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Importantes manifestations au Yémen à l’appel des Houthis, après les frappes américaines

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi au Yémen à l’appel des rebelles houthis, soutenus par l’Iran, pour dénoncer les frappes américaines qui ont fait des dizaines de morts ce weekend.”Mort à l’Amérique, mort à Israël”, scandait une foule compacte dans la capitale Sanaa, contrôlée par les Houthis.D’autres rassemblements ont eu lieu à Saadah, fief des rebelles dans le nord, à Hodeida et Amran, dans l’ouest, et à Dhamar, dans le sud-ouest du pays, selon des images d’Al-Massira TV, la télévision des Houthis.Le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, avait appelé dimanche les Yéménites à se rassembler “par millions” pour protester contre les raids américains qui ont visé samedi la capitale et d’autres régions sous le contrôle de son mouvement.Ces frappes qui ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saadah et la ville de Radaa, dans le centre du Yémen, ont fait 53 morts, parmi lesquels cinq enfants, et 98 blessés, selon les Houthis. Elles ont tué selon Washington plusieurs chefs des rebelles.Le président américain, Donald Trump, a déclaré lundi que l’Iran serait désormais “tenu pour responsable” de toute attaque des Houthis.”Chaque coup de feu des Houthis sera considéré, à partir de maintenant, comme un coup de feu tiré par des armes iraniennes et les dirigeants de l’Iran, et l’Iran sera tenu pour responsable et en subira les conséquences”, qui seront “terribles”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.Téhéran dicte les moindres “faits et gestes” des Houthis, à qui il fournit “des armes, de l’argent et des équipements militaires hautement sophistiqués, et même du soi-disant +renseignement+”, a-t-il ajouté.- “Ne nous défiez pas” -Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” qui s’en prennent aux navires liés à Israël au large du Yémen depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, disant agir en solidarité avec les Palestiniens.  Sur la place Sabine à Sanaa, lieu de grandes manifestations depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, la foule était massée lundi autour de grands drapeaux yéménites et palestiniens, brandissant des armes, des pancartes ou des copies du Coran.   “C’est un message à Trump et à l’agression américano-sioniste contre le Yémen: ne nous défiez pas”, a affirmé à l’AFP Ali Saleh, un manifestant partisan des Houthis. “Ni les menaces israéliennes, américaines ou britanniques ne nous arrêteront. Nous continuerons et les États-Unis seront frappés en mer”, a dit Hatim al-Maqbi, un membre du mouvement.    En riposte aux frappes américaines, les Houthis ont dit dimanche avoir mené “une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils ont revendiqué une seconde attaque contre ce porte-avion, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones, dans un engagement qui a duré plusieurs heures”.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.L’Iran a condamné les frappes “barbares” des Etats-Unis et rejeté les menaces du président américain.- “Causes complexes” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a indiqué dans la nuit que ses forces “continuaient les opérations” contre les Houthis, sans autre précision. D’après des médias houthis, Washington a pris pour cible dans la nuit de dimanche à lundi une usine d’égrainage de coton dans la région d’Hodeida et le poste de pilotage du Galaxy Leader, un navire capturé il y a plus d’un an par les rebelles.Avant l’annonce de l’attaque contre le porte-avions américain, les Houthis n’avaient plus revendiqué d’attaques depuis le 19 janvier sur des navires au large du Yémen, jour où a débuté un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Cependant, ils avaient récemment menacé de reprendre leurs attaques en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire destinée au territoire palestinien.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.La Chine a appelé au “dialogue” et à une désescalade, affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.L’Allemagne a affirmé lundi que toutes les réactions aux attaques des Houthis devaient se faire “en accord avec le droit international”.Les attaques houthies ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Importantes manifestations au Yémen à l’appel des Houthis, après les frappes américaines

