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Bissau: formation d’un gouvernement, le président renversé est à Brazzaville

La junte au pouvoir en Guinée-Bissau a formé samedi un nouveau gouvernement composé de 28 membres, en majorité des civils, quatre jours après avoir renversé le président Umaro Sissoco Embalo, qui est arrivé à Brazzaville.  Mercredi, des militaires ont annoncé avoir renversé le président Embalo et suspendu les élections présidentielle et législatives du 23 novembre, …

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Le budget de la Sécu de retour à l’Assemblée, rejet du texte en commission

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée a rejeté samedi soir le projet de budget de la Sécurité sociale en nouvelle lecture, un vote qui ouvre une semaine sous tension pour le gouvernement Lecornu, pressé par le temps et toujours en quête d’une majorité.Le texte arrivera dans l’hémicycle mardi, avec pour base de travail la version transmise par les sénateurs. Le vote est prévu le 9 décembre.Le rejet du texte en commission, samedi, a permis de mesurer le chemin qui reste à parcourir pour aboutir, au cours de cette nouvelle lecture, à un compromis.Si le PS s’est abstenu sur le vote final, selon le socialiste Jérôme Guedj, les députés LR ont voté contre le texte, selon leur représentante Justine Gruet. En commission “on tire à blanc, les votes n’impactent pas le texte qui sera étudié en séance, mais ça donne un aperçu, et on voit qu’il y a encore beaucoup de points de difficultés à surmonter avant de trouver un accord global”, a déclaré à l’AFP le président de la commission Frédéric Valletoux après le vote.Son propre groupe, Horizons, devrait hésiter entre contre et abstention en séance, a-t-il précisé.Avant même le rejet, le chef des députés socialistes Boris Vallaud a souligné samedi dans une interview au Parisien que les socialistes ne pouvaient pas “être les seuls” à rechercher le compromis sur le budget, appelant le camp gouvernemental au “ressaisissement”.Les débats de samedi ont permis d’entrevoir les accords qui se noueront ou pas dans l’hémicycle.La commission a par exemple rétabli la hausse de la CSG sur les revenus du capital, votée en première lecture à l’Assemblée début novembre avant d’être supprimée au Sénat.Ce dispositif voté à l’initiative des socialistes propose de faire progresser la Contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital, permettant des recettes de 2,8 milliards d’euros supplémentaires en 2026.Le groupe des députés Renaissance a de nouveau apporté son soutien à la mesure, recevant les remerciements du socialiste Jérôme Guedj, pour qui il est absolument nécessaire d’augmenter les recettes de ce budget. La droite et l’extrême droite s’y sont opposées.A l’inverse, la commission a supprimé, comme en première lecture, le gel du barème de la CSG proposé par le gouvernement, et rétabli par les sénateurs. Les députés LR adoptant une position contraire à celles des sénateurs LR.- Réunion cruciale lundi -Tenir l’objectif d’un déficit ne dépassant pas 20 milliards d’euros, comme souhaité par le gouvernement, sera difficile alors qu’il était évalué à 24 milliards en sortie de première lecture à l’Assemblée.Outre l’augmentation de la CSG sur les revenus du capital, une piste de recettes réside dans une mesure des sénateurs socialistes pour soumettre aux cotisations sociales certains compléments de salaire (primes d’intéressement…) lorsqu’ils dépassent 6.000 euros par an, pour les salaires supérieurs à trois Smic. Mais la commission des Affaires sociales a supprimé l’article.Autre clé des négociations, du côté des dépenses: le gel des prestations sociales et pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Contrairement au Sénat, la commission a décidé de rétablir le dégel pour tous les retraités, quel que soit le niveau de leur pension. Elle a également rétabli la suspension de la réforme des retraites, que les sénateurs avaient supprimée. Une réunion cruciale soit se tenir à Matignon lundi entre le Premier ministre et les socialistes.Pour Jérôme Guedj, on “va vraiment rentrer dans le dur” lors de cette deuxième lecture. Car si après une nouvelle lecture au Sénat, le dernier mot est donné à l’Assemblée, la copie soumise au vote final ne pourra que très peu différer de celle négociée la semaine prochaine.Et l’enjeu dépasse celui de ce seul texte. Pour beaucoup, le budget de la Sécu sera un “juge de paix” qui pourrait enclencher une dynamique positive également pour le budget de l’Etat.Si le budget de la Sécu est adopté, “vous avez fait la moitié du chemin. (…) l’histoire n’est pas la même derrière, c’est absolument majeur”, confie une ministre.Les sénateurs poursuivent de leur côté l’examen en première lecture du projet de loi de finances, réécrivant substantiellement la copie gouvernementale : ils ont ainsi supprimé samedi matin une surtaxe sur les bénéfices des entreprises censée rapporter 4 milliards d’euros, et même 6 milliards dans la version qui avait été approuvée par l’Assemblée avant qu’elle ne rejette l’ensemble du texte.la-sl-ama-cma/

