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Des “frères” civils cambodgiens et thaïlandais échangent des appels à la paix

Des civils fuyant la guerre des deux côtés de la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge lancent des appels à la paix, décrivant leurs voisins transfrontaliers comme des “frères” et des “amis” malgré le conflit en cours.”Les relations étaient bonnes, nous étions comme des frères”, raconte Sai Boonrod, 56 ans. Cette femme a trouvé refuge dans un temple de la ville de Kanthararom comme plusieurs centaines d’autres Thaïlandais, après avoir évacué son village à la frontière. “Mais maintenant, les choses ont peut-être changé”, dit-elle à l’AFP. “Je veux juste que les combats s’arrêtent pour que nous soyons de nouveaux comme des frères.”De l’autre côté de la frontière, à 150 kilomètres du refuge de Sai, des centaines de personnes évacuées sont regroupées dans des tentes de fortune à côté d’un temple, entourées de rations de survie et de leurs vêtements emballés à la hâte. “Nous sommes des voisins, nous voulons être amis”, assure un quinquagénaire s’exprimant anonymement dans le refuge du temple de Phumi Bak Thkav. “Mais ils nous attaquent. Nous avons fui nos maisons à cause d’eux.”Le différend frontalier entre le Cambodge et la Thaïlande couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des chars, des troupes au sol et l’artillerie.Le nombre de victimes après trois jours de combats est monté à 33 morts, la plupart civiles. Un niveau de violence jamais vu depuis les affrontements entre 2008 et 2011, qui avaient fait 28 morts à l’époque. Tout en étendant ses jambes sur une natte en bambou, Sai affirme que “ça n’était pas aussi violent” les dernières fois. Elle fait partie des plus de 170.000 personnes évacuées des zones autour de la frontière. Mais son mari est resté pour aider à garder le bétail et les biens des voisins.”Je veux qu’ils négocient, qu’ils arrêtent de tirer rapidement, pour que les personnes âgées puissent rentrer chez elles et que les enfants retournent à l’école”, réclame Sai.- Haine en ligne -Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu une réunion d’urgence vendredi à l’issue de laquelle les deux camps ont assuré être ouverts à une trêve, tout en s’accusant mutuellement de saper les efforts de paix. Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat khmer fin mai, lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée de leur frontière commune surnommée le “Triangle d’émeraude”.A 73 ans, Suwan Promsri a vécu de nombreux épisodes de tension à la frontière, mais estime que celui-ci semble “tellement différent”. Il assure que le ressentiment parmi les Thaïlandais envers les Cambodgiens, y compris le sien, grandit, un discours patriotique diffusé en ligne attisant les flammes. En février, Bangkok a protesté formellement auprès de Phnom Penh après qu’une vidéo montrant une femme chantant une chanson patriotique Khmer devant un temple dont la propriété est disputée entre les deux pays a été postée sur les réseaux sociaux. Les combats ont lieu dans un contexte de désinformation en ligne, issue des deux côtés. “Avant Internet, je me sentais différent. Mais les réseaux sociaux ont vraiment joué un rôle dans l’alimentation de cette haine”, reconnaît Suwan. Malgré les divisions, il rejoint ses voisins thaïlandais et ceux de l’autre côté de la frontière cambodgienne dans leurs appels à la paix. “Je veux que le gouvernement réalise la souffrance des personnes vivant à la frontière. La vie est difficile”, assure-t-il. “J’espère que les autorités travaillent sur des négociations pour mettre fin aux combats le plus rapidement possible.”burs-jts/sia/sba

Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes

Des dizaines de milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession …

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Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes

Des dizaines de milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants, dont le nombre est estimé à entre 20.000 et 50.000 par les autorités, ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne.Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.- “Assez, s’il vous plaît, démissionnez” – S’exprimant lors du rassemblement, Mahathir Mohamad, un vétéran de la politique et ancien mentor d’Anwar, devenu aujourd’hui son rival juré, a lancé à la foule : “Cela fait trois ans, qu’est-ce que le peuple a ? Je pense qu’il (Anwar) se réjouit de nous voir souffrir”. “Assez, s’il vous plaît, démissionnez”, a ajouté Mahathir Mohamad, qui a fêté son 100e anniversaire le mois dernier.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.-Stratégie d’apaisement-Les analystes politiques ont vu dans ces annonces une stratégie visant à apaiser la frustration croissante de la population et à dissuader les gens de participer à la marche de samedi. Norhamizah Mohamed, 48 ans, originaire de Besut, sur la côte nord-est, a déclaré être venue manifester pour s’assurer qu'”Anwar tienne ses promesses électorales”. “Ce n’est pas que nous ne l’aimons pas, mais nous n’aimons pas la façon dont il dirige le pays”, ajoutant que “ce n’est qu’après que nous avons décidé de manifester qu’il a annoncé des mesures pour la population”.La manifestation de samedi intervient également alors que les partis politiques commencent à se préparer en vue des élections, qui doivent, selon la loi, se tenir au plus tard à la mi-février 2028.Selon une étude récente publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.