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi au Yémen à l’appel des rebelles houthis, soutenus par l’Iran, pour dénoncer les frappes américaines qui ont fait des dizaines de morts ce weekend.”Mort à l’Amérique, mort à Israël”, scandait une foule compacte dans la capitale Sanaa, contrôlée par les Houthis.D’autres rassemblements ont eu lieu à Saadah, fief des rebelles dans le nord, à Hodeida et Amran, dans l’ouest, et à Dhamar, dans le sud-ouest du pays, selon des images d’Al-Massira TV, la télévision des Houthis.Le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, avait appelé dimanche les Yéménites à se rassembler “par millions” pour protester contre les raids américains qui ont visé samedi la capitale et d’autres régions sous le contrôle de son mouvement.Ces frappes qui ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saadah et la ville de Radaa, dans le centre du Yémen, ont fait 53 morts, parmi lesquels cinq enfants, et 98 blessés, selon les Houthis. Elles ont tué selon Washington plusieurs chefs des rebelles.Le président américain, Donald Trump, a déclaré lundi que l’Iran serait désormais “tenu pour responsable” de toute attaque des Houthis.”Chaque coup de feu des Houthis sera considéré, à partir de maintenant, comme un coup de feu tiré par des armes iraniennes et les dirigeants de l’Iran, et l’Iran sera tenu pour responsable et en subira les conséquences”, qui seront “terribles”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.Téhéran dicte les moindres “faits et gestes” des Houthis, à qui il fournit “des armes, de l’argent et des équipements militaires hautement sophistiqués, et même du soi-disant +renseignement+”, a-t-il ajouté.- “Ne nous défiez pas” -Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” qui s’en prennent aux navires liés à Israël au large du Yémen depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, disant agir en solidarité avec les Palestiniens.  Sur la place Sabine à Sanaa, lieu de grandes manifestations depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, la foule était massée lundi autour de grands drapeaux yéménites et palestiniens, brandissant des armes, des pancartes ou des copies du Coran.   “C’est un message à Trump et à l’agression américano-sioniste contre le Yémen: ne nous défiez pas”, a affirmé à l’AFP Ali Saleh, un manifestant partisan des Houthis. “Ni les menaces israéliennes, américaines ou britanniques ne nous arrêteront. Nous continuerons et les États-Unis seront frappés en mer”, a dit Hatim al-Maqbi, un membre du mouvement.    En riposte aux frappes américaines, les Houthis ont dit dimanche avoir mené “une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils ont revendiqué une seconde attaque contre ce porte-avion, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones, dans un engagement qui a duré plusieurs heures”.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.L’Iran a condamné les frappes “barbares” des Etats-Unis et rejeté les menaces du président américain.- “Causes complexes” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a indiqué dans la nuit que ses forces “continuaient les opérations” contre les Houthis, sans autre précision. D’après des médias houthis, Washington a pris pour cible dans la nuit de dimanche à lundi une usine d’égrainage de coton dans la région d’Hodeida et le poste de pilotage du Galaxy Leader, un navire capturé il y a plus d’un an par les rebelles.Avant l’annonce de l’attaque contre le porte-avions américain, les Houthis n’avaient plus revendiqué d’attaques depuis le 19 janvier sur des navires au large du Yémen, jour où a débuté un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Cependant, ils avaient récemment menacé de reprendre leurs attaques en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire destinée au territoire palestinien.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.La Chine a appelé au “dialogue” et à une désescalade, affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.L’Allemagne a affirmé lundi que toutes les réactions aux attaques des Houthis devaient se faire “en accord avec le droit international”.Les attaques houthies ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

La Macédoine du Nord en deuil après l’incendie d’une discothèque, des arrestations en vue

