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Le Sénat adopte une feuille de route pour financer le programme de Trump

Le Sénat américain a adopté très tôt samedi une faramineuse résolution budgétaire, préambule à l’adoption de  mesures phares de Donald Trump, mais qui divise le camp républicain dans un contexte d’incertitude sur l’avenir économique des Etats-Unis.La chambre haute à majorité républicaine a adopté le texte après une session marathon de vote au cours de la nuit, en raison des nombreux amendements ajoutés par les démocrates.La résolution n’est pas un budget en soi, mais une feuille de route sur les niveaux de dépenses à atteindre pour l’Etat fédéral.”Cette résolution jette les bases d’une augmentation des fonds pour sécuriser la frontière, accroître notre domination énergétique, bâtir une défense nationale, tailler dans les dépenses inutiles et empêcher une augmentation des impôts sur les familles et les petites entreprises”, s’est félicité dans un communiqué le sénateur républicain James Lankford.”En votant ce texte, les sénateurs républicains ont pris le parti des milliardaires, contre la classe moyenne, en totale soumission à Donald Trump”, a déploré de l’hémicycle le chef de la minorité démocrate, Chuck Schumer.”C’est une prise en tenaille brutale de la part des républicains: les droits de douane de Donald Trump augmentent les coûts d’un côté, et de l’autre les sénateurs républicains diminuent Medicaid et font passer des réductions d’impôts pour les milliardaires”, a-t-il insisté.Les démocrates s’opposent en bloc au texte, qui selon eux prépare le terrain à d’importantes coupes dans des programmes publics comme Medicaid, l’assurance santé pour les Américains aux revenus modestes. Ils dénoncent aussi la guerre commerciale déclenchée par le président.Une version similaire du texte devra désormais être adoptée à la Chambre des représentants, et une fois cette étape franchie, les élus des deux chambres pourront entamer le travail de fond en commissions sur le contenu du budget lui-même.Mais le gouffre entre la résolution du Sénat et celle voulue par les responsables de la Chambre des représentants présage d’une impasse législative.Car si la première prévoit des coupes dans les dépenses publiques à hauteur de quatre milliards de dollars, la seconde approcherait plutôt les 1.500 milliards de dollars, dans le sillage du démantèlement de vastes pans de l’administration fédérale par Elon Musk et sa commission Doge.- Crédits d’impôt -Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump a signé une kyrielle de décrets exécutifs. Mais pour concrétiser certains points de son programme, il devra passer par le Congrès.En haut de la liste de ses priorités: les vastes crédits d’impôt adoptés lors de son premier mandat, qui expirent à la fin de l’année et qu’il souhaite rendre permanents.Selon des analystes indépendants, cette pérennisation entraînerait cependant un surcoût pour les finances publiques de plus de 4.000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.Le Cato Institute, de tendance libertarienne, a qualifié la résolution dans son ensemble de “naufrage fiscal”.A cet onéreux volet de dépenses du budget, vient s’ajouter une incertitude sur le volet recettes: les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump sur le reste du monde ont fait chuter les places boursières dans le rouge et alimenté les craintes de récession pour la première économie mondiale.L’impasse législative qui s’annonce pourrait cependant durer de nombreuses semaines, voire de nombreux mois, et retarder considérablement la mise en place du programme de Donald Trump. Et ce alors que la campagne pour les élections de mi-mandat pointe déjà le bout de son nez.

