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Ce que l’on sait du coup de fil entre Trump et Poutine

Dans un long entretien téléphonique mardi, Vladimir Poutine et Donald Trump sont convenus d’un arrêt des frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes pendant un mois, du démarrage “immédiat” de négociations sur une éventuelle fin du conflit et d’un échange de prisonniers, mais pas d’un cessez-le feu général pour l’instant. Voici les principaux points de cet …

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Ce que l’on sait du coup de fil entre Trump et Poutine

Dans un long entretien téléphonique mardi, Vladimir Poutine et Donald Trump sont convenus d’un arrêt des frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes pendant un mois, du démarrage “immédiat” de négociations sur une éventuelle fin du conflit et d’un échange de prisonniers, mais pas d’un cessez-le feu général pour l’instant. Voici les principaux points de cet appel attendu avec anxiété à Kiev. – Poutine cesse pour 30 jours ses frappes sur les sites énergétiques ukrainiensA la demande de Donald Trump, Vladimir Poutine a accepté de cesser ses frappes pendant 30 jours sur les infrastructures énergétiques en Ukraine, a annoncé le Kremlin. Le président russe a “réagi positivement à cette initiative et immédiatement donné aux militaires russes un ordre correspondant”, précise le Kremlin.”Nous avons convenu d’un cessez-le-feu immédiat sur les sites énergétiques et infrastructures, avec une entente sur le fait que nous allons travailler rapidement pour avoir un cessez-le-feu total et, au bout du compte, la FIN de cette guerre vraiment horrible entre l’Ukraine et la Russie” a écrit le président américain sur X.- Des négociations immédiates au Moyen-Orient sur l’Ukraine, et sur la mer NoireDes négociations sur le conflit commenceront “immédiatement” au Moyen-Orient sur une possible pause graduelle dans la guerre déclenchée en février 2022 par l’invasion russe, ont convenus les deux présidents, selon Washington.Les deux présidents sont aussi tombés d’accord sur des négociations sur la sécurité de la navigation dans la Mer noire. La Maison Blanche a ainsi évoqué un accord sur des “négociations techniques sur la mise en place d’un cessez-le-feu maritime en mer Noire”.Une démarche approuvée par Vladimir Poutine qui, selon le Kremlin, a “réagi de manière constructive à l’idée de Donald Trump de mettre en oeuvre une initiative bien connue concernant la sécurité de la navigation dans la mer Noire. Il a été convenu d’entamer des négociations en vue de l’élaboration des détails spécifiques d’un tel accord.”- Poutine demande à Trump de cesser d’aider l’UkraineVladimir Poutine a réclamé à son homologue américain “l’arrêt complet de l’assistance militaire étrangère et de la fourniture d’informations à Kiev”, selon le Kremlin.Il a aussi posé comme condition pour un “possible cessez-le-feu sur toute la ligne de contacts”  de “mettre fin à la mobilisation forcée en Ukraine et au réarmement des forces armées ukrainiennes”.Le Kremlin veut des négociations bilatérales USA-RussieSelon Moscou, “les dirigeants ont réaffirmé leur intention de poursuivre les efforts en vue d’un règlement de la situation en Ukraine sur une base bilatérale, en tenant compte notamment des propositions du président américain” mentionnées dans le communiqué du Kremlin.A cette fin, des groupes d’experts russes et américains sont en cours de création, ajoute Moscou.- Echange de 175 prisonniers entre la Russie et l’Ukraine mercrediLa Russie et l’Ukraine procéderont mercredi à un échange de 175 prisonniers de guerre de chaque camp, a annoncé le Kremlin. “Vladimir Poutine a déclaré que le 19 mars (mercredi), les parties russe et ukrainienne échangeront des prisonniers – 175 personnes contre 175″, a précisé la présidence russe.”De plus, 23 militaires ukrainiens grièvement blessés, actuellement soignés dans des établissements médicaux russes, seront remis en signe de bonne volonté”, annoncé le Kremlin- Quelques phrases sur une paix durableLa Maison Blanche a indiqué que les deux présidents ont parlé de négociations sur “un cessez-le-feu total et sur une paix durable”. Le Kremlin a ajouté de son côté être prêt à travailler avec les Etats-Unis sur les “voies possibles d’un règlement” du conflit en Ukraine, qui devrait être “global, stable et durable”.- Bonne ambianceDonald Trump et Vladimir Poutine ont discuté au téléphone pendant plus de deux heures, avec un appel qui a commencé à 14H00 GMT) et que les deux capitales ont déclaré terminé à 16H30 GMT. La Maison Blanche a vanté l'”immense avantage” d’une “meilleure” relation entre les Etats-Unis et la Russie. Et le Kremlin a qualifié leur conversation  de “détaillée et franche”.- Ce qui n’est pas évoquéLes deux présidents ne sont pas tombés d’accord pour l’instant sur le cessez-le-feu total que demandait l’Américain. Aucune des deux capitales ne mentionnent non plus d’éventuelles redécoupages territoriaux, après que le président américain s’était dit prêt à parler de “partage” entre l’Ukraine et la Russie, de quoi inquiéter Kiev. Ni la participation de l’Ukraine ni celle des Européens à ces pourparlers ne sont mentionnés.- Et Poutine propose à Trump des matches de hockey”Donald Trump a soutenu l’idée de Vladimir Poutine d’organiser des matchs de hockey aux Etats-Unis et en Russie entre des joueurs russes et américains”, indique Moscou