La Macédoine du Nord est en deuil lundi après l’incendie qui a fait 59 morts dans une discothèque. Des centaines d’étudiants ont participé à un hommage et les autorités, qui soupçonnent que le club avait une fausse licence, ont annoncé des arrestations à venir.La tragédie, qui a fait aussi 162 blessés, est survenue dans la nuit de samedi à dimanche, vers 01H30 GMT, dans une boîte de nuit bondée à Kocani, à une centaine de kilomètres de la capitale Skopje, où de nombreux jeunes écoutaient DNK, un groupe de hip-hop très célèbre dans ce pays des Balkans. Les flammes ont été éteintes deux heures plus tard.Selon les premiers éléments de l’enquête, ce sont des engins pyrotechniques qui ont mis le feu au plafond de l’établissement, le Pulse.Les étincelles ont atteint le plafond constitué d’un matériau facilement inflammable, l’incendie s’est rapidement propagé à toute la discothèque, une épaisse fumée s’est formée et une bousculade a eu lieu. Le propriétaire opérait avec une licence falsifiée qu’il a présentée “au cours d’une inspection par les autorités compétentes le 13 mars 2024”, a affirmé lundi le ministre de l’Intérieur Pance Toskovski. “Elle avait été émise par le ministère de l’Économie, or cette discothèque ne dispose pas d’une licence valide enregistrée”. – Système “corrompu” -“Le système en Macédoine est corrompu à un tel niveau que nous pouvons dire librement que nous sommes dans une situation catastrophique”, a ajouté M. Toskovski, un juriste de formation à la tête de son ministère depuis janvier 2024. “Il y aura des arrestations dans plusieurs institutions”, a-t-il promis, citant notamment les ministères de l’Intérieur et de l’Economie et exhortant à éradiquer la corruption.  Pendant qu’il parlait, des centaines d’étudiants se sont réunis sous une pluie battante à l’université de Skopje pour déposer des fleurs ou tenter d’allumer des bougies, avant d’appeler à sept minutes de silence. Les autorités ont décrété dimanche un deuil national de sept jours.”Je ne pense pas que ce soit un accident mais un meurtre qui résulte de toutes les irrégularités”, a estimé Angela Zumbakova, une étudiante en psychologie. “Nous ne pouvons pas nous taire”.Un rassemblement a également lieu à 13h00 à Kocani, où des dizaines de personnes faisaient la queue à la mi-journée pour signer un livre de condoléances, a constaté l’AFP. Un groupe de manifestants s’est ensuite rendu vers les bureaux du propriétaire de la boîte de nuit pour y jeter des pierres, avant de se diriger vers la maison du maire de cette ville d’environ 30.000 habitants. Ce dernier, Ljupco Papazov, a annoncé sa démission dans la matinée. “Dans ces heures difficiles pour notre pays, et pour moi, j’annonce que je présente ma démission irrévocable”, a-t-il écrit sur Facebook. “Aucun mot ne peut décrire la douleur que nous ressentons tous. Ces enfants étaient nos enfants. J’en connaissais la plupart, je connaissais leurs familles”.Assurant n’avoir aucune responsabilité directe, il s’est dit “prêt à répondre à toutes les questions”.- Omissions -La liste des failles de sécurité de la discothèque sinistrée est très longue, selon les services du procureur : pas assez d’extincteurs, absence de deux sorties de secours nécessaires ou de détecteur de fumée, défaut de passage aux normes pour les véhicules de secours à l’extérieur et de licence pour l’utilisation d’engins pyrotechniques.Sur son compte Instagram, le Pulse diffusait régulièrement des photos de soirées sur lesquelles l’on peut voir plusieurs centaines de personnes faire la fête et de multiples engins pyrotechniques.Samedi soir, en raison de la présence de DNK, environ 250 billets avaient été vendus mais 500 personnes se trouvaient dans la boîte de nuit, selon le ministère de l’Intérieur.L’un des chanteurs a péri dans l’incendie, l’autre a été blessé. Plusieurs des victimes sont mortes ou ont été blessées dans la bousculade qui s’est produite au moment de l’incendie.Sur les 162 personnes blessées, 45 le sont grièvement et ont en majorité été transportées à l’étranger pour être soignées, notamment en Bulgarie, en Serbie, en Grèce et en Turquie.

La Macédoine du Nord en deuil après l’incendie d’une discothèque, des arrestations en vue

La Macédoine du Nord est en deuil lundi après l’incendie qui a fait 59 morts dans une discothèque. Des centaines d’étudiants ont participé à un hommage et les autorités, qui soupçonnent que le club avait une fausse licence, ont annoncé des arrestations à venir.La tragédie, qui a fait aussi 162 blessés, est survenue dans la …

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La Macédoine du Nord en deuil après l’incendie d’une discothèque, des arrestations en vue