Bissau: formation d’un gouvernement, le président renversé est à Brazzaville

La junte au pouvoir en Guinée-Bissau a formé samedi un nouveau gouvernement composé de 28 membres, en majorité des civils, quatre jours après avoir renversé le président Umaro Sissoco Embalo, qui est arrivé à Brazzaville.  Mercredi, des militaires ont annoncé avoir renversé le président Embalo et suspendu les élections présidentielle et législatives du 23 novembre, dont les résultats devaient être annoncés cette semaine dans ce petit pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’histoire jalonnée de coups de force et de troubles politiques.La junte a depuis nommé le général Horta N’Tam président d’une transition censée durer un an et un Premier ministre. Le nouveau gouvernement compte également cinq officiers, dont le général de brigade Mamasaliu Embalo, nommé au poste de ministre de l’Intérieur, et le général Stive Lassana Manssaly qui occupe le portefeuille de la Défense nationale. Quatre femmes intègrent aussi le gouvernement.M. N’Tam a exhorté le nouveau gouvernement à “lutter contre la corruption et le trafic de drogue”, dans ce pays très pauvre et considéré comme une plaque tournante de ce trafic entre l’Amérique latine et l’Europe.Brièvement arrêté par les militaires mercredi, puis parti au Sénégal jeudi dans un vol affrété par le gouvernement sénégalais, M. Embalo “est arrivé à Brazzaville pour y rester”, a affirmé samedi à l’AFP une source proche de la présidence congolaise, sous couvert de l’anonymat. – Echauffourées -M. Embalo, 53 ans, est réputé proche du président congolais Denis Sassou Nguesso, et s’est rendu à plusieurs reprises en visite au Congo. “Le président Embalo est arrivé en fin de matinée à Brazzaville à bord d’un jet privé affrété par les autorités”, a indiqué à l’AFP une source proche du pouvoir congolais, jointe depuis Bissau.Dans la capitale bissau-guinéenne, le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), puissante et historique formation d’opposition, a dénoncé l'”envahissement” de son siège samedi matin dans la capitale et des “dégradations” par des “miliciens armés”.Selon le PAIGC, ces derniers ont “procédé à l’expulsion de toutes les personnes qui s’y trouvaient, à l’effraction des portes de bureaux et à la grave violation de l’intégrité des installations”.Le principal opposant Domingos Simoes Pereira – dirigeant du PAIGC, parti ayant mené la Guinée-Bissau à l’indépendance en 1974 – avait été écarté de la présidentielle du 23 novembre. Le parti avait ensuite soutenu le candidat d’opposition Fernando Dias, devenu le principal adversaire de M. Embalo lors du scrutin. M. Pereira a été arrêté mercredi en Guinée-Bissau, selon des proches et un collaborateur. Dans une déclaration jeudi à l’AFP, M. Dias affirme avoir largement remporté la présidentielle au premier tour et accuse M. Embalo d’avoir “organisé” le coup d’Etat pour empêcher son accession au pouvoir.M. Dias affirme être “en sécurité” et se cacher dans le pays.Par ailleurs, des échauffourées mineures ont eu lieu samedi dans la matinée dans un quartier périphérique de Bissau, non loin du siège de campagne de M. Dias, ont constaté des journalistes de l’AFP. Mercredi, les auteurs du putsch avaient expliqué vouloir garantir la “sécurité au niveau national et rétablir l’ordre”, évoquant la découverte par les “renseignements généraux” d’un “plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication des barons nationaux de la drogue”.Des opposants et des experts soupçonnent néanmoins M. Embalo, au pouvoir depuis 2020, d’avoir orchestré lui-même son renversement afin d’arrêter le processus électoral.- Coup “factice” – La prise de pouvoir par les militaires a été largement critiquée, notamment par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a dénoncé une “violation des principes démocratiques”. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suspendu la Guinée-Bissau de “tous ses organes décisionnels”. L’Union africaine (UA) a également suspendu le pays de ses instances. Samedi, le président du Conseil des Sages et ancien chef d’Etat du Nigeria, Goodluck Jonathan, qui faisait partie des observateurs des scrutins du 23 novembre, a à nouveau affirmé que le coup d’état était selon lui “factice”. Il répondait à un journaliste de la télévision nationale après avoir briefé le président nigérian Bola Tinubu sur la situation en Guinée-Bissau. “C’est une cérémonie mise en scène par le chef de l’Etat (Embalo, NDLR) lui même”, a-t-il accusé. “Nous sommes fatigués de tout cela en Afrique….”, a-t-il fustigé. La Guinée-Bissau, située entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), a déjà connu quatre coups d’Etat et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La proclamation des résultats électoraux y a souvent donné lieu à des contestations.str-clt-aye-sjd-fvl-lp/cpy 