Le Sénat adopte une feuille de route pour financer le programme de Trump

Le Sénat américain a adopté très tôt samedi une faramineuse résolution budgétaire, préambule à l’adoption de  mesures phares de Donald Trump, mais qui divise le camp républicain dans un contexte d’incertitude sur l’avenir économique des Etats-Unis.La chambre haute à majorité républicaine a adopté le texte après une session marathon de vote au cours de la nuit, en raison des nombreux amendements ajoutés par les démocrates.La résolution n’est pas un budget en soi, mais une feuille de route sur les niveaux de dépenses à atteindre pour l’Etat fédéral.”Cette résolution jette les bases d’une augmentation des fonds pour sécuriser la frontière, accroître notre domination énergétique, bâtir une défense nationale, tailler dans les dépenses inutiles et empêcher une augmentation des impôts sur les familles et les petites entreprises”, s’est félicité dans un communiqué le sénateur républicain James Lankford.”En votant ce texte, les sénateurs républicains ont pris le parti des milliardaires, contre la classe moyenne, en totale soumission à Donald Trump”, a déploré de l’hémicycle le chef de la minorité démocrate, Chuck Schumer.”C’est une prise en tenaille brutale de la part des républicains: les droits de douane de Donald Trump augmentent les coûts d’un côté, et de l’autre les sénateurs républicains diminuent Medicaid et font passer des réductions d’impôts pour les milliardaires”, a-t-il insisté.Les démocrates s’opposent en bloc au texte, qui selon eux prépare le terrain à d’importantes coupes dans des programmes publics comme Medicaid, l’assurance santé pour les Américains aux revenus modestes. Ils dénoncent aussi la guerre commerciale déclenchée par le président.Une version similaire du texte devra désormais être adoptée à la Chambre des représentants, et une fois cette étape franchie, les élus des deux chambres pourront entamer le travail de fond en commissions sur le contenu du budget lui-même.Mais le gouffre entre la résolution du Sénat et celle voulue par les responsables de la Chambre des représentants présage d’une impasse législative.Car si la première prévoit des coupes dans les dépenses publiques à hauteur de quatre milliards de dollars, la seconde approcherait plutôt les 1.500 milliards de dollars, dans le sillage du démantèlement de vastes pans de l’administration fédérale par Elon Musk et sa commission Doge.- Crédits d’impôt -Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump a signé une kyrielle de décrets exécutifs. Mais pour concrétiser certains points de son programme, il devra passer par le Congrès.En haut de la liste de ses priorités: les vastes crédits d’impôt adoptés lors de son premier mandat, qui expirent à la fin de l’année et qu’il souhaite rendre permanents.Selon des analystes indépendants, cette pérennisation entraînerait cependant un surcoût pour les finances publiques de plus de 4.000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.Le Cato Institute, de tendance libertarienne, a qualifié la résolution dans son ensemble de “naufrage fiscal”.A cet onéreux volet de dépenses du budget, vient s’ajouter une incertitude sur le volet recettes: les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump sur le reste du monde ont fait chuter les places boursières dans le rouge et alimenté les craintes de récession pour la première économie mondiale.L’impasse législative qui s’annonce pourrait cependant durer de nombreuses semaines, voire de nombreux mois, et retarder considérablement la mise en place du programme de Donald Trump. Et ce alors que la campagne pour les élections de mi-mandat pointe déjà le bout de son nez.

Le Sénat adopte une feuille de route pour financer le programme de Trump

Le Sénat américain a adopté très tôt samedi une faramineuse résolution budgétaire, préambule à l’adoption de  mesures phares de Donald Trump, mais qui divise le camp républicain dans un contexte d’incertitude sur l’avenir économique des Etats-Unis.La chambre haute à majorité républicaine a adopté le texte après une session marathon de vote au cours de la …

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RN: avant le meeting à Paris, rassemblement clairsemé à Marseille