La Macédoine du Nord est en deuil lundi après l’incendie qui a fait 59 morts dans une discothèque. Des centaines d’étudiants ont participé à un hommage et les autorités, qui soupçonnent que le club avait une fausse licence, ont annoncé des arrestations à venir.La tragédie, qui a fait aussi 162 blessés, est survenue dans la nuit de samedi à dimanche, vers 01H30 GMT, dans une boîte de nuit bondée à Kocani, à une centaine de kilomètres de la capitale Skopje, où de nombreux jeunes écoutaient DNK, un groupe de hip-hop très célèbre dans ce pays des Balkans. Les flammes ont été éteintes deux heures plus tard.Selon les premiers éléments de l’enquête, ce sont des engins pyrotechniques qui ont mis le feu au plafond de l’établissement, le Pulse.Les étincelles ont atteint le plafond constitué d’un matériau facilement inflammable, l’incendie s’est rapidement propagé à toute la discothèque, une épaisse fumée s’est formée et une bousculade a eu lieu. Le propriétaire opérait avec une licence falsifiée qu’il a présentée “au cours d’une inspection par les autorités compétentes le 13 mars 2024”, a affirmé lundi le ministre de l’Intérieur Pance Toskovski. “Elle avait été émise par le ministère de l’Économie, or cette discothèque ne dispose pas d’une licence valide enregistrée”. – Système “corrompu” -“Le système en Macédoine est corrompu à un tel niveau que nous pouvons dire librement que nous sommes dans une situation catastrophique”, a ajouté M. Toskovski, un juriste de formation à la tête de son ministère depuis janvier 2024. “Il y aura des arrestations dans plusieurs institutions”, a-t-il promis, citant notamment les ministères de l’Intérieur et de l’Economie et exhortant à éradiquer la corruption.  Pendant qu’il parlait, des centaines d’étudiants se sont réunis sous une pluie battante à l’université de Skopje pour déposer des fleurs ou tenter d’allumer des bougies, avant d’appeler à sept minutes de silence. Les autorités ont décrété dimanche un deuil national de sept jours.”Je ne pense pas que ce soit un accident mais un meurtre qui résulte de toutes les irrégularités”, a estimé Angela Zumbakova, une étudiante en psychologie. “Nous ne pouvons pas nous taire”.Un rassemblement a également lieu à 13h00 à Kocani, où des dizaines de personnes faisaient la queue à la mi-journée pour signer un livre de condoléances, a constaté l’AFP. Un groupe de manifestants s’est ensuite rendu vers les bureaux du propriétaire de la boîte de nuit pour y jeter des pierres, avant de se diriger vers la maison du maire de cette ville d’environ 30.000 habitants. Ce dernier, Ljupco Papazov, a annoncé sa démission dans la matinée. “Dans ces heures difficiles pour notre pays, et pour moi, j’annonce que je présente ma démission irrévocable”, a-t-il écrit sur Facebook. “Aucun mot ne peut décrire la douleur que nous ressentons tous. Ces enfants étaient nos enfants. J’en connaissais la plupart, je connaissais leurs familles”.Assurant n’avoir aucune responsabilité directe, il s’est dit “prêt à répondre à toutes les questions”.- Omissions -La liste des failles de sécurité de la discothèque sinistrée est très longue, selon les services du procureur : pas assez d’extincteurs, absence de deux sorties de secours nécessaires ou de détecteur de fumée, défaut de passage aux normes pour les véhicules de secours à l’extérieur et de licence pour l’utilisation d’engins pyrotechniques.Sur son compte Instagram, le Pulse diffusait régulièrement des photos de soirées sur lesquelles l’on peut voir plusieurs centaines de personnes faire la fête et de multiples engins pyrotechniques.Samedi soir, en raison de la présence de DNK, environ 250 billets avaient été vendus mais 500 personnes se trouvaient dans la boîte de nuit, selon le ministère de l’Intérieur.L’un des chanteurs a péri dans l’incendie, l’autre a été blessé. Plusieurs des victimes sont mortes ou ont été blessées dans la bousculade qui s’est produite au moment de l’incendie.Sur les 162 personnes blessées, 45 le sont grièvement et ont en majorité été transportées à l’étranger pour être soignées, notamment en Bulgarie, en Serbie, en Grèce et en Turquie.

Sans aide internationale, les Syriens quitteront leur pays, prévient la Croix-Rouge

