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Des milliers d’Américains manifestent contre la politique de Trump et Musk

Des milliers d’Américains manifestent samedi à travers les Etats-Unis contre la politique de Donald Trump, y compris à Washington, pour la première mobilisation d’ampleur depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.Une série de mouvements citoyens de gauche ont appellé à manifester dans tout le pays contre ce qu’ils qualifient d'”accaparement du pouvoir” par le président républicain. Un des principaux rassemblements se déroule au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l’obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche, dans une atmosphère bon enfant.Des milliers de personnes y étaient rassemblées depuis la mi-journée, brandissant des pancartes avec des messages comme “pas touche à la Sécurité sociale” ou “le fascisme est arrivé”, ainsi que des drapeaux américains à l’envers – à l’origine un signal de détresse dans l’armée devenu un signe de protestation politique -, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Ils sont en train d’abattre la démocratie”, a déclaré à l’AFP, en référence à Donald Trump et Elon Musk, Margie, 64 ans, une retraitée de la fonction publique, portant une cagoule tricotée rose et turquoise évoquant un masque à gaz.”C’est extrêmement inquiétant de voir tout ce qui arrive à nos institutions, et l’équilibre des pouvoirs complètement bouleversé sur tous les plans, de l’environnement aux droits individuels”, a abondé Jane Ellen Saums, 66 ans, qui travaille dans l’immobilier à Fairfax, près de Washington.- “Démocratie pas à vendre” -Outre les importants contingents de retraités, en particulier de la fonction publique, affluaient de nombreux jeunes, y compris des enfants avec leurs parents.”La démocratie n’est pas à vendre”, pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un jeune père avec son fils dans une poussette.Plusieurs ténors démocrates ont pris la parole lors de cette manifestation.”Aucune personne dotée d’un sens moral ne veut d’un dictateur sabotant l’économie qui connaît le prix de tout et la valeur de rien”, a ainsi déclaré l’élu de la Chambre des représentants Jamie Raskin.Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump invoque la légitimité populaire pour justifier son interventionnisme tous azimuts, au nom d’une conception maximaliste des prérogatives de l’exécutif.”Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient. Ils prennent tout ce sur quoi ils peuvent faire main basse et mettent le monde au défi de les arrêter”, peut-on lire dans un communiqué publié sur le site d’un des mouvements organisateurs de la manifestation, Indivisible.”Samedi 5 avril, nous descendons dans la rue dans tout le pays pour résister avec un message clair: bas les pattes!”, affirme-t-il.- Les démocrates “se dégonflent” -Parmi les griefs d’une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l’éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.Beaucoup d’électeurs démocrates reprochent à leur parti d’être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l’administration Trump.Abbott Sherwin, un étudiant de 19 ans de Caroline du Nord (sud-est) venu manifester à Washington avec son père, a déploré “une grande déconnexion” entre les élus démocrates et les jeunes. “Beaucoup, surtout parmi les plus progressistes, pensent que le parti démocrate se dégonfle, essaie d’être trop modéré et ne défend pas vraiment nos droits”, a-t-il souligné.A New Yok, où l’affluence était également significative, une manifestante qui travaille dans l’éducation supérieure, Rachael Nevins, s’est dite “très inquiète par les attaques contre la connaissance”, en particulier des gels de bourses pour les chercheurs et les étudiants.Des manifestations similaires se sont tenues samedi à travers le monde, notamment à Berlin, Paris, Rome et Londres.Donald Trump avait promis pendant sa campagne de réduire le poids de l’Etat fédéral et de tailler dans les dépenses. Il a confié cette mission à son allié multimilliardaire Elon Musk, aux méthodes décriées notamment par l’opposition démocrate et les syndicats, qui les jugent brutales et arbitraires.