Des drones endommagent un important terminal pétrolier russe en mer Noire

Des attaques de drones navals ont endommagé samedi une infrastructure pétrolière majeure dans un port russe en mer Noire, tandis que Kiev envoie une délégation aux Etats-Unis pour de nouvelles négociations visant à trouver une issue à la guerre en Ukraine.Ces attaques interviennent au moment où l’Ukraine fait face à une forte pression sur le …

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Hong Kong à l’heure du recueillement après l’incendie qui a fait 128 morts

Des milliers d’anonymes affligés sont allés en flux silencieux et ininterrompus déposer des fleurs au pied des tours calcinées de Hong Kong où au moins 128 personnes ont perdu la vie dans le pire incendie qu’ait connu le territoire, entré samedi dans trois jours de deuil.Des hommes, des femmes et des enfants de tous les …

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Trump considère “fermé” l’espace aérien vénézuélien, colère de Caracas

Le président américain Donald Trump a lancé samedi un avertissement selon lequel l’espace aérien du Venezuela devait être considéré comme “entièrement fermé”, déclenchant l’ire de Caracas qui parle de “menace colonialiste” et “d’acte hostile”.”À toutes les compagnies aériennes, pilotes, trafiquants de drogue et trafiquants d’êtres humains,” a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social, “veuillez considérer L’ESPACE AÉRIEN AU-DESSUS ET AUTOUR DU VENEZUELA COMME ENTIÈREMENT FERMÉ”. Le président américain n’a pas donné de détails. Cette déclaration intervient alors que l’administration Trump, dans sa lutte contre les cartels de la drogue, intensifie la pression sur le Venezuela avec un déploiement militaire majeur dans les Caraïbes, incluant le plus grand porte-avions du monde.Donald Trump accuse en particulier le Venezuela d’être un artisan du trafic de drogue qui inonde le marché américain. Caracas qui dément et insiste sur le fait que l’objectif véritable est un changement de régime et la mainmise sur les réserves pétrolières du pays, a condamné “la menace colonialiste qui prétend affecter la souveraineté de son espace aérien, constituant ainsi une nouvelle agression extravagante, illégale et injustifiée contre le peuple vénézuélien”. “Ce type de déclarations constitue un acte hostile, unilatéral et arbitraire, incompatible avec les principes les plus élémentaires du droit international”, ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères.En outre, Caracas estime qu’avec l’annonce de M. Trump, Washington “suspend de manière unilatérale” le rapatriement de migrants clandestins vénézuéliens expulsés des Etats-Unis.”A ce jour, 75 vols ont été effectués pour le rapatriement de 13.956 personnes”, rappelle le texte. Ces vols se poursuivaient malgré la crise entre les deux pays, Donald Trump ayant fait de la lutte contre l’immigration clandestine une de ses priorités. Samedi, l’aéroport de Maiquetia qui dessert Caracas fonctionnait normalement, a constaté un journaliste de l’AFP.Six compagnies aériennes, dont Iberia, TAP et Turkish Airlines, ont toutefois suspendu cette semaine leurs liaisons avec le Venezuela pour des raisons de sécurité, ce qui leur a valu de se voir retirer leurs licences par Caracas.Ces annulations perturbent les voyageurs. “C’était horrible, ce voyage est une odyssée et j’ai dépensé beaucoup d’argent”, explique Yusmaicar Salabarria 35 ans, médecin vénézuélienne vivant au Chili et revenue au pays pour les vacances. Partie de Santiago, elle a dû passer à ses frais par Bogota, puis Cucuta où elle a traversé la frontière à pied pour prendre une ligne intérieure vénézuélienne. “Je suis arrivée à 10h30” à Caracas, raconte-t-elle. “J’ai mon vol pour Puerto Ordaz (nord-est) avec Rutaca (compagnie aérienne, ndlr.) à 19h40”.- Cartel des Soleils -Elle dit avoir voyagé “sans peur”: “ils (Etats-Unis) disent toujours qu’ils vont attaquer, il faut vivre au jour le jour, seul Dieu sait ce qui va se passer”. A Maracay, à une centaine de kilomètres de Caracas, des avions de combat Sukhoi et F-16 ont pris part à un meeting aéronautique, ont constaté des journalistes de l’AFP.Au pouvoir depuis 2013, le président socialiste Nicolas Maduro, héritier politique de Hugo Chavez, figure de la gauche radicale en Amérique latine, a été réélu en 2024 à l’issue d’un scrutin contesté, marqué par des troubles et des arrestations massives. Les Etats-Unis ont mené des frappes contre plus de 20 navires vénézuéliens soupçonnés de trafic de drogue dans la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique Est depuis début septembre, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que les navires étaient utilisés pour le trafic de drogue. Ces derniers jours, une activité constante d’avions de combat américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes, selon des sites de suivi des aéronefs.Le New York Times a indiqué vendredi que MM. Trump et Maduro s’étaient récemment entretenus par téléphone et avaient discuté d’une possible rencontre aux États-Unis. Washington a désigné comme organisation terroriste étrangère le Cartel des Soleils, une organisation dont l’existence reste à démontrer selon de nombreux experts et qui, d’après Washington, serait dirigée par le président Maduro.Jeudi, le président américain avait déclaré que ses forces allaient très bientôt commencer à cibler des “trafiquants de drogue vénézuéliens” lors d’opérations terrestres.