Si la communauté internationale n’aide pas la Syrie à “se remettre sur pied”, une nouvelle vague migratoire est à craindre, a mis en garde la Croix-Rouge lundi à Bruxelles, où l’Union européenne organisait une conférence des donateurs en faveur de la Syrie.”Lorsque vous n’avez pas d’écoles pour vos enfants, pas d’hôpitaux en état de marche, pas accès à l’eau et à l’énergie, lorsque votre maison est toujours en ruine et que vous n’avez pas les moyens de la reconstruire, vous êtes forcés de partir”, a averti Mirjana Spoljaric, la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dans un entretien à l’AFP. Selon les Nations Unies, plus de 300.000 réfugiés sont rentrés en Syrie après la chute de Bachar el-Assad, en espérant un changement. Mais la situation dans le pays est fragile. Les explosions de violence et les destructions héritées du conflit rendent l’aide d’autant plus indispensable, souligne Mirjana Spoljaric. Les puissances occidentales et régionales tentent de soutenir Damas après 14 années de guerre civile qui ont envoyé des millions de Syriens sur les routes. Mais début mars, la pire flambée de violence meurtrière depuis le renversement de Bachar el-Assad en décembre a ébranlé la confiance dans les nouvelles autorités dominées par des islamistes.”La Syrie est à la croisée des chemins”, insiste Mirjana Spoljaric, qui pense que la paix et la stabilité sont “possibles” mais nécessitent “beaucoup d’attention” de la communauté internationale.La responsable de la Croix-Rouge se trouvait à Bruxelles pour une conférence annuelle des donateurs, à laquelle les autorités syriennes étaient représentées pour la première fois, par le ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani.Les besoins du pays sont énormes pour reconstruire “une économie qui fonctionne, ce qui n’est pas le cas pour le moment”, prévient Mirjana Spoljaric.”Le système de santé s’est largement effondré. Nous en sommes à moins de la moitié de ce qui était disponible en termes d’assistance médicale en 2011. Il en va de même pour l’énergie, l’eau et l’éducation”, souligne-t-elle. Le budget du Comité international de la Croix-Rouge pour la Syrie pour 2025 n’a été financé qu’à hauteur de 14 % environ jusqu’à présent, déplore-t-elle. Il faut notamment des moyens pour déterminer le sort de dizaines de milliers de détenus et de personnes portées disparues pendant la guerre.Le CICR a, comme d’autres, été affecté par la décision du président Donald Trump de suspendre l’aide internationale américaine, mais continue à discuter avec Washington pour poursuivre la coopération.L’Union européenne va fournir près de 2,5 milliards d’euros en aide internationale à la Syrie cette année et l’an prochain, a promis lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à l’ouverture de la conférence des donateurs à Bruxelles.

La vie de millions de personnes menacée par les coupes dans l’aide américaine, selon l’OMS

Les coupes décidées par l’administration Trump dans l’aide financière à l’étranger pourraient coûter la vie à des millions de gens dans le monde, a mis en garde lundi le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Pour la seule lutte contre le sida, les décisions américaines “pourraient annuler 20 années de progrès, entraînant plus de 10 millions de cas supplémentaires de VIH et 3 millions de décès liés au VIH, soit trois fois plus de décès que l’année dernière”, a prévenu Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse à Genève.Il a appelé les États-Unis à “reconsidérer leur soutien à la santé mondiale”.Pour bien faire comprendre l’impact du retrait de Washington, le docteur Tedros a cité d’autres maladies en exemple, comme le paludisme ou encore la tuberculose. “Il existe d’ores et déjà de graves perturbations dans l’approvisionnement en diagnostics du paludisme, médicaments et moustiquaires imprégnées d’insecticide en raison de ruptures de stock, de retards de livraison ou d’un manque de financement”, a expliqué le chef de l’OMS.Au cours des deux dernières décennies, les États-Unis ont aidé à prévenir environ 2,2 milliards de cas de paludisme et 12,7 millions de décès, a-t-il rappelé. Il estime que “si les perturbations persistent, nous pourrions observer 15 millions de cas supplémentaires de paludisme et 107.000 décès” pour la seule année 2025.Dans le cas de la tuberculose, 27 pays d’Afrique et d’Asie sont confrontés “à des effondrements dramatiques” dans leur chaînes de prévention, de soin et de surveillance.”Neuf pays ont signalé des échecs dans l’approvisionnement et les chaînes d’approvisionnement en médicaments contre la tuberculose, mettant en danger la vie des personnes atteintes” de la maladie, a dit le docteur Tedros.- Les plus généreux-Les États-Unis étaient jusqu’à présent le plus important donateur d’aide étrangère et de très loin. Dès le début de son second mandat fin janvier, Donald Trump a annoncé un gel de la quasi totalité de cette aide pour 90 jours pour la passer en revue avant de finalement décider de la stopper pour de très nombreux projets en même temps qu’il a démantelé l’agence d’aide au développement USAID et son budget de dizaines de milliards de dollars.L’administration américaine a “bien sûr, le droit de décider ce qu’elle soutient et dans quelle mesure”, reconnaît le docteur Tedros, mais “les États-Unis ont également la responsabilité de s’assurer que, s’ils retirent un financement direct aux pays, cela se fait de manière ordonnée et humaine, permettant à ces derniers de trouver des sources de financement alternatives”.”Nous demandons aux États-Unis de reconsidérer leur soutien à la santé mondiale, qui non seulement sauve des vies à travers le monde, mais rend également les États-Unis plus sûrs en empêchant la propagation internationale des épidémies”, a plaidé le chef de l’OMS.”Si les États-Unis décident de ne pas restaurer le financement direct aux pays, nous leur demandons d’entamer un dialogue avec les pays concernés” pour trouver des solutions de remplacement “plus durables, sans interruptions qui coûtent des vies”. Le docteur Tedros a aussi appelé d’autres donateurs à intensifier leurs efforts.”L’OMS demande depuis longtemps à tous les pays d’augmenter progressivement leurs dépenses nationales en santé, et cela est plus important que jamais”, a-t-il insisté.

