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Droits de douane: le Lesotho, pays le plus touché, va envoyer une délégation aux Etats-Unis

Le Lesotho a annoncé jeudi l’envoi “en urgence” d’une délégation gouvernementale aux Etats-Unis pour plaider sa cause, après que le président américain Donald Trump a imposé à ce petit pays d’Afrique australe des droits de douane de 50%, les plus élevés annoncés pour une seule nation.D’autes pays africains ont été visés par des “tarifs réciproques” bien au-dessus du nouveau taux plancher de 10% décrété par Washington: 47% pour Madagascar, 40% pour l’île Maurice, 37% pour le Botswana, 30% pour la Guinée équatoriale et 30% pour l’Afrique du Sud. Mais c’est le Lesotho, entièrement enclavé dans l’Afrique du Sud, qui est en tête de la liste des nombreux pays frappés par les droits de douane additionnels massifs présentés mercredi par Donald Trump, dans le cadre d’une guerre commerciale mondiale qui s’intensifie.”Nous devons nous rendre d’urgence aux Etats-Unis pour dialoguer avec leurs dirigeants et plaider notre cause”, a déclaré le ministre du Commerce du Lesotho, Mokhethi Shelile, à des journalistes, disant craindre “la fermeture immédiate d’usines et les pertes d’emplois”.Le produit intérieur brut (PIB) du Lesotho – 2 milliards de dollars annuels – dépend fortement de ses exportations de produits textiles, notamment de jeans.L’industrie textile est la plus grande pourvoyeuse d’emplois dans ce petit royaume montagneux de quelque 2,3 millions d’habitants, grand comme la Belgique, et qui est accusé par l’administration Trump d’être parmi “les pires contrevenants” avec des droits de douane élevés sur les importations américaines.”Il y a onze usines dans le pays, dont la plupart exportent des marchandises aux Etats-Unis et fournissent du travail à 12.000 personnes”, a souligné M. Shelile.- Chercher “des solutions” -“Les marchandises actuellement en production seront touchées par ces droits de douane et ne seront pas exportées vers les Etats-Unis”, a précisé le ministre, en indiquant qu’il avait demandé aux usines de continuer à produire pendant que le gouvernement cherche “des solutions”.Ces annonces de Donald Trump montrent que le Lesotho a besoin de “diversifier” ses partenaires commerciaux, a reconnu M. Shelile, qui dit avoir déjà commencé à étudier d’autres options.”Nous ne pouvons pas compter uniquement sur les Etats-Unis”, a poursuivi le ministre. “Même si cette transition prendra du temps, le processus est déjà en cours.”Le Lesotho figure parmi la trentaine de pays d’Afrique subsaharienne qui ont accès au marché américain dans le cadre de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), un accord commercial promulgué en 2000 qui permet d’exporter certains produits africains aux Etats-Unis sans droits de douane.Le gouvernement malgache a de son côté déclaré jeudi avoir contacté l’ambassade des Etats-Unis pour “demander des éclaircissements et étudier les possibilités d’ajustement de ces nouvelles barrières tarifaires”.Le gouvernement “mobilisera tous les leviers diplomatiques et commerciaux pour obtenir une révision de ces mesures”, a-t-il déclaré.Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a pour sa part estimé que les droits de douane constituaient “un obstacle au commerce et à la prospérité partagée”. Il a souligné l’urgence de conclure “un nouvel accord commercial bilatéral mutuellement bénéfique”. Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial de l’Afrique du Sud.Le Kenya, qui s’est vu de son côté imposer un taux plancher de 10%, a indiqué que les nouveaux tarifs présentaient “à la fois des défis et des opportunités”, lui donnant un “avantage concurrentiel” par rapport aux autres pays exportateurs de textile frappés par des taux beaucoup plus élevés.Les annonces de Donald Trump font aussi craindre la fin de l’AGOA, qui doit être réexaminé en septembre prochain.Le roi Letsie III du Lesotho a récemment dit craindre la perte d’emplois pour “30.000 à 40.000 personnes”.