Avant son meeting à Paris dimanche, en réaction à la condamnation de Marine Le Pen, le Rassemblement national a souhaité se mobiliser samedi dans une salle des fêtes à Marseille, mais l’affluence était clairsemée, avec quelques centaines de personnes.Selon les organisateurs, 500 personnes avaient fait le déplacement au Florida Palace, où le parti a ses habitudes, dans une grande salle restée à moitié vide. Sur les affiches, le slogan “Soutenons Marine, sauvons la démocratie” donnait le ton, en écho à cette condamnation qui compromet les chances de Mme Le Pen de concourir à la présidentielle 2027.”On n’est pas sur une salle archi-remplie. Mais c’est une mobilisation spontanée”, a estimé Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône et patron du parti dans le département, interrogé par l’AFP.L’élu explique avoir voulu donner une alternative à ceux qui “ne pouvaient pas monter à Paris” mais souhaitaient quand même “s’exprimer en tant que citoyens” après la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics à quatre ans de prison (dont deux ans ferme sous bracelet électronique), une amende de 100.000 euros et cinq ans d’inéligibilité applicable immédiatement.Pour Robert Trani, 77 ans, militant historique, convaincu qu’il n’y a “pas eu de détournements” mais seulement “un problème d’administration”, la cheffe de file du parti a été victime d'”une justice pastèque, rouge”.Le tribunal a lui estimé que Marine Le Pen avait été au “cÅ“ur” d’un système mis en place pour rémunérer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen, à hauteur de 4 millions d’euros, entre 2004 et 2016.”Sur le principe, c’est normal d’être condamnée”, concède Mathilde, 21 ans, militante depuis quatre ans: mais “l’inéligibilité, quand les autres accusés des mêmes choses ne l’ont pas eue, c’est une atteinte à la démocratie”. Cette étudiante rêve de travailler dans le luxe et ne souhaite pas décliner son identité, pour ne pas compromettre ses ambitions.Au micro, les élus revendiquent “20.000 nouvelles adhésions en quatre jours” au RN. Ici, à la fin des prises de parole, une douzaine d’adhésions avaient été enregistrées.Christophe Denza, cadre de 48 ans, vient justement de s’encarter, en “réaction” à ce jugement. “On n’est pas cette France que vous dépeignez”, plaide-t-il: “Je suis pour une espèce de protectionnisme, pour qu’on revienne à du bon sens dans les institutions et qu’on puisse déjà nous-mêmes vivre correctement pour être en capacité d’accueillir”.Au même moment, une manifestation contre le parti d’extrême droite a réuni 200 personnes, selon la police, dans le centre de la deuxième ville de France, avec un mot d’ordre, “éteindre la flamme” du RN.

Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge

Une vidéo récupérée sur le téléphone portable d’un secouriste tué avec d’autres membres du personnel médical en mars à Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien, montre leurs ambulances clairement reconnaissables et gyrophares allumés, avec le bruit de tirs nourris.Le 23 mars, 15 secouristes et personnel humanitaire ont été tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis près de 18 mois, selon le Croissant-Rouge et l’ONU. Il s’agit de huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l’agence de défense civile de Gaza et d’un membre de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Leurs corps ont été retrouvés quelques jours plus tard enterrés sous le sable près de Rafah.L’armée israélienne a indiqué jeudi enquêter sur “l’incident”, tout en affirmant que ses soldats avaient tiré sur des “terroristes” et des “véhicules suspects” qui avançaient vers eux, sans en avoir préalablement informé les autorités israéliennes, tous feux éteints.Mais sur la vidéo de six minutes et 42 secondes, publiée samedi par le Croissant-Rouge palestinien, on voit des ambulances circuler, phares et gyrophares allumés.La vidéo, apparemment filmée depuis l’intérieur d’un véhicule en mouvement, montre un camion de pompiers rouge et des ambulances circulant dans l’obscurité.- Tirs nourris, écran noir – Les véhicules s’arrêtent ensuite à côté d’un autre garé en bord de route, et deux hommes l’un portant un uniforme d’ambulancier et l’autre un gilet de secouriste, en sortent.On entend au même moment la voix de deux hommes parlant en arabe: l’un dit “un véhicule, un véhicule”, “pourvu qu’ils n’ont rien”. L’autre dit “on dirait un accident”.Quelques secondes plus tard, des tirs nourris éclatent et l’écran devient noir.Le Croissant-Rouge a indiqué avoir retrouvé la vidéo sur le téléphone de Rifaat Radwan, l’un des secouristes tués. “Cette vidéo réfute catégoriquement les affirmations de l’occupant selon lesquelles les forces israéliennes n’auraient pas ciblé les ambulances au hasard et que certains véhicules se seraient approchés de manière suspecte, sans gyrophares ni signes d’identification”, a dit le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué samedi.”Ces images exposent la vérité et détruisent ce faux récit”, a-t-il indiqué.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), la première équipe a été tuée par les forces israéliennes le 23 mars, et d’autres équipes d’urgence et d’aide ont été frappées l’une après l’autre pendant plusieurs heures alors qu’elles cherchaient leurs collègues disparus.Le convoi avait été dépêché en réponse à des appels d’aide de civils pris au piège des bombardements à Rafah, avait indiqué le Croissant-Rouge.- “Les juifs arrivent” -Dans la vidéo, l’ambulancier en train de filmer récite la déclaration de foi, la “shahada”, traditionnellement prononcée par les musulmans avant la mort, alors que le bruit des tirs nourris continue sans cesse.”Il n’y a de Dieu que Dieu, et Mohammed est son messager”, répète-t-il sans arrêt, la voix tremblante de peur. “Pardonnez-nous les gars, pardonne-moi maman car j’ai choisi cette voie, celle d’aider les gens.”Il répète ensuite “Dieu, acceptez mon martyre et pardonnez-moi”. Et juste avant la fin de la vidéo et alors que les tirs continuent, il dit: “les juifs arrivent, les juifs arrivent”, en référence aux soldats israéliens. La mort des travailleurs humanitaires a suscité un tollé international. Jonathan Whittall, directeur de l’Ocha dans les territoires palestiniens, a déclaré que les victimes étaient “en uniforme, portant encore des gants” lorsqu’ils ont été retrouvés. L’Ocha a parlé de “fosse commune”. Un responsable militaire israélien a dit à l’AFP qu’ils avaient été “recouverts de sable et de draps de façon à éviter leur détérioration” en attendant qu’ils puissent être récupérés. “Je suis horrifié par les meurtres de 15 personnels de santé et travailleurs humanitaires, qui soulèvent de nouvelles inquiétudes quant à la commission de crimes de guerre par l’armée israélienne”, a dit jeudi le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, devant le Conseil de sécurité.La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.

Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge

Une vidéo récupérée sur le téléphone portable d’un secouriste tué avec d’autres membres du personnel médical en mars à Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien, montre leurs ambulances clairement reconnaissables et gyrophares allumés, avec le bruit de tirs nourris.Le 23 mars, 15 secouristes et personnel humanitaire ont été tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis près de 18 mois, selon le Croissant-Rouge et l’ONU. Il s’agit de huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l’agence de défense civile de Gaza et d’un membre de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Leurs corps ont été retrouvés quelques jours plus tard enterrés sous le sable près de Rafah.L’armée israélienne a indiqué jeudi enquêter sur “l’incident”, tout en affirmant que ses soldats avaient tiré sur des “terroristes” et des “véhicules suspects” qui avançaient vers eux, sans en avoir préalablement informé les autorités israéliennes, tous feux éteints.Mais sur la vidéo de six minutes et 42 secondes, publiée samedi par le Croissant-Rouge palestinien, on voit des ambulances circuler, phares et gyrophares allumés.La vidéo, apparemment filmée depuis l’intérieur d’un véhicule en mouvement, montre un camion de pompiers rouge et des ambulances circulant dans l’obscurité.- Tirs nourris, écran noir – Les véhicules s’arrêtent ensuite à côté d’un autre garé en bord de route, et deux hommes l’un portant un uniforme d’ambulancier et l’autre un gilet de secouriste, en sortent.On entend au même moment la voix de deux hommes parlant en arabe: l’un dit “un véhicule, un véhicule”, “pourvu qu’ils n’ont rien”. L’autre dit “on dirait un accident”.Quelques secondes plus tard, des tirs nourris éclatent et l’écran devient noir.Le Croissant-Rouge a indiqué avoir retrouvé la vidéo sur le téléphone de Rifaat Radwan, l’un des secouristes tués. “Cette vidéo réfute catégoriquement les affirmations de l’occupant selon lesquelles les forces israéliennes n’auraient pas ciblé les ambulances au hasard et que certains véhicules se seraient approchés de manière suspecte, sans gyrophares ni signes d’identification”, a dit le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué samedi.”Ces images exposent la vérité et détruisent ce faux récit”, a-t-il indiqué.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), la première équipe a été tuée par les forces israéliennes le 23 mars, et d’autres équipes d’urgence et d’aide ont été frappées l’une après l’autre pendant plusieurs heures alors qu’elles cherchaient leurs collègues disparus.Le convoi avait été dépêché en réponse à des appels d’aide de civils pris au piège des bombardements à Rafah, avait indiqué le Croissant-Rouge.- “Les juifs arrivent” -Dans la vidéo, l’ambulancier en train de filmer récite la déclaration de foi, la “shahada”, traditionnellement prononcée par les musulmans avant la mort, alors que le bruit des tirs nourris continue sans cesse.”Il n’y a de Dieu que Dieu, et Mohammed est son messager”, répète-t-il sans arrêt, la voix tremblante de peur. “Pardonnez-nous les gars, pardonne-moi maman car j’ai choisi cette voie, celle d’aider les gens.”Il répète ensuite “Dieu, acceptez mon martyre et pardonnez-moi”. Et juste avant la fin de la vidéo et alors que les tirs continuent, il dit: “les juifs arrivent, les juifs arrivent”, en référence aux soldats israéliens. La mort des travailleurs humanitaires a suscité un tollé international. Jonathan Whittall, directeur de l’Ocha dans les territoires palestiniens, a déclaré que les victimes étaient “en uniforme, portant encore des gants” lorsqu’ils ont été retrouvés. L’Ocha a parlé de “fosse commune”. Un responsable militaire israélien a dit à l’AFP qu’ils avaient été “recouverts de sable et de draps de façon à éviter leur détérioration” en attendant qu’ils puissent être récupérés. “Je suis horrifié par les meurtres de 15 personnels de santé et travailleurs humanitaires, qui soulèvent de nouvelles inquiétudes quant à la commission de crimes de guerre par l’armée israélienne”, a dit jeudi le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, devant le Conseil de sécurité.La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.