En Hongrie, adoption d’une loi pour interdire la Marche des fiertés

Un nouveau pas dans les restrictions des droits LGBT+ en Hongrie: le Parlement a adopté mardi à Budapest une loi pour bannir la Marche des fiertés – souvent appelée Gay Pride -, le Premier ministre nationaliste Viktor Orban s’insurgeant contre “l’idéologie woke”.Ce vote, qui intervient sur fond d’atteintes similaires ailleurs dans le monde, a poussé …

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En Hongrie, adoption d’une loi pour interdire la Marche des fiertés

Un nouveau pas dans les restrictions des droits LGBT+ en Hongrie: le Parlement a adopté mardi à Budapest une loi pour bannir la Marche des fiertés – souvent appelée Gay Pride -, le Premier ministre nationaliste Viktor Orban s’insurgeant contre “l’idéologie woke”.Ce vote, qui intervient sur fond d’atteintes similaires ailleurs dans le monde, a poussé plusieurs milliers de personnes dans la rue. “Nous n’avons pas peur!”, ont-elles scandé, bloquant dans la soirée l’accès à un pont de la capitale.Ils ont reçu mardi soir le soutien de la Commissaire européenne à l’Egalité, qui a affirmé le “droit fondamental” de réunion pacifique dans l’UE.”Nous sommes aux côtés de la communauté LGBTQI – en Hongrie et dans tous les Etats membres”, a posté Hadja Lahbib sur X. “Le droit de se réunir pacifiquement est un droit fondamental qui doit être défendu dans toute l’Union européenne”, a-t-elle ajouté.Des manifestants interrogés par l’AFP ont dit leur “ras-le-bol du dictateur” à la tête du pays d’Europe centrale, comme Laszlo Donat, ingénieur en environnement de 40 ans. “Nous voulons restaurer la démocratie, et nous le ferons, nous remplacerons ce putain de système corrompu et mafieux”.Après déjà plusieurs mesures ciblant la communauté LGBT+ ces dernières années, le gouvernement Orban franchit là un cap. Le texte “interdit la tenue d’un rassemblement qui violerait la législation” de 2021, selon laquelle il n’est pas possible de promouvoir auprès des mineurs “l’homosexualité et le changement de sexe”.Soumis seulement la veille, il a été adopté via une procédure exceptionnelle à une large majorité par la coalition au pouvoir soutenue par des députés d’extrême droite (136 voix pour, 27 contre).L’opposition a perturbé le vote en allumant des fumigènes et en diffusant l’hymne russe dans l’hémicycle.- “Fascisation” -La législation, qui modifie les règles sur la liberté de réunion, vise à garantir que seuls les événements “respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu”.”Aujourd’hui nous avons voté” pour “la protection des enfants”, a écrit Viktor Orban sur X. “Nous ne laisserons pas l’idéologie woke les mettre en danger”.Pour les organisateurs de la parade, prévue cette année le 28 juin, c’est “une étape supplémentaire dans la fascisation de la société”, une “tentative du pouvoir de les déshumaniser”.Les participants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 500 euros, somme “qui sera reversée aux fins de protection de l’enfance”. Avec la possibilité pour la police d’identifier les contrevenants via des outils de reconnaissance faciale.Malgré cette menace, les gens “ont envie de venir et d’afficher leur soutien à la communauté”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Marche, Mate Hegedus, refusant de se “laisser intimider par le gouvernement qui cherche un bouc émissaire”.Enhardi par l’arrivée à la Maison Blanche de son allié Donald Trump, parti en croisade contre “le délire transgenre”, M. Orban ne cesse de durcir son discours et l’arsenal législatif.Il a traité ce week-end ses ennemis politiques, juges, médias et ONG de “punaises”, promettant “d’éliminer cette armée de l’ombre”.Des révisions constitutionnelles sont aussi au programme, dans le but d’expulser les binationaux jugés traîtres à la nation ou encore de stipuler qu’une personne est “soit un homme, soit une femme”.