Selon Firas Maksad du centre de réflexion Eurasia Group, l’interdiction de la visite par Israël montre “à quel point l’Arabie saoudite et Israël sont passés de la normalisation à la confrontation diplomatique”.”L’Arabie saoudite a fait évoluer sa position: de la création d’une voie crédible vers un État palestinien par une normalisation conditionnelle avec Israël, elle cherche désormais à ouvrir cette voie par le biais d’une coalition internationale soutenant les aspirations palestiniennes”, ajoute-t-il. L’Arabie saoudite et la France doivent coprésider en juin une conférence internationale à New York, au siège des Nations unies, visant à relancer la solution à deux Etats, israélien et palestinien.Israël a annoncé cette semaine la construction de “l’Etat juif israélien” en Cisjordanie et la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans ce territoire, considérées comme illégales au regard du droit international.L’armée israélienne a par ailleurs récemment intensifié ses opérations militaires dans la bande de Gaza, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité de ce territoire palestinien et de libérer les derniers otages qui y sont toujours retenus.L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas, 57 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.381 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Israël a sommé vendredi le Hamas d’accepter la dernière proposition américaine de trêve et de libération des otages ou alors d'”être anéanti”.Le président américain Donald Trump a lui assuré qu’un cessez-le-feu était “tout proche”.

Ligue des champions: pour le PSG, c’est le moment de rêver plus grand

L’extase ou la chute: le PSG veut vivre une soirée magique et décrocher sa première étoile en Ligue des champions samedi en finale contre l’Inter Milan à Munich (21h00), 32 ans après le seul triomphe d’un club français.Le coach Luis Enrique a choisi de titulariser Désiré Doué plutôt que Bradley Barcola, alignant pour le reste l’équipe classique de Ligue des champions, dont Ousmane Dembélé et Gianluigi Donnarumma. En face, Lautaro Martinez, Marcus Thuram et Benjamin Pavard sont là comme prévu.En 1993, l’OM avait remporté la C1, déjà contre une équipe milanaise, l’AC Milan, et le football français connaît depuis une longue attente pour un successeur. Après de nombreuses déconvenues depuis le rachat du club par Qatar Sports Investments en 2011, le PSG a l’occasion d’enfin saisir son Graal.Paris et sa banlieue sont en ébullition avec la retransmission du match au Parc des Princes, dans plusieurs fan zones, dans de très nombreux bars, le tout surveillé par 5.400 policiers et gendarmes. Samedi matin, le message “Allez Paris” s’inscrivait sur des panneaux du périphérique parisien et sur la Tour Eiffel.En cas de victoire, une parade sur les Champs-Élysées est prévue dimanche pour fêter les héros parisiens. La “Dame de fer” s’illuminera à chaque but du PSG et le Parc sera rempli de supporters devant d’immenses écrans.”On doit se concentrer sur le match, et si c’est la fête c’est fantastique, mais sinon il faudra recommencer”, a déclaré l’entraîneur Luis Enrique au micro de Canal+, au bord du terrain samedi.Dès le début de l’après-midi, des fans ont déjà commencé à affluer sur la “plus belle avenue du monde” où plusieurs dizaines d’entre eux occupent la chaussée en chantant et en brandissant des drapeaux aux couleurs du club de la capitale. Parmi les supporters, 18.000 chanceux ont arpenté les rues de Munich avant de se rendre au stade. La température de l’Allianz Arena est très vite montée en début de soirée à l’arrivée des groupes de supporters, ceux de l’Inter et du PSG se défiant depuis leurs virages respectifs.De nombreux joueurs emblématiques de l’histoire du club, dont Pedro Pauleta ou Ludovic Giuly, sont dans l’enceinte. L’attaquant Ousmane Dembélé a confié vendredi ressentir “toute l’excitation du peuple parisien”. – “Ecrire l’histoire” -“Ma plus grande motivation c’est de marquer l’histoire de ce club, donner une joie à une ville, un pays”, a dit aussi vendredi Luis Enrique, qui peut remporter la Ligue des champions dix ans après l’avoir fait avec le Barça.”On essaie de gérer pour ne pas que cela nous dépasse. Je pense qu’on est prêts”, a assuré l’Espagnol.En effet, le coach s’est attaché depuis son arrivée en 2023 à faire grandir et à aguerrir un groupe jeune, privé de surcroît de sa star Kylian Mbappé, partie l’été dernier au Real Madrid. Ce nouveau projet sans strass ni paillettes a dépassé toutes les attentes, notamment du président du club Nasser Al-Khelaïfi qui n’osait plus clamer les ambitions de victoire finale après 14 ans de désillusions et de frustrations. Mais après des débuts laborieux, le PSG a franchi une à une les étapes pour atteindre sa deuxième finale après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie. Au fur et à mesure de la saison mais surtout depuis le match face à Manchester City en janvier, les Parisiens ont haussé leur niveau face à de très sérieux adversaires (Liverpool, Aston Villa, Arsenal). “Le parcours a été très difficile dès le début. Le fait que cela ait été dur est un avantage pour nous. Au fil de la Ligue des champions, on a joué des finales anticipées tout le temps”, a souligné le coach, qui s’est appuyé sur un noyau de joueurs expérimentés (Dembélé, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Doué, Barcola, Joao Neves, Willian Pacho, Nuno Mendes). – “L’Inter mérite sa place” -Pour terminer en apothéose cette saison, Paris va se frotter à un redoutable Inter Milan, triple vainqueur de la compétition et fort de joueurs d’expériences qui ont pour la majorité vécu la défaite en finale contre City en 2023.Paris va devoir gérer le système à deux attaquants adverses, avec Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Pas de panique, selon le capitaine du PSG Marquinhos: “On travaille beaucoup les changements de schéma de l’adversaire, à l’entraînement on se met en difficulté sur la façon de s’adapter si l’équipe en face vient à un, deux ou trois” attaquants.La performance de Gianluigi Donnarumma, impérial depuis les huitièmes de finale mais qui n’a joué qu’un des trois derniers matches de son équipe, sera très attendue.En face, l’Inter aussi “mérite sa place”. “On a fait un gros parcours”, notamment en éliminant le Barça à l’issue d’une demi-finale exceptionnelle (3-3, 4-3 a.p.), a dit l’entraîneur Simone Inzaghi.