Des drones endommagent un important terminal pétrolier russe en mer Noire

Des attaques de drones navals ont endommagé samedi une infrastructure pétrolière majeure dans un port russe en mer Noire, tandis que Kiev envoie une délégation aux Etats-Unis pour de nouvelles négociations visant à trouver une issue à la guerre en Ukraine.Ces attaques interviennent au moment où l’Ukraine fait face à une forte pression sur le front militaire et politique: l’armée russe progresse dans l’est du pays et l’administration de Volodymyr Zelensky est secouée par un grave scandale de corruption qui a poussé le président ukrainien à limoger vendredi son très influent chef de cabinet, Andriï Iermak.Les Etats-Unis ont présenté récemment un nouveau plan pour mettre fin au conflit déclenché par l’offensive russe contre l’Ukraine en 2022, qu’ils cherchent à finaliser avec l’approbation des belligérants, mais Kiev craint d’être contraint de faire d’importantes concessions.Dans ce contexte, alors que l’Ukraine cherche à continuer à peser dans les pourparlers, des attaques de drones navals ont touché samedi très tôt un terminal pétrolier majeur dans le port russe de Novorossiïsk.Ce terminal permet d’exporter le pétrole acheminé par l’un des oléoducs les plus importants au monde, qui part de champs pétrolifères du Kazakhstan au bord de la mer Caspienne et traverse la Russie vers la mer Noire.Le Caspian Pipeline Consortium, qui exploite cet oléoduc, a affirmé qu’une “attaque terroriste” de drones navals avait mis hors d’usage l’une des trois bouées d’amarrage du terminal permettant le chargement en mer des pétroliers.Pour l’heure, Kiev n’a pas commenté cette attaque.Pour sa part, le ministère kazakh de l’Energie a dénoncé dans un communiqué une attaque “inacceptable” qui crée des “risques pour la sécurité énergétique mondiale”.- Négociations attendues en Floride -Parallèlement, une équipe de négociateurs ukrainiens est partie samedi pour les Etats-Unis afin de discuter du plan américain visant à arrêter cette guerre, la plus sanglante en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, rencontreront dimanche la délégation ukrainienne en Floride, a déclaré à l’AFP un responsable gouvernemental américain.Samedi soir, Volodymyr Zelensky a indiqué que le dialogue se poursuivrait avec Washington sur la base d’amendements du plan américain négociés il y a une semaine à Genève lors de pourparlers ukraino-américains. “La partie américaine est constructive et dans les jours à venir, il sera possible de préciser les étapes à suivre pour déterminer comment mettre fin à la guerre dans la dignité”, a affirmé M. Zelensky lors de son allocution quotidienne.- Pétroliers visés -L’Ukraine a revendiqué par ailleurs samedi l’attaque de deux pétroliers en mer Noire au large de la Turquie, disant avoir frappé avec des drones navals des navires de la flotte fantôme russe utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.Une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU) a affirmé à l’AFP que ces pétroliers, le Kairos et le Virat, avaient été la cible de drones “Sea Baby” lors d’une opération conjointe entre le SBU et la marine ukrainienne.Selon cette source, ils étaient vides au moment de l’attaque et se rendaient au port russe de Novorossiïsk pour être réalimentés en hydrocarbures.Ces derniers mois, l’armée ukrainienne vise régulièrement des sites pétroliers et des raffineries en Russie pour tenter de perturber la rente des hydrocarbures permettant à Moscou de financer son effort de guerre. – Frappes russes sur l’Ukraine -De son côté, Moscou poursuit ses attaques nocturnes massives sur l’Ukraine, en visant en particulier le système énergétique pour faire plier la population.Dans la nuit de vendredi à samedi, 36 missiles et 596 drones russes ont attaqué l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.Ces frappes ont fait deux morts à Kiev, un autre dans la région de la capitale, et au moins une trentaine de blessés, selon le ministère de l’Intérieur. Au moins 600.000 usagers ont été privés de courant, a indiqué le ministère ukrainien de l’Energie.Dans son rapport quotidien, l’armée russe a affirmé avoir frappé des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures énergétiques qui l’alimentent.