- “Sans précédent” dans l’UE -Cette offensive se déroule dans un contexte préélectoral tendu, M. Orban faisant face à un défi inédit en 15 ans de règne en la personne d’un connaisseur des arcanes du système devenu farouche critique, Peter Magyar.”Il est très facile de gagner des voix en restreignant les droits d’une telle minorité dans une société très conservatrice”, analyse pour l’AFP Szabolcs Hegyi, de l’association des libertés civiles TASZ.L’expert met en garde contre une interdiction sur le modèle russe, “sans équivalent dans l’UE” et “totalement contraire à la Charte européenne des droits fondamentaux”.Depuis son retour au pouvoir en 2010, le dirigeant proche du Kremlin est accusé par la grande majorité de ses alliés européens d’avoir porté atteinte à l’État de droit. Ce qui lui vaut plusieurs procédures de la part de Bruxelles, dont le gel de plusieurs milliards d’euros de fonds européens.

Gaza: des proches d’otages accusent Netanyahu de “sacrifier” les captifs

Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a accusé mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu de “sacrifier” les captifs à Gaza en ordonnant des frappes intenses sur le territoire palestinien.Malgré ses demandes, “les responsables (du gouvernement) ne nous ont pas rencontrés parce qu’ils préparaient l’explosion du cessez-le-feu, qui pourrait sacrifier” les otages, a dénoncé le collectif dans un communiqué, concluant: “arrêtez de les tuer!”Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre, il reste 58 otages retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne.Les frappes menées dans la nuit et la matinée mardi ont fait “au moins 413 morts” selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas de Gaza.Plusieurs otages libérés ont tenu une conférence de presse mardi soir à Tel-Aviv pour appeler Israël a poursuivre les négociations.”La pression militaire ne va pas les ramener, nous le savons d’expérience”, a dit Yaïr Horn, libéré durant la seconde trêve entrée en vigueur le 19 janvier.Un autre otage libéré durant cette trêve, Keith Siegel a raconté avoir été frappé par son geôlier en décembre 2023, après la reprise des frappes sur Gaza à la fin de la première trêve. Il a aussi évoqué sa “peur des explosions” de l’aviation israélienne.”Cette guerre doit cesser et tous les otages doivent être rendus à leurs familles. Il n’est pas trop tard pour sauver ceux qui sont encore en vie”, a ajouté M. Siegel.Un peu plus tôt, des proches d’otages avaient manifesté à Jérusalem. “Le Hamas ne peut pas être vaincu tant que les otages sont là-bas, les vivants et les morts, sauf si le gouvernement décide délibérément de sacrifier la vie de nos enfants”, a déclaré Michel Illouz, père de Guy Illouz, tué durant l’attaque du 7-Octobre au festival Nova et dont le corps a été emmené à Gaza.- “Et les otages?” -Plusieurs otages libérés lors de la trêve ont publié des messages de soutien aux captifs.”Mon coeur est brisé (…) on continuera de se battre sans arrêt pour que vous reveniez”, a indiqué sur Instagram Emily Damari, libérée en janvier tandis que Eliya Cohen, relâché en février a écrit “Condamnation à mort” en commentant les frappes.”Ce matin, quand on a réalisé qu’on était de nouveau en guerre, la première pensée que j’ai eu c’est +et les otages?+ C’est une condamnation à mort pour eux, et c’est terrible”, a affirmé à l’AFP Muriel Aronov, une retraitée de 62 ans vivant à Tel-Aviv.Lors d’une réunion d’une commission parlementaire, le ministre des Finances Bezalel Smotrich (extrême-droite) a réclamé l’expulsion d’une proche d’un otage mort en captivité, en lançant au groupe qui l’accompagnait “On vous assez entendus!”. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël sont dans l’impasse après une nouvelle série de discussions par l’intermédiaire des médiateurs – Egypte, Etats-Unis, Qatar – à Doha.L’émissaire américain Steve Witkoff a proposé à Doha le retour immédiat de onze otages vivants et de la moitié des otages morts, en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Le Hamas a lui offert de restituer cinq otages israélo-américains, dont un seul est vivant.  “Nous ne cesserons pas de combattre jusqu’à ce que les otages soient de retour et que toutes les menaces contre les habitants du sud (du pays) disparaissent, a averti mardi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

Gaza: des proches d’otages accusent Netanyahu de “sacrifier” les captifs

Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a accusé mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu de “sacrifier” les captifs à Gaza en ordonnant des frappes intenses sur le territoire palestinien.Malgré ses demandes, “les responsables (du gouvernement) ne nous ont pas rencontrés parce qu’ils préparaient l’explosion du cessez-le-feu, qui pourrait …

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Colombie: Petro appelle la rue au soutien de ses réformes sur le travail et la santé

Des milliers de partisans du président de gauche de la Colombie Gustavo Petro ont répondu mardi à son appel à manifester dans tout le pays pour soutenir ses projets de réforme du travail et de la santé, barrés par le Parlement aux mains de l’opposition.A un peu plus d’un an de la fin de son mandat de quatre ans, Petro, 64 ans, en appelle à la rue pour tenir ses promesses électorales et façonner son héritage politique. L’ex-guérillero, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, ne peut pas se représenter en 2026 mais entend paver le chemin à son successeur non encore désigné.Dans un long discours devant ses soutiens place Bolivar à Bogota, il a argué qu’une “oligarchie” corrompue a “trahi le peuple colombien, par avidité et pour l’argent”. Estimant que “le Parlement colombien tourne le dos au peuple”, il réclame un référendum sur ses réformes du travail et de la santé. Une consultation populaire qui a besoin d’être avalisée par le Parlement.Edgar Sanchez, retraité, a dit à l’AFP manifester pour que ses enfants et petits-enfants puissent profiter “de journées de travail de huit heures, un salaire majoré pour le travail de nuit, les dimanches ou les jours fériés”.Mercredi, une commission parlementaire a recommandé le rejet de la proposition de loi sur la réforme du travail. “Nous sommes prêts à démonter une par une les choses fausses qui ont été avancées contre une réforme si nécessaire”, a déclaré à la presse le ministre du Travail, Antonio Sanguino, également présent parmi les manifestants.Le projet de réforme de la santé, visant à réduire la part du privé, avait déjà été retoqué par le Parlement.

Colombie: Petro appelle la rue au soutien de ses réformes sur le travail et la santé

Des milliers de partisans du président de gauche de la Colombie Gustavo Petro ont répondu mardi à son appel à manifester dans tout le pays pour soutenir ses projets de réforme du travail et de la santé, barrés par le Parlement aux mains de l’opposition.A un peu plus d’un an de la fin de son …

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