Des milliers d’Américains manifestent contre la politique de Trump et Musk

Des milliers d’Américains manifestent samedi à travers les Etats-Unis contre la politique de Donald Trump, y compris à Washington, pour la première mobilisation d’ampleur depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.Une série de mouvements citoyens de gauche ont appellé à manifester dans tout le pays contre ce qu’ils qualifient d’”accaparement du pouvoir” par …

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Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une “faible” réaction américaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la “faible” réaction de l’ambassade américaine en Ukraine à une frappe ayant tué 18 personnes dont neuf enfants la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant d’avoir “peur” de mettre en cause la Russie.Cette attaque de missile russe a frappé vendredi un quartier résidentiel près d’une aire de jeux pour enfants de cette ville du centre de l’Ukraine, selon les autorités locales.Soixante-douze personnes ont été blessées, dont 12 enfants, a déclaré le gouverneur de la région Dnipropetrovsk, Sergiy Lysak. Les autorités de la ville ont déclaré trois jours de deuil.L’ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s’était dite vendredi soir “horrifiée” par cette “frappe de missile balistique”, sans en mentionner dans un premier temps la provenance.”Malheureusement, la réaction de l’ambassade américaine est désagréablement étonnante: un pays et un peuple si forts, et une réaction si faible”, a critiqué samedi Volodymyr Zelensky, natif de Kryvyï Rig. “Ils ont même peur de prononcer le mot +russe+ en parlant du missile qui a tué les enfants”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.Samedi, après ces critiques, Mme Brink a évoqué les “attaques russes” lors d’une visite à Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).Il est rare que Volodymyr Zelensky adopte publiquement un tel ton en évoquant ses alliés.Washington a été le premier soutien militaire et financier de l’Ukraine, depuis le début de l’invasion russe en février 2022, mais le président Donald Trump a multiplié ces derniers mois les critiques contre Volodymyr Zelensky.Les deux hommes ont eu une altercation verbale et publique à la Maison Blanche fin février. Si les tensions sont depuis retombées, les relations semblent toujours fragiles.M. Trump s’est rapproché du président russe Vladimir Poutine, avec lequel il affirme vouloir négocier la fin de la guerre au plus vite.Sa main tendue à Moscou a été mal reçue à Kiev, même si Donald Trump a depuis aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions.Bridget Brink avait été nommée ambassadrice en 2022 par le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden, qui avait une position bien plus dure contre le Kremlin.Dans ses récentes réactions à des attaques en Ukraine, elle évite de nommer directement la Russie, ce qu’elle faisait régulièrement jusque-là.- De trois à 17 ans -La frappe de vendredi à Kryvyï Rig, l’une des pires des dernières semaines, a particulièrement choqué en raison du jeune âge de certaines victimes.Les mineurs décédés étaient âgés de trois à 17 ans, selon Volodymyr Zelensky, qui est natif de cette ville.Des images publiées sur les réseaux sociaux, et dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée par l’AFP, montraient des corps sans vie, dont l’un étendu devant des balançoires.Le ministère russe de la Défense a dit avoir mené “une frappe de précision” sur un restaurant “où se réunissaient des commandants de formations et des instructeurs occidentaux”. Une “fausse information” destinée à “couvrir son crime cynique”, selon l’armée ukrainienne.Volodymyr Zelensky a repris une autre partie du communiqué de Mme Brink, pour qui ce type de frappes est la raison pour laquelle la guerre devait se terminer.”La guerre doit cesser. Mais pour y parvenir, nous ne devons pas avoir peur d’appeler un chat un chat”, a rétorqué M. Zelensky.”Il est faux et dangereux de garder le silence sur le fait que c’est la Russie qui tue des enfants avec des missiles balistiques”, a-t-il réaffirmé samedi soir. “Cela ne fait qu’inciter la racaille de Moscou à poursuivre la guerre et à ignorer encore plus la diplomatie”, a-t-il ajouté.- “Pas humain” -M. Zelensky a salué des “progrès tangibles”, avec de “premiers détails concernant la manière dont pourrait être déployé” un contingent européen en Ukraine en cas de cessez-le-feu, après la venue vendredi des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev.Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une “force de réassurance” destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.Ils ont discuté du “maintien d’un soutien déterminé à l’armée ukrainienne” pour “poursuivre le combat” face à la Russie, a déclaré le chef d’état-major français, le général Thierry Burkhard, sur X.L’Ukraine accuse Moscou de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front afin de conquérir davantage de territoires.”La Russie ne veut pas de cessez-le-feu”, a accusé samedi soir Volodymyr Zelensky, selon lequel, après le tir de missile meurtrier, Moscou avait lancé une attaque de drones “pendant l’opération de sauvetage”, tuant “une personne de plus”.”Ceux qui sont capables de telles choses ne sont pas humains”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis avaient proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais Donald Trump n’a pu obtenir à ce stade de Moscou qu’un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.Le ministère russe de la Défense a encore accusé l’Ukraine d’avoir attaqué ce type d’infrastructures à 14 reprises de vendredi à samedi, ce qu’a réfuté Kiev.

Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une “faible” réaction américaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la “faible” réaction de l’ambassade américaine en Ukraine à une frappe ayant tué 18 personnes dont neuf enfants la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant d’avoir “peur” de mettre en cause la Russie.Cette attaque de missile russe a frappé vendredi un quartier résidentiel près d’une aire de jeux pour enfants de cette ville du centre de l’Ukraine, selon les autorités locales.Soixante-douze personnes ont été blessées, dont 12 enfants, a déclaré le gouverneur de la région Dnipropetrovsk, Sergiy Lysak. Les autorités de la ville ont déclaré trois jours de deuil.L’ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s’était dite vendredi soir “horrifiée” par cette “frappe de missile balistique”, sans en mentionner dans un premier temps la provenance.”Malheureusement, la réaction de l’ambassade américaine est désagréablement étonnante: un pays et un peuple si forts, et une réaction si faible”, a critiqué samedi Volodymyr Zelensky, natif de Kryvyï Rig. “Ils ont même peur de prononcer le mot +russe+ en parlant du missile qui a tué les enfants”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.Samedi, après ces critiques, Mme Brink a évoqué les “attaques russes” lors d’une visite à Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).Il est rare que Volodymyr Zelensky adopte publiquement un tel ton en évoquant ses alliés.Washington a été le premier soutien militaire et financier de l’Ukraine, depuis le début de l’invasion russe en février 2022, mais le président Donald Trump a multiplié ces derniers mois les critiques contre Volodymyr Zelensky.Les deux hommes ont eu une altercation verbale et publique à la Maison Blanche fin février. Si les tensions sont depuis retombées, les relations semblent toujours fragiles.M. Trump s’est rapproché du président russe Vladimir Poutine, avec lequel il affirme vouloir négocier la fin de la guerre au plus vite.Sa main tendue à Moscou a été mal reçue à Kiev, même si Donald Trump a depuis aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions.Bridget Brink avait été nommée ambassadrice en 2022 par le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden, qui avait une position bien plus dure contre le Kremlin.Dans ses récentes réactions à des attaques en Ukraine, elle évite de nommer directement la Russie, ce qu’elle faisait régulièrement jusque-là.- De trois à 17 ans -La frappe de vendredi à Kryvyï Rig, l’une des pires des dernières semaines, a particulièrement choqué en raison du jeune âge de certaines victimes.Les mineurs décédés étaient âgés de trois à 17 ans, selon Volodymyr Zelensky, qui est natif de cette ville.Des images publiées sur les réseaux sociaux, et dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée par l’AFP, montraient des corps sans vie, dont l’un étendu devant des balançoires.Le ministère russe de la Défense a dit avoir mené “une frappe de précision” sur un restaurant “où se réunissaient des commandants de formations et des instructeurs occidentaux”. Une “fausse information” destinée à “couvrir son crime cynique”, selon l’armée ukrainienne.Volodymyr Zelensky a repris une autre partie du communiqué de Mme Brink, pour qui ce type de frappes est la raison pour laquelle la guerre devait se terminer.”La guerre doit cesser. Mais pour y parvenir, nous ne devons pas avoir peur d’appeler un chat un chat”, a rétorqué M. Zelensky.”Il est faux et dangereux de garder le silence sur le fait que c’est la Russie qui tue des enfants avec des missiles balistiques”, a-t-il réaffirmé samedi soir. “Cela ne fait qu’inciter la racaille de Moscou à poursuivre la guerre et à ignorer encore plus la diplomatie”, a-t-il ajouté.- “Pas humain” -M. Zelensky a salué des “progrès tangibles”, avec de “premiers détails concernant la manière dont pourrait être déployé” un contingent européen en Ukraine en cas de cessez-le-feu, après la venue vendredi des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev.Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une “force de réassurance” destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.Ils ont discuté du “maintien d’un soutien déterminé à l’armée ukrainienne” pour “poursuivre le combat” face à la Russie, a déclaré le chef d’état-major français, le général Thierry Burkhard, sur X.L’Ukraine accuse Moscou de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front afin de conquérir davantage de territoires.”La Russie ne veut pas de cessez-le-feu”, a accusé samedi soir Volodymyr Zelensky, selon lequel, après le tir de missile meurtrier, Moscou avait lancé une attaque de drones “pendant l’opération de sauvetage”, tuant “une personne de plus”.”Ceux qui sont capables de telles choses ne sont pas humains”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis avaient proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais Donald Trump n’a pu obtenir à ce stade de Moscou qu’un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.Le ministère russe de la Défense a encore accusé l’Ukraine d’avoir attaqué ce type d’infrastructures à 14 reprises de vendredi à samedi, ce qu’a réfuté Kiev.

Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une “faible” réaction américaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la “faible” réaction de l’ambassade américaine en Ukraine à une frappe ayant tué 18 personnes dont neuf enfants la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant d’avoir “peur” de mettre en cause la Russie.Cette attaque de missile russe a frappé vendredi un quartier résidentiel près d’une aire de …

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“Tenez bon”, lance Trump pour l’entrée en vigueur des droits de douane de 10%

“Tenez bon”, a lancé samedi Donald Trump après l’entrée en vigueur des droits de douane additionnels de 10% visant une grande partie des produits importés par les Etats-Unis, reconnaissant que cela n’allait “pas être facile”.Ce plancher universel de 10%, s’ajoutant aux taxes douanières qui existaient au préalable, représente une déflagration pour le commerce mondial qui doit s’amplifier dans les jours qui suivent.”C’est une révolution économique et nous allons gagner”, a écrit en lettres majuscules le président américain sur sa plateforme Truth Social samedi, exhortant toutefois ses compatriotes à “tenir bon” car “ce ne sera pas facile”.”Le résultat final sera historique”, a-t-il également promis.Ces droits de douane de 10% visent une grande partie des produits que les Etats-Unis importent du reste du monde, certains biens étant toutefois exemptés pour l’heure, dont le pétrole, les semi-conducteurs, ou encore les minéraux introuvables sur le sol américain. L’acier, l’aluminium et les voitures importés ne sont pas non plus concernés, mais ils sont déjà visés par un taux de 25% de taxes douanières.Canada et Mexique restent exemptés de cette nouvelle vague, mais pour une partie seulement de leurs exportations, le solde faisant déjà l’objet de taxes supplémentaires.- “Dans l’intérêt de personne” -L’addition sera nettement plus lourde dès le 9 avril pour des dizaines de pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l’Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon…Samedi, l’entrepreneur américain Elon Musk a pris le contrepied de son allié Donald Trump en plaidant pour une “zone de libre-échange” à droits de douane nuls incluant Amérique du Nord et Europe, lors d’une interview en visio-conférence par le dirigeant italien d’extrême droite Matteo Salvini.Au sein de la majorité républicaine au Congrès, quelques voix commencent aussi à s’élever contre ce brutal tour de vis.”La liberté et la paix s’appuient sur des marchés ouverts et du libre-échange”, a écrit le sénateur du Kentucky Rand Paul sur X (ex-Twitter).Son collègue Chuck Grassley avait déposé jeudi, conjointement avec son homologue démocrate Maria Cantwell, une proposition de loi limitant les prérogatives du président en matière de droits de douane.Une guerre commerciale n’est “dans l’intérêt de personne” mais rien ne doit être “exclu”, ont abondé samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron, lors d’un entretien téléphonique.Le Bangladesh a convoqué une réunion d’urgence samedi pour répondre aux craintes du secteur textile de son pays, deuxième plus grand fabricant de vêtements au monde qui exporte 20% de ses produits finis aux Etats-Unis.L’ONU commerce et développement (Cnuced) s’est inquiétée vendredi de trouver toujours dans la liste les pays plus pauvres de la planète.L’organisation internationale a souligné que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement n’étaient responsables, respectivement, que de 1,6% et 0,4% du déficit commercial américain.- Des milliers de milliards partis en fumée -L’annonce mercredi de Donald Trump, justifiée par l'”urgence nationale” de réduire le déficit américain, a foudroyé l’économie mondiale. Les barrières douanières promises seront aussi hautes, selon les économistes, que dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une époque où les flux étaient éminemment plus faibles et les pays moins dépendants de la production des autres.Face à la riposte annoncée par Pékin (+34% sur les produits américains dès le 10 avril) et aux craintes d’une spirale négative pour l’économie mondiale, les marchés financiers se sont effondrés.En deux jours, Wall Street a vu s’envoler plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Exhorté vendredi par Donald Trump à baisser les taux d’intérêt, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) a brossé un tableau plutôt sombre des perspectives pour l’économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement plus d’inflation, moins de croissance et davantage de chômage.

