AFP World

Gaza: le chef de l’ONU appelle à une enquête sur des tirs mortels près d’un centre d’aide

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante sur des tirs ayant fait des dizaines de morts et blessés la veille près d’un centre d’aide humanitaire soutenu par les Etats-Unis et Israël dans le sud de la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire palestinien, des tirs israéliens ont fait au moins 31 morts et 176 blessés non loin de ce centre de distribution d’aide alimentaire dans le gouvernorat de Rafah.En guerre depuis près de 20 mois à Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, l’armée israélienne a nié avoir “tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur” du centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).Mais une source militaire israélienne a reconnu “des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects qui avançaient en direction de soldats” dimanche avant le lever du jour, à environ un kilomètre de ce centre.Lundi, M. Guterres a demandé “l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur ces événements et que les auteurs soient tenus pour responsables”.”Quelle honte!”, a réagi le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte X, reprochant au secrétaire général de l’ONU de ne pas critiquer le Hamas. La GHF, organisation au financement opaque, affirme avoir distribué six millions de repas depuis le début de ses opérations il y a une semaine, mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution.Les Nations unies ont refusé de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Peur et chaos” -Des témoins ont déclaré à l’AFP qu’ils se rendaient au centre d’aide quand des drones et des chars équipés de mitrailleuses ont ouvert le feu sur la foule dimanche.Il était “05H00 ou 05H30, avant le lever du jour” lorsque les tirs ont éclaté près du rond-point Al-Alam, où une foule s’était rassemblée avant de se rendre au centre GHF, situé à environ un kilomètre de là, a raconté un habitant de 33 ans.”Bien sûr, c’est l’armée israélienne qui a tiré à balles réelles. Des milliers de personnes attendaient au rond-point Al-Alam (…) mais l’armée a tiré et tout le monde s’est enfui. La peur et le chaos régnaient. J’ai vu de mes propres yeux des martyrs et des blessés dans le secteur”, a-t-il ajouté, demandant à conserver l’anonymat par peur de représailles israéliennesUn autre témoin, Mohammed Abou Deqqa, 35 ans, a déclaré avoir entendu de premiers coups de feu “vers 05H00″.”Au début, nous avons pensé qu’il s’agissait de tirs d’avertissement. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que les tirs s’intensifient. J’ai commencé à voir des gens allongés au sol, couverts de sang”, a-t-il dit: “Les tirs visaient les civils, les gens ont commencé à courir mais beaucoup n’ont pas pu s’échapper”.Des photos de l’AFP prises vers 05H40 montrent des civils en train d’entreposer des corps blessés sur des charrettes tirées par des ânes alors que le soleil vient à peine de se lever.Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré que des équipes de secours étaient arrivées vers 06H00 et avaient pris en charge des morts et des blessés. A cette heure-là, des civils et d’autres ambulanciers avaient déjà amené des morts et des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès et à un hôpital de campagne de la Croix-Rouge.- “Rumeurs” -“Le Hamas fait (…) tout son possible pour nous empêcher” de distribuer l’aide, a déclaré dimanche le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne. “Je vous invite à ne pas croire toutes les rumeurs propagées par le Hamas. Nous enquêterons sur chacun de ces incidents et sur chacune de ces allégations”, a-t-il ajouté.Dans un message vidéo diffusé dimanche matin depuis l’hôpital Nasser, la chirurgienne britannique Victoria Rose a décrit une scène de “carnage absolu”, déclarant que “toutes les salles étaient pleines et qu’il ne s’agissait que de blessures par balles”.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré que son hôpital de campagne à Rafah avait reçu 179 personnes, dont 21 ont été déclarées mortes à leur arrivée. Tous les blessés “ont déclaré qu’ils essayaient d’atteindre un site de distribution d’aide”, a souligné le CICR, ajoutant que “la majorité d’entre eux souffraient de blessures par balle ou d’éclats d’obus”.Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, en proie à une situation humanitaire catastrophique. Selon l’ONU, l’ensemble de la population du territoire est confrontée à un risque de famine. Récemment, les Nations unies ont rapporté des incidents au cours desquels l’aide humanitaire avait été pillée, notamment par des individus armés.Par ailleurs, la Défense civile a annoncé la mort lundi de “14 personnes parmi lesquelles six enfants et trois femmes, en plus des 20 personnes qui se trouvent encore sous les décombres” après un bombardement israélien sur une habitation à Jabalia, dans le nord de Gaza.Interrogée à ce sujet par l’AFP, l’armée a fait état de “frappes menées contre des cibles terroristes dans le nord de la bande de Gaza”, sans autre précision.