Droits de douane: le Lesotho, pays le plus touché, va envoyer une délégation aux Etats-Unis

Le Lesotho a annoncé jeudi l’envoi “en urgence” d’une délégation gouvernementale aux Etats-Unis pour plaider sa cause, après que le président américain Donald Trump a imposé à ce petit pays d’Afrique australe des droits de douane de 50%, les plus élevés annoncés pour une seule nation.D’autes pays africains ont été visés par des “tarifs réciproques” …

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Nouvelles frappes israéliennes sur la Syrie, malgré un avertissement de l’ONU

Israël a mené jeudi deux frappes aériennes sur des cibles militaires proches de Damas, a annoncé une ONG, malgré l’avertissement lancé par l’ONU qui a accusé ce pays de vouloir “déstabiliser” la Syrie.Des frappes intenses mercredi soir sur des objectifs militaires dans le centre de la Syrie et la région de Damas ont été suivies par une incursion des troupes israéliennes dans le sud.Treize personnes au total ont été tuées, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).L’envoyé spécial de l’ONU, Geir Pedersen, a appelé jeudi Israël “à cesser ces attaques (…) qui sapent les efforts visant à construire une nouvelle Syrie en paix avec elle-même et avec la région, et déstabilisent la Syrie à un moment sensible”.Jeudi soir, des avions israéliens ont encore mené deux frappes sur des cibles militaires en périphérie de Damas, a annoncé l’OSDH.Depuis la chute de Bachar al-Assad et la prise du pouvoir par une coalition islamiste le 8 décembre, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie contre des objectifs militaires.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti jeudi le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, qu’il paierait un “lourd tribut” si la sécurité d’Israël était menacée.Mercredi soir, l’aviation israélienne a mené une série de frappes sur un centre de recherche militaire à Damas, l’aéroport militaire de la ville de Hama et la base aérienne militaire T4 dans la province de Homs, tous deux dans le centre du pays.Le ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que l’aéroport avait été “presque entièrement détruit”. Il a dénoncé “une tentative préméditée de déstabiliser la Syrie”.- “Protectorat turc” -Selon l’OSDH, quatre militaires ont été tués et 12 blessés dans les raids contre l’aéroport de Hama.Un correspondant de l’AFP a vu au moins un avion militaire calciné et des véhicules militaires, dont un transportant un système de défense anti-aérienne, très endommagés.Un bâtiment du centre de recherche scientifique à Barzé, dans la banlieue de Damas, a également été détruit, selon un correspondant de l’AFP.L’armée israélienne a affirmé avoir “frappé les capacités militaires dans les bases syriennes de Hama et T4”, “ainsi que d’autres infrastructures militaires dans la région de Damas”.Une source syrienne a indiqué à l’AFP que la Turquie, alliée des nouvelles autorités syriennes, tentait d’établir des “positions militaires” en Syrie dont une “à l’intérieur de la base T4”.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a imputé à la Turquie “un rôle négatif en Syrie” et “au Liban”. “Nous ne pensons pas que la Syrie devrait être un protectorat turc”, a-t-il dit.- Appels au combat – A Deraa, une foule en colère a participé jeudi aux funérailles de neuf personnes tuées lors de l’incursion israélienne.”C’est une zone agricole (…) où personne ne menace les forces israéliennes. Nous voulons vivre en paix mais nous n’acceptons pas qu’on nous attaque”, a déclaré à l’AFP Khaled al-Awdat, un homme de 48 ans.Les autorités provinciales avaient annoncé la mort de neuf personnes près de la ville de Nawa, après un bombardement ayant suivi une “incursion israélienne”, la plus profonde menée selon elles en territoire syrien. Selon l’OSDH, les victimes sont des habitants qui ont pris les armes après des appels lancés dans les mosquées à contrer l’avancée israélienne.L’armée israélienne a indiqué avoir répondu à des tirs dans le sud de la Syrie et “éliminé des terroristes armés” dans des frappes terrestres et aériennes.”La présence d’armes dans le sud de la Syrie constitue une menace pour l’Etat d’Israël”, a déclaré un porte-parole militaire israélien.Dès la chute de Bachar al-Assad, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie.Il a aussi mené des centaines de frappes aériennes sur des sites militaires, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités, qu’il qualifie de “jihadistes”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait exigé fin février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie”.