Des dizaines de milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes

Des dizaines de milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants, dont le nombre est estimé à entre 20.000 et 50.000 par les autorités, ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne.Certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.- “Assez, s’il vous plaît, démissionnez” – S’exprimant lors du rassemblement, Mahathir Mohamad, un vétéran de la politique et ancien mentor d’Anwar, devenu aujourd’hui son rival juré, a lancé à la foule : “Cela fait trois ans, qu’est-ce que le peuple a ? Je pense qu’il (Anwar) se réjouit de nous voir souffrir”. “Assez, s’il vous plaît, démissionnez”, a ajouté Mahathir Mohamad, qui a fêté son 100e anniversaire le mois dernier.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.-Stratégie d’apaisement-Les analystes politiques ont vu dans ces annonces une stratégie visant à apaiser la frustration croissante de la population et à dissuader les gens de participer à la marche de samedi. Norhamizah Mohamed, 48 ans, originaire de Besut, sur la côte nord-est, a déclaré être venue manifester pour s’assurer qu'”Anwar tienne ses promesses électorales”. “Ce n’est pas que nous ne l’aimons pas, mais nous n’aimons pas la façon dont il dirige le pays”, ajoutant que “ce n’est qu’après que nous avons décidé de manifester qu’il a annoncé des mesures pour la population”.La manifestation de samedi intervient également alors que les partis politiques commencent à se préparer en vue des élections, qui doivent, selon la loi, se tenir au plus tard à la mi-février 2028.Selon une étude récente publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.

Golf au programme de Trump samedi en Ecosse, manifestations attendues dans plusieurs villes

Donald Trump a entamé samedi sa première journée en terre écossaise par une partie de golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière, à l’écart de manifestations annoncées contre sa présence dans plusieurs villes de cette nation britannique.Sous la pluie et en compagnie de son fils Eric, le président américain a frappé ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale, a constaté un journaliste de l’AFP.L’arrivée du président américain vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Des policiers et des militaires patrouillaient samedi matin sur ce parcours de golf qui a accueilli quatre Opens britanniques masculins, ainsi que sur les plages de sable et les dunes herbeuses qui le bordent. Les joueurs ont été fouillés peu avant que Donald Trump ne fasse son apparition sur le green.Le président a atterri à l’aéroport voisin de Prestwick vendredi soir, tandis que des centaines de curieux venaient admirer Air Force One et tenter d’apercevoir son célèbre passager.Donald Trump a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi, mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial ont suscité la polémique.A Turnberry, sa visite de cinq jours divise.”Beaucoup de personnes ne font pas confiance à Trump et je suis comme elles. Je pense que c’est un mégalomane”, s’est insurgé Graham Hodgson, retraité, rencontré par l’AFP.”Il fait beaucoup de mal dans le monde avec ses droits de douanes”, ajoute-t-il.Mais à l’aéroport de Prestwick vendredi soir, les partisans du président américain se faisaient aussi entendre.Un garçon portait une pancarte sur laquelle était écrit “Bienvenue Trump”, tandis qu’un homme agitait un grand drapeau bleu affichant le slogan “Make America Great Again”.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, affirme Lee McLean, 46 ans, qui est venu de la ville voisine de Kilmarncock.Selon lui, c’est ce que devraient faire tous les responsables politiques “avant de s’intéresser à ce qui se passe à l’étranger”.- “Célébration” -Pour la police écossaise, la venue de Trump a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle elle a obtenu les renforts d’autres forces de police du pays.Le groupe Stop Trump Coalition a annoncé des manifestations samedi près du consulat américain dans la capitale écossaise Edimbourg, ainsi qu’à Aberdeen, où le président américain doit se rendre, pour visiter son deuxième complexe de golf.La police se prépare également en cas de rassemblements à Turnberry même, où Trump doit passer la journée.”Je suis en Ecosse maintenant. Beaucoup de réunions prévues!!!”, a annoncé le président américain peu après son arrivée sur son réseau Truth Social.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