Gaza: le chef de l’ONU appelle à une enquête sur des tirs mortels près d’un centre d’aide

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante sur des tirs ayant fait des dizaines de morts et blessés la veille près d’un centre d’aide humanitaire soutenu par les Etats-Unis et Israël dans le sud de la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire palestinien, des tirs israéliens …

Gaza: le chef de l’ONU appelle à une enquête sur des tirs mortels près d’un centre d’aide Read More »

Gaza: le chef de l’ONU appelle à une enquête sur des tirs mortels près d’un centre d’aide

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante sur des tirs ayant fait des dizaines de morts et blessés la veille près d’un centre d’aide humanitaire soutenu par les Etats-Unis et Israël dans le sud de la bande de Gaza.Selon la Défense civile du territoire palestinien, des tirs israéliens ont fait au moins 31 morts et 176 blessés non loin de ce centre de distribution d’aide alimentaire dans le gouvernorat de Rafah.En guerre depuis près de 20 mois à Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, l’armée israélienne a nié avoir “tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur” du centre de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).Mais une source militaire israélienne a reconnu “des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects qui avançaient en direction de soldats” dimanche avant le lever du jour, à environ un kilomètre de ce centre.Lundi, M. Guterres a demandé “l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur ces événements et que les auteurs soient tenus pour responsables”.”Quelle honte!”, a réagi le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte X, reprochant au secrétaire général de l’ONU de ne pas critiquer le Hamas. La GHF, organisation au financement opaque, affirme avoir distribué six millions de repas depuis le début de ses opérations il y a une semaine, mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution.Les Nations unies ont refusé de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Peur et chaos” -Des témoins ont déclaré à l’AFP qu’ils se rendaient au centre d’aide quand des drones et des chars équipés de mitrailleuses ont ouvert le feu sur la foule dimanche.Il était “05H00 ou 05H30, avant le lever du jour” lorsque les tirs ont éclaté près du rond-point Al-Alam, où une foule s’était rassemblée avant de se rendre au centre GHF, situé à environ un kilomètre de là, a raconté un habitant de 33 ans.”Bien sûr, c’est l’armée israélienne qui a tiré à balles réelles. Des milliers de personnes attendaient au rond-point Al-Alam (…) mais l’armée a tiré et tout le monde s’est enfui. La peur et le chaos régnaient. J’ai vu de mes propres yeux des martyrs et des blessés dans le secteur”, a-t-il ajouté, demandant à conserver l’anonymat par peur de représailles israéliennesUn autre témoin, Mohammed Abou Deqqa, 35 ans, a déclaré avoir entendu de premiers coups de feu “vers 05H00″.”Au début, nous avons pensé qu’il s’agissait de tirs d’avertissement. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que les tirs s’intensifient. J’ai commencé à voir des gens allongés au sol, couverts de sang”, a-t-il dit: “Les tirs visaient les civils, les gens ont commencé à courir mais beaucoup n’ont pas pu s’échapper”.Des photos de l’AFP prises vers 05H40 montrent des civils en train d’entreposer des corps blessés sur des charrettes tirées par des ânes alors que le soleil vient à peine de se lever.Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré que des équipes de secours étaient arrivées vers 06H00 et avaient pris en charge des morts et des blessés. A cette heure-là, des civils et d’autres ambulanciers avaient déjà amené des morts et des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès et à un hôpital de campagne de la Croix-Rouge.- “Rumeurs” -“Le Hamas fait (…) tout son possible pour nous empêcher” de distribuer l’aide, a déclaré dimanche le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne. “Je vous invite à ne pas croire toutes les rumeurs propagées par le Hamas. Nous enquêterons sur chacun de ces incidents et sur chacune de ces allégations”, a-t-il ajouté.Dans un message vidéo diffusé dimanche matin depuis l’hôpital Nasser, la chirurgienne britannique Victoria Rose a décrit une scène de “carnage absolu”, déclarant que “toutes les salles étaient pleines et qu’il ne s’agissait que de blessures par balles”.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré que son hôpital de campagne à Rafah avait reçu 179 personnes, dont 21 ont été déclarées mortes à leur arrivée. Tous les blessés “ont déclaré qu’ils essayaient d’atteindre un site de distribution d’aide”, a souligné le CICR, ajoutant que “la majorité d’entre eux souffraient de blessures par balle ou d’éclats d’obus”.Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, en proie à une situation humanitaire catastrophique. Selon l’ONU, l’ensemble de la population du territoire est confrontée à un risque de famine. Récemment, les Nations unies ont rapporté des incidents au cours desquels l’aide humanitaire avait été pillée, notamment par des individus armés.Par ailleurs, la Défense civile a annoncé la mort lundi de “14 personnes parmi lesquelles six enfants et trois femmes, en plus des 20 personnes qui se trouvent encore sous les décombres” après un bombardement israélien sur une habitation à Jabalia, dans le nord de Gaza.Interrogée à ce sujet par l’AFP, l’armée a fait état de “frappes menées contre des cibles terroristes dans le nord de la bande de Gaza”, sans autre précision.