Nouvelle aide de la marine indienne à la Birmanie dévastée par un séisme

La marine indienne a livré samedi des centaines de tonnes d’aide alimentaire à la Birmanie, frappée par un séisme, au lendemain d’une rare rencontre entre le Premier ministre indien Narendra Modi et le chef de la junte militaire, Min Aung Hlaing. L’Inde a été parmi les premiers pays à envoyer d’urgence de l’aide et des équipes de secours chez son voisin après le séisme de magnitude 7,7 du 28 mars qui a fait plus de 3.300 morts à ce jour.Plus d’une semaine après la catastrophe, les survivants, désespérés, manquent toujours de nourriture et d’abris. La dernière aide en provenance de l’Inde comprenait 442 tonnes de nourriture, dont du riz, de l’huile de cuisson, des pâtes et des biscuits, a indiqué l’ambassade d’Inde à Rangoun.Vendredi, M. Modi a eu une rare rencontre en face à face avec M. Hlaing à Bangkok, en marge du sommet régional Bimstec, le groupement des sept nations du golfe du Bengale. “L’Inde fait tout son possible pour aider nos frères et sÅ“urs du Birmanie en cette période critique”, a déclaré M. Modi dans un communiqué du gouvernement.Selon le ministère indien des Affaires étrangères, M. Modi a déclaré au chef de la junte militaire qu’il n’y avait “pas de solution militaire au conflit”, alors que le pays est en proie à des troubles accrus depuis le coup d’Etat de 2021.Le dirigeant indien a souligné “l’importance d’un rétablissement rapide d’un processus démocratique par le biais d’élections inclusives et crédibles”.Le général Min Aung Hlain avait lancé un rare appel à l’aide internationale après le séisme, témoignant de la gravité de la crise.Mercredi, la junte birmane a annoncé un cessez-le-feu temporaire pour faciliter les secours après le séisme dévastateur.Les précédents régimes militaires du pays ont refusé toute aide étrangère, même après des catastrophes naturelles majeures.