Nouvelles frappes israéliennes sur la Syrie, malgré un avertissement de l’ONU

Israël a mené jeudi deux frappes aériennes sur des cibles militaires proches de Damas, a annoncé une ONG, malgré l’avertissement lancé par l’ONU qui a accusé ce pays de vouloir “déstabiliser” la Syrie.Des frappes intenses mercredi soir sur des objectifs militaires dans le centre de la Syrie et la région de Damas ont été suivies par une incursion des troupes israéliennes dans le sud.Treize personnes au total ont été tuées, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).L’envoyé spécial de l’ONU, Geir Pedersen, a appelé jeudi Israël “à cesser ces attaques (…) qui sapent les efforts visant à construire une nouvelle Syrie en paix avec elle-même et avec la région, et déstabilisent la Syrie à un moment sensible”.Jeudi soir, des avions israéliens ont encore mené deux frappes sur des cibles militaires en périphérie de Damas, a annoncé l’OSDH.Depuis la chute de Bachar al-Assad et la prise du pouvoir par une coalition islamiste le 8 décembre, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie contre des objectifs militaires.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti jeudi le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, qu’il paierait un “lourd tribut” si la sécurité d’Israël était menacée.Mercredi soir, l’aviation israélienne a mené une série de frappes sur un centre de recherche militaire à Damas, l’aéroport militaire de la ville de Hama et la base aérienne militaire T4 dans la province de Homs, tous deux dans le centre du pays.Le ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que l’aéroport avait été “presque entièrement détruit”. Il a dénoncé “une tentative préméditée de déstabiliser la Syrie”.- “Protectorat turc” -Selon l’OSDH, quatre militaires ont été tués et 12 blessés dans les raids contre l’aéroport de Hama.Un correspondant de l’AFP a vu au moins un avion militaire calciné et des véhicules militaires, dont un transportant un système de défense anti-aérienne, très endommagés.Un bâtiment du centre de recherche scientifique à Barzé, dans la banlieue de Damas, a également été détruit, selon un correspondant de l’AFP.L’armée israélienne a affirmé avoir “frappé les capacités militaires dans les bases syriennes de Hama et T4”, “ainsi que d’autres infrastructures militaires dans la région de Damas”.Une source syrienne a indiqué à l’AFP que la Turquie, alliée des nouvelles autorités syriennes, tentait d’établir des “positions militaires” en Syrie dont une “à l’intérieur de la base T4”.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a imputé à la Turquie “un rôle négatif en Syrie” et “au Liban”. “Nous ne pensons pas que la Syrie devrait être un protectorat turc”, a-t-il dit.- Appels au combat – A Deraa, une foule en colère a participé jeudi aux funérailles de neuf personnes tuées lors de l’incursion israélienne.”C’est une zone agricole (…) où personne ne menace les forces israéliennes. Nous voulons vivre en paix mais nous n’acceptons pas qu’on nous attaque”, a déclaré à l’AFP Khaled al-Awdat, un homme de 48 ans.Les autorités provinciales avaient annoncé la mort de neuf personnes près de la ville de Nawa, après un bombardement ayant suivi une “incursion israélienne”, la plus profonde menée selon elles en territoire syrien. Selon l’OSDH, les victimes sont des habitants qui ont pris les armes après des appels lancés dans les mosquées à contrer l’avancée israélienne.L’armée israélienne a indiqué avoir répondu à des tirs dans le sud de la Syrie et “éliminé des terroristes armés” dans des frappes terrestres et aériennes.”La présence d’armes dans le sud de la Syrie constitue une menace pour l’Etat d’Israël”, a déclaré un porte-parole militaire israélien.Dès la chute de Bachar al-Assad, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie.Il a aussi mené des centaines de frappes aériennes sur des sites militaires, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités, qu’il qualifie de “jihadistes”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait exigé fin février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie”.

Nouvelles frappes israéliennes sur la Syrie, malgré un avertissement de l’ONU

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La Hongrie claque la porte de la CPI en pleine visite de Netanyahu

La Hongrie a lancé jeudi la procédure pour se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle défie en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.”La Hongrie quitte la CPI” : l’annonce du gouvernement est tombée au moment même où M. Netanyahu foulait le tapis rouge aux côtés de son homologue hongrois et allié de longue date Viktor Orban.”Vous avez pris une position courageuse et de principe et je vous remercie, Viktor”, a réagi le Premier ministre israélien au cours d’une conférence de presse, après avoir été accueilli avec les honneurs militaires au château de Buda. “Il est important de tenir tête à cette organisation corrompue” qui “nous cible alors que nous livrons une guerre juste”, a-t-il ajouté, prédisant d’autres retraits d’Etats de la Cour pénale internationale.La judiriction basée à La Haye a “regretté” cette décision, estimant que tout départ nuisait à la “quête commune de justice”.- “Tenue de coopérer” -Viktor Orban avait convié en Hongrie Benjamin Netanyahu dès le mandat d’arrêt délivré en novembre 2024, se disant “choqué” par la “décision honteuse” de la Cour.Il a fustigé jeudi “un tribunal politique, qui a perdu son impartialité, comme l’ont montré les décisions sur Israël”. Sans rappeler que la CPI avait émis en même temps un mandat à l’encontre de l’ancien chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dont la mort a depuis été confirmée.Malgré ce retrait, la Cour a souligné “que la Hongrie restait tenue de coopérer”, le temps que le processus arrive à terme, tandis que l’Autorité palestinienne l’a exhortée à “immédiatement livrer à la justice” M. Netanyahu, présent jusqu’à dimanche.Un projet de loi a d’ores et déjà été soumis au Parlement en vue d’un vote fin mai. L’ONU se verra ensuite officiellement notifier la mesure et la démarche prendra alors un an. La Hongrie a signé en 1999 le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.Fondée en 2002, la CPI compte aujourd’hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n’ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. Les Etats-Unis et la Russie n’en font pas partie, ni Israël, la Chine ou la Birmanie.A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte de cette juridiction, le Burundi et les Philippines.Si Viktor Orban a régulièrement émis des critiques par le passé, il a décidé de sauter le pas dans le sillage de la décision de Donald Trump d’imposer en février des sanctions à la Cour face à des “actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël”.Les Premiers ministres hongrois et israélien se sont d’ailleurs entretenus jeudi à ce sujet avec le président américain, a annoncé l’exécutif israélien. – Turbulences -Pour Benjamin Netanyahu, cette visite “dans un pays où il ne craint pas d’être arrêté ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements”, a commenté pour l’AFP Moshe Klughaft, un consultant et ancien conseiller du Premier ministre israélien.Comme par exemple en Allemagne, où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu’il pourrait aller sans être inquiété.M. Netanyahu a quitté Jérusalem à un moment de fortes turbulences intérieures, en plein bras de fer entre lui et la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l’actuel chef du Shin Bet (Renseignement intérieur).Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire baptisée “Qatargate” par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de cet émirat du Golfe, considéré comme hostile.Une “chasse aux sorcières”, selon le Premier ministre, qui a lui-même été entendu lundi par la police.Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant font l’objet de poursuites de la CPI à la suite de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas. Israël a juré de détruire le mouvement islamiste palestinien et déclenché des représailles militaires.burs-ros-anb/cn 

La Hongrie claque la porte de la CPI en pleine visite de Netanyahu

La Hongrie a lancé jeudi la procédure pour se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle défie en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.”La Hongrie quitte la CPI” : l’annonce du gouvernement est tombée au …

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