Washington accuse la Chine de se préparer à “utiliser la force” en Asie-Pacifique

Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a accusé samedi la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire” en Asie-Pacifique, un discours dénoncé par Pékin, alors que Washington a fait de cette région son “théâtre prioritaire” dans un contexte de montée des tensions.”La menace que représente la Chine est réelle et pourrait être imminente”, a affirmé le chef du Pentagone au Shangri-La Dialogue de Singapour, le plus grand forum sur la sécurité et la défense en Asie, dans un contexte de tensions commerciales et géopolitiques accrues entre Washington et Pékin depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.La diplomatie chinoise a réagi dans la soirée, indiquant avoir officiellement protesté auprès de la partie américaine et appelant Washington à ne pas “jouer avec le feu”.Le représentant chinois au forum, le contre-amiral Hu Gangfeng, a dénoncé de son côté des “accusations sans fondement” destinées “à semer le trouble, à créer des divisions, à inciter à la confrontation et à déstabiliser l’Asie-Pacifique”.M. Hegseth a assuré que Pékin “souhaite dominer et contrôler” la région et “s’entraîne tous les jours” en vue d’une invasion de Taïwan, avec une multiplication des manoeuvres chinoises autour de l’île.Pékin se prépare ainsi “clairement et de manière crédible à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique, a estimé le dirigeant américain.M. Hegseth a également dénoncé la multiplication des incidents impliquant des navires chinois en mer de Chine méridionale, accusant Pékin “de s’emparer et de militariser illégalement” des îles et îlots revendiqués notamment par les Philippines.A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères déclaré dans un communiqué que “les Etats-Unis ne devraient pas tenter d’utiliser la question de Taïwan comme un outil de négociation pour contenir la Chine, et ne doivent pas jouer avec le feu”.- L’Europe en exemple -Le forum Shangri-La Dialogue rassemble chaque année des responsables issus de l’ensemble de l’Asie ainsi que du reste du monde dans la cité-Etat de Singapour.Pour la première fois depuis 2019 cependant, la Chine n’y a pas dépêché de responsable de haut niveau.Pour Washington, l’Asie-Pacifique est le “théâtre prioritaire” et les Etats-Unis “réorientent (leur stratégie) en vue de dissuader toute agression par la Chine communiste”, selon M. Hegseth. “L’Amérique est fière d’être de retour en Indo-Pacifique, et nous sommes ici pour y rester”, a-t-il martelé.Mais “les alliés des Etats-Unis dans l’Indo-Pacifique peuvent et doivent augmenter rapidement leurs propres moyens de défense”, a-t-il souligné.”Grâce au président (américain Donald) Trump, nos alliés et partenaires asiatiques devraient s’inspirer des pays européens, un tout nouvel exemple” en la matière, a-t-il déclaré.Plusieurs pays européens, à commencer par l’Allemagne, ont annoncé une hausse significative de leurs budgets militaires afin de les porter à 5% de leur PIB face à la menace du président américain de se désengager de la défense de l’Europe via l’Otan.Egalement présente au forum, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a souligné que “l’Union européenne a changé de braquet et repensé son paradigme pour en faire un projet de paix soutenu par une défense solide”.- “Nouvelles alliances” -Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine ont été avivées par le retour au pouvoir de M. Trump, qui a notamment infligé à Pékin des droits de douane record.Premier représentant européen à tenir le discours d’ouverture du Shangri-La Dialogue, le président français Emmanuel Macron avait appelé vendredi à “bâtir de nouvelles alliances” avec ses partenaires asiatiques pour ne pas être “les victimes collatérales” des “décisions prises par les superpuissances”.Il a par ailleurs rappelé les autorités chinoises à ce qu’il considère être leur rôle dans la sécurité internationale.”Si la Chine ne veut pas que l’Otan soit impliquée en Asie du Sud-Est ou en Asie, elle doit empêcher clairement la Corée du Nord d’être impliquée sur le sol européen”, où elle a déployé des soldats contre l’Ukraine aux côtés de la Russie, a déclaré le dirigeant français.Répondant à M. Macron, qui avait également établi vendredi un parallèle entre la situation de l’Ukraine et celle de Taïwan, la Chine a jugé ces derniers propos “inacceptables”.”Les deux sont de natures différentes, et en aucun cas comparables”, a réagi l’ambassade de Chine à Singapour, soulignant que pour Pékin “Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois”.