Russes et Ukrainiens vont échanger tous leurs prisonniers jeunes ou blessés

Russes et Ukrainiens ont convenu lundi, à l’issue de nouveaux pourparlers à Istanbul, d’échanger tous leurs prisonniers de guerre de moins de 25 ans ou grièvement blessés, ainsi que des milliers de corps de soldats tués, sans parvenir à s’accorder sur un cessez-le-feu.Ces discussions sous médiation turque n’ont duré qu’une heure au palais Ciragan d’Istanbul, …

Russes et Ukrainiens vont échanger tous leurs prisonniers jeunes ou blessés Read More »

A69: un texte visant à sécuriser juridiquement le chantier saute la case des débats à l’Assemblée

Les Insoumis pris au piège de leur propre stratégie: les députés ont approuvé lundi une motion de rejet LFI contre un texte Renaissance visant à sécuriser juridiquement le chantier de l’A69, avec pour effet d’accélérer le parcours législatif du texte en l’envoyant directement devant une commission mixte députés-sénateurs.La motion de rejet a été approuvée à l’unanimité, les groupes du socle commun et de l’extrême droite joignant leurs voix à celles de LFI, bien malgré elle.Le rapporteur Jean Terlier (Renaissance) a apporté son soutien à la motion, invoquant “l’obstruction” de la France insoumise et des écologistes, auteurs de la quasi-totalité des plus de 700 amendements déposés, dont un peu plus de 230 déclarés recevables. Le gouvernement a donné lui un “avis de sagesse” (ni pour ni contre).La semaine dernière, les députés du socle commun et du RN avaient, dans une tactique assez proche, adopté une motion de rejet contre la proposition de loi Duplomb-Menonville sur les contraintes pesant sur le métier d’agriculteur, afin d’accélérer les débats et d’envoyer le texte en commission mixte paritaire. La motion avait été déposée par le rapporteur du texte lui-même, Julien Dive (LR).”Cela fait maintenant deux fois que vous détournez la motion de rejet en 49.3 parlementaire”, a tonné la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, menaçant de saisir le Conseil constitutionnel pour atteinte à la “sincérité des débats” et au “droit d’amendement”. La députée du Val-de-Marne a cependant estimé que la coalition gouvernementale avait “offert une victoire” aux Insoumis, “puisque le seul vote de l’Assemblée nationale sur l’A69 a été de rejeter ce texte”.”C’est l’arroseur arrosé”, lui a répondu Jean Terlier. “La prochaine fois, vous réfléchirez à deux fois avant de déposer une motion de rejet et plus de 700 amendements”, a dit le député du Tarn, en rappelant que le texte a obtenu “un vote large” lors de son examen en commission.- Une mobilisation prévue début juillet -Selon des sources au groupe écologiste et social, celui-ci a demandé au groupe LFI de retirer sa motion de rejet, sans le convaincre.Mais la députée EELV Christine Arrighi a dit à l’AFP comprendre le choix de LFI, qui était selon elle une “manière de démontrer qu’Ensemble pour la République (le groupe macroniste de Gabriel Attal, NDLR) détourne la procédure” parlementaire.Le texte porté par M. Terlier, déjà adopté au Sénat, vise à conférer au chantier de l’autoroute qui doit relier Castres et Toulouse une “raison impérative d’intérêt public majeur”, ouvrant la voie à des dérogations à la protection des espèces, au nom du désenclavement du territoire. En validant rétroactivement des autorisations environnementales, il pourrait ainsi empêcher un éventuel nouvel arrêt des travaux.La cour administrative d’appel a certes autorisé qu’ils reprennent, “mi-juin” selon le gouvernement, mais elle s’est prononcée uniquement sur un recours en urgence de l’État, et doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois.A l’ouverture de la séance lundi, le ministre des Transports Philippe Tabarot a souligné “l’importance particulière” du texte “pour le développement territorial” ainsi que pour la “sécurisation juridique de nos grandes infrastructures”, tout en émettant comme au Sénat un avis de sagesse sur le fond (ni pour ni contre).A contrario, les députés écologistes et Insoumis, à l’instar d’Anne Stambach-Terrenoir (LFI), y voient “un énième passage en force pour ce projet absurde d’autoroute qui longe littéralement une route nationale que l’on aurait pu réaménager”, et une volonté “d’écraser une décision judiciaire” qui avait invalidé les autorisations environnementales.L’A69 devait initialement être mise en service fin 2025, selon la société Atosca, en charge des travaux, mais l’échéance ne pourra pas être respectée. Pour finaliser le chantier, la société doit rapatrier dans le Tarn un millier de salariés et de nombreux engins.De leur côté, les opposants s’organisent. Une grande mobilisation est convoquée les 4, 5 et 6 juillet aux abords du chantier.Une action symbolique a également eu lieu lundi matin à proximité de l’Assemblée: un militant du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) s’est brièvement perché dans un arbre, déployant des banderoles, telles que “Non à la loi de validation” ou “Stop à l’A69”.

Soulagement, déception, attente… les premiers résultats tombent sur Parcoursup

“Soulagé” ou “un peu déçu” devant l’écran de Parcoursup: deux mois après avoir bouclé leurs dossiers, les lycéens de terminale ont reçu lundi les premiers résultats de la plateforme d’inscription post-bac.”Assez stressée”, Valentine, lycéenne de 17 ans en région parisienne, était “avec (sa) maman” pour consulter les résultats.Et se dit “très contente”: elle est admise dans la prépa littéraire qu’elle “voulait absolument”. “Je suis hyper soulagée. Je vais pouvoir accepter directement”, se réjouit-elle.Pour Gabriel, 17 ans, il va en revanche falloir patienter. Ses neuf voeux sont tous en “attente”.”A priori, ce sera plutôt le cinéma que les sciences politiques”, philosophe le lycéen d’Auxerre, en regardant son classement. Il avait fait quatre voeux en licence de sciences politiques, et cinq en licence de cinéma à Paris. “Je suis un peu déçu, mais aussi soulagé, parce que ce n’est peut-être pas moi qui vais avoir à choisir” entre ces deux voies, avoue-t-il. “Je vais surtout voir, chaque jour, comment (mon classement évolue, ndlr). Et commencer à regarder ce que je préfère parmi les licences de cinéma”. Parcoursup n’est “qu’une étape” qu’il faut “dédramatiser”, a déclaré lundi sur Franceinfo le ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste. La question cruciale est celle de l’orientation, sur laquelle le gouvernement fera des annonces “dans quelques jours”.Cette année, les lycéens avaient jusqu’à mi-mars pour inscrire leurs voeux sur la plateforme, puis jusqu’au 2 avril pour compléter leur dossier et confirmer leurs choix. Parcoursup, qui a succédé en 2018 à APB, a recueilli les voeux de 980.000 candidats dans l’enseignement supérieur, contre 945.500 l’an dernier. Parmi eux, les plus nombreux sont des lycéens: ils sont 650.000, contre 183.000 étudiants souhaitant changer de voie.Plusieurs réponses sont possibles pour chaque formation: être accepté (oui), être accepté sous condition (oui si, pour des filières universitaires qui demandent à l’étudiant de suivre un parcours d’accompagnement pédagogique ou personnalisé), être sur liste d’attente ou être refusé (uniquement pour les filières sélectives).- Le bac comme condition -Eliott, lycéen en région parisienne avait émis 20 voeux. “Ceux qui m’ont accepté ne m’intéressent pas” et neuf sont en attente, raconte l’adolescent de 17 ans. “Il faut que j’attende pour voir si je suis pris en licence de sciences politiques à Paris-Nanterre” pour laquelle il est, pour le moment, classé 4.566e. “Mais même si je suis pris je ne sais pas encore ce que je choisirai par rapport aux écoles hors Parcoursup”, poursuit le lycéen, déjà accepté dans des écoles privées pour travailler dans l’immobilier.Comme chaque année, dans les premières heures, il est possible seulement de consulter les résultats. C’est plus tard dans la soirée que les candidats pourront commencer à répondre aux propositions.La phase principale d’admission durera jusqu’au 10 juillet, période pendant laquelle les candidats continueront de recevoir des réponses. Ils sont souvent sur des listes d’attente, qui peuvent évoluer vite: il faut donc consulter régulièrement Parcoursup. Cette année, pour accélérer la procédure, il sera demandé aux candidats ayant des voeux en attente de classer par ordre de préférence ceux qu’ils souhaitent conserver entre le 6 et le 10 juin.Du 11 juin au 11 septembre, de nouveaux vœux seront possibles dans les formations qui disposent encore de places.Tout ce processus reste conditionné à l’obtention du bac, dont les résultats seront communiqués le 4 juillet. Parallèlement à leurs démarches pour Parcoursup, les lycéens passeront la philo le 16 juin puis les épreuves de spécialité entre le 17 et le 19 juin et le Grand oral du 23 juin au 2 juillet.Un site de mise en situation est proposé par le ministère de l’Enseignement supérieur pour aider les candidats à répondre aux propositions des formations. Un numéro vert est aussi disponible pour les guider: 0.800.400.070. L’an dernier, 94% des lycéens inscrits sur Parcoursup ont reçu au moins une proposition d’admission, selon le ministère.Pour les étudiants titulaires d’un diplôme bac+3 qui ont postulé sur la plateforme Mon master, c’était aussi l’heure du verdict ce lundi: ils ont commencé à recevoir à 9H00 les premières réponses à leurs candidatures pour des masters.slb-ic-gar-ber/grd/jco