Golf au programme de Trump samedi en Ecosse, manifestations attendues dans plusieurs villes

Donald Trump a entamé samedi sa première journée en terre écossaise par une partie de golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière, à l’écart de manifestations annoncées contre sa présence dans plusieurs villes de cette nation britannique.Sous la pluie et en compagnie de son fils Eric, le président américain a frappé ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale, a constaté un journaliste de l’AFP.L’arrivée du président américain vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Des policiers et des militaires patrouillaient samedi matin sur ce parcours de golf qui a accueilli quatre Opens britanniques masculins, ainsi que sur les plages de sable et les dunes herbeuses qui le bordent. Les joueurs ont été fouillés peu avant que Donald Trump ne fasse son apparition sur le green.Le président a atterri à l’aéroport voisin de Prestwick vendredi soir, tandis que des centaines de curieux venaient admirer Air Force One et tenter d’apercevoir son célèbre passager.Donald Trump a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi, mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial ont suscité la polémique.A Turnberry, sa visite de cinq jours divise.”Beaucoup de personnes ne font pas confiance à Trump et je suis comme elles. Je pense que c’est un mégalomane”, s’est insurgé Graham Hodgson, retraité, rencontré par l’AFP.”Il fait beaucoup de mal dans le monde avec ses droits de douanes”, ajoute-t-il.Mais à l’aéroport de Prestwick vendredi soir, les partisans du président américain se faisaient aussi entendre.Un garçon portait une pancarte sur laquelle était écrit “Bienvenue Trump”, tandis qu’un homme agitait un grand drapeau bleu affichant le slogan “Make America Great Again”.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, affirme Lee McLean, 46 ans, qui est venu de la ville voisine de Kilmarncock.Selon lui, c’est ce que devraient faire tous les responsables politiques “avant de s’intéresser à ce qui se passe à l’étranger”.- “Célébration” -Pour la police écossaise, la venue de Trump a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle elle a obtenu les renforts d’autres forces de police du pays.Le groupe Stop Trump Coalition a annoncé des manifestations samedi près du consulat américain dans la capitale écossaise Edimbourg, ainsi qu’à Aberdeen, où le président américain doit se rendre, pour visiter son deuxième complexe de golf.La police se prépare également en cas de rassemblements à Turnberry même, où Trump doit passer la journée.”Je suis en Ecosse maintenant. Beaucoup de réunions prévues!!!”, a annoncé le président américain peu après son arrivée sur son réseau Truth Social.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

Des milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes

Des milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne, brandissant pour certains des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.D’après une étude du mois de mai publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.

Des milliers de Malaisiens manifestent contre la vie chère et le manque de réformes

Des milliers de Malaisiens ont défilé samedi à Kuala Lumpur pour protester contre l’augmentation du coût de la vie et le manque de réformes imputés au gouvernement du Premier ministre Anwar Ibrahim.La manifestation, organisée par des partis d’opposition, est la première de cette ampleur dans la sixième économie d’Asie du Sud-Est depuis l’accession au pouvoir d’Anwar Ibrahim en 2022.Les manifestants ont convergé vers la place de l’Indépendance, en plein centre de la capitale malaisienne, brandissant pour certains des pancartes sur lesquelles était écrit “Démissionne, Anwar”, sous la surveillance de la police.”Il (Anwar Ibrahim) gouverne le pays depuis déjà trois ans et il lui reste encore à concrétiser les promesses qu’il a faites”, regrette le manifestant Fauzi Mahmud, un ingénieur de 35 ans originaire de l’Etat du Selangor qui entoure Kuala Lumpur. “Le coût de la vie est encore élevé”.Le chef du gouvernement “est allé dans de nombreux pays pour apporter des investissements, mais nous attendons encore de voir quelque chose”, ajoute-t-il, faisant allusion à de récents voyages du responsable politique, notamment en Russie.En devenant Premier ministre, Anwar Ibrahim avait promis de réformer le pays et de s’attaquer à la corruption et au népotisme au sein du système politique malaisien.En amont du rassemblement, le chef du gouvernement avait annoncé une série de mesures pour atténuer la colère, comme le versement de 100 ringgits malaisiens (20 euros) à tous les adultes à partir de fin août, et une légère baisse du prix du carburant pour quelque 18 millions de Malaisiens éligibles.D’après une étude du mois de mai publiée par le centre Merdeka de recherche sur l’opinion, un organisme indépendant établi en Malaisie, le Premier ministre bénéficiait alors d’un taux d’approbation de 55% de la part des électeurs.