Washington accuse la Chine de se préparer à “utiliser la force” en Asie-Pacifique

Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a accusé samedi la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire” en Asie-Pacifique, un discours dénoncé par Pékin, alors que Washington a fait de cette région son “théâtre prioritaire” dans un contexte de montée des tensions.”La menace que représente la Chine est réelle et pourrait être imminente”, a affirmé le chef du Pentagone au Shangri-La Dialogue de Singapour, le plus grand forum sur la sécurité et la défense en Asie, dans un contexte de tensions commerciales et géopolitiques accrues entre Washington et Pékin depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.La diplomatie chinoise a réagi dans la soirée, indiquant avoir officiellement protesté auprès de la partie américaine et appelant Washington à ne pas “jouer avec le feu”.Le représentant chinois au forum, le contre-amiral Hu Gangfeng, a dénoncé de son côté des “accusations sans fondement” destinées “à semer le trouble, à créer des divisions, à inciter à la confrontation et à déstabiliser l’Asie-Pacifique”.M. Hegseth a assuré que Pékin “souhaite dominer et contrôler” la région et “s’entraîne tous les jours” en vue d’une invasion de Taïwan, avec une multiplication des manoeuvres chinoises autour de l’île.Pékin se prépare ainsi “clairement et de manière crédible à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique, a estimé le dirigeant américain.M. Hegseth a également dénoncé la multiplication des incidents impliquant des navires chinois en mer de Chine méridionale, accusant Pékin “de s’emparer et de militariser illégalement” des îles et îlots revendiqués notamment par les Philippines.A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères déclaré dans un communiqué que “les Etats-Unis ne devraient pas tenter d’utiliser la question de Taïwan comme un outil de négociation pour contenir la Chine, et ne doivent pas jouer avec le feu”.- L’Europe en exemple -Le forum Shangri-La Dialogue rassemble chaque année des responsables issus de l’ensemble de l’Asie ainsi que du reste du monde dans la cité-Etat de Singapour.Pour la première fois depuis 2019 cependant, la Chine n’y a pas dépêché de responsable de haut niveau.Pour Washington, l’Asie-Pacifique est le “théâtre prioritaire” et les Etats-Unis “réorientent (leur stratégie) en vue de dissuader toute agression par la Chine communiste”, selon M. Hegseth. “L’Amérique est fière d’être de retour en Indo-Pacifique, et nous sommes ici pour y rester”, a-t-il martelé.Mais “les alliés des Etats-Unis dans l’Indo-Pacifique peuvent et doivent augmenter rapidement leurs propres moyens de défense”, a-t-il souligné.”Grâce au président (américain Donald) Trump, nos alliés et partenaires asiatiques devraient s’inspirer des pays européens, un tout nouvel exemple” en la matière, a-t-il déclaré.Plusieurs pays européens, à commencer par l’Allemagne, ont annoncé une hausse significative de leurs budgets militaires afin de les porter à 5% de leur PIB face à la menace du président américain de se désengager de la défense de l’Europe via l’Otan.Egalement présente au forum, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a souligné que “l’Union européenne a changé de braquet et repensé son paradigme pour en faire un projet de paix soutenu par une défense solide”.- “Nouvelles alliances” -Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine ont été avivées par le retour au pouvoir de M. Trump, qui a notamment infligé à Pékin des droits de douane record.Premier représentant européen à tenir le discours d’ouverture du Shangri-La Dialogue, le président français Emmanuel Macron avait appelé vendredi à “bâtir de nouvelles alliances” avec ses partenaires asiatiques pour ne pas être “les victimes collatérales” des “décisions prises par les superpuissances”.Il a par ailleurs rappelé les autorités chinoises à ce qu’il considère être leur rôle dans la sécurité internationale.”Si la Chine ne veut pas que l’Otan soit impliquée en Asie du Sud-Est ou en Asie, elle doit empêcher clairement la Corée du Nord d’être impliquée sur le sol européen”, où elle a déployé des soldats contre l’Ukraine aux côtés de la Russie, a déclaré le dirigeant français.Répondant à M. Macron, qui avait également établi vendredi un parallèle entre la situation de l’Ukraine et celle de Taïwan, la Chine a jugé ces derniers propos “inacceptables”.”Les deux sont de natures différentes, et en aucun cas comparables”, a réagi l’ambassade de Chine à Singapour, soulignant que pour Pékin “Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois”.