“Tenez bon”, lance Trump pour l’entrée en vigueur des droits de douane de 10%

“Tenez bon”, a lancé samedi Donald Trump après l’entrée en vigueur des droits de douane additionnels de 10% visant une grande partie des produits importés par les Etats-Unis, reconnaissant que cela n’allait “pas être facile”.Ce plancher universel de 10%, s’ajoutant aux taxes douanières qui existaient au préalable, représente une déflagration pour le commerce mondial qui doit s’amplifier dans les jours qui suivent.”C’est une révolution économique et nous allons gagner”, a écrit en lettres majuscules le président américain sur sa plateforme Truth Social samedi, exhortant toutefois ses compatriotes à “tenir bon” car “ce ne sera pas facile”.”Le résultat final sera historique”, a-t-il également promis.Ces droits de douane de 10% visent une grande partie des produits que les Etats-Unis importent du reste du monde, certains biens étant toutefois exemptés pour l’heure, dont le pétrole, les semi-conducteurs, ou encore les minéraux introuvables sur le sol américain. L’acier, l’aluminium et les voitures importés ne sont pas non plus concernés, mais ils sont déjà visés par un taux de 25% de taxes douanières.Canada et Mexique restent exemptés de cette nouvelle vague, mais pour une partie seulement de leurs exportations, le solde faisant déjà l’objet de taxes supplémentaires.- “Dans l’intérêt de personne” -L’addition sera nettement plus lourde dès le 9 avril pour des dizaines de pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l’Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon…Samedi, l’entrepreneur américain Elon Musk a pris le contrepied de son allié Donald Trump en plaidant pour une “zone de libre-échange” à droits de douane nuls incluant Amérique du Nord et Europe, lors d’une interview en visio-conférence par le dirigeant italien d’extrême droite Matteo Salvini.Au sein de la majorité républicaine au Congrès, quelques voix commencent aussi à s’élever contre ce brutal tour de vis.”La liberté et la paix s’appuient sur des marchés ouverts et du libre-échange”, a écrit le sénateur du Kentucky Rand Paul sur X (ex-Twitter).Son collègue Chuck Grassley avait déposé jeudi, conjointement avec son homologue démocrate Maria Cantwell, une proposition de loi limitant les prérogatives du président en matière de droits de douane.Une guerre commerciale n’est “dans l’intérêt de personne” mais rien ne doit être “exclu”, ont abondé samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron, lors d’un entretien téléphonique.Le Bangladesh a convoqué une réunion d’urgence samedi pour répondre aux craintes du secteur textile de son pays, deuxième plus grand fabricant de vêtements au monde qui exporte 20% de ses produits finis aux Etats-Unis.L’ONU commerce et développement (Cnuced) s’est inquiétée vendredi de trouver toujours dans la liste les pays plus pauvres de la planète.L’organisation internationale a souligné que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement n’étaient responsables, respectivement, que de 1,6% et 0,4% du déficit commercial américain.- Des milliers de milliards partis en fumée -L’annonce mercredi de Donald Trump, justifiée par l'”urgence nationale” de réduire le déficit américain, a foudroyé l’économie mondiale. Les barrières douanières promises seront aussi hautes, selon les économistes, que dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une époque où les flux étaient éminemment plus faibles et les pays moins dépendants de la production des autres.Face à la riposte annoncée par Pékin (+34% sur les produits américains dès le 10 avril) et aux craintes d’une spirale négative pour l’économie mondiale, les marchés financiers se sont effondrés.En deux jours, Wall Street a vu s’envoler plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Exhorté vendredi par Donald Trump à baisser les taux d’intérêt, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) a brossé un tableau plutôt sombre des perspectives pour l’économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement plus d’inflation, moins de croissance et davantage de chômage.

“Tenez bon”, lance Trump pour l’entrée en vigueur des droits de douane de 10%

“Tenez bon”, a lancé samedi Donald Trump après l’entrée en vigueur des droits de douane additionnels de 10% visant une grande partie des produits importés par les Etats-Unis, reconnaissant que cela n’allait “pas être facile”.Ce plancher universel de 10%, s’ajoutant aux taxes douanières qui existaient au préalable, représente une déflagration pour le commerce mondial qui …

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