La vie de millions de personnes menacée par les coupes dans l’aide américaine, selon l’OMS

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La vie de millions de personnes menacée par les coupes dans l’aide américaine, selon l’OMS

Les coupes décidées par l’administration Trump dans l’aide financière à l’étranger pourraient coûter la vie à des millions de gens dans le monde, a mis en garde lundi le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Pour la seule lutte contre le sida, les décisions américaines “pourraient annuler 20 années de progrès, entraînant plus de 10 millions de cas supplémentaires de VIH et 3 millions de décès liés au VIH, soit trois fois plus de décès que l’année dernière”, a prévenu Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse à Genève.Il a appelé les États-Unis à “reconsidérer leur soutien à la santé mondiale”.Pour bien faire comprendre l’impact du retrait de Washington, le docteur Tedros a cité d’autres maladies en exemple, comme le paludisme ou encore la tuberculose. “Il existe d’ores et déjà de graves perturbations dans l’approvisionnement en diagnostics du paludisme, médicaments et moustiquaires imprégnées d’insecticide en raison de ruptures de stock, de retards de livraison ou d’un manque de financement”, a expliqué le chef de l’OMS.Au cours des deux dernières décennies, les États-Unis ont aidé à prévenir environ 2,2 milliards de cas de paludisme et 12,7 millions de décès, a-t-il rappelé. Il estime que “si les perturbations persistent, nous pourrions observer 15 millions de cas supplémentaires de paludisme et 107.000 décès” pour la seule année 2025.Dans le cas de la tuberculose, 27 pays d’Afrique et d’Asie sont confrontés “à des effondrements dramatiques” dans leur chaînes de prévention, de soin et de surveillance.”Neuf pays ont signalé des échecs dans l’approvisionnement et les chaînes d’approvisionnement en médicaments contre la tuberculose, mettant en danger la vie des personnes atteintes” de la maladie, a dit le docteur Tedros.- Les plus généreux-Les États-Unis étaient jusqu’à présent le plus important donateur d’aide étrangère et de très loin. Dès le début de son second mandat fin janvier, Donald Trump a annoncé un gel de la quasi totalité de cette aide pour 90 jours pour la passer en revue avant de finalement décider de la stopper pour de très nombreux projets en même temps qu’il a démantelé l’agence d’aide au développement USAID et son budget de dizaines de milliards de dollars.L’administration américaine a “bien sûr, le droit de décider ce qu’elle soutient et dans quelle mesure”, reconnaît le docteur Tedros, mais “les États-Unis ont également la responsabilité de s’assurer que, s’ils retirent un financement direct aux pays, cela se fait de manière ordonnée et humaine, permettant à ces derniers de trouver des sources de financement alternatives”.”Nous demandons aux États-Unis de reconsidérer leur soutien à la santé mondiale, qui non seulement sauve des vies à travers le monde, mais rend également les États-Unis plus sûrs en empêchant la propagation internationale des épidémies”, a plaidé le chef de l’OMS.”Si les États-Unis décident de ne pas restaurer le financement direct aux pays, nous leur demandons d’entamer un dialogue avec les pays concernés” pour trouver des solutions de remplacement “plus durables, sans interruptions qui coûtent des vies”. Le docteur Tedros a aussi appelé d’autres donateurs à intensifier leurs efforts.”L’OMS demande depuis longtemps à tous les pays d’augmenter progressivement leurs dépenses nationales en santé, et cela est plus important que jamais”, a-t-il insisté.

Trump expulse 200 membres présumés d’un gang vénézuélien grâce à une loi de temps de guerre

Le président américain Donald Trump a invoqué une loi de temps de guerre datant du XVIIIe siècle pour expulser plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua vers le Salvador, dont l’incarcération dans une prison de haute sécurité a été annoncée dimanche par le président Nayib Bukele.Saisi par des défenseurs des droits humains contre cette loi de 1798, utilisée pour la dernière fois pendant la Seconde Guerre mondiale pour interner des Japonais, un juge fédéral américain avait ordonné samedi une suspension de 14 jours de toute expulsion. La Maison Blanche a assuré dimanche que les trois avions transportant les membres du gang, classé “organisation terroriste” par Washington, avaient déjà décollé quand la décision de justice a été rendue.”Le gouvernement n’a pas +refusé de respecter+ une décision de justice. Cette décision, qui n’a pas de fondement légal, a été rendue après que les terroristes étrangers du TdA (Tren de Aragua) ont été éloignés du territoire”, a réagi la présidence américaine dans un communiqué.”Oups… trop tard”, a posté dimanche sur X le président salvadorien, Nayib Bukele, en réponse à un article sur la décision de justice, avec un émoji qui pleure de rire.- “Guerre irrégulière” -Le dirigeant a annoncé l’arrivée dans son pays d’un “premier groupe de 238 membres de l’organisation criminelle vénézuélienne Tren de Aragua” et de leur transfert au Centre de détention pour terroristes (Cecot), prison de haute sécurité inaugurée fin janvier 2023 dans le cadre de sa “guerre” contre les groupes criminels.Selon un responsable de la Maison Blanche cité par le Washington Post, 137 des prisonniers expulsés l’ont été via la loi de 1798, sur un total de 261 personnes.Dans des vidéos et photos diffusées uniquement par le gouvernement salvadorien, des militaires à l’aéroport font descendre les prisonniers des avions et les font monter, enchaînés, dans des bus. Maintenus à genoux dans un hangar, on leur a ensuite rasé la tête.L’AFP n’a pas assisté au transfert et n’a pas eu de détails sur les circonstances dans lesquelles ces images ont été prises.”Merci au Salvador et en particulier au président Bukele pour votre compréhension de cette situation horrible”, a réagi Donald Trump sur son réseau Truth Social.Le président américain a signé l’arrêté d’expulsion vendredi, mais il n’a été rendu public que samedi. La loi invoquée, qui permet au président américain en temps de guerre d’arrêter ou expulser des citoyens d’une nation ennemie, n’avait été utilisée qu’à trois reprises: pendant la guerre anglo-américaine de 1812 pour expulser des ressortissants britanniques; la Première Guerre mondiale contre des ressortissants de pays ennemis et la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100.000 citoyens japonais et Américains d’origine japonaise.- 23 membres du MS-13 -Dans son ordre d’expulsion, Donald Trump affirme que Tren de Aragua “menait une guerre irrégulière contre le territoire des Etats-Unis, à la fois directement et sous la direction, clandestine ou non, du régime de Maduro”.Cette décision rend tous les membres du gang “passibles d’une interpellation, détention et expulsion immédiates”. En réaction, Caracas a dénoncé une décision du gouvernement américain qui “criminalise de façon infâme et injuste la migration vénézuélienne”.L’organisation de défense des droits humains ACLU, ainsi que Democracy Forward, avaient demandé à un tribunal de district de Washington d’interdire les expulsions, en faisant valoir que la loi de 1798 n’était pas destinée à être utilisée en temps de paix.Pour Democracy Forward, samedi a été un “jour horrible dans l’histoire de la nation, lorsque le président a rendu public le fait qu’il cherchait à invoquer des pouvoirs extraordinaires en l’absence de guerre ou d’invasion”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a précisé dimanche qu’en plus des prisonniers du Tren de Aragua, les Etats-Unis avaient renvoyé au Salvador 23 membres du gang salvadorien MS-13 pour qu’ils répondent à la justice. Tren de Aragua s’est formé en 2014 dans la prison vénézuélienne de Tocorón. Il est impliqué dans des meurtres, des enlèvements, des vols, du trafic de drogue, de la prostitution, des extorsions et la traite d’êtres humains. Ses activités se sont étendues à plusieurs pays du continent américain, dont les Etats-Unis. Trois pays d’Amérique centrale — le Guatemala, le Panama et le Costa Rica — ont accepté d’accueillir des migrants expulsés par Washington, mais le Salvador est le seul à accepter les détenus.Â