Washington accuse la Chine de se préparer à “utiliser la force” en Asie-Pacifique

Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a accusé samedi la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire” en Asie-Pacifique, un discours dénoncé par Pékin, alors que Washington a fait de cette région son “théâtre prioritaire” dans un contexte de montée des tensions.”La menace que représente la Chine est réelle et …

Washington accuse la Chine de se préparer à “utiliser la force” en Asie-Pacifique Read More »

L’Iran accélère la production d’uranium hautement enrichi selon l’AIEA

L’Iran a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA, jugé “politique” par l’Iran au moment où il dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine pour un nouvel accord.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a noté une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil proche des …

L’Iran accélère la production d’uranium hautement enrichi selon l’AIEA Read More »

L’Iran accélère la production d’uranium hautement enrichi selon l’AIEA

L’Iran a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA, jugé “politique” par l’Iran au moment où il dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine pour un nouvel accord.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a noté une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d’après un bilan d’étape consulté par l’AFP.Le total s’élevait à 408,6 kg à la date du 17 mai, soit une augmentation de 133,8 kg sur les trois mois passés (à comparer +92 kg sur la période précédente).Quant à la quantité totale d’uranium enrichi, elle dépasse désormais de 45 fois la limite autorisée par l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances, s’élevant à 9247,6 kg.”Cette hausse considérable dans le seul Etat non-détenteur d’armes nucléaires à produire une telle matière suscite une forte inquiétude”, écrit l’instance onusienne.En réaction, le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé des conclusions “politiques”, qui “ne présentent pas une évaluation complète et précise des facteurs ayant un impact sur la situation actuelle”. Dans un communiqué, il a accusé l’AIEA de “s’appuyer sur des sources d’information peu fiables et trompeuses fournies par le régime israélien”.De son côté, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas tardé à regretter que “malgré les innombrables avertissements de la communauté internationale”, l’Iran soit “totalement déterminé à achever son programme d’armement nucléaire”.- L’enrichissement au coeur des débats -Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord et stopper l’escalade.Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé par le voix de son ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, sur X, qu’il y répondra de manière appropriée”.Vendredi le président américain Donald Trump estimait qu’Iran et Etats-Unis étaient “assez proches d’un accord”, un optimisme toutefois tempéré par M. Araghchi, “pas sûr” de l'”imminence” d’un accord.Les négociations achoppent pour l’heure sur la question de l’enrichissement d’uranium: les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, tandis que Téhéran refuse catégoriquement.Les pays occidentaux soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires, mais souligne son droit au nucléaire civil.- Inspecteurs américains ? -Téhéran et Washington ont tenu le 23 mai à Rome le cinquième cycle de pourparlers sous la médiation d’Oman. Aucune nouvelle date n’a pour le moment été fixée.En cas d’accord avec Washington, l’Iran a affirmé mercredi qu’il pourrait autoriser sur son sol des inspecteurs américains de l’AIEA.Il s’agirait d’une première depuis la Révolution islamique de 1979, selon le chercheur Ali Vaez, spécialiste de l’Iran à l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.L’AIEA a par ailleurs déploré samedi la coopération “moins que satisfaisante” de l’Iran, dans un second rapport préparé par l’instance onusienne à la demande cette fois des Occidentaux lors de leur résolution critique de novembre.”L’Iran a, à plusieurs reprises, soit pas répondu, soit pas fourni de réponses techniquement crédibles aux questions de l’agence et a nettoyé” des lieux, “ce qui a entravé les activités de vérification” dans trois sites non déclarés, à savoir Lavisan-Shian, Varamin et Turquzabad, déplore l’Agence.Durant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait retiré unilatéralement son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu en 2015 et rétabli de lourdes sanctions américaines.En représailles, l’Iran s’est affranchi de certaines obligations, accélérant notamment l’enrichissement d’uranium bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord.M. Trump cherche dorénavant à négocier un nouveau texte mais menace d’un recours à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie.